Transfert de Matière DUT GP 2020-2021 (Chapitre 3)

05/04/2021
Ch 3 : Etude de quelques cas de Ch 3 : Etude de quelques cas de

transfert de matière transfert de matière
II- Diffusion d’un gaz à travers un film stagnant :
I- Dissolution d’un solide dans un liquide : Il s’agit d’un liquide qui s’évapore et
diffuse à travers un film stagnant de gaz 𝑩
Le phénomène de dissolution d’un solide se trouve confiné dans B, au-dessus du tube le gaz B s’écoule
𝒛𝟐
une couche limite stagnante, d’épaisseur 𝜹 adjacente au solide et de sorte que les concentrations à la cote
Transfert de Matière
dans laquelle la concentration varie depuis un max 𝑪𝑨𝟎 égale à la z2 sont fixes et connues.
solubilité de A dans le liquide jusqu’à la valeur 𝑪𝑨𝜹 , 𝒛 + 𝒅𝒛
𝒛
correspondante à celle de la masse du liquide. Hypothèses
 La phase gazeuse est un gaz parfait.
𝒛𝟏
𝑪 𝑨𝟎  Le constituant B est insoluble dans le A
liquide.
𝑪𝑨𝜹  La pression et la température sont
constantes.
 La cote z1 est fixe.
𝜹
 Régime permanent.
Pr. ELLAITE Mohammed 63 Pr. ELLAITE Mohammed 64

II- Diffusion d’un gaz à travers un film stagnant : II- Diffusion d’un gaz à travers un film stagnant :
Bilan de matière Nous

Nous réalisons un bilan de matière pour A sur un élément de
volume compris entre z et z+dz. Débit d’entrée = débit de sortie
Remarque :
Débit = Flux × Section
𝑚𝑜𝑙/𝑠 = 𝑚𝑜𝑙 𝑚2 . 𝑠 × 𝑚²
Puisque : Donc le bilan de matière pur le constituant A est :

 Régime permanent ⇒ 𝑫é𝒃𝒊𝒕 𝒅′ 𝒂𝒄𝒄𝒖𝒎𝒖𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 = 𝟎
 Pas de réaction ⇒ 𝑪𝒓é𝒆 = 𝟎 𝜱∗𝑨 𝒛 . 𝑺𝒛 = 𝜱∗𝑨 𝒛+𝒅𝒛 . 𝑺𝒛+𝒅𝒛

⇒ D’autre part on a :
𝜱∗𝑨 𝒛 = 𝜱∗𝑨 𝒛+𝒅𝒛 𝚽𝑨∗ = 𝒙𝑨 . 𝚽𝒕∗ + 𝑱𝑨∗
⇒ ⇒
𝒅𝜱∗𝑨 = 𝟎
𝒅𝒙𝑨
⇒ 𝚽𝑨∗ = 𝒙𝑨 . 𝚽𝑨∗ + 𝚽𝑩∗ − 𝑪. 𝑫𝑨 .
𝒅𝒛
𝜱∗𝑨 = 𝑪𝒕𝒆 ⇒
𝒅𝒙𝑨
𝚽𝑨∗. 𝟏 − 𝒙𝑨 = −𝑪. 𝑫𝑨 .
De la même façon on montre que : 𝒅𝒛
⇒
𝒅𝒙𝑨
∗
𝜱𝑩 = 𝑪𝒕𝒆 𝚽𝑨∗ . 𝒅𝒛 = −𝑪. 𝑫𝑨 . (1)
𝟏 − 𝒙𝑨
Et puisque B est insoluble dans A ⇒ 𝜱∗𝑩 𝒛 = 𝟎
𝟏
∗
Donc : ∀ 𝒛 𝜱𝑩 =0
1
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Afin de déterminer l’expression du flux de A, nous intégrons cette ⇒
dernière expression entre les deux limites du système (qui sont 𝟏 − 𝒙𝑨𝟐
𝜱∗𝑨 . 𝒛𝟐 − 𝒛𝟏 = 𝑪. 𝑫𝑨 . 𝐥𝐧
connues) : 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏
À 𝒛 = 𝒛𝟏 on a 𝒙𝑨 =𝒙𝑨𝟏 Ce qui donne :
À 𝒛 = 𝒛𝟐 on a 𝒙𝑨 =𝒙𝑨𝟐 𝑪. 𝑫𝑨 𝟏 − 𝒙𝑨𝟐
𝜱∗𝑨 = . 𝒍𝒏
𝒛𝟐 − 𝒛𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏
𝒛𝟐 𝒙𝑨𝟐
𝒅𝒙𝑨 Si on pose :
𝚽𝑨 ∗ . 𝒅𝒛 = −𝑪. 𝑫𝑨 . 𝜹 = 𝒛𝟐 − 𝒛𝟏
𝒛𝟏 𝒙𝑨𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨
On obtient :
𝑪. 𝑫𝑨 𝟏 − 𝒙𝑨𝟐
⇒ 𝜱𝑨∗ = . 𝒍𝒏 (2)
𝒛𝟐 𝒙 𝑨𝟐 𝜹 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏
𝜱𝑨∗ . 𝒛 𝒛𝟏 = 𝑪. 𝑫𝑨 . 𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙𝑨 𝒙 𝑨𝟏

On peut également démonter que : Remarque 1 :
𝑪. 𝑫𝑨 𝒙𝑨𝟏 − 𝒙𝑨𝟐 à Si le terme de convection est négligeable ( 𝒙𝑨 . 𝚽𝒕∗ ≪ 𝑱𝑨∗ ) on
𝜱𝑨∗ = . démontrer
𝜹 𝟏 − 𝒙𝑨 𝑴𝑳 aura :
Et 𝒅𝒙𝑨
𝚽𝑨∗ = −𝑪. 𝑫𝑨 .
𝑪. 𝑫𝑨 𝒙𝑨𝟏 − 𝒙𝑨𝟐 à 𝒅𝒛
𝜱𝑨∗ = . démontrer Après intégration, on obtient :
𝜹 𝒙𝑩 𝑴𝑳
𝑪. 𝑫𝑨
et puisque la phase gaz est un gaz parfait on obtient : 𝚽𝑨 ∗ = 𝒙𝑨𝟏 − 𝒙𝑨𝟐
𝜹
L’équation du 𝑷. 𝑫𝑨 𝑷𝑨𝟏 − 𝑷𝑨𝟐 à
𝜱∗𝑨 = . démontrer
flux Stéphanien 𝜹. 𝑹. 𝑻 𝑷𝑩 𝑴𝑳
Remarque :
 𝑃𝐴1 (ou 𝑃𝐵 ) est la pression partielle de A ( ou de B).
 𝑌𝑀𝐿 est la moyenne logarithmique de Y .

Remarque 2 : Remarque 2 : (suite)
Lorsque le constituant actif ( ici A) est en faible concentration Ceci s’explique par le fait que A diffuse dans le sens croissant de
alors la moyenne logarithmique de 𝟏 − 𝒙𝑨 tend vers 1 et le z et B dans le sens inverse, et comme B est insoluble dans le
facteur de correction
𝟏
aussi, ce qui correspond au cas où liquide et puisque la concentration totale est constante, B ne peut
𝟏−𝒙𝑨 𝑴𝑳
pas s’accumuler à l’interface liquide, elle est donc rejetée en haut
le transfert par convection induite est négligeable devant celui de
et entraine avec lui le A.
diffusion.
Inversement lorsque 𝑥𝐴 augmente, alors la quantité 𝟏 − 𝒙𝑨

devienne très faible et également la moyenne logarithmique, ce
qui induit l’augmentation du facteur de correction (≫ 1), et par
conséquent le flux Stéphanien devient plus important.
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Si nous intégrons maintenant l’expression (1) entre 𝒛𝟏 et 𝒛 , on ⇒
aura : 𝟏 − 𝒙𝑨 𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨𝟐
𝒛 𝒙𝑨 𝐥𝐧 = . 𝒍𝒏 . 𝒛 − 𝒛𝟏
𝒅𝒙𝑨 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏 𝜹 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏
𝜱𝑨∗ . 𝒅𝒛 = −𝑪. 𝑫𝑨 .
𝒛𝟏 𝒙𝑨 𝟏 − 𝒙𝑨 ⇒
𝟏 𝒛−𝒛𝟏
⇒ 𝟏 − 𝒙𝑨𝟐 𝜹
𝟏 − 𝒙𝑨 𝒙𝑨 = 𝟏 − 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏 .
𝜱𝑨∗ . 𝒛 − 𝒛𝟏 = 𝑪. 𝑫𝑨 . 𝐥𝐧 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏
𝟏 − 𝒙𝑨𝟏 Or ∀ 𝒛
La substitution de l’expression (2) du flux de cette dernière 𝒙𝑨 + 𝒙𝑩 = 𝟏
relation donne : ⇒
𝑪. 𝑫𝑨 𝟏 − 𝒙𝑨𝟐 𝟏 − 𝒙𝑨 𝒛−𝒛𝟏
. 𝒍𝒏 . 𝒛 − 𝒛𝟏 = 𝑪. 𝑫𝑨 . 𝐥𝐧 𝒙 𝑩𝟐 𝜹
𝜹 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏 𝒙 𝑩 = 𝒙 𝑩𝟏 .
𝒙 𝑩𝟏

⇒
𝟏 − 𝒙𝑨 𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨𝟐
𝐥𝐧 = . 𝒍𝒏 . 𝒛 − 𝒛𝟏 𝑩
𝟏 − 𝒙𝑨𝟏 𝜹 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏
𝒛𝟐
𝒛𝟐
⇒
𝒛−𝒛𝟏
𝟏 − 𝒙𝑨𝟐 𝜹
𝒙𝑨 = 𝟏 − 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏 . 𝒛 + 𝒅𝒛
𝟏 − 𝒙𝑨𝟏 𝒛
Or ∀ 𝒛
𝒛𝟏 𝒛𝟏 𝒙𝑨 ou 𝒙𝑩
𝒙𝑨 + 𝒙𝑩 = 𝟏 A 𝟎 𝟏
⇒
𝒛−𝒛𝟏
𝒙 𝑩𝟐 𝜹
𝒙 𝑩 = 𝒙 𝑩𝟏 .
𝒙 𝑩𝟏

III- Évaporation d’une gouttelette de liquide : III- Évaporation d’une gouttelette de liquide :
Une gouttelette de liquide A en suspension
dans un gaz B est l’objet d’un processus Hypothèses
d’évaporation, on considère que la quantité  La phase gazeuse est un gaz parfait.
évaporée du liquide sera remplacé

instantanément à l’aide d’un tube capillaire,  Le constituant B est insoluble dans le liquide.
de sorte que le diamètre 𝒓𝟏 de la  La pression et la température sont constantes.
gouttelette reste constant. A  Le rayon 𝒓𝟏 est fixe.
 Régime permanent.
On suppose que tout autour de la
gouttelette existe une couche limite de
transfère de matière de forme sphérique et
de rayon 𝒓𝟐 .
Gaz B
3
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De même, on montre que ∀ 𝒓 :
∗
Nous établirons un bilan de matière par rapport à A sur 𝜱𝑩 . 𝒓𝟐 = 𝑪𝒕𝒆
une couronne d’épaisseur dr et en tenant compte des D’autre part et selon les hypothèses, on a B est insoluble dans A
hypothèses : liquide ce qui implique :
𝜱∗𝑨 𝒓 . 𝑺𝒓 = 𝜱∗𝑨 𝒓+𝒅𝒓 . 𝑺𝒓+𝒅𝒓 𝜱∗𝑩 𝒓 = 𝟎
𝟏
⇒ Donc :
𝒅 𝜱𝑨∗ . 𝑺 = 𝟎 𝜱∗𝑩 𝒓 . 𝒓𝟏𝟐 =𝟎
𝟏
⇒ dr.
⇒
𝜱𝑨∗ . 𝑺 = 𝑪𝒕𝒆 A ∗
⇒ ∀𝒓 𝜱𝑩 . 𝒓𝟐 =0
𝜱𝑨∗ . 𝟒𝝅𝒓𝟐 = 𝑪𝒕𝒆 ⇒
∗
⇒ 𝜱𝑩 =0
(3) 𝜱𝑨∗ . 𝒓𝟐 = 𝑪𝒕𝒆

et on a nous intégrons maintenant cette dernière expression entre les
𝚽𝑨∗ = 𝒙𝑨 . 𝚽𝒕∗ + 𝑱𝑨∗ deux limites du système (qui sont connues) et en tenant compte
⇒ de la relation (3) :
𝒅𝒙𝑨
𝚽𝑨∗ = 𝒙𝑨 . 𝚽𝑨∗ + 𝚽𝑩∗ − 𝑪. 𝑫𝑨 . À 𝒓 = 𝒓𝟏 on a 𝒙𝑨 =𝒙𝑨𝟏
𝒅𝒓
⇒ À 𝒓 = 𝒓𝟐 on a 𝒙𝑨 =𝒙𝑨𝟐
𝒅𝒙𝑨
𝚽𝑨∗ . 𝟏 − 𝒙𝑨 = −𝑪. 𝑫𝑨 . 𝒓𝟐 𝒙𝑨𝟐
𝒅𝒓 𝒅𝒓 𝒅𝒙𝑨
⇒ 𝜱𝑨∗ . 𝒓𝟐 . = −𝑪. 𝑫𝑨 .
𝒓𝟏 𝒓𝟐 𝒙 𝑨𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨
𝒅𝒙𝑨
𝚽𝑨∗ . 𝒅𝒓 = −𝑪. 𝑫𝑨 . ⇒
𝟏 − 𝒙𝑨 𝒓𝟐
⇒ 𝟏 𝒙 𝑨𝟐
𝜱∗𝑨 . 𝒓𝟐 . − = 𝑪. 𝑫𝑨 . 𝒍𝒏 𝟏 − 𝒙𝑨 𝒙 𝑨𝟏
𝒅𝒓 𝒅𝒙𝑨 𝒓 𝒓𝟏
(4) 𝚽𝑨 ∗ . 𝒓𝟐 . = −𝑪. 𝑫𝑨 .
𝒓𝟐 𝟏 − 𝒙𝑨

⇒ ⇒
𝟏 𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨𝟐 𝑪. 𝑫𝑨 𝒓𝟐 𝒙𝑨𝟏 − 𝒙𝑨𝟐
𝜱𝑨∗ . 𝒓𝟐 . − = 𝑪. 𝑫𝑨 . 𝒍𝒏 𝜱∗𝑨𝟏 = . .
𝒓𝟏 𝒓𝟐 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏 𝒓𝟐 − 𝒓𝟏 𝒓𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨 𝑴𝑳
⇒ Or d’après les hypothèses la phase gaz est un gaz parfait :

𝒓𝟐 − 𝒓𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨𝟐
𝜱𝑨∗ . 𝒓𝟐 . = 𝑪. 𝑫𝑨 . 𝒍𝒏 (5)
𝒓𝟐 𝒓𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏 𝑷. 𝑫𝑨 𝒓𝟐 𝑷𝑨𝟏 − 𝑷𝑨𝟐
𝜱∗𝑨𝟏 = . .
⇒ 𝒓𝟐 − 𝒓𝟏 𝑹𝑻 𝒓𝟏 𝑷𝑩 𝑴𝑳
𝒓𝟐 − 𝒓𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨𝟐
𝜱∗𝑨𝟏 . 𝒓𝟐𝟏 . = 𝑪. 𝑫𝑨 . 𝒍𝒏
𝒓𝟐 𝒓𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏 Cette relation exprime le flux d’évaporation à la surface de la
⇒ gouttelette du liquide.
𝑪. 𝑫𝑨 𝒓𝟐 𝟏 − 𝒙𝑨𝟐
𝜱∗𝑨𝟏 = . . 𝒍𝒏 Remarque : Attention, dans ce cas le flux de diffusion de A dans
𝒓𝟐 − 𝒓𝟏 𝒓𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏 B n’est pas une constante, le flux diminue quand r augmente.
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Si nous intégrons maintenant la relation (4) entre 𝒓𝟏 et 𝒓, on ⇒
obtient : 𝒓𝟐 . 𝒓𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨𝟐 𝒓 − 𝒓𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨
𝒓 𝒙𝑨 . 𝑪. 𝑫𝑨 . 𝒍𝒏 . = 𝑪. 𝑫𝑨 . 𝒍𝒏
𝒅𝒓 𝒅𝒙𝑨 𝒓𝟐 −𝒓𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏 𝒓. 𝒓𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏
𝜱𝑨∗ . 𝒓𝟐 . 𝟐 = −𝑪. 𝑫𝑨 .
𝒓𝟏 𝒓 𝒙 𝑨 𝟏 − 𝒙𝑨
⇒
𝟏
𝟏 − 𝒙𝑨 𝒓𝟐 𝒓 − 𝒓𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨𝟐
⇒ 𝒍𝒏 = . . 𝒍𝒏
𝟏 𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏 𝒓 𝒓𝟐 −𝒓𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏
𝜱𝑨∗ . 𝒓𝟐 . − = 𝑪. 𝑫𝑨 . 𝒍𝒏 ⇒
𝒓𝟏 𝒓 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏 𝒓𝟐 𝒓−𝒓𝟏
⇒ 𝟏 − 𝒙𝑨𝟐 𝒓 . 𝒓𝟐 −𝒓𝟏
𝒓 − 𝒓𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨 𝒙𝑨 = 𝟏 − 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏 .
𝟏 − 𝒙𝑨𝟏
𝜱∗𝑨 . 𝒓𝟐 . = 𝑪. 𝑫𝑨 . 𝒍𝒏
𝒓. 𝒓𝟏 𝟏 − 𝒙𝑨𝟏
Nous substituons maintenant la quantité 𝜱∗𝑨 . 𝒓𝟐 par son Cette relation donne le profil de la concentration en fonction de r.
expression obtenue à partir de la relation (5).

IV- Diffusion avec réaction chimique : IV- Diffusion avec réaction chimique :
Pour l’étude de la diffusion avec réaction chimique, nous 1- réaction chimique hétérogène :
distinguons deux cas : Soit la réaction hétérogène suivante :
 le cas d’une réaction homogène qui se déroule dans toute la 2𝐴 ⟶ 𝐴2
masse du mélange réactionnel La réaction se déroule à l’aide d’un catalyseur
 et le cas d’une réaction hétérogène qui ne survient que dans
des points particuliers du système étudié. A A+A2
Le traitement mathématique des deux types de réaction suit un

raisonnement distinct car le terme de réaction pour une réaction À la surface du catalyseur nous avons le profil suivant des
homogène apparait directement dans le bilan de matière alors concentration :
𝒙𝑨 𝟎
𝒛=𝟎
que pour une réaction hétérogène, le terme de la réaction 𝑨
n’intervient que dans les conditions limites à la surface où a lieu 𝒛=𝜹
𝑨𝟐
Surface du catalyseur
la réaction.

1- réaction chimique hétérogène : (suite) 1- réaction chimique hétérogène : (suite)
Le bilan de matière par rapport à A sur un élément de volume D’autre part on a :
d’épaisseur dz, donne : 𝒅𝒙𝑨
𝜱𝑨∗ = 𝒙𝑨 . 𝜱𝒕∗ − 𝑪. 𝑫𝑨 .
𝜱∗𝑨 𝒛 . 𝑺𝒛 = 𝜱∗𝑨 𝒛+𝒅𝒛 . 𝑺𝒛+𝒅𝒛 𝒅𝒛

On suppose que la surface est constante entre z et z+dz, donc : Avec :
𝜱∗𝑨 𝒛 = 𝜱∗𝑨 𝒛+𝒅𝒛 𝜱∗𝒕 = 𝜱∗𝑨 + 𝜱∗𝑨𝟐
⇒ À 𝒛 = 𝜹, on a :
𝒅𝜱𝑨∗ = 𝟎 𝜱∗𝑨
− = 𝜱∗𝑨𝟐
⇒ 𝟐
𝜱𝑨∗ = 𝑪𝒕𝒆 𝜱∗
⇒ 𝜱𝒕∗ = 𝑨
De la même façon on montre que : 𝟐
𝜱∗𝑨𝟐 = 𝑪𝒕𝒆 Donc la première relation, ci-dessus, devient :
𝒙𝑨 𝒅𝒙𝑨
(𝟔) 𝜱𝑨∗ 𝟏 − = −𝑪. 𝑫𝑨 .
Pr. ELLAITE Mohammed 91 𝟐Pr. ELLAITE Mohammed 𝒅𝒛 92
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nous intégrons maintenant cette dernière expression entre les C/c :
deux limites du système :
La quantité 𝜱∗𝑨 représente la vitesse de transformation de A par
À 𝒛 = 𝟎 on a 𝒙𝑨 = 𝒙𝑨𝟎 et à 𝒛 = 𝜹 on a 𝒙𝑨 = 𝟎 unité de surface du catalyseur, bien que la réaction chimique soit
instantanée, la vitesse de transformation de A est finie
𝒅𝒙𝑨 𝜱𝑨∗ = 𝑪𝒕𝒆 parce que l’acte chimique est en série avec un acte
𝜱∗𝑨 . 𝒅𝒛 = −𝑪. 𝑫𝑨 . 𝒙𝑨
𝟏− physique qui la diffusion de A, il s’agit donc d’un processus
𝟐 physico-chimique limité par la diffusion.
⇒
𝜹 𝟎
𝒅𝒙𝑨
𝜱𝑨∗ . 𝒅𝒛 = −𝑪. 𝑫𝑨 . 𝒙
𝟎 𝟏− 𝑨𝒙𝑨𝟎
𝟐
𝟐. 𝑪. 𝑫𝑨 𝒙𝑨
𝜱∗𝑨 = − . 𝒍𝒏 𝟏 − 𝟎
𝜹 𝟐

nous intégrons maintenant l’expression (6) entre les deux limites ⇒
suivante : 𝒛 = 𝟎 et 𝒛. 𝒙
𝒛 𝒙𝑨 𝒛 𝒙𝑨 𝟏 − 𝟐𝑨
𝒅𝒙𝑨 . 𝒍𝒏 𝟏 − 𝟎 = 𝒍𝒏
𝜱𝑨∗ . 𝒅𝒛 = −𝑪. 𝑫𝑨 . 𝒙 𝜹 𝟐 𝒙𝑨𝟎
𝟎 𝒙𝑨𝟎 𝟏 − 𝑨 𝟏− 𝟐
𝟐
⇒ ⇒
𝒛
𝒙 𝒙𝑨𝟎 𝟏−
𝟏 − 𝟐𝑨 𝒙𝑨 = 𝟐. 𝟏 − 𝟏 −
𝜹
𝜱𝑨∗ . 𝒛 = 𝟐. 𝑪. 𝑫𝑨 . 𝒍𝒏 𝒙𝑨𝟎 𝟐
𝟏− 𝟐
La substitution de l’expression de flux donne : Cette dernière relation exprime le profil de la concentration en
𝒙 fonction de z.
𝟐. 𝑪. 𝑫𝑨 𝒙𝑨 𝟏 − 𝟐𝑨
− . 𝒍𝒏 𝟏 − 𝟎 . 𝒛 = 𝟐. 𝑪. 𝑫𝑨 . 𝒍𝒏 𝒙𝑨
𝜹 𝟐 𝟏 − 𝟐𝟎

2- réaction chimique homogène : (1er ordre irréversible) 2- réaction chimique homogène : (1er ordre irréversible)
Hypothèses :
Gaz A
𝒙𝑨𝟎
 Réaction irréversible du premier ordre
𝑨 + 𝑩 → 𝑨𝑩
𝒗 = 𝒌. 𝑪𝑨
Liquide B
 La concentration de A dans le liquide est faible
𝒛=𝑳
 La diffusion de A dans B n’est pas modifié par la présence du
produit de la réaction (AB).
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Le bilan de matière par rapport à A sur un élément de volume ⇒
cylindrique de section S et d’épaisseur dz donne : 𝒅𝜱∗𝑨
− − 𝒌. 𝑪𝑨 = 𝟎 (7)
𝜱∗𝑨 𝒛 . 𝑺 + 𝒗𝑨 . 𝑺. 𝒅𝒛 = 𝜱∗𝑨 𝒛+𝒅𝒛 . 𝑺 𝒅𝒛
⇒ D’autre part :
−𝒅𝜱∗𝑨 + 𝒗𝑨 . 𝒅𝒛 = 𝟎 𝒅𝒙𝑨
𝜱𝑨∗ = 𝒙𝑨 . 𝜱𝒕∗ − 𝑪. 𝑫𝑨 .
⇒ 𝒅𝒛
𝒅𝜱𝑨∗ Le terme𝒙𝑨 . 𝜱𝒕∗ est négligeable car 𝒙𝑨 est faible dans le liquide.
− + 𝒗𝑨 = 𝟎
𝒅𝒛 Donc :
Avec : 𝒅𝒙𝑨
𝜱𝑨∗ = −𝑪. 𝑫𝑨 .
𝒗𝑨 = −𝒌. 𝑪𝑨 𝒅𝒛
𝒗
Car : 𝒗 = −𝟏𝑨 = −𝟏
𝑩 𝒗
=
𝒗𝑨𝑩 La substitution de cette expression dans l’équation (7) donne :
𝟏

𝒅²𝒙𝑨 On trouve :
𝑪. 𝑫𝑨 − 𝒌. 𝑪𝑨 = 𝟎 𝒛
𝒅𝒛² 𝒄𝒐𝒔𝒉 𝜶 𝟏 − 𝑳 à
⇒ 𝒙𝑨 = . 𝒙𝑨𝟎
𝒄𝒐𝒔𝒉 𝜶 démontrer
𝒅²𝒙𝑨
𝑪. 𝑫𝑨 − 𝒌. 𝑪. 𝒙𝑨 = 𝟎 Avec :
𝒅𝒛²
⇒
𝑳𝟐 . 𝒌
𝒅²𝒙𝑨 𝜶=
𝑫𝑨 − 𝒌. 𝒙𝑨 = 𝟎 𝑫𝑨
𝒅𝒛²
Cette dernière relation est une équation différentielle de second et
ordre qu’on va la résoudre avec les conditions aux limites 𝑪. 𝑫𝑨 à
𝜱∗𝑨 𝒛 = 𝟎 = . 𝜶. 𝒕𝒂𝒏𝒉 𝜶
suivantes : 𝑳 démontrer
𝒅𝒙𝑨
À 𝒛 = 𝟎 on a 𝒙𝑨 = 𝒙𝑨𝟎 et à 𝒛 = 𝑳 on a 𝜱𝑨∗ = 𝟎 ⇒ =𝟎
𝒅𝒛

2- réaction chimique homogène : (1er ordre irréversible) 3- Diffusion et réaction chimique au sein d’un solide
poreux :
Soit la réaction suivante :
𝑳𝟐 .𝒌
Le terme est un nombre sans dimension, il représente le 𝑨→𝑩
𝑫𝑨
rapport entre l’effet de la cinétique chimique et la cinétique 𝒗 = 𝒌. 𝒂. 𝑪𝑨
physique.
Lorsque 𝜶 augmente, le flux augmente également, cela signifie
que la vitesse de la réaction tend à augmenter le processus
d’absorption du gaz A. R
Réactif A A
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3- Diffusion et réaction chimique au sein d’un solide 3- Diffusion et réaction chimique au sein d’un solide
poreux : poreux :
 La particule poreuse est submergée du fluide contenant A et B Nous établirons le bilan de matière par rapport à A sur une
 Depuis la surface externe, le réactif A diffuse à travers les pores couronne d’épaisseur dr du solide poreux :
pour atteindre la surface catalytique et se transforme en B
 la réaction est principalement catalytique, le réactif A, diffuse
d’abord à travers les pores du solide et réagit sur la surface des
grain dense. −𝜱∗𝑨 𝒓+𝒅𝒓 . 𝑺𝒓+𝒅𝒓 + 𝒗𝑨 . 𝒅𝑽 = −𝜱∗𝑨 𝒓 . 𝑺𝒓
 La prise en compte d’une surface réactionnel dans l’expression
de la vitesse est définie par la grandeur 𝒂 qui représente la
surface de réaction par unité de volume. Débit d’accumulation =0 𝒅𝒓
𝒓
𝑹 𝑶
 On suppose que les grains du solide ont une forme sphérique. car on travaille dans le régime
permanent

poreux : poreux :
⇒ L’application de la loi de Fick dans un solide poreux fait intervenir
−𝒅 𝜱𝑨∗ . 𝑺 + 𝒗𝑨 . 𝟒𝝅. 𝒓𝟐 . 𝒅𝒓 = 𝟎 un coefficient de diffusion effectif 𝑪. 𝑫𝒆𝒇𝒇 qui prend en compte la
⇒ diffusion dans un milieu poreux :
−𝒅 𝜱𝑨∗ . 𝟒𝝅. 𝒓𝟐 + 𝒗𝑨 . 𝟒𝝅. 𝒓𝟐 . 𝒅𝒓 =𝟎 𝒅𝒙𝑨
⇒ 𝜱𝑨∗ = 𝒙𝑨 . 𝜱𝒕∗ − 𝑪. 𝑫𝒆𝒇𝒇 .
𝒅𝒓
𝒅 𝜱𝑨∗ . 𝒓𝟐 On fait l’hypothèse que la concentration de A est faible ce qui
− 𝒗𝑨 . 𝒓𝟐 = 𝟎
𝒅𝒓 implique que le terme 𝒙𝑨 . 𝜱𝒕∗ est négligeable, donc :
⇒ 𝒅𝒙𝑨
𝒅 𝜱𝑨∗ . 𝒓𝟐 𝜱𝑨∗ = −𝑪. 𝑫𝒆𝒇𝒇 .
𝒅𝒓
+ 𝒌. 𝒂. 𝑪𝑨 . 𝒓𝟐 = 𝟎 (8)
𝒅𝒓 Si on remplace ceci dans la relation (8), on obtient :

poreux : poreux :
𝒅 𝒅𝒙𝑨 𝟐
−𝑪. 𝑫𝒆𝒇𝒇 . .𝒓 + 𝒌. 𝒂. 𝑪𝑨 . 𝒓𝟐 = 𝟎 La division de cette dernière relation par −𝑫𝒆𝒇𝒇 . 𝒓 donne :
𝒅𝒓 𝒅𝒓
𝒅𝟐 𝒙𝑨 𝒅𝒙𝑨 𝒌. 𝒂
⇒ 𝒓. + 𝟐. − .𝒙 .𝒓 = 𝟎
𝒅𝒓𝟐 𝒅𝒓 𝑫𝒆𝒇𝒇 𝑨
𝒅 𝒅𝒙𝑨 𝟐
−𝑪. 𝑫𝒆𝒇𝒇 .𝒓 + 𝒌. 𝒂. 𝑪. 𝒙𝑨 . 𝒓𝟐 = 𝟎 Cette relation est une équation différentielle de second ordre
𝒅𝒓 𝒅𝒓
⇒ qu’on va la résoudre avec les conditions aux limites suivantes :
𝒅𝒙𝑨
𝒅𝟐 𝒙𝑨 𝟐 𝒅𝒙𝑨 À 𝒓 = 𝟎 on a 𝜱∗𝑨 = 𝟎 ⇒ =𝟎
−𝑫𝒆𝒇𝒇 . 𝒓 +𝟐. 𝒓. + 𝒌. 𝒂. 𝒙𝑨 . 𝒓𝟐 = 𝟎 𝒅𝒓
𝒅𝒓𝟐 𝒅𝒓 et à 𝒓 = 𝑹 on a 𝒙𝑨 = 𝒙𝑨𝟎
⇒
𝒅𝟐 𝒙𝑨 𝒅𝒙𝑨
−𝑫𝒆𝒇𝒇 . 𝒓𝟐 . − 𝟐. 𝑫𝒆𝒇𝒇 . 𝒓. + 𝒌. 𝒂. 𝒙𝑨 . 𝒓𝟐 = 𝟎
𝒅𝒓𝟐 𝒅𝒓
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poreux : poreux :
On pose : La résolution de l’équation (10) donne :
𝒌. 𝒂 𝜶 𝟐
= 𝝎𝟐 =
𝑫𝒆𝒇𝒇 𝑹 𝑹 𝒔𝒊𝒏𝒉 𝝎𝒓
𝒙𝑨 = 𝒙𝑨𝟎 . . (11)
S’appelle le module de diffusion de Thiele, il représente le rapport 𝒓 𝒔𝒊𝒏𝒉 𝝎𝑹
entre l’effet chimique et l’effet de diffusion.
La dernière équation peut s’écrire comme suit : Cette solution (équation (11)) définit le profil de la concentration
𝒅𝟐 𝒙𝑨 𝒅𝒙𝑨 𝜶 𝟐 du réactif A dans un solide poreux en fonction de 𝒓, ce profil
𝒓. + 𝟐. − . 𝒙𝑨 . 𝒓 = 𝟎 (9) dépend du paramètre 𝝎 et le rayon R de la sphère.
𝒅𝒓𝟐 𝒅𝒓 𝑹
ou
𝒅𝟐 𝒙 𝑨 𝒅𝒙𝑨 (10)
𝒓. + 𝟐. − 𝝎𝟐 . 𝒙𝑨 . 𝒓 = 𝟎
𝒅𝒓𝟐 𝒅𝒓

poreux : poreux :
Lorsque 𝒓 → 𝟎 on a 𝒔𝒊𝒏𝒉 𝝎𝒓 → 𝝎𝒓 ce qui implique :
Pour obtenir la vitesse globale de la réaction, il suffira de multiplier
𝑹 𝝎𝒓 𝝎𝑹 ce flux par la surface externe de la sphère.
𝒙𝑨 = 𝒙𝑨𝟎 . . = 𝒙𝑨 = 𝒙𝑨𝟎 .
𝒓 𝒔𝒊𝒏𝒉 𝝎𝑹 𝒔𝒊𝒏𝒉 𝝎𝑹
Donc la concentration de A au centre de la sphère tend vers une 𝑽𝑨∗ = 𝜱𝑨∗ × 𝟒𝝅𝑹𝟐
valeur finie, alors que le flux est nul.
Dans la pratique il est intéressant de déterminer le flux de A à la
surface externe de la particule du solide poreux.
𝒙𝑨𝟎 . 𝑪. 𝑫𝒆𝒇𝒇 𝝎𝑹
𝜱∗𝑨 𝑹 = 𝟏−
𝑹 𝒕𝒂𝒏𝒉 𝝎𝑹

poreux : poreux :
Remarque : Remarque :
Si toute la surface actif du solide était soumise à la concentration  Le rapport

du réactif A à l’entrée, la vitesse de réaction serait : 𝑽∗𝑨 𝟑 𝜶
𝟒 𝜼𝑨 = = −𝟏
𝑽∗𝑨 )′ = 𝒗𝑨 . 𝝅. 𝑹𝟑 𝑽𝑨∗ )′ 𝜶𝟐 𝒕𝒂𝒏𝒉 𝜶
𝟑
⇒
𝟒 S’appelle le facteur d’efficacité de la particule catalytique.
𝑽∗𝑨 )′ = −𝒌. 𝒂. 𝑪𝑨𝟎 . 𝝅. 𝑹𝟑  𝜼𝑨 Augmente quand 𝜶 diminue c’est-à-dire R est faible ou
𝟑
⇒ 𝑫𝒆𝒇𝒇 est grand, ou 𝒌 est faible.
𝟒
𝑽∗𝑨 )′ = −𝒌. 𝒂. 𝑪. 𝒙𝑨𝟎 . 𝝅. 𝑹𝟑
𝟑

Transfert de Matière DUT GP 2020-2021 (Chapitre 3)

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05/04/2021

Ch 3 : Etude de quelques cas de Ch 3 : Etude de quelques cas de

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Bilan de matière Nous

Puisque : Donc le bilan de matière pur le constituant A est :

Pr. ELLAITE Mohammed 65 Pr. ELLAITE Mohammed 66

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Pr. ELLAITE Mohammed 69 Pr. ELLAITE Mohammed 70

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Inversement lorsque 𝑥𝐴 augmente, alors la quantité 𝟏 − 𝒙𝑨

Pr. ELLAITE Mohammed 73 Pr. ELLAITE Mohammed 74

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Pr. ELLAITE Mohammed 75 Pr. ELLAITE Mohammed 76

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Pr. ELLAITE Mohammed 77 Pr. ELLAITE Mohammed 78

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évaporée du liquide sera remplacé

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⇒ Or d’après les hypothèses la phase gaz est un gaz parfait :

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Le traitement mathématique des deux types de réaction suit un

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𝜱∗𝑨 𝒛 . 𝑺𝒛 = 𝜱∗𝑨 𝒛+𝒅𝒛 . 𝑺𝒛+𝒅𝒛 𝒅𝒛

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Pr. ELLAITE Mohammed 97 Pr. ELLAITE Mohammed 98

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Pr. ELLAITE Mohammed 99 Pr. ELLAITE Mohammed 100

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Pr. ELLAITE Mohammed 103 Pr. ELLAITE Mohammed 104

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Pr. ELLAITE Mohammed 107 Pr. ELLAITE Mohammed 108

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Si toute la surface actif du solide était soumise à la concentration  Le rapport

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