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CHAPITRE I: GENERALITES

I - Principe des essais de puits:


Le but des essais de puits: Obtenir des renseignements sur un puits et sur un
réservoir.
Pour ce faire, on fait varier le débit de puits, cette variation provoque une
perturbation du régime des pressions existant dans le réservoir.
La mesure de l'évolution de la pression en fonction du temps et son
interprétation fournit des renseignements sur le puits et le réservoir. La mesure de
pression peut être faite:
- Dans le puits émetteur de la perturbation de débit: C’est le mode opération
réalisée dans la majorité des essais.
- Dans un puits récepteur, c’est l’objet des tests d’interférences. L'évaluation
de la pression est interprétée en utilisant quelques lois de la mécanique des fluides.

II - Équation d’écoulement:
Les principales variables d’écoulement pour le développement d’une
équation de diffusivité dans un milieu poreux sont:
* Types des fluides existants dans le réservoir; (fluide incompressible, peu
compressible, très compressible)
* Le nombre de fluides existants dans le réservoir.
1 – Géométrie du réservoir: (géométrie d’écoulement)
La majorité des tests ne peuvent pas décrire la réponse du réservoir entier
mais une partie plus proche du puits testé, pour cela il est nécessaire de décrire
cette partie du réservoir affectée par la géométrie de l'écoulement possible durant le
test.
a - Écoulement linéaire:
L’écoulement linéaire intervient lorsque les lignes d'écoulement sont
parallèles et l’écoulement suit une seule direction. Cela se produit seulement
lorsque l’aire de l'écoulement est constante, on trouve ce type d'écoulement dans
les puits à fractures naturelles communicantes ou fracture artificielle, les analyses
des données de pression mesurée durant le test suivent les équations de
l'écoulement linéaire.

Ecoulement linéaire dans la fracture Ecoulement linéaire de la fracture

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b - Écoulement radial:
Dans l'absence des hétérogénéités de réservoir. L’écoulement vers le puits
suit un chemin radial aux alentours de puits et le gradient de pression augmente aux
abords de puits, l’écoulement devient radial, c’est pour cette raison que la géométrie
de l’écoulement radial est applicable dans l'analyse des données de la pression
transitoire.
c - Écoulement elliptique:
L’écoulement des fluides est radial à une distance proche du puits mais dans
les puits fracturés l’écoulement change sa direction et devient elliptique.
F ra c tu re
le s lig n e s is o p o t e n t ie ls

Schem a 3

le s lig n e s d ’ é c o u le m e n t

P u it s
d - Écoulement Sphérique:
Tout dépend de la configuration de la complétion de puits, il est possible
d'avoir un écoulement sphérique ou semi-sphérique aux abords du puits. Par
exemple, dans un puits avec des intervalles limités en perfos, l’écoulement est
sphérique au voisinage des perfos.
Dans le cas d’une pénétration partielle l’écoulement est semi-sphérique et
l’écoulement devient radial tout en s’éloignant du puits.
P u its P erfo s

S p h é r iq u e S e m i S p h é r iq u e s
2 - Régimes d’écoulement:
a - Régime transitoire:
Tant que la zone compressible n’a pas atteint la limite du réservoir ou, n’a pas
perçu l’influence d’un autre puits, le réservoir se comporte au moment du test
comme s’il était infini. Pendant cette période le régime d'écoulement est appelé
régime transitoire.
b - Régime pseudo permanent:
Quand la zone compressible atteint un ensemble de limites à flux nul, le
régime d’écoulement devient pseudo-permanent, c’est le régime d’écoulement
existant dans un réservoir fermé non alimenté, en production.

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c - Régime permanent:
Quand la zone compressible est soumise à l'effet d'un ensemble de limites à
pression constante, le régime d'écoulement devient permanent. C’est le régime
d’écoulement existant en production dans un réservoir soumis à l'influence d’un gas-
cap ou d’un aquifère quand la mobilité de l’eau est grande devant celle de l’huile.
Remarque: Un essai de puits se déroule presque toujours en régime transitoire
même si l’effet de quelques limites se fait sentir.

3 - Les équations fondamentales:


On considère que l'écoulement est mono-phasique d’huile dans le réservoir.

a - Équation d’état :
Pour un tel fluide, le volume spécifique varie en fonction de la pression
suivant une loi de la forme:
dv 1  d 
  dP ; c    
v   dP T
Définit la compressibilité du fluide.
β est petit et indépendant de la pression (acceptable pour les huiles)

b - Loi de DARCY:
Tout écoulement de fluide en milieu poreux s’accompagne d’une perte
d'énergie qui se traduit par une chute de pression.
La loi de DARCY exprime que le débit de fluide (Q) qui traverse un
échantillon de roche est proportionnel.
dP
- Au gradient de pression (faible)
dx
- La section S
k
- Et la mobilité du fluide.

Cette loi ne dépend ni de la porosité du milieu ni de la compressibilité des
fluides ou celle de la roche.
k
* Expression vectorielle: q = - S grade P

* Expression en écoulement permanent linéaire:

dP  Q k P1  P2
  Q S (Q : constant )
dx k S  x1  x 2

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* Expression en écoulement radial circulaire:
La loi de DARCY en écoulement radial circulaire
k dP
s'exprime par: Q   2rh 
 dr
rw q
re
2kh Pw  Pe Pe h
Q 
Après intégration, on a:  r
Ln w
re

c - Loi de conservation de la masse:


La variation de la masse du fluide contenu dans l’élément de volume est
égale à la différence entre les quantités de fluide entrées pendant l'intervalle de
temps.
d    S0 
* Cartésien: Div ρv + =0
dt
d    S0  1 d 1 d d 
* Cylindrique:
dt

 r dr
 U r  r  
r d
 U     U z  
dz 

d - L’Équation de diffusivité:
En utilisant l’équation d’état, la loi de DARCY et la loi de conservation de la
masse, nous obtenons une expression en pression:

    c t dP
ΔP + Ce (grad p)² - 0
k dt

1 dP k
ΔP - 0 K (Diffusivité hydraulique de milieu)
k dt   ct

Avec: Ct = C0 S0 + Cw Sw +Cp

Ce= Ct / S0 (Ce: compressibilité équivalente)

4 - Solutions de l'équation de diffusivité:

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Les équations qui seront utilisées dans la simulation et l’interprétation des
essais sont l’origine de la combinaison de l’équation d’état, la loi de DARCY et
l’équation de conservation de la masse. Dans ce qui suit, on donne directement
l’équation de diffusivité avec les solutions possibles pour chaque type d’écoulement.

4 -1 - L’écoulement transitoire:
4 -1-1 Les hypothèses:
1) L’écoulement est radial circulaire mono-phasique.
2) L’écoulement se fait à une température constante.
3) La formation a une épaisseur constante.
4) Le fluide a une viscosité et une compressibilité constante.
5) La perméabilité de réservoir est constante.
6) Le puits foré en open hole et perpendiculaire à la formation.

La combinaison de l’équation de conservation de la masse et la loi de


DARCY.
 k P   r 
On obtient: 1r r  rp  r 

t (valable pour le gaz et l’huile)

4 -1-2 Fluide peu compressible (l’huile)

1 P  P
2 2
 P  c t P  P 
2
  c    Le terme   est négligeable.
r r r  r  k t  r 
2

(Le fluide du réservoir a une compressibilité constante)


La solution analytique approximative:
En utilisant les conditions suivantes:
- Réservoir de dimension infini.
- Le rayon de puits est infinitésimal rw = 0 (re >>rw )
- La formation produise a un débit constant.
- La pression initiale Pi uniforme.
qB  r ² 
Pi -P (r, t ) =   Ei
4kh  4 Kt 
* Lorsque x<0.01 Ei(x) = Ln (1.781x) avec une erreur de moins que 0.25%.
* Lorsque 0.01< x <10.9 on doit utiliser les valeurs tablées de Ei(x)
* Lorsque x >10.9; Ei(x) peut être considérée égale zéro.
4 -1-3 Fluides très compressibles: (du gaz)
k
* La loi de DARCY: V = - grad P

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d    S0 
* L’équation de conservation de masse: Div ρv + =0
dt
1 1  dz 
* L’équation d’état: C g     
P z  dP T

La combinaison entre les trois équations donne:

 P  P dP
Div   k grad P     c t   0 ------- ( I )
  z   z dt

La pseudo-pression:
P P
 2  dP
P0 z

En effet: grad  2 P gradP et  2 P P
gZ t gZ t

L’équation ( I ) devient une équation de diffusivité en pseudo pression


1 d ; k (Diffusivité hydraulique de réservoir)
  = 0 K c
k dt t

La pseudo pression prend une expression simple dans deux cas limites:

- A basse pression: P< 2000 psi (140 bars)

Le produit μ z est sensiblement constant. Dans ces conditions:


P 2  P02

Z
L’équation de diffusion est vérifiée par le carré de la pression:
P 2
P 2  1 0
K t

- A haute pression: P> 3000 psi (210 bars)

Les gaz ont un comportement proche de celui de l’huile. La pseudo pression


varie linéairement avec la pression. L’équation de diffusion est vérifiée par la
pression:

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1 dP k
ΔP - 0 K (Diffusivité hydraulique du milieu)
k dt   ct

Le domaine ou ψ varie linéairement avec P ou P² est celui où P ou P²


peuvent être utilisés directement pour les interprétations.

 

P2 P
Domaine d’utilisation de P2 Domaine d’utilisation de P

4 -2 - L’écoulement pseudo permanent:


4 -2-1- Les fluides peu compressibles:

a – Ecoulement radial:

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q 0 B0  2t D 
Pwf  Pi 141.2  2  ln reD   3 
k h  reD 4
A partir de bilan matière, la variation de pression de réservoir qui résulte de
volume de fluide produit du volume des pores AhΦ.
qtB0
Pi  P  0.2339  P pression moyenne
Ahct
Si on introduit ce terme dans l’équation précédente; on obtient:
q   0  B0   reD  
Pwf  P r  141.2    ln   0.75 
k h   rw  
b – La géométrie généralisée:
On présente l’équation générale développée par RAMEY et COBB qui est
applicable pour une grande variété des aires de drainage:
162.6qB00  4A   0.2339qB0t
Pwf  Pi  log
Kh 1.781CArw 
2 AhCt
A : L’aire de drainage de puits en ft² .
CA : Facteur de la forme de l’aire de drainage qui tient compte de la forme de
l’aire de drainage et la position de puits dans cette aire.

III - Rayon d'investigation:


L'évolution de la pression au puits reflète les propriétés de la portion du
réservoir traversée par la zone compressible. Il est intéressant de caractériser la
position de cette zone. C'est ce que recouvre la notion de rayon d'investigation d'un
essai.
La littérature pétrolière présente un grand nombre de définitions différentes
du rayon d'investigation. L'article H.K Van POOLEN présente une bonne synthèse
de ces définitions.
Parmi toutes, on note:

1 - La définition de Jones:
Le rayon d'investigation est l'endroit de réservoir où l'évolution de la pression
représente 1% de l'évolution observée au puits.
ri  4 k  t /     Ct (SI)

2 - Le définition de POETTMANN:
Le rayon d'investigation est l'endroit de réservoir traversé par un débit égal à
1% de débit du puits.

ri  4,29 k  t /     Ct (SI)

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g - Indice de productivité : Ip
1 - Définition: Est un débit de production par unité de chute de pression pour que
ce puits produise.
L’indice de productivité peut être déterminer par des relations mathématiques mais en
général mesuré pendant le test de production, il faut noter que l’indice de productivité est
calculé pendant le régime pseudo- permanent parce que la pression continue à varie jusqu'à
ce que le régime pseudo-permanent commence dans certain puits d’huiles, le régime pseudo-
permanent intervient durant leur vie de production, il est nécessaire de connaître la valeur

Q
pour une prédiction de production en future. I P 
P *  Pwf
P*: étant la pression moyenne du gisement (dans le cas d’un réservoir infini )
IV - Indice de productivité théorique: Ipth
L'indice de productivité théorique permet d'apprécier le gain de productivité
due à un colmatage à la perforation partielle.

 I P  theoriquel  * Q Avec ΔPS = α m S.


P  Pwf  PS
(α = 1/2π (SI), α = 141,2(US), α = 18,67 métrique ).
ΔPS est la perte de charge causée par le skin autour du puits.
En fin, on peut calculer le rendement de l’écoulement par la formule suivante:
ε = (Ip réel / Ip théorique)
3 - Efficacité d’écoulement:
Pr  Pwf  PS
E
Pr  Pwf
Lorsque Pr n’est pas disponible, peut être remplacé par P*
1
4 - Le rapport d'endommagement: D r 
E
PS
5 - Facteur d'endommagement: DF = 1- E 
Pr  Pwf
6 - Débit développé:
1
q apres  q (Avec Pwf la même avant et après)
E avant
V - Principe de superposition:
L’objectif du principe de superposition consiste à décrire le comportement de
pression dans le réservoir en présence de plusieurs puits producteurs à différents
débits
1- Le premier principe de superposition: (dans l’espace)

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Considérons trois puits qui commencent la production en même temps dans
la période transitoire. Le principe de superposition s’applique pour le calcul de la
chute de pression comme suit:

(Pi – Pwf) total dans le puits1 = (Pi – Pwf) due au puits1 + (Pi – Pwf) due au puits2 + (Pi – Pwf) due au puits3
   
 Pi  Pwf  t ; P1  162.6 q1B log kt 2  3.23  70.6 q 2 B Ei  948Ctr12 
2

kh  Ctrw1  kh  kt 
q 3 B  948Ctr132 
 70.6 Ei   
kh  kt 
On a pas utilisé l’approximation logarithmique pour r 12 et r13 puisque r12 et r13 >> r w.

P2

r12 r23

P1 P3
r13
2- Deuxième principe de superposition: (dans le temps)

q1
q3

q2

t1 t2 t
On considère l’historique de production d’un puits comme il est montré dans
le schéma ci dessus.
(Pi – Pwf) total = (DP)q10 +(DP)q2-q1+(DP)q3-q2

Pwf  Pi  162.6
q1B  kt 
 3.23  162.6
 q 2  q1 B log k  t  t1  3.23
log  
kh  Ctrw2
 kh  Ctrw2 

 162.6
 q 3  q 2  B log k  t  t 2   3.23
 
kh  Ctrw2 
B n  K  t  ti   k
Pi  Pwf   qi log 2  0.809
4kh i 1  rw
avec K
Ct

Solution de l’équation de diffusivité:


En utilisant les grandeurs sans dimension. PD, tD , rD.
Pression: Temps:

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2kh k t
P  P (SI) tD  2
D qB  c t rW
kh 0,000264  k   t
P  P (US) tD  2
D 141,2  qB  c t rW
kh 0,00036  k   t
P  P (metrique) t D 
D 18,67  qB  c t rW2

Longueur :
r
rD =
rw
qB  r ² 
Pi -P (r , t ) =   Ei
4kh  4 Kt 
 u
e
Où : Ei (-x) =  dU
x U

qB  948  r ² 
Pi -P (r , t ) = 70,6   Ei
kh  Kt 
Cette équation s’écrit:
1  rD2 
PD =   E i   
2  4t D 
D'après Muelleur:
- Cette solution égale à la solution exacte Si:
tD 9,48  104    c t    r ²
 25  t ( hrs) 
rD2 k
- Cette solution approche de la solution exacte tout dépend des valeurs
tD
( tD, rD ): < 25.
rD2
tD
* Si rD  20, l’erreur est 1% pour  0,5.
rD2
Cette solution est applicable généralement dans le régime transitoire
r² 4 kt
Pour x = < 0,01. On a: E (-x) = 0,5772- log 2
4K  t  c t rW
q  kt 
D’où: P(r,t) = Pi -   log  0,809 (SI)
4  kh      ct  r² 

VI -Présentation des méthodes d’interprétation:


Plusieurs méthodes permettent d ‘interpréter un essai de puits.
Ces méthodes peuvent être classées en deux grandes familles:

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- Les méthodes conventionnelles.
- Les méthodes utilisant les courbes types.

1- les méthodes conventionnelles:


Elles ont été mises au point à partir des années 30. Elles étaient les seules
disponibles jusqu’aux années 70.
Elles consistent à repérer sur l’évolution de pression les différentes périodes
d’écoulement caractéristiques qui se succèdent.
Au cours d’un écoulement caractéristique ( radial circulaire, linéaire…etc.)
l’évolution de la pression est représentée par une fonction du temps f(t). La
représentation de la pression en fonction du temps se traduits par une droite qui
permet de déterminer selon l’écoulement certaines caractéristiques du puits et du
réservoir.
N’utiliser que les méthodes conventionnelles pour interpréter un essai
présente plusieurs inconvénients.
- Diagnostiquer un écoulement est parfois délicat:
La représentation de la pression en fonction du temps se traduits par une
droite. La droite n’existe que si les écoulements qui se succèdent sont bien
découplés dans le temps.
Dans le cas contraire aucune droite n’existe; aucune interprétation
conventionnelle n’est possible.
- L’interprétation ne prend en compte que les points situés sur la droite: les
points situés entre deux droites pendant la transition entre deux écoulements ne
sont pas utilisés. De ce fait, souvent, seule une faible parti des données sert à
l’interprétation.
- Tracer la bonne droite est parfois délicate:
Dans nombreuses interprétations plusieurs droites peuvent sembler
apparaître. Il est souvent difficile de déterminer la droite correspondant à
l’interprétation recherchée. Les autres apparences de droites ne sont souvent que
les tangentes a une courbe de faible courbure.

2 - Les méthodes utilisant les courbes types:


Ces méthodes sont apparues dans les années 70 mais ne se sont diffusées
et ont pris toute leur extension que dans les années 80.

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Elles sont apparues dans un premier temps sous la forme de planches de
courbes utilisant des paramètres sans dimension.

Pour permettre la représentation sous forme de planches, les courbes types


font l’objet des hypothèses simplificatrices qui limitent parfois sévèrement leurs
conditions d’utilisation.

L’extension des courbes types est directement liée aux progrès importants de
l’informatique: progrès en terme de réduction considérable des temps calcul sur
des ordinateurs de plus en plus puissants.

Ces progrès offrent la possibilité de simuler à l’aide d’un modèle analytique,


en faisant le minimum de simplifications. L ‘évolution de la pression attendue sur
l’ensemble d’un essai de puits en fonction de la configuration réservoir puits choisie.

La génération à l’aide d’un modèle puits implanté sur micro- ordinateur à


débarrassé les courbes types d’une bonne partie des limitations des planches et a
considérablement étendu leurs possibilités.

Les méthodes courbes types ont été fortement améliorés par l’utilisation
simultanée de la dérivée de la pression à partir de l’année 83.

Les méthodes courbes types ont en commun d’interpréter d’un seul coup la
globalité de l’évolution de pression enregistrée au cours d’un essai de puits.

Cette propriété permet à l’interprétateur de déterminer la succession des


écoulements visibles dont l’essai. Il peut ainsi porter un diagnostic sur son puits et
son réservoir.

3 - Déroulement d’une interprétation:

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La démarche actuellement utilisée est la suivante:

3.1 diagnostic : Il sert à déterminer la succession des écoulements visibles au


cours de l’essai. Le repérage de ces écoulements détermine la configuration
réservoir puits qui sera ensuite utilisée dans l’interprétation. Le diagnostic est
fait surtout à l’aide de la dérivée de la pression.

3.2 Interprétation : L’interprétation vise à quantifier les paramètres de la


configuration réservoir puits. Elle est réalisée avec les courbes types, la
dérivée de la pression et les méthodes conventionnelles.

3.3 Validation : l’interprétation est validée en générant une courbe type simulant
au mieux les données à l’aide d’un modèle analytique adapté à la
configuration réservoir puits et à l’historique des débits. Les paramètres
initiaux du modèle sont déterminés lors de la phase d’interprétation.

Un dernier ajustement des paramètres est la plupart du temps


nécessaire pour simuler au mieux les données, surtout au niveau des
transitions entre les différents écoulements.

VII- Interprétation des essais de puits par les méthodes conventionnelles:

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Elle consiste à repérer sur l’évolution de pression les différentes périodes
d’écoulement caractéristiques qui se succèdent.

Au cours d’un écoulement caractéristique (radial circulaire, linéaire)


l’évolution de la pression est représentée par une fonction du temps f(t).

La représentation de la pression en fonction de temps se traduit par une


droite qui permet de déterminer selon l’écoulement certaines caractéristiques du
puits et du réservoir.

1- Le Test DRAW-DOWN:
C’est un test pour un puits qui produit à un débit constant avec une
continuité d’enregistrement de la pression en face de la formation comme une
fonction de temps de production.

Le but de ce test est de caractériser les propriétés de réservoir et le fluide qui


le contient.

Les premières informations acquises de test DRAW-DOWN sont:


- La perméabilité effective moyenne des fluides mobiles dans le réservoir.
- Facteur de skin total.
- Efficacité d'écoulement.
- L’aire de drainage (les limites de réservoir )
- Détection des failles et les distances entre elles.
- Détection des fractures et leurs longueurs.

Le test DRAW-DOWN est pratiquement applicable aux:


- Nouveaux puits
- Pour les puits où le test B U provoque une énorme perte de production
- Pour les puits, où les objectifs sont de déterminer les limites.

1-1- Les inconvénients:


- Impossible de maintenir le débit constant.
- Impossible d’éliminer l’effet de capacité.
- Problème de nettoyage associé aux nouveaux puits après Work-Over et
forage.

1-2- La période transitoire:

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L’approximation logarithmique de la solution exponentielle intégrale de la
pression de fond Pwf , qui été mesurée durant la période de débit d’un test DRAW-
DOWN est :
qB  k t 3.23 
Pwf  Pi 162.6  log 
k h   ct rw2 

Lorsqu’on applique cette équation sur un puits particulier on obtient:

q  B  q  B
Pwf = m log t + b avec m =  kh=
kh m

a) détermination de la perméabilité:
Lorsque en trace le plot semi-log en fonction du temps on obtiens une droite
durant la période transitoire ( modèle idéal ). La connaissance de la hauteur de
la formation permet de calculer k:

Pwf la fin de la période transitoire

Pente m

0.1 1 10 102 t

b) La durée de la période transitoire:


La durée de l’écoulement transitoire peut être estimée par:
CtA
tetf 
0.0002637k
 tDA etf
tetf : le temps de la fin de l’écoulement transitoire.
(tDA)etf le temps sans dimension de la fin de l’écoulement transitoire.

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1-3 La période pseudo permanent:
Si la durée de test DRAW-DOWN est suffisamment longue pour que la
pression se stabilise. La pression durant cette période peut s’écrire selon la
formulation de RAMEY et COBB comme suite:
162.6qB 0  0  4A  0.2339qB 0t
Pwf  Pi  log  2 

Kh 1.781CArw  AhCt
CA : Facteur de forme
Cette dernière expression peut s’écrire comme suit:
0.2339qB0t
Pwf  mt b avec m
AhCt
a) Test des limites de réservoir:
D’après l’équation précédente, un plot cartésien de P wf en fonction du temps
nous donne une droite pour la pression mesurée durant l’écoulement pseudo-
permanent. Donc la détermination de la pente m', nous permet de calculer le
volume des pores de drainage de puits comme suite:
0.2339qBt
Ah 
mCT

Pwf la fin de l’écoulement transitoire

Ecoul transitoire Pente m psi/hr

Ecoulement pseudo permanent

Ecoulement transitoire retardé


b) Estimation de la forme de l’aire de drainage:
EARLOUGHER à montré que la forme de l’aire de drainage peut être estimée
t
m   P1h  P int  
par l’expression suivante: CA 5.456 m exp2.303 m 

m : La pente de la droite semi-log ( plot semi log ) (Psi / log cycle)
P1h : Pression à t = 1 hr ( plot semi log ) (psi)
Pint :Pression extrapolée à t = 0 ( plot cartésien ) .
m : La pente de la droite cartésienne ( plot cartésien ) psi / heure.

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1-4 Le rayon d’investigation:

Pratiquement, il a été trouvé que la perturbation de pression atténue


rapidement à cause de système de compressibilité, tel qu’après un temps de
production donne, il existe une distance au de la laquelle il n’y aura pas un
changement de pression significatif. Le problème de définition de rayon
d’investigation réside dans la valeur de changement de pression significatif.
une variété d’équations a été présentée dans la littérature définissant le rayon
d’investigation mathématiquement:

ri 0.029 kt
Ct
Selon cette équation le rayon d’investigation continue à augmenter avec le
temps, toutefois ce rayon ne peut pas s’étendre au de la des limites de drainage de
puits.

1-5 Le temps de stabilisation:


C’est le temps nécessaire pour que l’écoulement pseudo-permanent
commence. Une estimation de ce temps:
Ct
tpss   tDA  pss
0.0002637k

tpss : Le temps nécessaire pour atteindre le régime pseudo-permanent.


 tDA pss : Le temps sans dimension de stabilisation.
 tDA pss : Peut être déterminé à partir de la table( d’après EARLOUGHER
R.C,Jr Advances in well testing) .

1-6- Le skin:
1-6-1 Définition:

PAGE - 18 -
Le skin traduit la liaison entre réservoir et le puits. On peut dire que le skin
représente une perte de charge supplémentaire localisée aux abords de puits.
Cette perte de charge peut être interprétée de plusieurs façons
- au moyen d’un skin infinitésimal.
- à l’aide d’un skin d'épaisseur finie.
- par la méthode du rayon effectif.

a) skin infinitésimal:
La perte de charge additionnelle due au skin est définie par:
18,66  qB
PS   S ---------( I )
kh
Dans l’approche de HURST et Van EVERDINGEN, la perte de charge due au
skin est localisée dans un film infiniment mince autour du puits. Le skin S est
homogène à une perte de charge adimensionnelle.

Profil des pressions


dans la formation
PS
Pwf
rw

b) Rayon effectif:
La méthode de rayon effectif consiste à remplacer le puits réel de rayon r w
et de skin S par un Puits fictif de rayon r'w et de skin nul.
Le rayon r'w est déterminé de façon à ce que la perte de charge entre rs et r' w
dans le puits fictif soit égaux à la perte de charge entre rs et r w dans le puits réel: 
p (r'w , S= 0) = P (rw , S )
qB r qB  rS 
Utilisant la loi de DARCY:  ln w   ln  S
2  K  h r ' w 2  Kh  rW 
On obtient: r'w = rw e-S .

Remarque : S < 0: Amélioration de perméabilité.


S > 0: Endommagement.

PAGE - 19 -
Pi rw rw rs r

Puits avec rayon effectif

PS
ks< k Puits réel

1-6-2- Calcul de facteur de skin total:


Le facteur de skin total est calculé par la relation suivante: (écoulement transitoire)
 
 Pi  Pwf kt 
S 1.151  log  3.23
162.6qB Ctrw2
 
 kh 

Pour calculer S en prend Pwf=P1hr (plot semi log)


Pi pression de stabilisation mesurée juste avant l’ouverture de puits pour test.
Lorsque S est calculé on a:
q B
PS  141,2  S
kSh
Formule équivalente: ΔPS = - 0.87 m S

* Les composantes de skin:


En réalité le facteur de skin total est composé par plusieurs skin:
Stotzl = Sd + Sr + SP + St + Sf + Ssw
Sd = S totzl - ( Sr + SP + St + Sf + Ssw )

Sd : Skin d’endommagée
Sp : Skin de perforation
St : Skin de turbulence.
Sf : Skin de fracture
Ssw: Skin d’inclinaison.
Sr : skin due au rétrécissement ( pénétration partielle )
1-7-L’écoulement multi-phasique:
Lorsque la pression de gisement est inférieure de la pression de bulle on a
l’existence de deux phases dans le gisement.

PAGE - 20 -
Il est possible dans certain réservoir d’avoir un écoulement de troisième
phase (l’eau).

La résolution de ce problème est la considération que la distribution de


chaque fluide est en fonction du temps.

Si les fluides dans le réservoir sont immiscible et les saturations uniformes.


l’équation de la pression DRAW DOWN peut exprimer par:
qrt  t .t 
Pwf  Pi  162.6 log  3.23  0.87S 
t .h   .Ct .rw2

Le débit total d’écoulement qRt peut déterminer comme suite:


QRt = q0 B0 + (1000qgt – q0 RS – qw RSw)Bg + qwBw
Avec :

QRt : Le débit total de production R B / D.


qgt : Le débit total de production de gaz. m s c f / D .
qw : Le débit de production d’eau. S T B / D
RS : Le G O R de dissolution S C F / S T B.
RSw : Le G W R de dissolution. S C F / S T B.
Bg : Facteur volumétrique de gaz R B /S C F.
Bw : Facteur volumétrique d’eau. R B / S T B.

k0 kg kw
La mobilité totale λt est: t  0  g  w

PERRINE voir que la perméabilité de chaque phase mobile peut exprimer


comme suite:
162.6q0 B00
k0 
mh
162.6qw Bww
kw 
mh
162.61000qgt  q0RS  qwRSw  Bgg
kg  
mh
 
En fin le facteur de skin total est: S 1.151 P1hrm Pi log t 3.23
 Ctrw2 
1-8-Les planches de courbes types:
1-8-1-Introduction:
Plusieurs courbes types existent pour interpréter l’essai d’un puits vertical en
réservoir homogène infini, parmi elles:
- Les courbes types de AGARWAL et al.

PAGE - 21 -
- Les courbes types de Mc KINLEY.
- Les courbes types de EARLOUGHER et KERSCH.
- Les courbes types de GRINGARTEN et al.
D’après F. DAVIAU les courbes types de GRINGARTEN et al sont les plus
complètes et les plus pratiques à l’usage. Ce sont aussi les plus utilisées dans la
littérature pétrolière.
1-8-2-La planche de courbes types de GRINGARTEN:
Une courbe type représente l’évolution de la pression en fonction du temps
pour une configuration réservoir puits donné.
La courbe type est générée à l’aide d’un modèle analytique.
Elle est représentée à l’aide de grandeurs sans dimension:

PD  khP , t D  0.00026372 kt , CD  0.894C2 et le skin S


141.2qB Ct rw Ct hrw
a) Représentation:
Les courbes types correspondant à une représentation de la forme:
PD = PD (tD, CD, S)
En représentant le skin du puits par un rayon effectif
Rw est remplacé par rw  rw e S
tD est remplacé par tD e 2S
CD est remplacé par CD e 2S
D’ou: PD = PD (tD e 2S ,CD e 2S )
La représentation utilisée par GRINGARTEN est de la forme:
tD
PD = P D ( , CD e 2S )
CD
Les courbes supérieures de la planche correspondant aux valeurs élevées de
CD e 2S ne peuvent être obtenues qu’avec des skins importants: Elles
correspondent à des puits endommagés.
Les valeurs les plus basses de C D e 2S correspondent à des puits acidifiés
voir fracturés.
Pendant la période de pur effet de capacité de puits la pression sans
tD t
dimension est égale a : PD = D
CD CD
Les points correspondant à cette période sont situés sur la droite de pente 1
qui passe par l’origine des temps. Toutes les courbes types ont cette droite pour
asymptote aux petits temps.
Sur la planche deux courbes indiquent la fin de l’effet de capacité de puits: la
courbe supérieure correspond aux courbes types pour les quelles C D e 2S est

PAGE - 22 -
supérieur à 1, la courbe inférieure correspond à celles pour lesquelles C D e 2S est
inférieur à 1.
b) Méthode d’interprétation:
*Mode opératoire: La méthode d’interprétation consiste à:
- Porter sur un papier calque l’évolution de la pression mesurée.
L’échelle log-log de la planche de courbe types est utilisée par
transparence pour tracer les points de mesures.
- Rechercher la portion d’une courbe type sur laquelle se superposeront
les points de mesure.
- Relever le libelle de la courbe type sur laquelle se superposent les
points de mesure: Ce libelle correspond à une valeur de C D e 2S
- Relever un point de référence ( match point ) dont les coordonnées
tD
sont lues à la fois dans le système d’axes de la planche ( PD,) et
CD
dans celui des points de mesure ( ∆P, ∆t). Ce point peut être pris
n’importe ou sur le calque.
* Interprétation:
L’ordonnée du point de référence a mesuré:
Dans le système d ‘axes de la planche: PD
Dans le système d’axes des mesures: ∆P
khP
Or : PD 141.2qB
 PD  M
Donc : kh 141.2qB 
P  M
 tD 
De même façon sur les abscisses on a  M et  t  M
 CD 
tD 0.000295kh t
Or : CD  C
0.000295kh  t  M
C 
Donc :   tD 
 M
 CD 
Le libellé de la courbe type sur laquelle les points de mesure ont été calés
s’exprime par CD e 2S
0.894C
Or : C D 
Ct hrw
2

La valeur de CD e 2S permet de déterminer le skin du puits


1
S  ln
 CDe 2S 
2 CD
c) Inconvénients des courbes types de GRINGARTEN:
- Valable pour le cas d’un réservoir homogène avec limite infini.
- C’est difficile de superposer dans le cas de skin fortement positif.
- On à pas la possibilité de déterminer P*.

PAGE - 23 -
- Pour des valeurs de groupe C D e 2S très grandes, on ne peut pas
distinguer une courbe type unique pour l’interprétation, et par la suite
on aura plusieurs h k et S.
1-8-3-Courbes types de RAMEY:
Chaque courbe de la famille de courbes types de RAMEY est un graphique
de pression en fonction du temps ploté sur un papier log-log les deux paramètres
temps et pression sont plotés sous forme addimentionnelle:

kh Pi  Pwf 
PD  , t D  0.00026372 kt ,
141.2qB Ct rw
* Les inconvénients de Courbes types de RAMEY:
- Ils sont valables uniquement pour le cas d’un réservoir homogène
avec limite infinie. (Ils sont applicables dans un régime transitoire;
écoulement radial)
- L’effet de capacité de puits doit être >>0.
L’avantage de Courbes types de RAMEY est de déterminer exactement la
période transitoire, donc on peut avoir facilement la pente correcte dans le plot
semi-log, donc la détermination de la perméabilité et le skin.
1-8-4- Courbes types de Mc KINLEY:
Chaque courbe de la famille de courbes types de Mc KINLEY est un
graphique de temps(min) en fonction du groupe 5.615PqB (ft³ day/RB) ploté sur
un papier log-log.
* Inconvénient des Courbes types de Mc KINLEY:
- Valable pour le cas d’un réservoir homogène avec limite infinie.
- On ne peut pas déterminer le skin (considéré égale à zéro)
- L’effet de capacité de puits doit être >>0.

1-9- La dérivée (D.BOURDRET):


Les méthodes utilisant la dérivée de la pression exploitent les avantages de
la représentation par courbes types et remédient aux inconvénients de la
représentation logarithmique.
Ces méthodes sont fondées sur une constatation: dans un essai de puits, la
variation de la pression a plus de signification que la pression elle-même. Ceci est
illustré par le fait que c’est de la pente des droites semi-log que l’on tire les
informations sur le réservoir dans les méthodes conventionnelles.

1-9-1- Représentation:

PAGE - 24 -
La dérivée de la pression, dans la représentation de D. BOURDET, est
calculée par rapport à la fonction temps de l’écoulement radial circulaire en régime

tD
transitoire: dPD/dln( ) en débit.
CD
La dérivée est représentée sur un graphique log-log comme une courbe type.

1-9-2- Propriétés de la dérivée:

a) Ecoulement radial circulaire:


En écoulement radial circulaire la pression sans dimension s’exprime en
débit par:
PD = 1 (ln tD + 0.81 + 2S)
2
Elle peut aussi se mettre sous la forme:

1 (ln t D + 0.81 + ln C PD  dPD 0.5


PD = D
e 2S )  d ln tD
2 CD
CD
Toutes les courbes types ont donc pour asymptote une droite d’ordonnée 0.5
pendant l’écoulement radial circulaire.

b) Effet de capacité de puits:

Pendant que l’effet de capacité de puits est dominant la pression sans

tD
dimension s’exprime par: PD =
CD

PD  dPD tD
La dérivée de la pression s’exprime par: d ln tD = CD
CD
La dérivée, comme la pression, a donc pour asymptote la droite de pente 1
passant par l’origine des coordonnées sur un graphique log-log.

c) Le diagnostic:

La majorité des écoulements visibles au cours d’un essai de puits est traduits
par une évolution de la pression soit linéaire en fonction du logarithme du temps,
soit linéaire en fonction d’une puissance du temps.

L’allure caractéristique prise par la dérivée dans ces deux cas en fait un outil
de diagnostique privilégie.
- Tous les écoulements sont visibles sur le même graphique.

PAGE - 25 -
- Chaque écoulement se traduit soit par une droite horizontale soit par
une droite de pente n.

Le fait de représenter par la dérivée la variation du signal de pression atténue


l’effet d’écrasement de la représentation log-log.

L’interprétation retrouve une sensibilité analogue à celle d’une interprétation


conventionnelle.

1-9-3- Interprétation à l’aide des planches de courbes types avec la dérivée:

Les courbes types dérivées ont les propriétés suivantes:

- Elles ont pour asymptote la droite de pente 1 passant par l’origine des
coordonnées tant que l’effet de capacité de puits est dominant.

- Elles ont pour asymptote la droite d’ordonnées 0.5 quand l’effet de


capacité de puits est terminé.
- Les courbes correspondantes aux valeurs de C D e 2S supérieures à 1
présentent un maximum. Celles correspondant à des valeurs
inférieures ou égales à 1 sans continûment croissantes.

a) Méthode d’interprétation:
La méthode d’interprétation est analogue à celle développée sans la dérivée.

b) début de la droite semi-log:


Le début de la droite semi-log est déterminé à l’aide de la dérivée en
considérant un écart par rapport à la droite semi-log:
- La droite semi-log est atteinte théoriquement quand la dérivée est
stabilisée. Elle vaut alors 0.5 en grandeurs sans dimensions.
- La droite semi-log est considérée comme atteinte pratiquement quand
l’écart de la dérivée par rapport à la stabilisation est inférieur à 10 %;
c’est à dire:
* Pour CD e 2S >1 la dérivée sur la planche < 0.55
* Pour CD e 2S
≤1 la dérivée sur la planche < 0.45
C’est ce critère qui a été adopte pour indiquer le début de la droite semi-log
sur les planches de courbes types sans dérivée.
Le début de la droite semi-log n’apparaît pas sur les planches avec dérivée
car l’interprétateur peut juger lui mémé à l’aide de la dérivée quel écart présentent
ses données par rapport à la droite semi-log.

1-9-4- Interprétation directe à l’aide de la dérivée:

PAGE - 26 -
La perméabilité du réservoir, la capacité de puits et le skin peuvent être
déterminés directement à l’aide de la courbe type et de sa dérivée pourvue que la
stabilisation de la dérivée ait été atteinte.

PS

10

PS’

P1
1

10-2 t1 10-1 100 101 tS

a) k h du réservoir:
∆P'ST Correspondant à la stabilisation de la dérivée.
La valeur de cette dérivée exprimée en grandeurs dimension est connue. Elle
vaut 0.5.
141.2.qB
∆P'ST = 
k h
b) Capacité de puits:
La capacité du puits peut être calculée en connaissant les coordonnées d’un
point situé sur la droite de pente 1: ∆P1, ∆T1
En effet pendant que l’effet de capacité de puits est dominant:
qB qB t1
P1 t1 d’ou C 
24C 24 P1

1-10- L’interprétation d’un multi-rate well test:

1-10-1- Cas de deux débits:


C’est le test multi-rate le plus simple, en faisant produire le puits à un débit q 1
pendant un temps t1, puis à un débit q 2 et on mesure les pressions de fond en
fonction de dt en appliquant le principe de superposition dans le temps; c’est à dire:
 Pi  Pwf  t1  t    Pi  Pwf  q1 t01 t    Pi  Pwf  q 2  q1 tt11 t
162.6q1B  k  t1  t  
  Pi  Pwf .q1 ..t01 t  log  3.23  0.87 S 
kh    Ct rw 2

PAGE - 27 -
162.6 q 2  q1 B  kt 
  Pi  Pwf .q 2  q1 ..t01 t  log  3.23  0.87 S 
kh    Ct rw
2

Donc la somme de deux changements de pression donne:

162.6q1 B  t1  t q 2  162.6q1B q 2  k 
Pi  Pwf   log  log t   log  3 .23  0 .87 S 
kh  t q1  kh q1  C t rw2 
Ou encore: Pwf  mTR X bTR
Donc en portant le graphique de Pwf en fonction de x dans les coordonnées
cartésiennes on obtient une droite avec une pente m et un intercepte b et on tire par
la suite les résultats suivants:
162.6q1B
k
mTR h

 q1 Pwf  t 0   P1hr 
S 1.151 log k 2 3.23
 q1 q2 mTR Ctrw 
La pression extrapolée p*,se détermine à partir de l’intercepte de plot de
deux débits comme suit :
q2
P* = bTR  q1 q2  Pwf  t 0   P1hr 
Plot cartésien des données de pression de deux débits lorsque q 2<q1.
Pwf
btr
La pente mtr

Log((t+t)/t)+q2/q1logt

1-10-2- cas de plusieurs débits:


La figure ci-dissous montre schématiquement un historique de débits de
production variable. Malgré que le débit change continuellement on peut faire une
approximation en décomposant la courbe à une série de débits discrets. Si on
applique l’approximation logarithmique dans le développement de principe de
superposition dans le temps on aura:
Pi  Pxf  t  N q q
 mMR  log t t j 1  bMR
j j 1

qN j 1 q N

162.6qB
mMR 
kh

PAGE - 28 -
 
bMR  mMR log k 2 3.23 0.87S 
 Ctrw 
Les données d’un test multi-rate peuvent apparaître sous forme d’une droit

q j  q j 1
log t t j 1 
Pi Pwf N
en portant
qN
en fonction de j 1 qN
Et on aura les résultats suivants:
162.6.B
kh
mMR
b 
S 1.151 MR log k 2 3.23
 mMR Ctrw 

Le débit

q1
q3
qn
q4
qn-1
q2

0 t1 t2 t3 tn-2 tn-1 t
L’historique de plusieurs débits

2- Le test BUILD UP : (La remontée de pression )


Est le test le plus utilisé dans le domaine pétrolier, ce test nécessite la
fermeture de puits, l’augmentation de la pression de fond en face de la formation
doit être mesurée en fonction du temps, de fermeture en plus des suppositions
faites sur la solution de l'équation de diffusivité, une théorie de base utilisée pour
analyser des données de test de fermeture, suppose que le puits P Pproduit
(t) à unPwsdébit
(t)
wf
constant pendant un certain temps avant la fermeture.

2-1- Les objectifs de test BUILD UP:


t
q
PAGE - 29 -
t

tp t
Les objectifs de ce test sont d'évaluer et analyser:
- La perméabilité effective de réservoir.
- Le taux d'endommagement de la formation.
- La pression moyenne de réservoir.
- Les limites de réservoir.( Les failles )
- Les problèmes d'interprétation ( l’effet de capacité)

2-2- Les avantages de test BUILD UP:


Ce test est préférable par rapport à d’autres tests pour les raisons suivantes:
- Le contrôle de débit ( puits fermé Q = 0 )
- La durée de l’effet de capacité peut être réduite ou éliminée en introduisant
une vanne de fermeture au fond.
- Le test peut être utilisé dans certain puits qui fonctionnent avec des moyens
artificiels (pompage )

2-3- Les inconvénients de test BUILD UP:


- Perte de la production durant le test.
- Redistribution des fluides dans le puits durant le test rend l’analyse des
données difficile lorsque la vanne de fermeture de fond n’existe pas.
- Nécessite un débit constant pendant la période qui précède la fermeture.
- Le test BUILD UP est un essai à deux débits, par conséquent les méthodes
de superposition doivent être utilisées pour l’interprétation des données.
Le test BUILD UP est un essai a deux débits, ce qui signifie que les variations
de pression mesurées durant la fermeture ne sont pas seulement influencées par la
fermeture de puits, mais aussi par la période de débit avant la fermeture. On peut
envisager deux cas suivant le rayon d’investigation atteint pendant la période de
débit avant fermeture(régime permanent ou régime pseudo permanent)

2-3-1- La remontée de pression (BUILD UP): Méthode de HORNER


Les notions utilisées sont:
Pwf ( t ): La pression en écoulement; le temps est compté depuis le début de
mise en production.
Pws (Δt): La pression en remontée de pression; le temps est compté depuis
le moment tp de la fermeture de puits Pws (t = 0 ) = Pwf (tp)
On utilise le principe de superposition des débits pour interprétée la remontée
de pression, l'équation devient:
q  B t t
Pi - Pws (  t) =  log P
kh t
PAGE - 30 -
tP   t
Pws = f ( log )
t
* Interprétation:
L’équation précédente montre que la pression fond varie linéairement en
tP   t
fonction de log
t
tP   t
Si l’on porte sur un graphique Pwf = f ( log ) on observe une fois l’effet
t
de capacité de puits terminé, une droite de pente m:
qB   q  B 
m =  kh=
kh m
 P1h - Pwf  t P  t 1 k 
* Le skin S: S = 1,15    log P  log   
 m tP   ct rw2 
Pression extrapolée:
tP +  t
Pour t   soit 1 cette valeur de pression est appelée
t
pression extrapolée. Elle est notée (p*)

P (Psi)
P* P1h (tp=24hrs)
3000

2600

2200
100 101 102 (t+t)/t
Pression extrapolée

2-3-2-La remontée de pression: méthode (MILLER- DYES et HUTCHINGSON)


P
162.6qB
Pi - Pws ( t) = log t P   t
k h t
p pmdh
Si Tp  t : ( Pw s (t ) = Pwf ) L’équation devient:
162.6qB
pi  pwf 
kh
 log  t -log t P 
tp t

La pression fond évolue linéairement en fonction du

PAGE - 31 -
temps de remontée de pression. Ceci revient à négliger pendant la remontée de
pression la chute de pression due à la production qui précède le test.

* Méthode d’interprétation:
En portant PMDH en fonction de t on observe, une fois l’effet de capacité terminé,
une droite semi-log de pente m:
PMDH (psi)
qB   q  B 
m=   kh=
kh m
2600
P - P  t  k 
1h wf P
, 
S  115  log   
 m   c t rw2  2200
10-1 100 101 t (hrs)

Cette méthode à l'avantage d'être d’un emploi très simple - Elle présente
deux inconvénients majeurs:
- ne permet pas de déterminer de pression extrapolée p*
- n'est utilisable que pour des valeurs de t petits devant tp
1
=  = 0,81  = 0,2 P (psi)
4
 = 21,5  = 3,10  = 0,88
 = 162,6  = 3,23  = 0,87 2600

Quand tP<t; Les derniers points


2200
de la remontée de pression se situent en
10-1 100 101 t (hrs)
représentation MDH, sous la droite semi-log
théorique.

2-4- L’estimation de la pression moyenne:


Introduction:

La pression moyenne P de réservoir est utilisé pour caractériser le réservoir,


le calcule de l’index de productivité I p, l’estimation des réserves en place, et prévoir
le comportement futur du réservoir.

2-4-1- Méthode MATTHEWS BRONS HAZEBROEK: M B H


a) principe de la méthode:

PAGE - 32 -
La pression à l’intérieur d’une aire de drainage fermée est calculée
analytiquement à l’aide de la méthode des images. Pour une aire de drainage
rectangulaire, il faut considérer quatre familles d’images correspondant aux images
de puits par rapport aux quatre limites de l’aire de drainage.
 tp  t    Ctai2   Ctai2   
Pi  Pws  m ln
2.303  t 
  Ei  Ei
i 1   4Kt   4K tp  t    
ai; La distance du puits aux images.
m; Pente de la droite semi-log.

Pour t infini, l’expression précédente prend la forme:

Pi  P* m F tp 
2.303
F(tp) Est une fonction du temps de production, de l’aire de drainage et de
la position du puits.

Un bilan matière fournit la chute de la pression moyenne.


ktp
tPDH 
CtA

2.303 P*P 
 4tPDA F  tp 
m

Cette dernière fonction à été calculée pour différentes formes géométriques


de réservoir-puits.

On peut écrire encore: P  P*


m PDMBH tPDA 
2.303
PDMBH: La pression sans dimensions et t PDA a présenté dans les abaques
MBH pour les différentes formes géométriques de l’aire de drainage avec des
diverses situations des puits dans l’aire de drainage.

b) Procédure de calcule de la pression moyenne par la méthode MBH:

1) Extrapoler le plot HORNER pour obtenir p* correspondant à (t p + t) / t = 1


2) Calculer la perméabilité k à partir de la pente de la droite de plot HORNER.
3) Estimer la configuration de l’aire de drainage ( méthode de MATHEWS et
RUSSEL) ainsi que la surface de l’aire de drainage par planimétrie ou par
bilan matière en prenant le cas d’un cercle.
0.0002637ktp
4) Calculer la valeur de: tPDA CtA
5) Choisir la courbe correspondant à la configuration réservoir – puits.

PAGE - 33 -
2.303 P*P 
6) Déterminer PDMBH  à partir de l’abaque approprié.
m
7) Calculer la pression moyenne à partir de la valeur ci-dessus, de m et de p*

2-4-2- Méthode de DIETZ:

La méthode de DIETZ permet de lire directement la pression moyenne sur un


graphique M.D.H ( p = f ( logt ) )
l’application de cette méthode nécessite que trois hypothèses soient vérifies:
- Existence d’un écoulement pseudo – permanent avant la fermeture du
puits.
- Existence d’une droite semi-log sur le graphique M.D.H.
- Skin supérieur à –3.
Moyennant la vérification de ces hypothèses la pression moyenne est lue
directement sur la droite semi-log au temps ∆t tel que:
tp
 tp  CA est le facteur de forme correspondant à la géométrie de
CAtPDA
réservoir-puits
Ct.A
t p 
0.000264.kCA

2-4-3- Méthode RAMEY et COBB:

RAMEY et COBB proposent, moyennant les mêmes hypothèses que DIETZ


de lire la pression moyenne sur un graphique de HORNER au temps: ∆t tel que:
 tp  t  CA.tPDA
 
 t  P
 tp  t   0.000264.ktpCA
 
 t  P Ct.A

2-4-4- Le calcul de la pression moyenne par bilan matière:


La pression moyenne dans le volume des pores de l’aire de drainage
de puits de test est calculée à partir de la formule de l’expansion du fluide
dans l’aire de drainage à condition que P G>Pb
∆V=(AhΦ)(Pi – P)Ct = (qB0t)(5.615) ft³
0.2339qBtp
D’où: P  Pi  AhCt
Si on substitue cette dernière équation dans l’équation MDH:
162.6qB 162.6qB  
Pws  Pi  logt   log k 2 log 4A 3.2275
kh kh  Ctrw 1.781CA.rw
2

PAGE - 34 -
0.2339qB tp t 
- AhCt
On trouve:
162.6qB 162.6qB  4A kt 
P  Pws  logt  3.2275 log1.781CArw2 log Ctrw2 
kh kh
Il est possible de déterminer la valeur de t pour laquelle la droite de
M D H est extrapolée pour obtenir P. lorsque
CtA
Pws  P  t  P 3792
hCA
2-5- L’utilisation des courbes types pour l’interprétation des tests de
build up:
Les courbes types peuvent être utilisées pour l’interprétation des tests
de build up ayant un temps de production suffisamment long comparé avec
celle de la fermeture t; c’est à dire log (t p +t ) log t p, le plot log-log se fait
dans la manière conventionnelle c’est à dire (P ws - Pwf(∆t=0)) en fonction de ∆t
Lorsque le temps de production court, l’utilisation des courbes types
dans la manière conventionnelle conduit à des erreurs significatives. dans
cette situation, le plot log-log doit être préparé comme (Pws - Pwf(∆t=0)) en
fonction de ∆te d’AGARWAL:
*Méthode du temps équivalent d’AGARWAL:
Elle consiste à porter chaque mesure non pas en fonction de temps
mais d’un temps équivalent te défini par:
te  t
1 t
tp
Pour les valeurs ∆t<<tp; ∆te est très voisin de ∆t.
∆t > tp le ∆te Peut être beaucoup plus petit que ∆t . Les points de
mesures se trouvent concentrés sur une portion de courbe type très limitée.
Le calage perd en fiabilité.
Les points de mesures build up portés en fonction de ∆te sont situés
sur une courbe DRAW DOWN, l’effet d’aplatissement du build up disparaît.
F. DAVIAU indique que la méthode d’AGARWAL est utilisable en
remontée de pression à condition que la droite semi-log soit atteinte au cours
de la période de débit précédente.

3- Test d’injection (fall off )

3-1- Description du puits injecteur: Eau Huil


L’injection d’un fluide dans un réservoir homogène rw ri

détermine autour du puits deux zones caractéristiques


différentes. kw, µw, Ctw
Les méthodes d’interprétation présentées ko, µo, Cto

supposent les deux zones concentriques.

PAGE - 35 -
kw k0
Cette hypothèse est vérifiée quand w  0

Dans le cas contraire, des digitation peuvent se produire.


Les méthodes présentées supposent un déplacement piston du fluide
en place par le fluide injecteur.

a) La zone d’injection proche du puits:

Ses caractéristiques Sont les suivantes:


- Viscosité du fluide: elle est notée µw.
- Perméabilité : C’est la perméabilité au fluide injecteur en
présence d’une saturation en huile résiduelle après
déplacement par le fluide injecteur.
- Compressibilité : Elle est notée Ctw
- Rayon d’injection: Il est noté ri:

ri  Vi
h Sw  Swi 
Vi; volume injecté
S wi; est la saturation en eau irréductible

b) Zone lointaine:

- Viscosité : Elle est notée μ0.


- Perméabilité : C’est celle de l’huile avec une saturation en eau
irréductible Swi: Elle est notée k0
- Compressibilité totale: Elle est notée Ct.

3-2- Description des écoulements:

3-2-1- Méthodes conventionnelles d’interprétation:


On suppose que l’effet de capacité du puits ne masque pas le test.

a - Écoulement radial circulaire dans la zone proche:

PAGE - 36 -
La pression évaluée logarithmiquement en fonction du temps.

141.2qw.Bw.w  kw 
Pi  Pwf   logt  log 3.23 0.87S 
kwh  .w.Ctw.rw
2

Le débit d’injection est compté négativement
141.2qBw
kwh  avec mw la pente de la première droite semi-log
mw

 
S 1.151 Pi  P1h log kw 3.23 le skin réel du puits
 mw w.Ctw.rw
2

Le skin d’un puits injecteur peut être très faible (< à –2)

P bars P bars

203 écoulement radial 203 écoulement radial


circulaire dans la pente mw circulaire dans la
zone proche zone lointaine
201 201 pente m0

199 199
100 101 102 (t+t) /t hrs 100 101 102 (t+t) /t hrs

b - Écoulement radial circulaire dans la zone lointaine:


141.2qwBw0  k0 
On a : Pi  Pwf   logt  log 3.23 0.87S 
hk0  0Ct.rw
2

141.2qwBw0
kwh  mo la pente de la deuxième droite semi-log
m0

 
S 1.151 Pi  P1h log k0 3.23
 m 0 0C t .rw
2

w  w  ri
S  k0 S   k0 1 ln
0 kw  0 kw  rw
Le skin composite dû au skin du puits S et à l’effet de l’injection S i

C – Détermination du rayon d’injection:


 W   k0 w 
ri  rwexp S  k0 1
0 kW   0 kw 
S /

d – Pression extrapolée P*:

PAGE - 37 -
La pression extrapolée doit être lue sur la droite semi-log correspondant à
l’écoulement radial circulaire dans la zone lointaine.
3-2-2- Courbes types et dérivée:
a - Écoulement radial circulaire dans la zone proche:
Il se traduit par une stabilisation de la dérivée de la pression. Cette
stabilisation s’établit à:
PD

0. 5 k0 w
0 kw
101 La zone proche

141.2qwBww 100 écoulement radial


PD 
k00 circulaire dans la zone
lointaine
10-1
101 102 103 104 tD/CD
b - Écoulement radial circulaire dans la zone lointaine:
Il se traduit par une deuxième stabilisation de la dérivée; elle se stabilise à
0.5
c – Transition entre les deux écoulement:
Le changement de mobilité ainsi le changement de diffusivité hydraulique du

kw k0
milieu (passage de wCtw à 0Ct ) correspond au passage de la zone proche à

la zone lointaine.
3-3- Les objectifs du test d’un puits injecteur:
Cinq paramètres peuvent être déterminés par l’interprétation du test d’un
puits injecteur:
- La capacité du puits
- La perméabilité dans la zone d’injection kw.
- La perméabilité dans la zone à huile k0.
- Le skin du puits S.
- Le rayon d’injection ri.
4 - Les tests d'interférence:
4 -1 Introduction:

PAGE - 38 -
Les tests d'interférences concernent plusieurs puits; le puits dont on fait varier
le débit est appelé puits émetteur. Le puits ou les puits dont on effectue les mesures
sont appelées puits d'observation.

4 - 2 Avantages:
- Ces tests permettent d'établir s'il y a ou non-communication entre les deux
puits et de caractériser cette communication.
- Ils sont aussi les seuls tests permettent de déterminer l'anisotropie de
perméabilité horizontale d'un réservoir. (déterminer les perméabilités K x, Ky, Kz en
utilisant le test d’interférence sur trois puits)
Mesurer la pression dans un puits autre que le puits émetteur a deux
conséquences pratiques:
- Le signal mesuré est faible.
- Le signal est observé avec retard.

4 – 3 - Les méthodes d’interprétation en réservoir homogène:


La courbe type de THIES:
La pression à une distance r du puits émetteur vaut:
qB   r2 
P  P r , t    Ei  
4  kh  4 Kt 
 

Grandeurs sans dimension:


1  rD 
PD   Ei    -------- ( I )
2  4tD 

r
avec rD 
rw
Cette solution repose sur les hypothèses suivantes:
- Le rayon de puits est nul.
- L’effet de capacité de chaque puits est négligeable.
- Chaque puits à un skin nul.
L’équation (I ) est représente sur un graphique log-log l’évolution de la

tD
pression sans dimension PD en fonction du
rD2

4 -3 -1 - mode opératoire:

PAGE - 39 -
L’interprétation suit la démarche suivante:
- Porter des points de mesure sur un papier calque en utilisant par
transparence l’échelle log-log de la planche.
- Rechercher par translation la portion de la courbe type ou se
superpose les points de mesure.
- Relever les coordonnées d’un point ( match point ) à la fois dans le

tD
système d’axes de la planche (PD,
rD2 ) et dans celui des point de
mesure (∆P, ∆t).

4 -3 -2 - L’interprétation:
La méthode d’interprétation suppose le réservoir homogène et isotrope:

kh141.2qB
 PD  M
 P  M
0.
 tD  0.000264k  t  M 0.000264k  t  M
 2    2   Ct  
 rD  M   Ct r  .r 2  tD 
 
 CD  M
4 -3 -3 - Approximation semi-log:
PD
tD   rD2 
Ei  ln tD2  0.81
rD2 > 100 →  4tD  rD
100
 tD 
D’où: PD  1  ln 2  0.81 10-1
2 rD 
Soit en grandeurs réelles on a: 10-2
162.6qB  k  10-1 100 101 TD/r2 D
P P 
 logt  log Ct.r 2 3.23 

kh  
Portant l’évolution de Pi – Pwf en fonction de log t on obtient une droite de
pente m permet de déterminer le HK.
162.6qB
kh 
m
La pression mesurée au bout d’une heure permet de déterminer la capacité
du réservoir:
k  Pi  P1h 
 Ct  exp   3.23 
r 2
 m 

5 - D S T:
Les renseignements que l’on peut obtenir à partir d’un D S T
PAGE - 40 -
5 - 1 - Pression de gisement:
* par la première remontée de pression ( prise de pression vierge ) .
* par la remontée de pression après débit on trace la courbe P en fonction de
log
T  dont la partie rectiligne extrapolée jusqu'à T  = 1 donnera PG.
 
5 - 2 - le produit h k:
A partir de la pente de la partie rectiligne, le débit Q f étant pris égal au quotient du
débit cumulé par le temps de débit.

Pf
B C I
B’ E H

G
F’

F
D
A
Les séquences d’un test DST J temps

AB descente du tester dans le puits rempli de boue.


BB’ Attente au fond ( plus on moins longue )
C Ancrage du paquer, qui provoque un coup de pression (compression de la boue
située sous le pacquer )
CD ouverture d’une vanne ( c ) permettant à la couche de débiter dans l’intérieur
des tiges de forage. le fond du puits est mis brutalement à la pression du tampon
d’eau ( ou de gas-oil ) se trouvant dans les tiges (D). C’est le « pré débit.
DE remontée de pression après une production très faible on obtient donc
rapidement en E la pression de gisement: pression vierge.
EF : ouverture du tester. Le fond du puits est mis en communication avec l’intérieur
des tiges
FG la couche débite dans le puits le niveau d’huile augmentant, la pression de fond
fait de mémé.
F : arrivée du tampon d’eau en surface.
GH on ferme le tester. La pression remonte; elle se stabiliserait à la pression de
gisement ci l’on attendait suffisamment ( le temps d’attente dépendant de la
productivité de la couche du temps de débit et de l’état du trou )
HI la pression de la colonne de boue est à nouvelle appliquée sur la couche par
égalisation des pressions au – dessus et en dessous du pacher qui est ensuite
« désancré »
I J remontée du tester.

PAGE - 41 -
CHAPITRE II: LES MODELS PUITS, RESERVOIRS ET FRONTIERES
1 – Les conditions de puits:

1 - 1 Puits avec storage et skin (réservoir homogène):


Régimes caractéristiques:
- Effet de wellbore storage. Résultat : coefficient de wellbore storage C.
- Ecoulement radial. Résultat : produit perméabilité épaisseur kh et skin.
Analyse log-log:

PDet PD

1.0 E+00

1.0 E-01

1.0 E-01 1.0 E+00 1.0 E+01 tD/CD

1 - 2 Puits fracturé (fracture verticale de conductivité infinie ou avec flux


uniforme):
Deux solutions sont disponibles. L’une considère que le débit est
uniformément distribué le long de la fracture, l’autre suppose que la conductivité de
la fracture est infinie.
Régimes caractéristiques:
- Effet de wellbore storage.
- Ecoulement linéaire: droite de pente ½.
Résultat : demi-longueur de fracture xf.
- Ecoulement pseudo radial: stabilisation de la dérivée à 0.5.
Résultat : produit perméabilité épaisseur kh et skin géométrique S.
Analyse log-log:

PDet PD

1.0 E-01
pente ½

1.0 E-02
1.0 E-04 1.0 E-03 1.0 E-02 tD/CD

1 - 3 Puits fracturé (fracture verticale de conductivité finie):

PAGE - 42 -
Avec cette solution, les gradients de pression le long de la fracture ne sont
pas négligés. Ce comportement s’observe lorsque la perméabilité de la fracture
n’est pas nettement plus forte que la perméabilité de la formation, particulièrement
lorsque la fracture est longue.

Régimes caractéristiques:
- Effet de wellbore storage.
- Ecoulement bi-linéaire: droite de pente ¼. Résultat : conductivité de la
fracture kf w.
- Ecoulement linéaire: droite de pente ½. Résultat : demi-longueur de
fracture xf.
- Ecoulement pseudo radial: stabilisation de la dérivée à 0.5.
Résultat : produit perméabilité épaisseur kh et skin géométrique S.

Analyse log-log:

Pente ½
PD et PD

Pente ¼
1.0 E+00

1.0 E-01

1.0 E-02
1.0 E-04 1.0 E-03 1.0 E-02 tD/CD

1 - 4 Puits en pénétration partielle:


Définition:

h hw
zw

hw : épaisseur de l’intervalle perforé.


Zw : distance entre le centre de l’intervalle perforé et la limite inférieure de la
zone.
kh : perméabilité horizontale, kv: perméabilité verticale.

Régimes caractéristiques:
- Effet de wellbore storage.

PAGE - 43 -
- Ecoulement radial face à l’intervalle perforé: première stabilisation de la
dérivée à 0.5 h/hw. Résultats: produit perméabilité épaisseur pour
l’intervalle perforé kHhw et skin mécanique (de colmatage) Sw.
- Ecoulement sphérique: droite de pente – ½ sur la dérivée.
Résultat : anisotropie de perméabilité kH/kv et position de l’intervalle
perforé sur l’épaisseur totale.
- Ecoulement radial sur l’épaisseur totale: seconde stabilisation de la
dérivée à 0.5. Résultat : produit perméabilité épaisseur totale kHh et skin
total St.
St = (h/hw)Sw + Spp
Sw : skin mécanique (de colmatage)
Spp : skin de pénétration partielle

Analyse log-log:

PD et PD
Première stabilisation

1.0 E+00 pente – ½


deuxième stabilisation
1.0 E-01

1.0 E-02
1.0 E-04 1.0 E-03 1.0 E-02 tD/CD

1 - 5 Puits horizontal:
Définition:

L
h

zw

L : longueur du drain horizontal.


Zw : distance entre le drain horizontal le la limite inférieure de la zone
Kh : perméabilité horizontale, kv: perméabilité verticale.
Régimes caractéristiques:
- Effet de wellbore storage.

PAGE - 44 -
- Ecoulement radial vertical: première stabilisation de la dérivée à 0.5(h/L)
(Kh/kv)1/2. Résultat : anisotropie de perméabilité kH/kv et skin mécanique
Sw
- Ecoulement linéaire entre les épontes: droite de pente ½ sur la dérivée.
Résultat : longueur effective L et position zw du drain horizontal.
- Ecoulement radial sur l’épaisseur totale: seconde stabilisation de la
dérivée à 0.5. Résultat : produit perméabilité épaisseur totale kH h et skin
total St.
Analyse log-log:

PD et PD ligne 0.5

1.0 E-01 pente ½


première stabilisation

1.0 E-02
1.0 E-04 1.0 E-03 1.0 E-02 tD/CD
2 – Les conditions de réservoir:
2 - 1 Les réservoirs fissurés: ( modèle double porosité)
Définition:
Dans un réservoir fissuré on peut considérer que coexistent un réseau
de fissures et un réseau de matrice chaque réseau a son propre caractéristique
géométrique.
La représentation géométrique est celle de WARREN et ROOT
(modèle de W et R).
Les blocs matriciels sont groupés en trois classes:
1- Les blocs cubiques: n = 3
2- Les blocs allumettes: n = 2
3- Les blocs feuillets: n = 1

 = n(n+2)/rm traduit les effets de la géométrie des blocs matriciels


sur les échanges de fluides entre matrice et fissures.
n : la forme des blocs; il indique le nombre de directions offertes à
l’échange de fluide.
rm : définit la taille du bloc matriciel.
rm = n(volume de bloc matriciel)/(surface de bloc matriciel)
Pour nu cube d’arrête a : rm= a/2 ;  = 60/a2
Plus  est grand plus les écoulements matrice-fissure sont faciles.
- Porosité :

PAGE - 45 -
* volume relatif des fissures:

Vf = (volume total des fissures)/(volume total d’échantillon)

* volume relatif de la matrice:


Vm = (volume total de la matrice)/(volume total d’échantillon)
Chacun de ces volumes relatifs est poreux
f = (volume des vides situés dans les fissures)/ (volume total des fissures)
m=(volume des vides situés dans la matrice)/ (volume total de la matrice)
* Porosité matrice: m Vm; de l’ensemble de réservoir
* Porosité des fissures: f Vf < 1%

- Capacités: Ctm = C0S0 + CwSw + Cpm


Ctf = C0 + Cpf
Cpm ; Cpf sont les compressibilités des vides situés respectivement
dans les fissures et la matrice

- Capacité de chaque système:

Cm = m Vm Ctm ; grandeur sans dimension CDm=(0.89C/Cmhrw)


Cf = f Vf Ctf ; grandeur sans dimension CDf=(0.89C/Cfhrw)

- Capacité globale de réservoir:


Cf+m = f Vf Ctf + m Vm Ctm;
grandeur sans dimension : CDf+m = (0.89C/Cf+mhrw)

- Contraste de capacités : Caractérise le contraste de capacité qui existe


entre les fissures et l’ensemble du réservoir; plus ce contraste est grand plus  est
petit, plus l’effet de la fissuration est sensible.

 = Cf / Cf+m grandeur sans dimension  = CDf+m / CDf

- Coefficient d’échange :
Coefficient d’échange  dépend de deux facteurs:
- La géométrie des blocs matriciels.
- Le rapport entre km et kfissures
 =  rw (km/kf) dans le cas 10-8 <  < 10-4
Plus  est important plus l’échange de fluide entre matrice et fissures est
aisé.

PAGE - 46 -
PD et PD

1.0 E+01 transition


eclt matrice +fissures
1.0 E+00 eclt des fissures

1.0 E-01
1.0 E-01 1.0 E-02 1.0 E-03 tD/CD

2 – 1 - 1 Modèle double porosité pseudo-permanent:


Réponse en pression et dérivée pour puits avec capacité de puits et skin dans un
réservoir double porosité pseudo-permanent
PD et PD

1.0 E+00

0.5

1.0 E-01
1.0 E-01 1.0 E-02 1.0 E-03 tD/CD

2 – 1 - 2 Modèle double porosité transitoire:


Réponse en pression et dérivée pour puits avec capacité de puits et skin
dans un réservoir double porosité transitoire, blocs en feuillets

PD et PD

1.0 E+00

0.25 0.5

1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD

2 - 2 Les réservoirs composites:


PAGE - 47 -
1- Définitions:
Avec le modèle radial, le puits est au centre d’une zone circulaire de rayon r.
Avec le modèle composite linéaire, l’interface est à une distance L. Le puits est situé
dans la région"1". Les paramètres de la région externe sont définis avec l’indice"2"

(k/µ)2 ( Ct)2 (k/µ)2 ( Ct)2

(k/µ)2 ( Ct)2 (k/µ)1 ( Ct)1

Modèle composite radial Modèle composite linéaire

2- Rapports des mobilités et de capacités:

M 
 k / µ1
 k / µ 2
F
Ct 1
Ct  2

2 – 2 - 1 Modèle composite radial:

Puits avec capacité de puits et skin dans un réservoir composite radial.


Différentes mobilités et capacité constante, blocs en feuillets

PD et PD

1.0 E+00 M=10

M=2
M=0.5
0.5
M=0.1
1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD

2 – 2 - 2 Modèle composite linéaire:

PAGE - 48 -
Puits avec capacité de puits et skin dans un réservoir composite linéaire.
Différentes mobilités et capacité constante, blocs en feuillets

PD et PD

1.0 E+00 M=10

0.5
M=0.1
1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD

2 - 3 Les réservoirs bi-couches : (modèle double perméabilité)

2 – 3 - 1 Modèle double perméabilité: (les deux couches produisent au puits)


Analyse log-log:
Trois régimes sont présents:
1- Bi-couche non communiquant au début de la réponse.
2- Régime de transition lorsque la communication s’établit aux temps
intermédiaires.
3- Plus tard, la pression est la même entre les deux couches et le régime
homogène équivalent pour le système total est atteint. La dérivée stabilise
à 0.5.

Puits avec capacité de puits et skin dans un réservoir double perméabilité.


les deux couches produisent au puits

PD et PD
1erecouche
2eme couche

1.0 E+00

0.5

1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD

PAGE - 49 -
2 – 3 - 2 Modèle double perméabilité: (une seule des deux couches produisent au
puits)

PD et PD

0.5/(1-k)
1.0 E+00

0.5
eme
2 couche
1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD

3 – Les conditions des frontières:

3 - 1 Une faille étanche:


Définition :

L L

Puits réel puits image

Régimes caractéristiques:
- Ecoulement radial circulaire.
- Ecoulement semi-radial.

Analyse log-log:
Puits avec capacité de puits et skin dans un réservoir homogène limité par
une faille étanche:

PD et PD

1.0 E+01

1.0 E+00 1
0.5

1.0 E-01

PAGE - 50 -
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD

3 - 2 Deux failles étanches parallèles:

Définition :

L2

Le puits L1

Régimes caractéristiques:
- Ecoulement radial circulaire.
- Ecoulement linéaire.
Analyse log-log:
Puits avec capacité de puits et skin dans un réservoir homogène limité par
deux failles parallèle:

PD et PD

1.0 E+01

1.0 E+00
0.5 pente 1/2

1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD

3 - 3 Deux failles étanches sécantes:


Définition :
L’angle des deux failles est inférieur à 180°. L2
Le réservoir est infini dans les autres directions.
Le puits est situé à un angle W dans le secteur
et la distance du puits à l’intersection est LD. L1 
La distance des deux failles L1 ET L2 est W
définie par : L1= LD rwsin  W
L2= LD rwsin ( -  W) avec LD= L/rw

PAGE - 51 -
Régimes caractéristiques:
- Ecoulement radial circulaire.
- Ecoulement linéaire.
- Fraction de l’écoulement radial.

Analyse log-log:

Puits avec capacité de puits et skin dans un réservoir homogène limité par
deux failles sécantes:

Lorsque par exemple l’angle des faille est de 60°, le secteur angulaire
fait 1/6 du plan (2), et la dérivée stabilise à 3

PD et PD

1.0 E+01

1.0 E+00
0.5

1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD

3 - 4 Frontière à pression constante:


Définition :

L L

Puits réel puits image

Analyse log-log:

PAGE - 52 -
Puits avec capacité de puits et skin dans un réservoir homogène avec une
frontière à pression constante:
La dérivée stabilisée s’exprime, en termes sans dimension:
PD = ln(2LD) + S
La dérivée suit une droite de pente –1.
PD et PD

1.0 E+01

1.0 E+00
3000

LD=100 300 1000


1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD
3 - 5 Frontière semi-perméable:
Définition :

lf

kf

La faille semi-étanche est à la distance L du puits, son épaisseur est l f sa


perméabilité kf. La transmibilité de la faille  s’exprime sans dimension:
 = (kf / lf) / (k / L)
Analyse log-log:
Puits avec capacité de puits et skin dans un réservoir homogène avec une
frontière semi-perméable:

PD et PD

1.0 E+01

1
1.0 E+00 0.5
0.5

1.0 E-01
1.0 E+01 1.0 E+02 1.0 E+03 tD/CD
CHAPITRE III: LES PROBLEMES D’INTERPRETATION
III -1 Les problèmes d'interprétation d’un test de puits sont:

PAGE - 53 -
L'effet de capacité de puits, l'effet de barrière, la durée de régime transitoire
et la valeur exacte de tp (le temps de production avant la fermeture)
III -1-1 L'effet de capacité de puits:
Est l’un des plus grands problèmes rencontrés pendant l'interprétation de test
build-up.
Les causes:
La théorie suppose que le puits est fermé au fond et qu’au qu’un fluide entre
au puits après la fermeture en pratique malheureusement la majorité des puits sont
fermés à surface et les fluides continues à entrer au puits après fermeture jusqu'à
ce que la pression atteigne certaine valeur pour stopper les venues des fluides.
Cette période est appelée période de l'effet de capacité.
V
La capacité de puits est définie par: C = -
P
 v : variation de volume de fluide dans le Puits, dans les conditions du puits.
 p : variation de pression appliquée au puits.
c
Capacité sans dimension: CD = (SI)
2    c t  h  rw2
* Puits éruptif:
C = C Vw (Vw : Volume de puits )
0,89  c
cD 
  c t  h  rw2
* Puits en pompage:
Vu
C= (VU:volume de puits par unité de longueur)
 g
* Evolution de la pression:

q  B  t
Pws - Pwg (T = 0 ) = (US )
24  C
C ( bbl /psi )
tD
PD = . Sans dimension:
cD

* Débit au fond de puits:

PAGE - 54 -
24c dP
qf = q +
B dt
 dPD 
qf = q 1 C D  
 dt D 

* la durée de l’effet de capacité de puits:


- Critère de Ramey:
- tD = ( 60 + 3,5 S ) CD

( 200.000 + 12.000 S ) C
T=
kh / 

- Critère de Chen et Brigham:

TD = 50 CD e0,14 S
0,14 S
170.000 C  e
T =
kh / 

III -1-2- L'effet de barrière:


COBB et Smith ont développé des corrélations reliant le temps de fermeture
jusqu’à début de l’effet de barrière au temps de production avant la fermeture tp.

  ct A
 t esl     t DA  esl
0,0002637  k
0,0002637  h  t p
t DA 
  ct A
tDA : Le temps sans dimensions
( tDA )esl = 0,0042 pour tp très long pour toutes les configurations

La présence des barrières de perméabilité entre les puits rendre l’analyse


des données obtenue a partir d’un test d’interférence difficile a exploité.

III-1-3- La durée de l’écoulement transitoire:

PAGE - 55 -
  ct A
Peut être exprimée: t etf 
0,0002637  k
380    c t A
Pour un réservoir circulaire tDA = 0,1  t etf 
k
Lorsque la durée de l’écoulement transitoire est petite avec une capacité de
puits importante dans ce cas l’écoulement transitoire peut être maqué par l’effet de
capacité de puits est rendre l’interprétation de tests difficile.

III-1-4- Le temps de production avant la fermeture tp:

volume cumulé produit pendant la derniere egalisation de P


Tp =
Le débit constant juste avant la Build up.

Il est préférable de produire à débit constant qu’à débit variable. La


perturbation influe sur la stabilité du réservoir (calculs des paramètres de réservoir
erronés)

Recommandations: pour remédier à ces problèmes il faut:


1- Former des équipes spécialisées sur des essais.
2- Introduire la technique des essais de puits avec fermeture au fond (pour
diminuer la durée de l’effet de capacité de puits et obtenir des résultats
bien précis).

PAGE - 56 -
CHAPITRE IV: LES PROBLEMES RENCONTREES DANS LA REALISATION DES
TESTS
Commentaire: On a constaté plusieurs problèmes qui se manifestent
lors de la réalisation des tests de puits et qui sont comme suit:
A – Le DRILL STEAM TEST (DST):
1- Tester non ouvert.
2- Fuite au packer.
3- Arrêt de la montre de l’enregistreur.
4- Bouchage des crépines à l’ouverture.
5- Bouchage des crépines en cours de tests.
6- Test avec tampon jusqu’au jour.
7- Test avec tampon partiel.
8- Test à gaz avec tampon d’eau.
9- T C valve mal fermée.
10-Fuite au packer pendant l’ouverture.
11- Bouchage pendant l’ouverture (NB: Si bouchage total; la remontée de pression
normale avec l’origine à l’instant du bouchage.
12-Manœuvres brutales ou avec accrochages.
13-Dérive de l’enregistreur (La pression hydrostatique finale est supérieure à la
pression hydrostatique initiale.
14-Guide du porte diagramme fermé (enregistreur mécanique)

PAGE - 57 -
B – BUILD UP (BU):
1-Contrainte production.
2-Route ensablée ou barrée.
3- Plate forme ensablée.
4- Passage W.L sans résultat (Grattage sans résultat)
5- Mât hors service ( incliné, tordu, désaxé, mât sans crochets )
6- puits sans mât.
7- Puits sans sommet.
8- Passerelle non conforme.
9- Passerelle mal fixée.
10- Fuite au niveau de la vanne de sécurité.
11- Vanne de curage fuyarde.
12- Vanne de curage très dur à manœuvrer.
13- Vanne de curage grippée.
14- Manqué bride top-cap.
15- Fuite bride top-cap.
16- Impossible d’ouvrir top-cap.
17- Top-cap sans bouchon.
18- Top-cap non conforme.
19- Manque joint sommet.
20- Empreinte ( traces de ferraille)
21- Puits bouchés au fond.
22- Travaux sur puits.

PAGE - 58 -
P P
1 8
7
4

a 2 3 5 6 b

t t
Test normal (Figure 1) Tester non ouvert (Figure 2)

P P

t t
Fuites au packer (Figure 3) Arrêt de la montre de l’enregistreur
P (Figure
P 4)

t t
Bouchage
Figure 5-a enregistreur des crépines à
supérieur Figure 5-b enregistreur inférieur
l’ouverture

P P

t t
Bouchage
Figure 6-a enregistreur des crépines en cour
supérieur Figure 6-b enregistreur inférieur
de test

PAGE - 59 -
P P

t t
Test avec tampon jusqu’au jours Test avec tampon partiel (Figure
(Figure 7) 8)
P P

t t
Test à gaz avec tampon d’eau TC Valve mal fermée (Figure
(Figure 9) 10)
P P

t t
Fuite au packer pendant l’ouverture Bouchage pendant l’ouverture
(Figure 11) (Figure 12)

P P

t
CHAPITRE V: DESIGN tDES TESTS
Manœuvres brutales ou avec accrochages (Figure 13)
Dérive de l’enregistreur
PAGE - 60(Figure
- 14)
Introduction :
L’objectif d’un test est de déterminer les paramètres de puits et réservoir, qui
sont:
 L’indice de productivité Ip.
 Le produit perméabilité épaisseur KH.
 Le facteur d’endommagement (Skin)
 La nature du réservoir et les limites de réservoir…etc.

Il est très important de voir les régimes d’écoulement dans un test pour
pouvoir tirer le maximum d’information, pour ceci on utilise des formules sert
à calculer la durée d’un test.

I- Durée des tests:

a) La fin de l’effet de capacité de puits: (Voir tableaux N°:1 et 2)

Le temps auquel l’effet de capacité de puits devient négligeable est donnée


par la formule suivante:
0.14 S
 C .e
t  170000KH

b) Le temps auquel les limites causent la fin de ligne droite semi-log: (Voir
tableaux N°:3 et 4)

Ce temps varie avec le temps de production de puits depuis l’origine t p, et


avec l’aire de drainage A. Ce temps est donné par la formule suivante:
t esl 
CtA
0.0002637 k

t DA  esl

0.0002637 kt p
Avec : t 
C t A
DA

NB: La durée de test des puits (modèle puits avec capacité et skin) est donnée par
les tableaux N°:5 et 6

c) Succession des écoulements pour un puits horizontal:


Définition:

PAGE - 61 -
h
zw

L : longueur du drain horizontal.


Zw : distance entre le drain horizontal le la limite inférieure de la zone
Kh : perméabilité horizontale, kv: perméabilité verticale.

1 – L'écoulement radial vertical:

L'écoulement radial vertical est visible entre la fin de l'effet de capacité de


puits et le moment oû l'effet des épontes ou des extrémités du puits se manifestent.

L'effet des épontes se fait sentir a partir de:


2
 h  Zw 
t DL  1.28 
 L 
yk ht
Avec : t DL  ( y = 0.000264 unités US )
Ct L2

2 – L'écoulement pseudo radial:

Selon F.Daviau l'écoulement pseudo radial débute à: TDL = 1.5 à 2

Ce début tardif fait que l'écoulement pseudo radial n'est observé que dans
les réservoirs de forte diffusivité hydraulique.

3 – transition entre les deux écoulements:

La forme de la transition entre l'écoulement radial et l'écoulement pseudo


radial dépend du rapport entre: kh h et L K K v H

1er cas : L K K v H > kh h écoulement linéaire de pente 0.5.


2éme cas: L K K v H < kh h écoulement sphérique de pente - 0.5.
NB: La durée de test des puits (modèle puits horizontal) est donnée par le tableau
N°:7
d) Succession des écoulements pour un puits fracturé artificiellement:

* Le temps sans dimension:


Le temps sans dimension calculé avec xf comme longueur de référence.

PAGE - 62 -
0.000264 kt
t Dxf 
Ct xf2 Xf W
Xf : Demi-longueur de la fracture

* Diffusivité: Le puits
C'est le rapport entre la diffusivité à l'intérieur de la fracture et celle du
réservoir.
kf k
 /
 Ct  f Ct
* Conductivité relative:
wk f
Cr 
x f k
W: Largeur de la fracture

1 – L'écoulement linéaire dans la fracture:


Cinco indique que cet écoulement se termine pour:
0.1Cr 2
t Dxf 
2
Cet écoulement est toujours masqué par l'effet de capacité de puits.

2 – L'écoulement bilinéaire:
Cinco donne un ensemble d'expression qui permettent d'évaluer la fin de
l'écoulement bilinéaire:
0 .1
t Dxf  pour  Cr > 3
Cr  2
t Dxf  0.0205  .Cr  1.5 pour 1.6 < Cr < 3
1.53

4
 4.55 
t Dxf    2.5  pour  Cr < 1.6
  .Cr 

L'écoulement bilinéaire est rarement mis en évidence dans les tests. Il est le
plus souvent masqué par l'effet de capacité de puits.

3 – L'écoulement linéaire dans la formation:

L'écoulement linéaire ne se manifeste qui autour de fracture de forte


conductivité (Cr> 100)
100
Il commence à: t Dxf 
 .Cr  2

PAGE - 63 -
Il se termine à: t Dxf
 0.016

4 – L'écoulement pseudo radial:


Cinco situé le début de l'écoulement pseudo radial à:

t Dxf  5 exp  0.5  .Cr 
0.6

t Dxf  5 (lorsque Cr>100)
NB: La durée de test des puits (modèle puits fracturé) est donnée par les tableaux
N°:8

e) Les puits injecteurs: (Voir tableau N°:9)


Le début de la ligne droite du plot HORNER
(semi-log) peut être estimée à partir de:
Eau Huil
rw ri
0.145
C . e
t  170000KH
Cette relation ne dépend pas de skin kw, µw, Ctw
ko, µo, Cto

Remarque:

D’après les calcules de la durée de test sur plusieurs puits des différentes
zones du champ on recommande les étapes suivantes pour le design:

1- Voir le dernier test réalisé sur le puits et déterminer la durée nécessaire


en fonction des objectifs du test à partir du diagnostic plot (log-log, et la
pression plus la dérivée)

2- Dans le cas ou le puits n’a pas un test réalisé, on utilise la formule


théorique et on compare la durée avec un puits voisin ayant un test à fin
de déterminer la durée de test car les calcules à partir de la formule n’est
pas toujours valide.
Les calculs des temps des différents périodes sont donné par des tableaux
explicatifs.
II- Types d'enregistreurs:

1- Rôle de laboratoire Amerada: Il s'occupe de:


- L'enregistrement des pressions de fond, température de fond des puits.
- L'entretien et le nettoyage des sondes "les enregistreurs".
- L'étalonnage et le calibrage de ces sondes.

2- Principales mesures:

PAGE - 64 -
- Pression de fond dynamique, pression de fond statique.
- Les shorts Build up (remontées de pression de courtes durées)
- Les DST (test en cours ou en fin de forage)

3- Description et Principe des enregistreurs:


Ils enregistrent la pression et la température avec une grande précision, ont
un faible diamètre (1"1/4 ou 1") et une longueur L=70" suivant son équipement. Ils
ont destiné à être descendu dans le puits soit par câble et un treuil ou dans le train
de test. Lorsqu'il est équipé pour l'enregistrement de pression, la partie inférieure
renferme un thermomètre à maxima qui permet de connaître la température a la
cote de descente. Les diagrammes sont lus a l'aide d'un lecteur équipé d'un
microscope. Il existe deux types d'appareils:

a- L’enregistreur mécanique:
Sont des appareils dont le fonctionnement est purement mécanique, on
dispose deux types: - Les R.P.G 3 de diamètre Ф= 1"1/4 et de longueur L=70".
- Les R.P.G 4 de diamètre Ф = 1" et de longueur L=70".

a-1- Elément de pression:


C'est un tube de bourdon enroulé en cylindre; une de ses extrémités est fixe
l'autre est reliée à un axe central portant à son extrémité supérieure le stylet. Le
point fixe de bourdon est relié à un soufflet (BELLOW)
Le BELLOW et le bourdon:
Sont reliés et remplis d'un liquide neutre. Le BELLOW est en
contact avec les fluides du puits et soumis à la pression qu'il transmet
au bourdon, celui-ci se déforme sous l'effet de cette dernière, transmet
son mouvement à l'axe du stylet par son extrémité qui s'y rattache
entraînant ainsi ce dernier dans un mouvement de rotation
proportionnellement aux pressions
Le diagramme est entraîné dans le temps par une montre de
durée variable. Il existe un élément de pression suivant la gamme à
mesurer: 0 à 1500 psi, 2500 psi, 5000 psi, 8000 psi, 12000 psi.
a-2- Elément de température:
Il a le même principe de fonctionnement que l'élément de pression, mais le
bourdon et le bellow sont remplis d'un liquide volatile qui augmente de volume avec
la Température qui déforme le tube de bourdon. La pression de ces éléments est de
± 2°F mais en évidence des écarts de l'ordre du1/2°F. Leur gamme est la suivante
32 à 150°F, 72 à 200°F, 100 à 250°F et de100 à 300°F.

PAGE - 65 -
a-3-Le stylet:
Solidaire d'un bras d'entraînement de l'élément de pression par un champ à
deux vis et par sa pointe d'enclenchement et de déclenchement. Les stylets sont de
trois sortes: acier, saphir, or.

a-4-Les montres:
Elles sont interchangeables suivant la durée de l'essai, il existe des montres
de 3, 12, 24, 48, 120 et 144 heurs de forme cylindrique et comprennent un
système d'enclenchement menu de deux ligots, c'est la montre qui
commande la descente d'un port-charte, la course du chariot est
proportionnelle à la durée de la montre.

a-5-Le chariot:
Il est fixé sur l'élément enregistreur par une noix, à sa partie inférieure. Il y a
un support d'entraînement sur lequel on place le porte charte (port diagramme)

a-6-Le porte charte:


Il est cylindrique et creux; il est fixé au support du chariot et descend par son
propre poids. A l'intérieur de la port charte se trouve un axe central s'engage le bais
de port stylet.

a-7-Les diagrammes ou charts:


De dimensions 2"1/4, 5"3/8. Ils sont enroulés dans le port charte et
permettent un enregistrement de 5x12.5 cm. Ils sont en deux types:
* En cuivre recouvert de noir fumé pour pointe stylet saphir.
* En acier recouvert d'un vernis blanc pour pointe stylet en or.

a-8-Fonctionnement:
Le fonctionnement de l'appareil AMERADA est le résultat de deux
mouvements simultanés:
- Le mouvement de rotation de la tige de la porte stylet.
- Le mouvement de translation de la porte diagramme.
La combinaison de ces deux mouvements permet l'enregistrement de la
variation de pression dans le temps, toute variation de pression est transmise
intégralement au soufflet qui a tendance de donner un mouvement de rotation
hélioidal au tube de bourdon entraînant ainsi le bras d'entraînement et le porte
stylet, donc le stylet lui-même. La montre par les ergots enclenchés dans la vis-

PAGE - 66 -
mére fait tourner l'élément enregistreur au sens des aiguilles d'une montre, ainsi le
chariot et le port charte sont entraînés de même mouvement dans ses glissières.

b-ENREGISTREUR ELECTRONIQUE:
L’enregistreur électronique peut être tester, démarrer et stopper par
le Gauge Testing Interface (GTI) et programmée par le Programming Module (PM)
Les sondes à mémoire Metrolog sont en général alimenté par des piles au
Lithium.
Les sondes à mémoire peuvent être descendues dans des fluides corrosifs,
érosifs ou contenant de l’hydrogène sulfureux.
Exp: metrolog PRM2 et PRM3

4- Programmation:
Les sondes à mémoire Metrolog sont programmées en fonction du type et
du but de l’opération, différents paramètres peuvent être sélectionnés et
programmés:

* Retard: Le retard est l’intervalle de temps entre le démarrage de la sonde et le


démarrage de l’enregistrement des données: minimum 0 s, maximum 59 mn 59 s

* Cadence de mesure: La cadence de mesure est l’intervalle de temps entre 2


enregistrements de mesures: minimum 1 s, maximum 59 mn 59 s

* Démarrage en pression: Les options de démarrage en pression peuvent être


utilisées pour que la sonde commence à enregistrer des mesures seulement au-
dessus d’un certain seuil de pression.

* Démarrage par gâchette de pression: Dans cette option, la sonde commence à


enregistrer lorsque la pression qu’elle mesure devient supérieure à une valeur
choisie (gâchette) et continue d’enregistrer même si la pression mesurée descend
au dessous de la valeur programmée.

En tenant compte des paramètres de programmation définis précédemment,


les sondes à mémoire (Metrolog) peuvent être programmées en trois (03) modes
différents:
- automatique
- Conventionnel
- Avancé
5- Opérations:

PAGE - 67 -
Lorsque tous les paramètres ont été choisis, la sonde peut être
programmée et opérée soit avec un ordinateur compatible IBM-PC soit avec le
GTI+PM.

Le logiciel d’opération PRM3 peut être utilisé sur n’importe quel ordinateur
compatible IBM-PC utilisant MS-DOS (version 3.3 ou plus), avec un minimum de
512 Kb de RAM, un disque dur et un lecteur de disquette.

A partir de l’écran de bienvenue, en peut communiquer avec la sonde pour:

- Tester, lire et modifier au besoin sa programmation,


- Vérifier que la sonde est en marche
- Lire et éditer les données enregistrées dans la sonde.

Le programme peut produire des rapports et des courbes de gradient de


pression et de température automatique.

Pour pouvoir produire ces rapports, il faut d’abord entrer dans le programme
les informations du puits:

- Profondeur des paliers slick-line et leur durée.


- Complétion du puits.

Toutes ces entrées sont saisies dans l’écran “sommaire des jobs”. Le
logiciel crée automatiquement sur le disque dur du PC une base de données de
puits qui permet de garder en mémoire ces informations pour:

- Accélérer et faciliter la création du rapport


- Vérifier que le nom du puits choisi et correct
- Mettre à jour les informations sur le puits en cas de Work Over.

Spécifications des sondes à mémoire


AMEtrolog PRM3 AMEtrolog
pression et température à
température réaction rapide
Code D.30.GAME D.31.GAME D.30.PRM D.31.PRM3 D.30.G.TAME
3
Pression
Typy de senseur Piézorésistif Piézorésistif Piézorésist Piézorésistif
Echelle max.(psi) 15000 15000 if 15000
Précision (%FS) 0.05 0.05 15000 0.05
Sensibilité (psi) 0.02 0.02 0.05 0.02

PAGE - 68 -
0.02
Température
Echelle max.(°C) 150 150 150 150 150
Précision (°C) 0.3 0.3 0.3 0.3 0.1
Sensibilité (°C) 0.01
Mémoire
Capacité (points) 43000 43000 86000 86000 43000
Type non-volatile non-volatile non- non-volatile non-volatile
volatile
Modes program.
Avancé optionnel optionnel optionnel
Mécanique
Diamètre ext 1.25 1.25 1.25 1 1.25
(inch) 3.5 4.5 3.5 4.5 3.5
Longueur tot.(ft) 5 5.5 5 5.5 5
Poids(kg) 15/16" 11/16" 15/16" 11/16" 15/16"
Filetages(PU-BD) ¼" NPT ¼" NPT ¼" NPT ¼" NPT
Filetages
bouchon
L’échelle des senseurs piézorésistifs est à la demande; Les senseurs 3000, 6000 et 10000
psi sont les plus courants.
L’échelle des senseurs à Quartz sont 0-10000 psi et 0-15000 psi.

Types de piles

Type de Utilisée T°maximu Capacité Capacité Diamètre Longueur


pile avec m °C (°F) minimum maximum extérieur totale
(mm) (mm)
E15 toutes 150 (300) 25 jours 4 mois 25 400
sonde 1.25”
OD
E18 CGM 160 (320) 20 jours 3 mois 25 400
H15 1” OD 150 (300) 6 jours 31 jours 19 500

La capacité minimum est donnée pour la cadence d’acquisition maximum (1


sec) à la température maximum.

La capacité maximum est donnée pour une cadence d’acquisition supérieur


à 30 sec à la température de 100°C (210°F)

6- Etalonnage des enregistreurs:

Lorsqu'on assure un recalage du "0" l'amerada permet d'obtenir des


précisions nettement meilleures ou, mieux encore, si le diagramme enregistré dans
le puits comporte luis même un étalonnage. L'étalonnage est le tracé d'un certain
nombre de paliers de pression équidistant à l'aide d'une balance à poids morts. Ces
paliers serviront comme repère pour l'estimation des déflexions de pression qui

PAGE - 69 -
serviront à leur tour au calcul des pressions. En réalité les mesures comportent
deux étalonnages, l'un réalisé au laboratoire avant le transport et avant descente
dans le puits, l'autre au retour à la base.

7- Lecteur des chartes ou scanner:(lecteur Hilger et Watts)

Cet instrument de fabrication anglaise est conçu spécialement pour la lecteur


des chartes amerada. Il se compose:

- D'une table avec porte charte, l'ensemble pouvant se déplacer en


coordonnées rectangulaires.
- D'un système de mesure de ces déplacements.
- D'un microscope permettent de repérer exactement le joint à mesure
- D'un système d'éclairage de la porte charte.

III- Périodicité:
Commentaires: L’augmentation du taux de réalisation est due à la diminution des
problèmes rencontrés dans la réalisation des tests.
Tableau 1: Les précédents tests n’étaient pas effectués dans les puits qui sont
équipée par un CCE1”315 mais avec les nouvelles sondes (enregistreur
électronique ¾") ce problème est résolu, le tableau suivant explique le cas:
années Les puits avec date de mise date dernier types de
cce 1”315 CCE1"315 test test
01/01/2000 au 31/12/2000 MD13 04/12/98 15/06/00 BU
01/01/2000 au 31/12/2000 OMP722 08/03/00 30/07/00 BU

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01/01/2000 au 31/12/2000 MD 131 09/05/00 29/08/00 BU
01/01/2000 au 31/12/2000 MD 99 21/02/00 02/11/00 BU
01/01/2000 au 31/12/2000 MD 452 26/11/00 31/12/00 BU
01/01/2001 au 31/12/2001 OMM772 07/05/01 02/10/01 PFS
01/01/2001 au 31/12/2001 OMP 43 28/03/01 11/10/01 BU
01/01/2001 au 31/12/2001 MD 283 04/04/96 27/11/01 PFS
01/01/2001 au 31/12/2001 MD 201b 23/06/98 28/11/01 PFS
01/01/2002 au 31/12/2002 OMN12 16/11/00 11/02/02 DST
01/01/2002 au 31/12/2002 OMK152 01/01/01 17/05/02 DST
01/01/2002 au 31/12/2002 OMN681b 04/06/99 18/05/02 PFS
01/01/2002 au 31/12/2002 OML 532 18/02/00 24/05/02 PFS
01/01/2002 au 31/12/2002 ONI412 25/09/98 29/05/02 PFS
01/01/2002 au 31/12/2002 OML42 23/11/00 30/05/02 PFS
01/01/2002 au 31/12/2002 ONM442 04/06/00 24/06/02 PFS
01/01/2002 au 31/12/2002 OMJ 422 26/10/00 27/06/02 PFS
01/01/2002 au 31/12/2002 OMK141 21/03/02 28/06/02 PFS
01/01/2002 au 31/12/2002 OMK 25 09/03/02 30/06/02 PFS
01/01/2002 au 31/12/2002 OMN84 26/02/02 20/07/02 BU
Les mesures effectuées sur les puits équipés en CCE1"315:
LES ANNEES NOMBRES DES MESURES
2000 05
2001 04
2002 11

Tableau2: taux des autres problèmes


ANNEES Nombres des puits a des problèmes dans la
réalisation des tests
2000 51
2001 37
2002 26

Remarque : les problèmes majeurs rencontrés sont:


- Contrainte de production, écart entre année 2001 et 2002 (taux de réalisation
des tests 2002 supérieur à celui de 2001).
- Problèmes de surface (fuites, puits sans mât, sans passerelle…etc).
- Problèmes de fond (bouchage, passage WL négatif…etc).
CHAPITRE VI: STATISTIQUES DES TESTS

D'après les statistiques faites sur les différentes zones du champ HASSI
Messaoud on constate que:

Les zones 1C, 2ex, 8, 23 et 24 ont des valeurs de KH faible (<50 m.md), se
trouvent dans des endroits à fortes barrières de perméabilité, par contre les zones
1A, 12 et 4 ou les valeurs de KH sont fortes (>500 m.md) se situent dans des

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endroits plus au moins homogènes (moins de barrières de perméabilité), (Voir
tableaux N°:13, 14 et 15).

Ces constatations ont été tirées par la comparaison entre les résultats
obtenus a travers le calcul statistique et la carte isoperméabilité avec failles.

En conclusion, les valeurs de KH nous confirment la répartition des barrières


de perméabilité, ce qui est justifié par la carte isoperméabilité Franlab dans la partie
Sud-Ouest du champ de HMD.

Dans les zones à fortes barrières de perméabilité il est recommandé


d'effectuer des opérations de fracturation hydraulique (établir des cross sections
entre les puits pour vérifier l'existence des failles) pour augmenter la performance
des puits (by-pass les barrières).

La répartition des barrières de perméabilité nous permet un bon choix des


nouvelles cellules d'injection et de mieux comprendre la direction du balayage du
fluide injecté.

Les zones 2ex, 7, 8, 10, 11, 12, 15, 17, 20A et 23 ayant des valeurs de skin
négatives, par contre les zones 2S, 2Net 15 ayant des valeurs de skin positives
supérieur à 10, (Voir tableaux N°:16, 17 et 18).

NB: les statistiques des tests sont données par les tableaux: 10, 11 et 12

Tab N°5: LA DUREE DE TEST DES PUITS


(modèle puits avec capacité et skin)

K µ Ct tp A tfec Tf ld / 3 Durée
Les puits
(md)  (cp) (cm²/kg) (heures) (103 m²) (heures) (heures) (heures)
OMP772 3,88 0,05 0,22 0,0006 88821 860 177 6 183
OMP72 0,128 0,09 0,22 0,0004 225350 640 12 148 160
OMP73 2,328 0,12 0,43 0,0006 850562 1140 8 63 71
OMP84 0,85 0,06 0,21 0,0005 393871 1500 65 42 107

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OMP85 0,84 0,07 0,23 0,0005 217713 1180 53 45 98
ONM222 3,496 0,03 0,37 0,0007 217918 1260 42 10 52
ONM243 22,7 0,07 0,22 0,0006 35779 9516 66 14 80
ONM452 9,676 0,12 0,2 0,0005 112188 1600 68 8 76
MD401 0,294 0,08 0,2 0,0005 179570 740 22 71 93
MD406 9,557 0,07 0,19 0,0005 40141 273 21 7 28
MD78 1,09 0,07 0,25 0,0003 739449 755 44 14 58
MD84 28,2 0,07 0,21 0,0004 337144 1563 43 1 44
OM7 9,714 0,32 0,2 0,0005 689842 1606 3 21 24
OMP64 1,05 0,08 0,23 0,0004 343884 1400 225 34 259
MD255B 0,6 0,06 0,23 0,0004 144495 2380 42 77 119
MD411 22,5 0,06 0,2 0,0004 111364 1430 56 1 57
MD53 0,661 0,05 0,21 0,0004 4087 1560 37 60 97
MD108 7,94 0,07 0,23 0,0005 979890 1220 237 5 242
MD122 0,831 0,04 0,23 0,0004 264343 1226 142 17 159
MD178 3,74 0,09 0,21 0,0004 283081 1500 15 12 27
MD231 0,54 0,06 0,19 0,0005 495117 1300 66 54 120
MD313 0,686 0,09 0,2 0,0004 166449 400 179 18 197
MD441 1,007 0,07 0,21 0,0004 77523 387 130 9 139
MD444 1,076 0,07 0,19 0,0005 18935 620 301 16 317
MD113 1,91 0,05 0,21 0,0004 3270 2035 8 17 25
MD126 5,28 0,09 0,2 0,0005 752 860 17 7 24
MD133 0,45 0,07 0,23 0,0003 277320 2063 95 94 189
MD471 0,74 0,05 0,22 0,0004 1095 824 120 33 153
MD403 5,94 0,06 0,29 0,0003 31330 960 33 3 36
OMM202 2,8 0,05 0,29 0,0003 33596 1320 231 8 239
OMM32 12,95 0,07 0,29 0,0003 119068 2480 42 5 47
MD20 1,65 0,07 0,27 0,0003 294575 1160 171 16 187
OMM741 0,63 0,09 0,3 0,0003 30307 1000 94 46 140
MD101 0,8 0,11 0,22 0,0004 9342 600 13 25 38
MD104 5,167 0,08 0,22 0,0004 211235 8410 41 47 88
MD138 1,09 0,08 0,24 0,0003 233138 2390 46 49 95
MD152 2,507 0,15 0,21 0,0004 467844 845 11 16 27

Tab N°6: LA DUREE DE TEST DES PUITS


(modèle puits avec capacité et skin)(suite)

K µ Ct tp A tfec Tf ld / 3 Durée
Les puits
(md)  (cp) (cm²/kg) (heures) (103 m²) (heures) (heures) (heures)
MD10 1,84 0,07 0,23 0,0004 529988 1700 50 22 72
MD134 0,44 0,03 0,25 0,0003 264817 1940 132 44 176
MD240 1,3 0,07 0,23 0,0005 291230 1610 39 34 73
MD473 4,15 0,09 0,24 0,0004 341 100 20 1 21
MD320 2,865 0,06 0,27 0,0004 184320 1580 52 12 64
MD64 1,279 0,07 0,27 0,0004 175544 7140 28 142 170

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MD468 0,66 0,07 0,25 0,0003 13148 1420 86 44 130
MD109 0,39 0,07 0,28 0,0003 384288 926 7 52 59
MD279 3,89 0,08 0,27 0,0003 68257 126.9 19 1 20
MD311 0,49 0,07 0,25 0,0004 151061 1880 42 85 127
MD387 6,13 0,07 0,27 0,0003 58439 1710 78 6 84
MD146 0,04 0,08 0,27 0,0003 9759 283 145 18 163
MD273 1,539 0,04 0,24 0,0005 207541 3590 25 40 65
MD43 3,681 0,07 0,26 0,0004 530827 17000 12 123 135
MD62 1,285 0,09 0,24 0,0005 627556 1100 58 32 90
OMN31 0,47 0,07 0,25 0,0004 924333 650 258 34 292
OMN40 4,81 0,08 0,24 0,0005 828833 1440 89 10 99
OMN541 1,35 0,08 0,26 0,0004 63209 1875 73 45 118
OMO132 4,61 0,09 0,21 0,0004 2108.1 670 36 4 40
MD439 0,64 0,07 0,26 0,0004 39414 1760 39 67 106
MD97 3,34 0,06 0,24 0,0004 450364 1520 71 9 80
OMN443 15,9 0,09 0,25 0,0004 2117 630 24 1 25
MD217 4,193 0,09 0,21 0,0005 200754 2720 32 22 54
OMO51 0,986 0,18 0,23 0,0004 199686 930 35 54 89
OMO83 3,12 0,05 0,23 0,0004 124781 2665 26 17 43
OMJ703 3,31 0,06 0,25 0,0005 15776 1170 92 10 102
OMJ73B 3,23 0,05 0,26 0,0005 60796 1680 96 13 109
OMN853B 17,72 0,08 0,25 0,0004 120206 3690 11 7 18
OMO27 0,15 0,09 0,27 0,0003 87290 322 73 7 80
OMO38 0,66 0,07 0,21 0,0004 205487 2025 61 75 136
OMO45 0,64 0,09 0,22 0,0005 148754 916 73 60 133
OMO751 16,33 0,07 0,22 0,0004 58388 409.4 70 1 71
OMO862 5,96 0,1 0,22 0,0005 7163 2250 3 19 22
OML52 1,06 0,1 0,26 0,0004 391307 2310 13 73 86
OML76 3,5 0,07 0,25 0,0004 535805 1210 21 10 31
OML832 16,7 0,09 0,25 0,0004 1447 1050 19 2 21

Tab N°1: DUREE DE LA FIN DE L’EFFET DE CAPACITE


(modèle puits avec capacité et skin)
K µ Ct Capacité KH Temps
Les puits  S
(md) (cp) (cm²/kg) (m3.cm²/kg) (m.md) (heures)
OMP772 3,88 0,05 0,22 0,0006 1,06 2 40 177
OMP72 0,128 0,09 0,22 0,0004 0,026419 2 15 12
OMP73 2,328 0,12 0,43 0,0006 0,01232 2 20 8
OMP84 0,85 0,06 0,21 0,0005 0,1 2 10 65
OMP85 0,84 0,07 0,23 0,0005 0,067 3 10 53
ONM222 3,496 0,03 0,37 0,0007 0,0183 15 30 42
ONM243 22,7 0,07 0,22 0,0006 0,32 15 200 66
ONM452 9,676 0,12 0,2 0,0005 0,339931 10 95 68

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MD401 0,294 0,08 0,2 0,0005 0,009 7 5 22
MD406 9,557 0,07 0,19 0,0005 0,01315 17 30 21
MD78 1,09 0,07 0,25 0,0003 0,018922 10 10 44
MD84 28,2 0,07 0,21 0,0004 0,054261 20 100 43
OM7 9,714 0,32 0,2 0,0005 0,01365 10 100 3
OMP64 1,05 0,08 0,23 0,0004 0,529412 5 25 225
MD255B 0,6 0,06 0,23 0,0004 0,12 5 30 42
MD411 22,5 0,06 0,2 0,0004 0,11 20 150 56
MD53 0,661 0,05 0,21 0,0004 0,058168 5 15 37
MD108 7,94 0,07 0,23 0,0005 0,55 15 100 237
MD122 0,831 0,04 0,23 0,0004 0,168539 15 50 142
MD178 3,74 0,09 0,21 0,0004 0,0177 12 30 15
MD231 0,54 0,06 0,19 0,0005 0,147059 3 15 66
MD313 0,686 0,09 0,2 0,0004 0,339324 1 10 179
MD441 1,007 0,07 0,21 0,0004 0,13451 5 10 130
MD444 1,076 0,07 0,19 0,0005 0,055686 18 10 301
MD113 1,91 0,05 0,21 0,0004 0,00577 10 15 8
MD126 5,28 0,09 0,2 0,0005 0,0136 17 40 17
MD133 0,45 0,07 0,23 0,0003 0,067843 2 5 95
MD471 0,74 0,05 0,22 0,0004 0,0587 10 10 120
MD403 5,94 0,06 0,29 0,0003 0,006004 20 20 33
OMM202 2,8 0,05 0,29 0,0003 0,031275 25 30 231
OMM32 12,95 0,07 0,29 0,0003 0,024807 25 130 42
MD175 0,9 0,07 0,29 0,0003 0,0732 5 10 96
MD20 1,65 0,07 0,27 0,0003 0,067059 13 15 171
OMM741 0,63 0,09 0,3 0,0003 0,012647 17 10 94
MD101 0,8 0,11 0,22 0,0004 0,003331 10 5 13
MD104 5,167 0,08 0,22 0,0004 0,102422 10 50 41
MD138 1,09 0,08 0,24 0,0003 0,0639 2 10 46
MD152 2,507 0,15 0,21 0,0004 0,007232 15 25 11

Tab N°2: DUREE DE LA FIN DE L’EFFET DE CAPACITE


(modèle puits avec capacité et skin) (suite)

K µ Ct Capacité KH Temps
Les puits  S
(md) (cp) (cm²/kg) (m3.cm²/kg) (m.md) (heures)
MD10 1,84 0,07 0,23 0,0004 0,0307 11 15 50
MD134 0,44 0,03 0,25 0,0003 0,0581 5 5 131
MD240 1,3 0,07 0,23 0,0005 0,0556 4 13 39
MD473 4,15 0,09 0,24 0,0004 0,0135 15 30 20
MD320 2,865 0,06 0,27 0,0004 0,163441 3 30 51
MD64 1,279 0,07 0,27 0,0004 0,058143 1 15 28
MD468 0,66 0,07 0,25 0,0003 0,2 1 15 87
MD109 0,39 0,07 0,28 0,0003 0,00537 5 10 7

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MD151 0,73 0,07 0,23 0,0004 0,04049 5 10 42
MD279 3,89 0,08 0,27 0,0003 0,00569 20 30 19
MD311 0,49 0,07 0,25 0,0004 0,11 2 20 42
MD387 6,13 0,07 0,27 0,0003 0,0918 15 60 77
MD146 0,04 0,08 0,27 0,0003 0,0181 2 1 146
MD273 1,539 0,04 0,24 0,0005 0,046297 3 15 25
MD43 3,681 0,07 0,26 0,0004 0,075155 2 50 12
MD62 1,285 0,09 0,24 0,0005 0,095597 2 12 58
OMN31 0,47 0,07 0,25 0,0004 0,8 1 20 258
OMN40 4,81 0,08 0,24 0,0005 0,0177 27 48 89
OMN541 1,35 0,08 0,26 0,0004 0,0816 5 13.5 73
OMO132 4,61 0,09 0,21 0,0004 0,00457 30 40 36
MD439 0,64 0,07 0,26 0,0004 0,0756 2 15 39
MD97 3,34 0,06 0,24 0,0004 0,047264 15 30 71
OMN443 15,9 0,09 0,25 0,0004 0,0322 20 130 23
MD217 4,193 0,09 0,21 0,0005 0,114578 6 40 32
OMO51 0,986 0,18 0,23 0,0004 0,043517 6 15 35
OMO83 3,12 0,05 0,23 0,0004 0,0367 10 30 26
OMJ703 3,31 0,06 0,25 0,0005 0,156863 8 30 92
OMJ73B 3,23 0,05 0,26 0,0005 0,35 3 32.3 96
OMN853B 17,72 0,08 0,25 0,0004 0,097784 8 150 11
OMO27 0,15 0,09 0,27 0,0003 0,029706 5 5 73
OMO38 0,66 0,07 0,21 0,0004 0,0942 5 15 61
OMO45 0,64 0,09 0,22 0,0005 0,0991 4 12 73
OMO751 16,33 0,07 0,22 0,0004 0,00818 40 160 70
OMO862 5,96 0,1 0,22 0,0005 0,00753 10 60 3
OML52 1,06 0,1 0,26 0,0004 0,0163 5 15 13
OML76 3,5 0,07 0,25 0,0004 0,0193 13 33 21
OML832 16,7 0,09 0,25 0,0004 0,0282 20 140 19

Tab N°3: DUREE DE LA FIN DE LA LIGNE DROITE SEMILOG


(modèle puits avec capacité et skin)
K µ Ct tp A Tf ld tfec Δt
Les puits 
(md) (cp) (cm²/kg) (heures) (103 m²) (heures) (heures) (heures)
OMP772 3,88 0,05 0,22 0,0006 88821 860 17 177 194
OMP72 0,128 0,09 0,22 0,0004 225350 640 444 12 456
OMP73 2,328 0,12 0,43 0,0006 850562 1140 188 8 196
OMP84 0,85 0,06 0,21 0,0005 393871 1500 125 65 190
OMP85 0,84 0,07 0,23 0,0005 217713 1180 135 53 188
ONM222 3,496 0,03 0,37 0,0007 217918 1260 30 42 72
ONM243 22,7 0,07 0,22 0,0006 35779 9516 41 66 107
ONM452 9,676 0,12 0,2 0,0005 112188 1600 25 68 93
MD401 0,294 0,08 0,2 0,0005 179570 740 213 22 235
MD406 9,557 0,07 0,19 0,0005 40141 273 22 21 23

PAGE - 76 -
MD78 1,09 0,07 0,25 0,0003 739449 755 42 44 86
MD84 28,2 0,07 0,21 0,0004 337144 1563 4 43 47
OM7 9,714 0,32 0,2 0,0005 689842 1606 62 3 65
OMP64 1,05 0,08 0,23 0,0004 343884 1400 103 225 328
MD255B 0,6 0,06 0,23 0,0004 144495 2380 231 42 273
MD411 22,5 0,06 0,2 0,0004 111364 1430 4 56 60
MD53 0,661 0,05 0,21 0,0004 4087 1560 179 37 216
MD108 7,94 0,07 0,23 0,0005 979890 1220 15 237 252
MD122 0,831 0,04 0,23 0,0004 264343 1226 51 142 193
MD178 3,74 0,09 0,21 0,0004 283081 1500 35 15 50
MD231 0,54 0,06 0,19 0,0005 495117 1300 162 66 228
MD313 0,686 0,09 0,2 0,0004 166449 400 54 179 233
MD441 1,007 0,07 0,21 0,0004 77523 387 26 130 156
MD444 1,076 0,07 0,19 0,0005 18935 620 47 301 348
MD113 1,91 0,05 0,21 0,0004 3270 2035 50 8 58
MD126 5,28 0,09 0,2 0,0005 752 860 22 17 39
MD133 0,45 0,07 0,23 0,0003 277320 2063 281 95 376
MD471 0,74 0,05 0,22 0,0004 1095 824 98 120 218
MD403 5,94 0,06 0,29 0,0003 31330 960 10 33 43
MM202 2,8 0,05 0,29 0,0003 33596 1320 24 231 255
OMM32 12,95 0,07 0,29 0,0003 119068 2480 14 42 56
MD20 1,65 0,07 0,27 0,0003 294575 1160 47 171 218
MM741 0,63 0,09 0,3 0,0003 30307 1000 137 94 231
MD101 0,8 0,11 0,22 0,0004 9342 600 75 13 88
MD104 5,167 0,08 0,22 0,0004 211235 8410 140 41 181
MD138 1,09 0,08 0,24 0,0003 233138 2390 146 46 192
MD152 2,507 0,15 0,21 0,0004 467844 845 49 11 60

Tab N°4: DUREE DE LA FIN DE LA LIGNE DROITE SEMILOG


(modèle puits avec capacité et skin) (suite)

K µ Ct tp A Tf ld tfec Δt
Les puits 
(md) (cp) (cm²/kg) (heures) (103 m²) (heures) (heures) (heures)
MD10 1,84 0,07 0,23 0,0004 529988 1700 67 50 117
MD134 0,44 0,03 0,25 0,0003 264817 1940 133 132 265
MD240 1,3 0,07 0,23 0,0005 291230 1610 102 39 141
MD473 4,15 0,09 0,24 0,0004 341 100 2 20 22
MD320 2,865 0,06 0,27 0,0004 184320 1580 36 52 88
MD64 1,279 0,07 0,27 0,0004 175544 7140 427 28 455
MD468 0,66 0,07 0,25 0,0003 13148 1420 132 86 218
MD109 0,39 0,07 0,28 0,0003 384288 926 155 7 162
MD279 3,89 0,08 0,27 0,0003 68257 126.9 2 19 21
MD311 0,49 0,07 0,25 0,0004 151061 1880 256 42 298
MD387 6,13 0,07 0,27 0,0003 58439 1710 19 78 97

PAGE - 77 -
MD146 0,04 0,08 0,27 0,0003 9759 283 54 145 199
MD273 1,539 0,04 0,24 0,0005 207541 3590 121 25 146
MD43 3,681 0,07 0,26 0,0004 530827 17000 368 12 380
MD62 1,285 0,09 0,24 0,0005 627556 1100 97 58 155
OMN31 0,47 0,07 0,25 0,0004 924333 650 102 258 360
OMN40 4,81 0,08 0,24 0,0005 828833 1440 29 89 118
OMN541 1,35 0,08 0,26 0,0004 63209 1875 134 73 207
OMO132 4,61 0,09 0,21 0,0004 2108.1 670 13 36 49
MD439 0,64 0,07 0,26 0,0004 39414 1760 200 39 239
MD97 3,34 0,06 0,24 0,0004 450364 1520 27 71 98
OMN443 15,9 0,09 0,25 0,0004 2117 630 4 24 28
MD217 4,193 0,09 0,21 0,0005 200754 2720 65 32 97
OMO51 0,986 0,18 0,23 0,0004 199686 930 162 35 197
OMO83 3,12 0,05 0,23 0,0004 124781 2665 52 26 78
OMJ703 3,31 0,06 0,25 0,0005 15776 1170 29 92 121
OMJ73B 3,23 0,05 0,26 0,0005 60796 1680 40 96 136
OMN853B 17,72 0,08 0,25 0,0004 120206 3690 21 11 32
OMO27 0,15 0,09 0,27 0,0003 87290 322 20 73 93
OMO38 0,66 0,07 0,21 0,0004 205487 2025 225 61 286
OMO45 0,64 0,09 0,22 0,0005 148754 916 180 73 253
OMO751 16,33 0,07 0,22 0,0004 58388 409.4 2 70 72
OMO862 5,96 0,1 0,22 0,0005 7163 2250 57 3 60
OML52 1,06 0,1 0,26 0,0004 391307 2310 218 13 231
OML76 3,5 0,07 0,25 0,0004 535805 1210 29 21 50
OML832 16,7 0,09 0,25 0,0004 1447 1050 6 19 25

Tab N°9: DUREE DE DEBUT DE LA LIGNE DROITE SEMILOG


(modèle puits avec capacité et skin)

µ C KH t début de la ligne
Les puits
(Cp) (m3.cm²/kg) ( m.md) droite (plot semi-log)
OMN622 0,038866 0,22 459 0,494
OMN352 0,03110266 0,00616666 9 0,565
OMN432 0,019186 0,02451 39 0,320
OMJ712 0,419708 0,0432 72 6,674
MD225 0,0542866 0,0567 349 0,234
OMO71 0,03651 0,070686 299 0,229
OML71 0,0356665 0,0476 382 0,118
OMP83 0,420442 0,013 502 0,289
ONM212 0,4199977 0,0922794 3900 0,264
MD67 0,020544 22,52647 235 52,192
OMP20 0,042742 0,11 48 2,596

PAGE - 78 -
MD163 0,033075 0,0540843 199 0,238
MD196 0,45 0,0542 195 3,315
MD123 0,0247 1,58892 202 5,149
MD384 0,0451364 0,0227 8 3,394
MD168 0,0307 0,14 339 0,336
MD351 0,0425 0,32 85 4,240

Tab N°13: STATISTIQUE DES TESTS


(Par rapport au KH m.md)

50 à 100 à 200 à 500 à 1000 à


Les zones < 50
100 200 500 1000 1500
> 1500 total

Zone 1 A 4 2 4 7 4 3 0 24
% 16,67 8,33 16,67 29,17 16,67 12,50 0 100
Zone 1 B 19 12 10 8 3 2 1 55
% 34,54 21,82 18,18 14,54 5,45 3,64 1,82 100
Zone 1 C 10 4 1 2 0 0 0 17
% 58,82 23,53 5,88 11,77 0 0 0 100
Zone 2 E X 7 3 1 4 0 0 0 15
% 46,67 20,00 6,67 26,66 0 0 0 100
Zone 2 N 6 7 8 13 3 2 1 40
% 15,00 17,50 20,00 32,50 7,50 5,00 2,50 100
Zone 2 S 7 4 6 8 3 2 3 33
% 21,22 12,12 18,18 24,24 9,09 6,06 9,09 100
Zone 3 5 5 5 3 3 0 2 23

PAGE - 79 -
% 21,74 21,74 21,74 13,04 13,04 0 8,70 100
Zone 4 15 7 16 13 5 4 8 68
% 22,06 10,29 23,53 19,12 7,35 5,88 11,76 100
Zone 6 5 6 3 7 2 1 1 25
% 20,00 24,00 12,00 28,00 8,00 4,00 4,00 100
Zone 7 8 8 4 6 5 1 1 33
% 24,24 24,24 12,13 18,18 15,15 3,03 3,03 100
Zone 8 14 12 5 6 2 0 1 40
% 35,00 30,00 12,50 15,00 5,00 0 2,50 100
Zone 9 13 7 5 6 6 0 3 40
% 32,50 17,50 12,50 15,00 15,00 0 7,50 100

Tab N°14: STATISTIQUE DES TESTS


(Par rapport au KH m.md) (suite)
100 à 200 à 500 à 1000 à
Les zones < 50 50 à 100
200 500 1000 1500
> 1500 total

Zone 10 0 1 0 1 1 0 0 3
% 0 33,33 0 33,33 33,33 0 0 100
Zone 11 5 1 2 1 4 0 0 13
% 38,46 7,69 15,38 7,69 30,77 0 0 100
Zone 12 7 5 5 6 3 1 4 31
% 22,58 16,13 16,13 19,35 9,68 3,23 12,90 100
Zone 13 22 2 12 10 5 5 7 63
% 34,92 3,17 19,05 15,87 7,93 7,93 11,11 100
Zone 14 8 3 7 4 6 2 0 30
% 26,67 10,00 23,33 13,33 20,00 6,67 0 100
Zone 15 5 5 4 2 1 1 4 22
% 22,73 22,73 18,18 9,09 4,54 4,54 18,18 100
Zone 16 0 3 1 2 1 0 0 7
% 0 42,86 14,28 28,57 14,28 0 0 100
Zone 17 13 10 8 4 5 1 1 42
% 30,95 23,81 19,05 9,52 11,90 2,38 2,38 100
Zone 19 7 8 6 10 3 1 3 38

PAGE - 80 -
% 18,42 21,05 15,794 26,32 7,89 2,63 7,89 100
Zone 20 A 9 7 4 13 2 0 4 39
% 23,08 17,95 10,26 33,33 5,13 0 10,26 100
Zone 20 B 5 1 2 4 1 1 0 14
% 35,71 7,14 14,29 28,57 7,14 7,14 0 100
Zone 23 22 3 5 0 2 2 0 34
% 64,71 8,82 14,71 0 5,88 5,88 0 100
Zone 24 32 7 6 8 3 0 0 56
% 57,14 12,50 10,71 14,28 5,36 0 0 100
Zone 25 8 9 3 7 2 1 1 31
% 25,81 29,03 9,68 22,58 6,45 3,23 3,23 100

Tab N°15: STATISTIQUE DES TESTS

100 à 200 à 500 à 1000 à


Champ < 50 50 à 100
200 500 1000 1500
> 1500 total

total 256 142 133 155 75 30 45 836


% 30,62 16,99 15,91 18,54 8,97 3,59 5,38 100

Tab N°16: STATISTIQUE DES TESTS


(Par rapport au SKIN)

Les zones Skin < 0 0 < Skin < 10 Skin > 10


Zone 1 A 9 7 8
% 37,5 29,17 33,33
Zone 1 B 20 22 13
% 36,36 40 23,64
Zone 1 C 5 7 5
% 29,41 41,18 29,41
Zone 2 E X 10 3 2
% 66,67 20 13,33
Zone 2 N 17 5 18
% 42,5 12,5 45
Zone 2 S 14 6 13
% 42,42 18,18 39,4
Zone 3 6 13 4
% 26,09 56,52 17,39
Zone 4 31 24 13
% 45,59 35,29 19,12
Zone 6 11 9 5

PAGE - 81 -
% 44 36 20
Zone 7 17 12 4
% 51,52 36,36 12,12
Zone 8 24 14 2
% 60 35 5
Zone 9 18 14 8
% 45 35 20

Tab N°17: STATISTIQUE DES TESTS


(Par rapport au SKIN) (suite)

Les zones Skin < 0 0 < Skin < 10 Skin > 10


Zone 10 2 1 0
% 66.67 33.33 0
Zone 11 10 2 1
% 76,92 15,39 7,69
Zone 12 18 10 3
% 58,06 32,26 9,68
Zone 13 31 20 12
% 49,21 31,74 19,05
Zone 14 14 9 7
% 46,67 30 23,33
Zone 15 11 4 7
% 50 18,18 31,82
Zone 16 2 4 1
% 28,57 57,14 14,29
Zone 17 23 14 5
% 54,76 33,33 11,91
Zone 19 13 21 4
% 34,21 55,26 10,53
Zone 20 A 21 9 9

PAGE - 82 -
% 53,84 23,08 23,08
Zone 20 B 6 6 2
% 42,86 42,86 14,28
Zone 23 17 10 7
% 50 29,411765 20,59
Zone 24 27 21 8
% 48,21 37,5 14,29
Zone 25 13 14 4
% 41,94 45,16 12,90

Tab N°18: STATISTIQUE DES TESTS

Champ Skin < 0 0 < Skin < 10 Skin > 10 Total


total 390 281 165 836
% 0,46650718 0,3361244 0,19736842 1

AVANT PROPOS

L’étude de gisements, qui s’est développée au cours des dernières


décennies, fait appel à des nouvelles techniques pour une meilleure acquisition des
données et dans la simulation des réservoirs afin d’établir un projet de
développement du champ et optimiser la récupération des hydrocarbures.

Le potentiel de production des puits est un élément fondamental


d’appréciation de la valeur du gisement découvert. Pour cela, on met en œuvre des
essais de puits qui consistent à identifier les différentes couches, reconnaître un
milieu fissuré ou détecter une barrière. Ils permettent aussi d’obtenir des
renseignements très importants sur le réservoir, notamment la pression de
gisement, KH, facteur d’endommagement, l’indice de productivité, nature de
réservoir, les limites de réservoir…etc.

Ces dernières années, les techniques d’interprétation des essais de puits ont
connu une évolution très rapide. En plus des méthodes d’interprétations dites
conventionnelles (souvent assimilées aux analyses semi-log) sont apparues les
méthodes dites modernes qui se résument pratiquement à différentes planches de
courbes types représentées sur un plot log-log. Elles sont apparues pour la
première fois dans la littérature pétrolière concernant les essais de puits en 1970.

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La méthode utilisant la dérivée de la pression exploite les avantages de la
représentation par courbes types et remédie aux inconvénients de la représentation
logarithmique des graphiques semi-log. Dans un essai de puits, la variation de la
dérivée de la pression est plus significative que la pression elle-même.

L'allure caractéristique prise par la dérivée dans ces deux cas en fait un outil
de diagnostique privilégie.
* Tous les écoulements sont visibles sur le même graphique.
* Chaque écoulement se traduit soit par une droite horizontale soit par
une droite de pente n.

Actuellement, l'utilisation du logiciel "Saphir" pour l'interprétation des tests à


plus de signification. Ce dernier combine entre les méthodes conventionnelles,
courbes types et la dérivée donnant ainsi des meilleurs résultats. Ce logiciel se
distingue également par les modèles spécialisés.

INTRODUCTION

Vu la grande dimension du champ et avec la multiplication du nombre de


puits réalisés, voir 1073 puits foré au cambrien dont 750 puits producteurs d’huile, il
est devenu nécessaire de revoir la durée de mesure en fonction des objectifs des
tests dictés par la simulation et l'implantation des nouveaux puits (test design).

Une analyse globale sur les problèmes de réalisation et d'interprétation des


mesures a été faite pour en tirer des solutions pratiques et rapides.

Vu le nombre important de mesures accumulées depuis l'origine de


l'exploitation du champ de Hassi Messaoud. Cette analyse est faite dans le but de
tirer des informations utiles pour le management du réservoir.

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L'application de principe de design sur les programmes des mesures nous a
permet d'établir un plan de charge prévisionnel pour l'année 2003, par la suite un
calcul budgétaire a été réalisé pour estimer les coûts de différentes mesures.

PRESENTATION DU CHAMP DE HASSI MESSAOUD

Le gisement de HASSI Messaoud a été découvert en 1956 et mis en


production en 1958.Il se caractérise par:
 Sa formation Combro-Ordovicienne.
 Sa profondeur entre 3100 et 3400 m.
 Son épaisseur jusqu’à 200m.
 La légèreté de son huile 45°API.
 Sa pression initiale élevée 482 kgf/cm 2 pour une pression de bulle
compris entre 140 et 200 kgf/cm².

Le réservoir est constitué de (04) ensembles ou lithozones qui sont du bas


vers le haut: le R3, le R2, le Ra, et le Ri.

Le Ra constitué en qualité et en épaisseur la partie la plus importante du


gisement.

La limite supérieure est constituée par la discordance hercynienne qui peut


atteindre toutes les lithozones. La limite inférieure est constitué par la surface
d’ascension capillaire correspondant à une saturation en eau de 65% (limite de
l’huile mobile).

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La roche est essentiellement constituée de quartzites qui a fait l’objet d’une
diagenèse importante. La tectonique a fait apparaître un certain réseau de failles
avec des rejets importants (jusqu'à 100 m). L’hétérogénéité est assez marquée sur
le champ.

Pratiquement le réservoir est constitué de plusieurs comportements qui se


comportent de manière indépendante les uns des autres de point de vue pression et
caractérisation géologique d’où la notion de zones. On a (16) zones qui sont
soumises à l’injection de gaz, (07) zones à l’injection d’eau et (03) en déplétion
naturelle.

SITUATION ACTUELLE DU CHAMP: (au 31/12/2001)


Avec des réserves originales en place de 7075,73 x 10 6 st m3, les réserves
récupérables sont de 1805,20 x 10 6 st m3 soit 25.5 % des réserves en place. La
surface imprégnée de 1600km², plus de 1053 puits sont forés. La production
cumulée de 966,30 x 106 st m3 soit 13.7 % des réserves en place et 53.5 % des
réserves récupérables, le champ de Hassi Messaoud demeure l’une des plus
grandes accumulations pétrolières connues dans le monde.

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