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NOTIONS DE

RESERVOIR GISEMENT
DANS LE DOMAINE
PETROLIER

COURS DONNE A L’ECOLE POLYTECHNIQUE LE 10/1/2003

Fayçal Khrouf
INTRODUCTION - GENERALITES

CONSTITUTION : Hydrocarbures saturés résultant de la transformation de


la matière organique dans les sédiments enfouis (Huile, Gaz naturel, Gaz
à condensats)
GENESE : dans les Roches Mères
MIGRATION : vers les Pièges (structuraux ou stratigraphiques)
EMPRISONNEMENT : dans les Roches Réservoirs caractérisées par :
- leur Porosité : aptitude à emmagasiner des fluides dans les vides
- leur Perméabilité : aptitude à permettre l’écoulement de ces fluides
- leur Géométrie
- les Saturations en fluides qu’elles contiennent
La découverte d’un réservoir imprégné ne doit pas être confondue avec
celle d’un Gisement. Il y a gisement quand il y a possibilité d’exploitation
‘’rentable’’.
FORMATION DU PETROLE
TYPES DE PIEGES
PROSPECTION PETROLIERE
Pour repérer des structures souterraines susceptibles de constituer des
‘’pièges à pétrole’’, la prospection fait appel à des techniciens de toutes
sortes, notamment des Géologues et des Géophysiciens.

TRAVAUX DE GEOLOGIE
- Etude de la surface du sol (sur carte ou sur terrain)
- Repérage des structures apparentes : plissements, failles, anticlinaux, …
- Etude au Laboratoire des échantillons de terre, de roches, de fossiles
- Reconstitution de la structure du sous-sol où peuvent apparaître clairement
les pièges
PROSPECTION PETROLIERE (suite)
TRAVAUX DE GEOPHYSIQUE
Ils permettent d’ausculter en profondeur l’écorce terrestre aux emplacements
Présumés des gisements.
- Méthode gravimétrique : basée sur l’observation des variations de l’attraction
terrestre
- Méthode magnétique : basée sur la mesure des variations du champ
magnétique terrestre
- Méthode électrique : basée sur la mesure de la résistance opposée par les
roches souterraines au passage d’un courant électrique
- Méthode sismique : consistant à faire exploser des charges pour provoquer
un tremblement de terre miniature ; l’onde de choc se propage à travers des
couches du sous-sol, se réfléchit en partie sur chacune d’elles à la manière
de rayons lumineux sur un miroir, pour être finalement enregistrée à son
retour en surface
Toutes ces méthodes et en particulier la sismique permettent de réaliser une
‘’échographie du sous-sol’’ en calculant les profondeurs approximatives des
Structures souterraines.
SISMIQUE
PROFIL SISMIQUE
FORAGE
COMMENT FORE-T-ON UN PUITS ?
L’ensemble de l’appareillage qui sert au forage (poids supérieur à 100 tonnes)
est suspendu à la charpente de l’appareil de forage ou derrick qui peut
Atteindre 50 m de haut.
Au sommet du derrick sont fixés plusieurs palans et poulies reliés à des treuils
mécaniques qui permettent de manœuvrer des lourdes tiges creuses de 9 m
de long vissées bout à bout. La tige qui se trouve au niveau du sol est carrée.
Elle est animée par la table de rotation. C’est elle qui met en mouvement de
rotation l’outil d’attaque que l’on appelle trépan.
Pour connaître avec précision la nature du terrain traversé par le trépan, on
remplace de temps en temps celui-ci par une couronne qui découpe et
prélève dans le fond du trou un échantillon de terrain de forme cylindrique
appelé carotte.
Le diamètre du forage diminue par palier avec la profondeur.
A la fin de chaque palier, et pour éviter que le puits se comble par un ébou-
lement, on le renforce en mettant en place un ‘’casing’’ constitué par des
tubes d’acier vissés bout à bout. Ce casing est ensuite cimenté (le ciment est
placé entre la paroi du trou et le casing.
FORAGE (suite)
ROLE DE LA BOUE DE FORAGE
On injecte sous pression, à l’intérieur du train de tiges, un courant de
boue
qui remonte à l’extérieur du train de tiges. Cette boue sert à :
- refroidir le terrain au point d’attaque de la roche
- entraîner en surface les débris rocheux
- consolider les parois du trou
- s’opposer par son poids à l’éruption subite du gaz ou de l’huile

A la sortie du puits, la boue est récupérée, tamisée et renvoyée dans le circuit.


APPAREIL DE FORAGE
PROGRAMME FORAGE ET TUBAGE
POROSITE
Les roches sédimentaires sont constituées par des grains de matière
solide, plus ou moins cimentés entre eux, et entre lesquels existent des
espaces vides.

VOLUME DES VIDES


Ø=
VOLUME TOTAL

La porosité peut être mesurée :


- soit directement en laboratoire sur des fragments de carotte
- soit indirectement par les diagraphies différées : enregistrement en
continu et en fonction de la profondeur d’un phénomène physique
Diagraphie Acoustique
Diagraphie Gamma–Gamma de Densité
Diagraphie Neutron Ø
La porosité est déduite de la mesure de ces
phénomènes connaissant la loi qui les lie
x
MESURE DE LA POROSITE AU LABORATOIRE
Vv V – Vs
Ø= = t
Vt Vt
1 – L’échantillon est pesé sec P0

2 – L’échantillon est pesé dans le mercure P1


Si le mercure ne rentre pas dans les pores de l’échantillon, on a :
P1 = P0 – Vt x ρHg
Son volume est ainsi déterminé Vt = (P0 – P1) / ρHg
Sa densité apparente est da = P0 / Vt

3 – L’échantillon est saturé sous pression d’un liquide mouillant de densité ρL.
Il est ensuite pesé dans ce liquide P2
P2 = Po – Vs x ρL
Son volume solide est ainsi déterminé Vs = (P0 – P2) / ρL
Sa densité solide est ds = P0 / Vs
Sa porosité est déterminée Ø = (Vt – Vs) / Vt = (ds – da) / ds
PERMEABILITE
La perméabilité mesure l’aptitude de la roche à laisser circuler les fluides
contenus dans sa porosité.
C’est un coefficient de proportionnalité entre un Débit et un Gradient de
Pression.
A dp
LOI DE DARCY Q=k
μ dx

Cette loi s’applique en milieu isotrope, pour un écoulement parallèle et


un
régime permanent (indépendant du temps)
Unité : Le Millidarcy
Cas d’un écoulement radial cylindrique R a
h
Q = (2 π h k / µ) x (Pg – Pf) / Log (R / a) Pg Pf
= I (Pg – Pf)
I est l’indice de productivité du sondage
MESURE DE LA PERMEABILITE
La perméabilité, comme la porosité, peut se mesurer en Laboratoire
Perméamètre à charge variable
Vis de serrage - On crée une aspiration qui fait
Couvercle
Echantillon (l,S) monter le liquide dans le tube
Poire -Le liquide en descendant crée
d’aspiration
une dépression qui provoque un
écoulement d’air à travers
l’échantillon
- On mesure le temps de passage
du ménisque liquide entre deux
repères
ka = (B μ / Δt) (l / S)

Cuve à niveau constant

La perméabilité ne peut pas se mesurer par diagraphies comme la porosité.


Elle peut se déduire toutefois d’un essai de puits.
NOTION DE PERMEABILITE RELATIVE
On généralise la loi de Darcy pour un écoulement diphasique
ko(Sw) dP
Qo = A
μo dx Qw et Qo étant les débits de la phase
mouillante (water) et de la phase non
kw(Sw) dP mouillante (oil)
Qw = A
μw dx
Les koefficients ko(Sw) et kw (Sw) sont les perméabilités à l’huile et à l’eau,
et sont fonction de la saturation en eau.
On définit les perméabilités relatives de la façon suivante :
ko kw
Kro = (Sw) krw = (Sw)
k k
1
kro Swi : saturation irréductible en eau
krw Swc : saturation critique en eau
Sor : saturation résiduelle en huile

Sw
Swi Swc = 1-Sor
SATURATIONS EN FLUIDES
DEFINITION : C’est la quantité de fluide contenue dans les pores.
Elle est exprimée en pour-cent du volume poreux.

MESURE : La mesure des différentes saturations (en eau, en huile, en gaz)


sur carotte ne donne pas des résultats exacts
- Invasion de la carotte par la boue de forage ou son filtrat
- Expansion du gaz due à la chute de pression pendant la
remontée de la carotte au jour
Certaines diagraphies et essentiellement celles de la résistivité
permettent la mesure de ces saturations

SATURATION EN EAU INTERSTITIELLE :


Le réservoir est initialement rempli d’eau. Les Hydrocarbures n’arrivent pas
à chasser toute l’eau interstitielle en raison des forces capillaires. Cette eau
occupe les petits pores. Sa saturation décroît quand on s’éloigne de la zone
à eau.
PRESSION CAPILLAIRE
DEFINITION : A l’équilibre entre les deux cotés d’un interface séparant
deux fluides non miscibles, il existe une différence de
pression proportionnelle à la courbure C de l’interface, la
pression la plus forte étant du coté de la concavité
Pc = Pw – Po = C T cos θ T étant la tension interfaciale

Pc = T ( 1 + 1 ) cos θ = 2 T cos θ W R θ O
R1 R2 R

Pour faire pénétrer un fluide non mouillant (O : Hydrocarbure) dans un


milieu poreux initialement rempli de fluide mouillant (W : Eau), il faut
exercer une pression supérieure à un minimum qui n’est autre chose que
la pression capillaire correspondant au diamètre des pores.
La pression capillaire est, comme Sw, fonction de la dimension des pores
et de leur répartition.
Pour un milieu poreux donné, il existe une relation de la forme :
Pc = f (Sw)
LES DIAGRAPHIES DIFFEREES
On désigne par DIAGRAPHIE ou par le terme américain de ‘’LOG’’
l’enregistrement (à l’aide d’outils descendus dans le puits au bout d’un
cable), en continu et en fonction de la profondeur, des variations d’une
propriété physique des formations géologiques traversées par le puits.
Ces diagraphies sont dites différées parce qu’elles ne sont exécutées que pendant
Les périodes d’arrêt du forage
L’interprétation des informations recueillies par les différentes diagraphies effectuées
Dans un puits conduit à :
- L’identification et la localisation des argiles, des formations compactes et des
réservoirs
La diagraphie du Potentiel Spontané ou PS
La diagraphie de Radioactivité naturelle ou Gamma-Ray
-Le calcul des caractéristiques du réservoir et plus particulièrement de sa porosité
La diagraphie Acoustique ou Sonic
La diagraphie Gamma Gamma de Densité
La diagraphie Neutron
- L’identification des fluides (eau, huile, gaz) contenus dans le réservoir et le calcul
leurs proportions respectives (saturations)
Les diagraphies de Résistivité
LOCALISATION DU RESERVOIR
CONTRÔLE GEOLOGIQUE : Au cours du forage
DIAGRAPHIES DIFFEREES
Détection des zones propres (sans argile)
Parmi les diagraphies indicatrices d’argile, les plus essentielles sont :
- Le Gamma-Ray : Mesure de la radioactivité γ à l’aide d’un détecteur

approprié
La réponse de l’outil est fonction de la concentration en poids
des minéraux radioactifs dans la formation. Comme les argiles
constituent les roches radioactives les plus fréquentes, on admet
GR - GRmin
Pourcentage d’argile = Vsh = GRmax - GRmin
que la radioactivité d’une formation traduit son argilosité
- Le Potentiel Spontané : Mesure de la d.d.p. entre la colonne de boue
et la formation (ou la f.e.m. existant à leur
surface de contact
PSP : Zone argileuse
SSP = - K log (Rmf / Rw) Vsh = 1 – PSP / SSP
SSP : Zone propre
SSP et PSP étant mesurés à partir de la ligne de base des argiles
DIAGRAPHIE DU POTENTIEL SPONTANE (PS)
PRINCIPE : Mesure de la différence de potentiel entre la colonne de boue
et la formation (ou la force électromotrice existant à leur surface
de contact

SSP = - K log (Rmf / Rw)


avec Rmf : résistivité du filtrat de boue
Rw : résistivité de l’eau de formation
K : coefficient dépendant de la température de la formation V
K = - 65,3 – 0,239 Tf (en °C) B’ A’ B’
Le rapport Rmf / Rw est généralement
supérieur à un (le filtrat de boue est moins
salé que l’eau de formation), et on a alors
normalement une déflexion négative de la
PS. Dans le cas contraire (Rmf / Rw < 1),
La déflexion de la PS est positive, et on dit
qu’on a affaire à une PS inverse.
La droite AA’ est la ligne de base des argiles B PS A PS B
normale inverse
DIAGRAPHIE DU POTENTIEL SPONTANE (PS)
CALCUL DU POURCENTAGE D’ARGILE
Si SSP désigne la déflexion maximale de la PS par rapport à la ligne de base
des argiles, et si PSP est l’indication de la PS devant un banc argileux, on
peut déterminer l’argilosité ou le pourcentage d’argile (Vcl) de ce banc par :
Vcl = 1 – (PSP / SSP)

CALCUL DE LA RESISTIVITE ET DE LA SALINITE DE L’EAU DE


FORMATION

La relation SSP = - K log (Rmf / Rw) n’est valable que pour une solution NaCl.
Si d’autres ions sont présents, on remplace Rmf et Rw par des résistivités
équivalentes Rmfe et Rwe, et on obtient la relation générale :
SSP = - K log (Rmfe / Rwe)
Rwe = Rmfe 10 ^ (- K / SSP)
Rmf est déterminé au Laboratoire
Rmfe, Rwe, Rw et la salinité de l’eau de formation sont déterminées à l’aide
d’abaques.
DIAGRAPHIE ACOUSTIQUE
PRINCIPE : Mesure de la vitesse du son dans la formation. Cette vitesse
dépend des caractéristiques élastiques de la roche, de sa
porosité et de la nature des fluides contenus dans les pores.
Δt = Δtmat (1 – Ø) + Δtf Ø Ø

E
R
AI
Δt - Δtmat

ES
AL
Ø= = A Δt + B
Δtf - Δtmat

R
C

G
47,5 55,5 Δt (μs / ft)
GENERATEUR
Le temps de transit de l’onde acoustique dans la
Formation est rapportée à la distance L et exprimée
en μs / ft
L
Argile 70 – 150 μs / ft Eau 200 - 190 μs / ft
Calcaire 47,5 μs / ft Huile 235 μs / ft
Dolomie 43,5 μs / ft Air 910 μs / ft
RECEPTEUR Grès 55,5 μs / ft
DIAGRAPHIE Gamma-Gamma DE DENSITE
PRINCIPE : Une source émet des rayons Gamma. Les rayons réfléchis
par la formation sont proportionnels à la densité de la formation
photon diffusé
photon
e- électron diffusé par effet Compton
Le phénomène de diffusion Gamma par Effet Compton est relié
à la densité électronique de la formation qui est reliée à la
densité globale de la formation
ρmat (g / cm3)
DETECTEUR
ρe = pb (Z / A) N Argile 2,2 – 2,75
ρ = ρmat (1 – Ø) + ρf Ø Calcaire 2,71
Dolomie 2,876
Grès 2,648
Ø = (ρmat – ρ) / (ρmat – ρf)
SOURCE
avec ρf = 1 pour l’eau
DIAGRAPHIE NEUTRON
PRINCIPE : Une source émet des neutrons de haute énergie( entre 4 et 6
Mev). Ces neutrons sont ralentis par la formation et ce,
proportionnellement aux noyaux d’Hydrogène. La densité
d’atomes d’Hydrogène étant pratiquement la même pour l’eau
et l’huile, la mesure permet ainsi l’estimation de la porosité de
la formation.
1) Le neutron est simplement ralenti. Il perd de son énergie et devient
thermique 0.025 eV.
2) Le neutron thermique continue à se mouvoir et à entrer en collision avec
les noyaux de la formation. Son énergie moyenne reste constante.
3) Le neutron thermique est finalement capturé par un noyau. Cette
capture s’accompagne par l’émission de rayons Gamma.

La densité d’atomes d’hydrogène varie selon les fluides.


A 200 bars, les concentrations d’hydrogène sont : 0,1 g/cm3 pour l’eau,
0,11 g/cm3 pour une huile moyenne, et 0,035 g/cm3 pour le Méthane.
En porosité apparente donnée par le Neutron, on aura donc des valeurs
voisines pour l’eau et l’huile, mais très inférieures pour le gaz.
COMBINAISON DE DEUX OUTILS DE POROSITE
La combinaison des indications de 2 diagraphies de porosité permet de
déterminer à l’aide d’abaques appropriés la porosité et la lithologie de la
Formation.

Le gaz est identifié par la diminution des indications de la Densité et du


Neutron (par comparaison avec leurs indications dans les zones à eau et
À huile).
En adoptant des échelles compatibles en calcaire par exemple, les courbes
du Neutron et de la Densité (confondues devant les zones à eau et à huile)
s’écartent devant une zone à gaz (Densité vers la gauche et Neutron vers
La droite.
DIAGRAPHIE DE RESISTIVITE ET MESURE DE Sw
PRINCIPE : Mesure de la chute de potentiel accompagnant le passage de

courant dans la formation


La conductibilité de la roche et des hydrocarbures est négligeable.
La conductibilité du milieu poreux résulte essentiellement de l’eau de
formation qui dépend de la salinité .
Dans une formation propre ( sans argile ) saturée d’eau de résistivité Rw,

la résistivité est proportionnelle à Rw Ro = F R w


F, facteur de formation ,est fonction de la porosité F = a / Øm
m, facteur de cimentation, est généralement de l’ordre de 2 et a est voisin
de 1 . F Rw RT : Résistivité de la zone vierge
S n
= En général, n = 2
Dans les R
w zones
T Rw : Résistivité
propres , Sw estde l’eaupar
donné de la
formation
formule d’ARCHIE

F Rmf Rxo : Résistivité de la zone envahie


Dans la zone envahie Sxon =
Rxo Rmf : Résistivité du filtrat de boue
Rmf est mesurée directement, Rw est estimée
Rw peut être déduite de la diagraphie PS PS = - K log ( Rmf / Rw)
DIAGRAPHIE DE RESISTIVITE ET MESURE DE Sw
Sur le plan qualitatif, et à la simple vue des courbes de Rt et de Rxo, il est
possible de :

- Détecter les zones réservoirs :


Séparation de Rt et de Rxo qui indique un envahissement de la formation
par le filtrat de boue et par conséquent montre qu’on a affaire à une
formation poreuse et perméable (un réservoir)

- Détecter la limite zone à eau / zone à hydrocarbures :


Alors que les résistivités sont basses et que Rt est parallèle à Rxo dans la
zone à eau, Rt augmente et s’écarte à droite de Rxo quand on passe dans
une zone à hydrocarbures.
UTILISATION DES DIAGRAPHIES
Porosité
1 10 100 R
2 2,35 2,7 D
La diagraphie Neutron donne ØN = 0,2
0,4 0,2 0 N
La diagraphie de densité donne
GR PS RESISTIVITE NEUTRON DENSITE
ØD = (dmat – d) / (dmat – df)
= (2,70 – 2,36) / (2,7 – 1)
COUVERTURE

= 0,20
Donc Ø = 0,20 = 20 %
Calcul de Rw
Dans la zone à eau, on a Rt = 1 et
GAS

Sw2 = F Rw / Rt = 1
Donc Rw = Rt / F
OIL

= Ø2 Rt
RESERVOIR

= (0,2)2 x 1
Rw = 0,04 Ωm
WATER

Calcul de Sw
Dans la zone à huile, Rt = 10 et
Sw2 = F Rw / Rt
= 1 / (0,2)2 x 0,04 / 10
D’où Sw = 32 % et So = 68 %
EVALUATION DE L’ACCUMULATION
ACCUMULATION AU PUITS
La porosité et la saturation étant calculées au
niveau du puits à partir des diagraphies, on peut
H hi, Øi, Swi ainsi estimer la hauteur réduite d’hydrocarbures
au niveau du puits

Σ Øi hi (1 – Swi)
ACCUMULATION AUX PUITS GENERALISEE A LA STRUCTURE
Les informations disponibles sur les puits
doivent
être extrapolées à l’ensemble de la structure.
Diverses techniques permettent de faire cette
extrapolation. Les plus Performantes sont les
Vi
techniques géostatistiques.
R = Σ Øi Vi (1 – Swi)
CAS OU LES SATURATIONS ET LA POROSITE NE
SONT FONCTION QUE DE LA PROFONDEUR
h4, Ø4, Soi4
h3, Ø3, Soi3
HUILE
h2, Ø2, Soi2
h1, Ø1, Soi1
EAU

S4 S3 S2 S1

Sj + Sj+1
R=Σ( ) hj (Ø Soi)j
j 2

Les réserves ainsi obtenues sont pour des conditions in situ. Pour les
ramener aux conditions standards, on doit les diviser par Bo pour l’huile
ou Bg pour le gaz
RESERVES RECUPERABLES

Le facteur de récupération peut varier dans une très large proportion.


Il dépend des mécanismes de drainage (naturels ou artificiels). Ces
mécanismes font intervenir les forces de pression, les forces capillaires
et la pesanteur.
On peut distinguer divers mécanismes naturels de drainage :
- L’expansion monophasique
- La contraction des pores
- L’expansion des gaz dissous
- L’expansion d’un gas-cap ou d’un aquifère
- L’imbibition
- La pesanteur
EXPANSION DES FLUIDES ET CONTRACTION DES
PORES
L’expansion des fluides se manifeste dès qu’il existe une chute de pression.
Elle intéresse :
- Les huiles même dépourvues de gaz (expansion monophasique liquide) :
elle dépasse rarement quelques centièmes du volume intéressé
- Les huiles contenant des gaz dissous (expansion diphasique) :
elle peut atteindre 25 % de l’huile en place
- Les gaz (expansion monophasique gazeuse) :
son efficacité est très grande

Chaque fois que les fluides contenus dans le gisement sont soumis à une
pression décroissante, l’effort qu’ils exerçaient sur la roche magasin diminue
et celle-ci se contracte. Il y a réduction de la porosité et le volume de fluide
qui est obligé de quitter le gisement se trouve accru de cette réduction de
volume
DEPLACEMENT PAR UN AUTRE FLUIDE
EXPANSION DU GAS-CAP : Durant l’exploitation, le chapeau de
gaz se détend en poussant l’huile
G vers les puits producteurs.
O La récupération peut atteindre 60 %
de l’huile en place

EXPANSION D’UN AQUIFERE : Si l’aquifère est limité, il n’agit que


par son expansion propre. Son
Influence est d’autant plus grande
O
que son volume est élevé.
S’il est alimenté, son influence est
W W prépondérante sur la récupération.

Inconvénients : - On est obligé de produire des quantités d’eau importantes


- Cheminements préférentiels dans le cas de réservoir
hétérogène ou fissuré
IMBIBITION : Cas des réservoirs fissurés
RECUPERATION ASSISTEE
En cas d’absence d’une source d’énergie naturelle, on a recours à un
Procédé de récupération assisté.
RECUPERATION SECONDAIRE
Injection d’eau ou de gaz
Ces procédés sont limités par :
- Les phénomènes de capillarité (dispersion de l’eau
- La déformation locale du front d’eau ou de gaz (coning)
- Les digitations favorisées par un rapport de mobilité eau / huile (ou
gaz / huile) très grand et les phénomènes d’hétérogénéité verticale
(gisement multi-couches) ou latérale (fractures, …) amenant des
cheminements préférentiels dans le gisement
RECUPERATION TERTIAIRE
Injection de gaz miscibles avec l’huile
Injection de vapeur d’eau, combustion in situ
Injection de solutions de polymères, de tensioactifs, de CO2 …
Actuellement, on établit un plan d’exploitation qui fait intervenir, souvent rapidement,
Les méthodes de récupération assistée
NOTION DE F.V.F. ET DE G.O.R. DE DISSOLUTION
POUR UN GAZ NATUREL : Bg C’est le volume fond qui donne lieu à un
volume unité dans les conditions de
Pa Stockage
Pg PV=ZRT
Bg 1
Tg Zg Tg Pa
Ta Bg = Za est voisin de 1
Za Ta Pg

POUR UNE HUILE : Bo


Pstd Rs ou GOR de dissolution :
Rs c’est le volume de gaz conditions
Pg GAZ Std qui s’est dégagé de l’huile entre
Tstd gisement et stockage quand une
Bo
Tg Pa = 1 atm unité de volume d’huile de stockage
1 a été produite
HUILE
Bo Ta = 15 °C Bo ou Formation volume factor :
C’est le volume d’huile conditions
Fond qui correspond à 1 m3 d’huile
De stockage
P
Ps
BILAN MATIERE
DEFINITION Le Bilan matière exprime l’égalité du volume des fluides
contenus dans un gisement et du volume des pores de
celui-ci à une époque quelconque

UTILISATION 1) Calcul des quantités en place, la production ayant déjà


commencé
2) Calcul des prévisions de production

Notations :
Huile Gaz Eau
Quantité en place (1) N G W
Production cumulée (2) Np Gp Wp
Récupération (2) / (1) np gp --
BILAN MATIERE POUR UN RESERVOIR D’HUILE
SOUS-SATURE
• Si on néglige la compressibilité de la roche et de l’eau interstitielle
(N – Np) Bo = N Boi
Volume huile restante = Volume huile initiale
1 dV
• Si on ne néglige la compressibilité de la roche ( C = - V dP ) et de l’eau
Pour une chute de pression ΔP
Le volume d’Huile Vp So s’accroit de Vp So Co ΔP
Le volume d’eau Vp Swi s’accroit de Vp Swi Cw ΔP
Le volume de pores Vp se contracte de Vp Cf ΔP
et la production d’huile est la somme de ces 3 termes
Np Bo = Vp ΔP (Co So + Cw Swi + Cf)
= Vp So ΔP (Co + Cw Swi / So + Cf / So)
Tout se passe comme si, la roche et l’eau étant incompressibles, l’huile
avait une compressibilité apparente Ce = Co + Cw Swi / So + Cf / So
Np Bo = Vp So Ce ΔP = N Boi Ce ΔP
Boi
Np = N Ce ΔP
Bo
BILAN MATIERE POUR EXPANSION DES GAZ
DISSOUS
• Conditions initiales Pi = Pb (pression de bulle)
• On néglige la compressibilité de la roche et de l’eau
(Volume des hydrocarbures restant = Volume des hydrocarbures initial)
Pression Quantités Volume fond

Pi Huile N N Boi
Gaz dissous N Rsi

P Huile N – Np (N – Np) Bo
Gaz restant dissous
(N – Np) Rs [N Rsi – Gp – (N – Np) Rs] Bg
Gaz libre
N Rsi – Gp – (N – Np) Rs

(N – Np) Bo + [N Rsi – Gp – (N – Np) Rs] Bg = N Boi


INFLUENCE DU RYTHME DE PRODUCTION
Elle est très importante dans un grand nombre de cas
Gisement d’huile sans aquifère
Sans gas-cap : récupération indépendante du débit, on peut exploiter rapidement
Avec gas-cap : on peut exploiter rapidement, mais il faut faire attention à la formation
de cone de gaz qui est liée aux débits des puits
Gisement d’huile lié à un aquifère de caractéristiques pétrophysiques
médiocres
Rythme rapide : L’aquifère n’a pas le temps de réagir dans son ensemble, et les
phénomènes prépondérants sont l’expansion monophasique de l’huile ou l’expansion
des gaz sortis de solution (récupération de 20 à 80 %)
Rythme extrêmement lent : L’aquifère a le temps de réagir dans son ensemble
(récupération de l’ordre de 40 %)
Gisement d’huile fissuré lié à un aquifère
Rythme rapide : L’aquifère agit mais ne draine que les fissures, l’huile contenue dans
les pores de la matrice risque de rester piégée
Rythme extrêmement lent : L’imbibition a le temps d’agir, l’eau draine simultanément
les fissures et la matrice
ESSAI DE PUITS

Les essais de puits sont une importante source d’information sur les gisements
d’huile ou de gaz. Ils fournissent des courbes de chute ou remontée de
pression en fonction du temps qui doivent être interprétées et analysées pour
obtenir les indications souhaitées sur les caractéristiques de la formation
(perméabilité, pression vierge du champ, pression statique au niveau du puits,
limites du réservoir) et les performances du puits (indice de productivité,
endommagement, efficacité d’une stimulation).
L’ambition d’un essai de puits diffère selon le contexte dans lequel il est effectué.
Il existe 4 principaux contextes :
- Essai sur puits d’exploration : Définir les caractéristiques du fluide en place, et
ensuite les caractéristiques de la couche (pression initiale et perméabilité)
- Essai sur puits de confirmation : Confirmer les résultats déjà acquis. Un
échantillon de fuile parfaitement représentatif sera recherché
- Essai sur puits de développement : Déterminer les caractéristiques du réservoir
(pression statique, perméabilité de la couche, endommagement aux abords du
puits) et le potentiel du puits (indice de productivité)
EFFET DE SKIN
Le skin effect ou effet de peau mesure la détérioration (par invasion des
fluides de forage et de complétion) ou l’amélioration (par stimulation) de la
perméabilité aux abords du puits sur une épaisseur infinitésimale autour du
puits
Kd < K Ps Kd > K Ps

Pwf
Pidéal Pidéal
Pwf

rw rd (rayon de la zone endommagée) rw rd (rayon de la zone améliorée)

Profil de pression près d’un puits Profil de pression près d’un puits
endommagé stimulé
INTERPRETATION DE LA REMONTEE DE PRESSION
P
Pv ΔP Ps

t
Prédébit Build-up Débit Build-up
Tp Δt
Le tracé de la remontée de pression P (Δt) en fonction de log [(Tp + Δt) / Δt] fait
apparaitre une droite de pente m telle que :

k h = 21,5 B Q m
μ

Quand Δt tend vers l’infini, (Tp + Δt) / Δt tend vers 1, et l’extrapolation de la droite à
(Tp + Δt) / Δt = 1 donne une pression p* qui est une estimation de la pression statique
du réservoir au niveau du puits Ps
Q
L’indice de productivité du puits vaut IP = Ps - Pf (Pf : Pression en débit)
Le skin (effet de peau) factor vaut :
P1h – Pf 3,56 10-4 k
S = 1,15 - 0,405 – 1,15 log
m Ø µ Ct rw2
EXEMPLE D’INTERPRETATION D’UN BUILD-UP
Après une ouverture de 100 heures, un puits est fermé subitement, et la
remontée de pression est enregistrée. Calculer la transmissibilité (k h / μ),
la pression statique extrapolée et le skin factor S.
Données relatives au réservoir et
Temps de fermeture Pression au puits :
Δt (heures) P (psi) Qo Bo = 20 Bbl / day
0,1 371 Ø = 15 %
0,3 975 Ct = 250 10-6 psi-1
0,5 978 rw = 9”7/8
1 981 h = 100 ft
3 985 μ = 1cp
5 987
Les formules données pour k h et
10 990
S sont valables pour Q en m3/j, μ
30 994
en cp, P en bars, rw en m et Ct en
100 997
bar-1
EXEMPLE D’INTERPRETATION D’UN BUILD-UP
(Tp + Δt) / Δt Pression (bar)
Pf = 66 bars
1001 66,95
334 67,22 Qo Bo = 3,18 m3/j
201 67,43 Ø = 15 %
101 67,64 Ct = 3,6 10-3 bar-1
34 67,91 rw = 0,125 m
21 68,05 h = 30,48 m
11 68,26 μo = 1cp
4 68,53 Le plot de Horner donne :
2 68,74 m = 0,67 bar / cycle
Qo Bo μo
kh = 21,5 = 102 md m
m

Pour (Tp + Δt) / Δt = 1 p* = 69 bars


Pour Δt = 1 h p1h = 67,6 bars
P1h – Pf 3,56 10-4 k
S = 1,15 - 0,405 – 1,15 log = - 0,132
m Ø μ C t r w2
MISE EN EQUATION D’UN ECOULEMENT MONO-
PHASIQUE, MONODIMENSIONNEL
Equation de continuité Σ Qm Δt = Δm

x x + Δx
x
[
Somme des flux massiques
entrant dans un volume
Accroissement de la masse
= contenue dans le volume ]
ρ δp
Loi de Darcy Qm = k A (x , t)
μ δx
Σ Qm Δt = [ Qm (x + Δx , t) – Qm (x , t) ] Δt
= k A Δt [ ρ δP (x + Δx , t) – ρ δP (x , t) ]
µ δx δx
m = A Δx Ø ρ Ø est supposée constante, seul ρ dépend de la pression
1 ΔV 1 Δρ
C= =
V ΔP V ΔP
Δρ
Δm = A Δx Ø ΔP = A Δx Ø C ρ [ P (x , t + Δt) – P (x , t) ]
ΔP
k Δt [ ρ δP (x + Δx , t) – ρ δP (x , t) ] = C Ø Δx ρ [ P (x , t + Δt) – P (x , t) ]
µ δx δx
On suppose le liquide peu compressible (ρ indépendant de x)
δP k δ2P
- =0 Equation de Diffusion
δt صC δx2
CAS D’UN ECOULEMENT DIPHASIQUE
On suppose qu’on a affaire à un écoulement diphasique, incompressible, monodi-
Mensionnel, sans pression capillaire

krw ρw δPw
Σ Qw Δt = Δmw Qw = k A (x , t)
µw δx
Σ Qo Δt = Δmo Qo = k A kro ρo δPo (x , t)
µo δx
Pc = 0 donc Po (x , t) = Pw (x , t) mw = A Δx Ø Sw ρw
On pose S = Sw = 1 – So mo = A Δx Ø So ρo

Krw δP Krw δP
k A ρw [ (x + Δx , t) - (x , t) ] Δt = A Δx Ø ρw ΔS
µw δx µw δx

k A ρo [ Kro δP (x + Δx , t) - Kro δP (x , t) ] Δt = - A Δx Ø ρ ΔS
µo δx µo δx o

δ kr δP δS
k δx ( µ w δx ) = Ø δt
w

δ kro δP δS
k (
δx µo δx ) = - Ø δt
RESOLUTION DE L’EQUATION DE DIFFUSION

δP k δ2P
- =0
δt صC δx2
δP μ
Conditions aux limites Flux imposé (0 , t) = - Q (t)
δx kA G
Pression imposée P (0 , t) = PG (t)
Etat initial P (x , 0) = P0 (x)

Approximation par différences finies


On définit une famille xi (i = 1 , N) Pi = P (xi)
δPi Pi+1 – Pi Pi – Pi-1
= ou
δx xi+1 – xi xi – xi-1
δ2Pi δ Pi+1 – Pi 1 P – Pi P – Pi-1 P – 2 Pi + Pi-1
= ( )= ( i+1 - i ) = i+1
δx2 δx xi+1 – xi Δx Δx Δx Δx2
δPi Pin+1 - Pin
=
Δt Δt
k Δt
Pin+1 = Pin + ( P i+1n – 2 Pin + Pi-1n) Schéma explicite
ØμC Δx2
k Δt Schéma implicite
Pin-1 = Pin - ( Pi+1n – 2 Pin + Pi-1n)
ØμC Δx 2
MODELES NUMERIQUES
La complexité des phénomènes déterminant le comportement du réservoir
(Transfert, Thermodynamique, Ecoulements Polyphasiques, Déformation des
fronts, …) et le développement des ordinateurs a entraîné un recours à des
modèles mathématiques pour simuler les phénomènes observés au cours
de l’historique de production et prévoir le comportement futur sous diverses
hypothèses afin de sélectionner la politique de production optimale.
Suivant la géométrie du réservoir et l’importance des phénomènes d’hétéro-
généité, on peut utiliser des modèles unidimensionnels, bidimensionnels ou
tridimensionnels.
ACTIVATION DES PUITS
Tant que la pression du gisement est suffisante pou faire remonter les fluides
en surface, le puits peut produire tout seul, il est dit éruptif.

Après une période plus ou moins grande d’éruptivité (mauvais maintien de la


pression du gisement, alourdissement de la colonne de production), les
fluides ne peuvent plus remonter tous seuls en surface, et le puits nécessite
son activation pour maintenir sa production.
L’activation d’un puits consiste à l’apport d’une énergie complémentaire à la
pression du gisement pour remonter les fluides en surface.

Les principaux modes d’activation sont :


- Le pompage aux tiges
- Le pompage hydraulique
- Le pompage électrique
- Le gas-lift
METHODES D’ACTIVATION
COMPLETION GAS LIFT
TRAITEMENT
L’effluent produit contient :
- Un mélange d’hydrocarbures lourds et légers sous forme liquide ou gazeuse
- des constituants gazeux non hydrocarbures tels que l’azote, le CO2, le H2S…
- de l’eau plus ou moins salée
- éventuellement des solides
Cet effluent ne peut pas être vendu tel quel. Les transporteurs ainsi que les
clients (raffineurs, gaziers, …) demandent des produits satisfaisant à
certaines spécifications, en particulier vis-à-vis des constituants inutiles ou
nuisibles.
Le traitement de l’effluent dépend de sa nature et des spécifications à
respecter.
TRAITEMENT (suite)
TRAITEMENT DES HUILES

- Séparation multi-étagée
 Diminuer la vitesse du gaz, et donc limiter l’entraînement des
gouttelettes d’huile par le gaz
 Se rapprocher le plus possible d’une libération différentielle, ce qui
permet de récupérer plus d’hydrocarbures sous forme liquide
- Traitement des émulsions
 Injection d’agent désémulsifiant
 Utilisation de séparateurs particuliers (‘’heater treater’’), qui assurent
en même temps la séparation et le réchauffement de l’effluent
TRAITEMENT (suite)
TRAITEMENT DES GAZ

- Déshydratation
 Adsorption par des liquides tels que le T.E.G.
 Eviter le problème de formation des hydrates
 Limiter la corrosion dans les conduites (par les gaz acides)

- Dégazolinage
 Refroidissement puis séparation
 Eviter les problèmes dus aux écoulements diphasiques dans les
conduites
- Adoucissement
 Prélèvement des constituants acides non désirables par absorption
(par des liquides tels que les amines)

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