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EC1
EPURATION CENTRIFUGATION
1 - EPURATION PAR DIFFERENCE DE DENSITE
1.1 - Décantation discontinue.
Elle consiste en un séjour au repos de l’huile dans un récipient large et peu profond.
Sous l’action de la pesanteur, les impuretés de densité supérieure à celle du
fluide considéré (huile ou fioul), se déposent sur le fond du récipient.
La séparation est rapide pour les grosses particules, mais très lente si elles sont fines, et
presque nulle si elles forment des suspensions colloïdales ou des émulsions tenaces.
Pour accélérer la séparation, on peut :
- diminuer le chemin à parcourir : bac large et peu profond ;
- abaisser la viscosité du fluide à épurer par réchauffage, ce qui augmente en
même temps la différence de densités entre le fluide et les impuretés ;
- éliminer les impuretés par un robinet de vidange : le fond du bac ayant une pente
amenant les impuretés vers le robinet.
C’est une opération longue entraînant une perte de fluide à chaque purge des impuretés.
1.21 Epuration.
1°) Principe du vase Florentin.
3°) Diaphragme.
D’après ce qui précède, l’interface doit avoir une position bien déterminée si
l’on désire une séparation optimale.
La relation (3) montre que la valeur de d, donc la position yy’ est fonction de k.
Si on envisage de traiter dans cet appareil des produits de masses volumiques
différentes, il faut pour maintenir d constant, pouvoir agir sur d1 ou d2, c’est à dire
sur les caractéristiques géométriques de la cuve ; étant hors de question de modifier
les dimensions de la cuve elle-même suivant le produit traité, on utilise un barrage
qui prendra le nom de « diaphragme ».
Supposons un produit à traiter ayant une 1 1 ⇒k’ < k.
Comme d1 est fixé par construction et que l’on désire garder d constant :
d – d1 = (d – d2) k = (d – d’2) k comme : k’ < k ⇒ d – d2 < d – d’2 et donc : d2 > d’1
ω2 . R
Vs = . Vg
g
2 - LA CENTRIFUGATION
2.1 – Principe.
But de la centrifugation : débarrasser le combustible ou huile, de l’eau (présente
sous forme de gouttelettes ou d’émulsion) et des particules solides de toute nature.
La séparation se fait par différence de densité entre les divers composants.
Dans les centrifugeuses, la pesanteur agissant dans le cas d’une décantation, est remplacée
par la force centrifuge laquelle permet d’améliorer considérablement la séparation.
La force de séparation (Fs), dans le cas d’une séparation centrifuge, appliquée à une
particule de sédiment est :
ρe = masse volumique de l’eau r = rayon giration de la
Fs = π d3
(ρe - ρf) ω . r
2
ρf = masse volumique fioul particule dans centrifugeuse
6
D = ∅ particule ω = vitesse angulaire du bol
La force de séparation est fonction :
- du volume de la particule ;
- de la différence des densités ;
- du rayon de giration de la particule (par rapport à l’axe de rotation du bol) ;
- de la vitesse de rotation du bol.
2.44 Débit.
Le temps de séjour dans le champ d’accélération centrifuge est un facteur
prépondérant pour obtenir un effet de séparation maximum.
Une diminution du débit du séparateur (c’est à dire une diminution de la force
d’entraînement par le courant de liquide, ce qui augmente l’influence de l’action de
l’action centrifuge) permet d’éliminer des particules de taille inférieure.
Par ailleurs, le débit de centrifugation devant être constant, il faut éviter les
perturbation qui le font varier, autant sur l’alimentation, que sur la sortie de la
centrifugeuse.
La stabilité du réglage de la contre pression au refoulement de la turbine
centripète d’extraction du liquide épuré a pour cela une incidence non négligeable et
intervient par ailleurs sur la position de l’interface.
Epuration et Centrifugation. EC9
2.56 Additivation.
Deux aspects des fuels peuvent altérer les résultats de la centrifugation :
- l’eau émulsionnée empêchant la séparation de l’eau ;
- la floculation des asphaltènes conduisant à une salissure très rapide du bol.
Une additivation adaptée :
- dés émulsionnants dans le 1er cas ;
- additifs de renforcement des résines dans le 2è cas, peut permettre de réduire les
difficultés.
Ces additifs doivent être choisis de façon spécifique, notamment les additif anti
floculation dont l’action de renforcement des résines doit être adaptée à l’effet de la
force centrifuge.
L’additivation peut être effectuée par pompe doseuse, avant centrifugeuse.
Epuration et Centrifugation. E C 10
CENTRIFUGEUSE
Epuration et Centrifugation. E C 12
Clarificateur :
Un seul orifice de décharge (pour l’huile épurée).
L’eau et les sédiments restent dans le bol.
Fonctionnement sans addition d’eau.
Séparateur :
L’eau et les sédiments sont évacués de façon continue.
Le mélange fuel et eau traverse le distributeur et remonte dans la pile d’assiettes.
Le mélange s’y répartit en couches minces, ce qui réduit le trajet de séparation et
accroît, en conséquence, l’effet de séparation et d’épuration. La pente et le poli de la
surface des assiettes favorisent le rejet des boues vers la périphérie du bol et, par
conséquent, le nettoyage automatique des assiettes. Le réglage s’effectue par un
diaphragme d’un diamètre adapté au pourcentage d’eau + sédiments dans l’huile.
MONTAGE EN CLARIFICATEUR
Epuration et Centrifugation. E C 13
Epuration et Centrifugation. E C 14
Epuration et Centrifugation. E C 15
3 - SEPARATEURS (WHPX)
3.1 – Description.
Avec ce type d’appareil, la boue peut s’expulser sans qu’il soit nécessaire
d’interrompre l’écoulement du flux d’huile
à travers le séparateur et en pratique sans
aucune perte d’huile.
A – Vanne d’arrêt.
B – Tamis.
C – pompe d’alimentation.
D – Bol.
E – Frein.
F – Thermomètre.
G – Débitmètre.
H – Manomètre.
J – Vanne d’arrêt.
BOL
10 et 5 sont maintenus ensemble par 21.
Dans cet espace fermé sont logés 8 et
7 à travers lequel s’écoule l’huile impure,
et où la séparation s’opère.
Au dessus de 7 est placé 6 dont le col
et l’anneau de niveau forment une chambre
d’évacuation où 3 rejette à l’extérieur du
bol l’huile propre.
L’eau séparée s’écoule à la chambre
d’évacuation supérieure du bol à travers 2
lequel est maintenu contre 5 par 22 qui
constitue la partie supérieure de la chambre
d’évacuation supérieure.
Pièces du bol
Le bol est soumis à un équilibrage 1 Turbine centripète, eau.
statique et dynamique en usine, mais 2 Disque de réglage.
3 Turbine centripète, huile.
uniquement comme ensemble complets du 4 Bague de niveau.
bol. 5 Chapeau de bol.
6 Disque supérieur.
Par conséquent, on ne peut remplacer les 7 Jeu de disques.
8 Distributeur.
pièces principales du bol sans équilibrer à 9 Fond mobile du bol.
nouveau le bol entier. 10 Fond du bol.
11 Anneau coulissant de manœuvre.
Il ne faut pas interchanger les éléments 12 Ressort.
13 Turbine centripète de manœuvre.
d’un bol et ceux d’un autre. 14 Bague de dosage.
15 Arrivée d’eau d’ouverture.
16 Arrivée d’eau d’appoint et de fermeture.
17 Chambre de dosage.
18 Vanne de décharge.
19 Sortie des boues.
20 Arrivée du liquide de fermeture et de
l’eau de décharge.
21 Grand anneau de serrage.
22 Petit anneau de serrage.
Epuration et Centrifugation. E C 16
3.3 – Séparation
1°) Purification
A – Séparateur
B – Réchauffeur
X – Recirculation
Le séparateur A est réglé pour purification liquide / liquide et séparation des solides.
2°) Clarification
C – Tuyau alimentation
D – Disques du bol
E – Paroi du bol
F – Disques supérieur
G – Poche de liquide
H – Interface
I – Diaphragme
K – Turbine centripète à huile
M – Disque de réglage
N – Turbine centripète à eau
O – Distributeur
De , l’huile s’écoule par dans l’espace libre, entre les disques de (D) où
s’opère la séparation.
En cas de purification l’eau sort par à travers (M) et (N).
L’huile purifiée est entraînée vers le centre du bol et s’achemine vers à travers
(I) et (K).
Epuration et Centrifugation. E C 18
3°) Décharge.
- Le compartiment se trouvant au
dessous du fond mobile (a) est
purgé et F2 devient < F1.
- (a) s’abaissent et la décharge de
la boue et de l’eau s’effectue par
les orifices (h). Le niveau limite
(H2) se déplace vers la paroi du
bol en position H3.
- Fermer V15.
- La chambre se trouvant dans (e)
au dessous de (c) s’est remplie :
F4 + F1 > F3.
- (c) ferme et bloque les vannes de
décharge (d).
- Les chambres se trouvant dans
(e) sont purgées par g1 et g2.
- Le compartiment se trouvant au dessous de (a) se remplit d’eau en provenance
du réservoir de manœuvre (76) par V16 – accroissement de F2.
- L’espace de séparation au dessus de (a) se remplit – accroissement de F1.
- La poche à eau est alimentée sans interruption par V10.
Le principe mis en œuvre pour assurer la vidange du bol est le même chez tous
les constructeurs, seul le système de commande diffère quelque peu d’une marque à
l’autre.
La figure ci dessous donne le diagramme
On y remarque que même pour des solutions qui, dans, le contexte actuel, sont
considérées comme peu chargées, la fréquence des interventions est inacceptable.
Epuration et Centrifugation. E C 23
Les orifices (9) sont alors découverts et il se produit un afflux brutal d’eau de
fermeture dans la chambre de commande ce qui renforce l’action de l’anneau liquide
et chasse violemment l’anneau de commande vers sa position basse.
L’admission de l’eau de commande est arrêtée ; l’eau de fermeture continue à
s’écouler dans la chambre d’ouverture d’où elle s’échappe à la fois par les gicleurs et
par les canaux (11) de l’anneau de commande.
Lorsque la chambre de fermeture du bol est vide, l’anneau liquide diminué
progressivement de volume par l’intermédiaire des gicleurs (fig. C).
Quand l’action de l’anneau liquide devient inférieure à la force exercée par les
ressorts, l’anneau de commande se déplace vers sa position haute.
La chambre de fermeture est à nouveau obstruée et son alimentation par la ligne
de fermeture permet la remise en position haute du fond de bol mobile.
1°) Pour assurer le déplacement avant la chasse et éviter de perdre trop de produit
noble, on introduit de l’eau par le conduit d’alimentation du bol, il y a donc
mélange d’eau et d’hydrocarbure. Dans le but d’éviter la formation d’une
émulsion, il est impératif de réchauffer l’eau de déplacement afin de l’amener
à une température aussi voisine que possible de celle du produit traité.
2°) Lors de la chasse et selon la dimension du bol, la perte d’huile ou de
combustible varie entre 6 et 10 litres, ce qui se traduit par :
Le temps d’ouverture du bol est principalement fonction du débit des gicleurs (10)
et (10’) calibrés de manière à permettre une vidange du bol durant 80/00 de seconde
environ, ce qui correspond à l’évacuation de 70 % du volume de la poche d’eau.