Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ROYAUME DU MAROC
OFPPT
ISBTP ERRACHIDIA
RESUME THEORIQUE
OBJECTFS OPERATIONNELS
Contrainte = C + .tg .
tangentielle
Contrainte
normale
2°/Compactage
C’est l’ensemble des opérations mécaniques qui conduisent à accroître la densité d’un sol. Le
compactage resserre la texture et améliore les propriétés mécaniques d’un sol.
La densité obtenue croît avec l’énergie de compactage et il existe une teneur en eau pour laquelle le
rendement du compactage est optimal. Celle-ci est appelée teneur en eau optimale de compactage et
est notée wopt . C’est une caractéristique des sols.
3°/Compressibilité
La compression est la réduction de volume apparent sous charge constante. Pour les sols non saturés,
cette réduction de volume est essentiellement imputable à l’expulsion de l’air et au ré-arangement des
grains (cas du compactage).
Compte tenu de la très faible compressibilité des grains et de l’eau, on considérera les sols saturés
comme incompressibles.
Ces derniers peuvent cependant réduire leur volume apparent sous charge mais à masse non
constante ; ce phénomène est appelé « consolidation ».
tendent à évacuer l’eau qu’ils contiennent vers des zones moins chargées à une vitesse qui varie avec
la perméabilité du milieu, ceci se traduit par une diminution progressive du volume apparent.
5°/Gonflement - retrait
Soit un sol argileux que l’on dessèche :
Dans un premier temps, rapprochement des grains solides au fur et à mesure que le
volume d’eau diminue, le sol est toujours saturé, et son volume apparent diminue.
Dans un deuxième temps : les grains sont en contact et ne peuvent plus se rapprocher.
L’élimination de l’eau ne fait plus varier le volume, mais provoque la dé-saturation du
sol,
Il y a alors apparition des fissures de retrait. La teneur en eau correspondant à
l’apparition de ces fissures est appelée « limite de retrait ».
On démontre que la variation de volume total est proportionnelle à la masse volumique sèche et à la
variation de teneur en eau, lorsque cette teneur en eau reste supérieure à la limite de retrait.
V d
= xw
V w
Lorsque w est 0 on a « gonflement »
Lorsque w est 0 on a « retrait »
Le potentiel de gonflement-retrait d’un sol est fonction de la quantité et de la nature des espèces
argileux qu’il contient.
Section S
On mènera la plupart des calculs avec la vitesse apparente V, notamment dans la loi de DARCY.
La vitesse vraie V’ est néanmoins utilisée dans l’étude des remontées capillaires.
eau eau
eau
L
sol
3 – Conditions de filtre
Sous l’effet de la circulation de l’eau, les particules de sol peuvent migrer vers une zone de sol plus
grossier. C’est par exemple ce qui peut se produire entre le remblai d'un barrage et le matériau
drainant. Pour l’éviter, deux zones successives d'un ouvrage hydraulique doivent vérifier des
Conditions de filtre qui sont des règles granulométriques. Dans chaque cas, Da et db désignent les
diamètres des tamis laissant passer respectivement a% en poids du matériau le plus grossier et b% en
poids du matériau le plus fin.
o Lorsqu’un matériau fin à granulométrie continue est en contact dans un ouvrage hydraulique
avec un matériau uniforme (drain ou filtre), leurs granulométries doivent répondre aux
conditions suivantes :
• condition de non entraînement des fines : D15 < 5.d85
• condition de perméabilité: D15 > 0,1mm
• coefficient d'uniformité des filtres et des drains compris entre 2 et 8.
o La condition de filtre au contact entre deux matériaux très uniformes
(D60 /D10 < 3 et d60 /d10 < 3), s’écrit : 5.d50 < D50 < 10.d50.
1- Conventions de signes
Soit AB une facette orientée autour du point M, elle est définie par sa normale « n » orientée vers
l’intérieur du solide.
n
Pour les angles, le sens positif est le sens inverse des aiguilles d’une montre.
est la contrainte appliquée sur la facette AB et est l’inclinaison de la contrainte.
Cette contrainte peut être décomposée en :
• Une contrainte normale n A B
• Une contrainte tangentielle
Si est une compression : n est positif, et est positif si est positif.
Si est une traction : n est négatif, et est négatif si est positif.
2- Cercle de Mohr
Soit AB une facette de longueur ds parallèle à Mw.
AM = ds sin
ECRIVONS QUE LE TRIANGLE OU COIN DE SOL MAB
U EST EN EQUILIBRE => R = 0
A
3 ds sin
M 1.ds cos
ds
ds
ds
B
W MB = ds cos
V
1 + 3 1 - 3
= + cos2
Soit 2 2
1.- 3
= - 2 sin2
En posant : 1 + 3 1.- 3
m = 2 et m = 2
− 3
de rayon R= 1
2
1
P1 2
O 3 C 1
3
P2
3- POSTULAT DE TERZAGHI
Considérons un sol saturé, homogène et isotrope et supposons l’eau libre occupant les pores, au
repos. En considérant le sol globalement comme un milieu, on détermine le tenseur des contraintes
totales qui obéit aux lois d’équilibre de la mécanique.
Mais comme la phase liquide et la phase solide n’obéissent pas à la même loi de comportement,
TERZAGHI a postulé l’existence d’un nouveau tenseur, appelé tenseur des contraintes effectives qui
définit les déformations du squelette du sol.
En considérant le tenseur des pressions interstitielles qui est un tenseur sphérique, le Postulat s’écrit :
= . Tenseur . des. des. contra int es . totales
= ' + 1 u avec ' = . Tenseur . des. contra int es . effectives
u . ou .1 • u = Tenseur . sphé rique
Cette relation signifie que la contrainte totale se répartit entre la contrainte effective ‘
(contrainte effectivement reprise par les grains solides), et la pression interstitielle u de l’eau, soit :
= '+ u ou '= − u
Comme dans un liquide, les contraintes sont uniquement normales ( = 0), s’il existe une contrainte
tangentielle , elle est entièrement reprise par les grains solides, soit = ‘
EN RESUME
x
Si on considère un chargement unidimensionnel : z
4- Applications simples
M = w D + z
M = w (D+z)
1er Cas
‘M = M - M = ( - w)z = ‘z
Eau w D
2ème Cas
ISTBTP ERRACHIDIA filière : TSGC Formateur : ABAYLLAT ZAKARIA Page 10/44
GEOLOGIE ET GEOTECHNIQUE APPLIQUEE AU GENIE CIVIL
M = h
Sol non saturé
M = w z
‘M = M - M = h - wz
‘M = h - wz + z - z
h ‘M = (h - z) + ( - w)z
Sol Saturé z ‘M = (h - z) + ‘z
On constate que ‘ = quand il n’y a pas d’eau, c’est-à-dire dans la couche non saturée.
3ème Cas
Sol Saturé
On constate à nouveau que lorsqu’il n’y a pas d’eau, la contrainte totale est entièrement supportée par
les grains solides : = ‘
5- CALCUL DES CONTRAINTES VERTICALES DANS LE SOL
a- hypothèses
• Sous l’action des charges appliquées, il se développe dans les sols des contraintes qui
entrainent des déformations. On va s’intéresser aux charges verticales ou à leurs
composantes verticales qui sont essentielles en génie civil.
• Application de l’élasticité linéaire
• Sol homogène, isotrope, longueur semi-infinie à surface verticale
2 h2
z
P0 P0
O
= +
z =0
1z z
M M
z M
6- CONTRAINTES DEFORMATIONS
Dans les essais de compression simple suivant l’axe zz’, les déformations et les contraintes sont liés
par les relations suivantes :
1 Figure.3
z = z et x = − z
E
Où : x , z sont des déformations suivantes xx’
et zz’ sol
z : contrainte à une profondeur z
z
: le coefficient de poisson
E : module d’Young ou module d’élasticité
Remarque : d’une manière générale le tenseur des déformations et le tenseur des contraintes
x 1 − − x
1
est donnée par la formule suivante : y = − 1 − y
E − − 1
z z
a- Courbe Intrinsèque :
Lorsque le sol subit des déformations et Figure.4
entrant dans le domaine de plasticité, la limite
du domaine élastique peut représenter dans le
plan ( , ) par une courbe appelé ‘courbe e
ur be intrinsèqu
intrinsèque’, c’est l’enveloppe des cercles de Co
Mohr correspondant à la rupture, on peut dire
aussi : c’est la courbe qui représente limite
des domaines d’élasticité et de plasticité d’un
matériau quelconque
b- Applications :
Le sol est composé de deux milieux couplés : l’ossature granulaire et l’eau interstitielle.
Dans un sol saturé
o On appelle contrainte effective notée ' la contrainte du squelette solide du sol saturée.
o On appelle pression interstitielle isotrope notée u la pression de l’eau interstitielle.
Relation de Terzaghi : dans un sol saturé la contrainte totale notée est : = ' + u
Remarques : - la contrainte tangentielle totale = ' car l’eau n’a pas de contrainte tangentielle
- dans un sol non saturé, la phase liquide n’est plus continue d’où : = ' et = '
o Principe de l’essai :
Elle est constituée de deux demi – boites dont Figure.2
l’une est fixée et l’autre mobile dans une direction
donnée. On exerce ainsi une contrainte dont les
composantes et , les résultats sont regroupés sol
❖ SOLS FINS
La détermination des paramètres d’un sol fin se fait en laboratoire à l’aide de l’appareil Triaxial
o Principe de l’essai :
Il permet d’appliquer sur un échantillon Figure.3
cylindrique de sol une pression latérale p par
l’intermédiaire d’un fluide et une force F à
l’aide d’un piston, si S est la section de
l’échantillon introduit alors : - sur le plan
horizontal s’exerce une contrainte axiale :
F
a = + p
S
- sur le plan vertical
s’exerce une contrainte radiale : r = p
les résultats sont regroupés sur une courbe
intrinsèque ; = c ' + ' tg ' Figure.4
où ' : angle de frottement interne effectif et
c' : cohésion drainée, sont les
caractéristiques inters granulaire des sols.
Si le sol non consolidé et non drainé (court C'
terme) alors les pressions interstitielles sont
nulles u = 0 par suite l’angle de frottement
interne u = 0 , finalement l’essai permet 3 1
d’estimer cu cohésion non drainée et on
obtient la courbe intrinsèque : = cu
▪ Généralités
La réalisation d’un ouvrage (bâtiment, remblai, mur de soutènement, ...) se traduit au niveau des
fondations par l’application de charges au sol sous-jacent. Sous l’action de ces charges, il se
développe au sein du massif de sol des contraintes qui entraînent des déformations.
Comme ces charges sont essentiellement gravitaires, appliquées à des surfaces quasi horizontales, les
déformations engendrent essentiellement des déplacements verticaux appelés TASSEMENTS.
Dans les conditions normales de construction, les fondations n’engendrent pas la rupture ou le
poinçonnement du sol. Ceci veut dire que la loi de comportement est l’élasticité linéaire.
Plusieurs types de tassements :
Le TASSEMENT IMMEDIAT Hi ou instantané qui se produit au fur et à mesure de la
construction. Ce tassement est rarement pris en compte.
un TASSEMENT FINAL ou différé qui va apparaître dans les mois à venir ou années suivant la
construction. Ce tassement comprend :
▪ Méthodes de calcul
On peut distinguer les méthodes principales de calcul :
La méthode PRESSIOMETRIQUE : Elle résulte de l’essai pressiométrique voir l’étude des
fondations;
La METHODE OEDOMETRIQUE : qui résulte de l’essai à l’oedomètre .
z
l
Q = Cte
Q appliquée à t0
0 t
▪ Processus de consolidation
La consolidation d’un sol se traduit par une diminution de volume au cours du temps. Grâce à la
compressibilité du sol, elle consiste à faire supporter progressivement l’augmentation de contrainte
par le squelette solide. La consolidation est donc un phénomène transitoire.
▪ L’essai oedomètrique
Il permet d’étudier la consolidation d’un sol.
ISTBTP ERRACHIDIA filière : TSGC Formateur : ABAYLLAT ZAKARIA Page 16/44
GEOLOGIE ET GEOTECHNIQUE APPLIQUEE AU GENIE CIVIL
Un tassement n’est pas, comme la contrainte z, indépendant du sol considéré. Cette dépendance est
caractérisée par la présence, dans son expression du module E’, variable selon les sols. Il convient
donc de mesurer ce module.
TERZAGHI a mis au point un appareil permettant ces mesures et appelé OEDOMETRE.
Q Piston h
=
S
Pierres
sol
h poreuses
Caractéristiques :
intérieur : 7 cm
Echantillons : 1,2 ou 2,4 cm de hauteur
Comparateurs : 1/100 mm.
Principe :
Placer des charges variables et noter les variations de hauteur.
Les résultats permettent de tracer la courbe h = f().
Le chargement s’effectue par palier en progression géométrique de 50 , 100, 150, 200 kPa. On arrête
chaque chargement après stabilisation, sinon au bout de 24 heures.
HYPOTHESES
Le sol est saturé
Les particules du sol sont incompressibles
L’eau est incompressible
La perméabilité k du sol est constante pendant la consolidation
L’écoulement du fluide interstitiel est unidimensionnel et obéit à la loi de Darcy
Conformément à la MMC, il existe une relation linéaire entre contraintes effectives et
d(dz)
déformations. ' = E'
dz
‘
E’ : Module Oedomètrique
dz
'
Le tassement de la couche dz équivaut donc à : d(dz) = dz
E'
L’ESSAI OEDOMETRIQUE
Si on soumet un échantillon de sol fin saturé à un essai oedomètrique sous une contrainte Q/S, on
constate :
AB
Mise en pression de l’eau interstitielle contenue dans
l’échantillon.
h varie peu.
BC
Expulsion de l’eau. Interstitielle
h diminue brusquement
h A
B
CD
Expulsion de l’eau absorbée.
h reste faible et dure longtemps. Les grains sont en
contact et s’imbriquent
E D
O t
La première phase AE (le point E est plus aisé à définir que le point C) est appelée
CONSOLIDATION PRIMAIRE.
La phase ED est appelée CONSOLIDATION SECONDAIRE.
La consolidation primaire est la seule que l’on étudie, car elle correspond à des tassements
importants contre lesquels il y a lieu de se prémunir.
Au delà de D, le sol a atteint son état d’équilibre. On dit qu’il est CONSOLIDE
t
Tassement instantané (dû à la faible
compressibilité des matériaux)
h
Pour étudier les fondations superficielles dans leur ensemble, il faut considérer plusieurs cas, d’autant
que les résultats sont différents selon les auteurs. Il faut considérer :
un sol homogène ou non,
une surface de sol horizontale ou non,
une charge verticale ou non,
une fondation verticale ou non,
une charge centrée par rapport à la semelle ou non,
un sol pulvérulent et/ou cohérent et frottant.
D’une manière générale, on commence par déterminer la pression de rupture ou pression limite notée
Pmax ou Plim que le sol peut reprendre avant rupture.
A cette contrainte ou pression limite correspond une charge limite Qmax pouvant agir sur la semelle,
telle que :
Qmax (kN/ml) = Pmax x B x 1
en faisant le calcul pour une longueur de semelle de 1 m
Compte tenu de l’imprécision sur les calculs, on définit ensuite une pression admissible Padm par
introduction d’un coefficient de sécurité F. La largeur B de la semelle doit être telle que :
Q( kN )
B( m ) = Q étant la charge réelle à reprendre.
Padm ( kN / m2. ou . kPa )
▪ But
Déterminer la pression limite de rupture notée Pmax ou Plim dans le sol, au niveau où on veut réaliser
les fondations.
Hypothèse :
- semelle filante de largeur B, encastrée de D dans le
sol. Q
- charge Q verticale appliquée au milieu de la semelle ,,C
p D
- absence d’eau,
- sol homogène, horizontal, de poids volumique ,
d’angle de frottement , de cohésion C (milieu B
frottant et cohérent)
La force ou charge maximale applicable à la fondation est alors : Q max ( kN ) = Pmax ( kPa ) • S( m 2 )
(avec S = section de la fondation)
Dans le cas d’une semelle filante, on prend S = B x 1 et la force applicable par ml est :
1
Q max = Pmax • B • 1 = B 2 N ( ) + B D Nq ( ) + B C Nc ( )
2
1
N ( ) : terme de Surface = 0 N = 0
2
D Nq ( ) : terme de Profondeur = 0 Nq = 1
C Nc ( ) : terme de Cohésion = 0 N c = 5,14
En milieu purement cohérent ( = 0), TERZAGHI prend pour Nc la valeur 5,71 et l’expression
devient
Pmax = D + 5,71 C
Mais d’une façon générale on prendra Pmax = D + 5,14 C
Définition
Lorsqu’une fondation est chargée, le sol sous la fondation tasse et les tassements sont d’autant plus
importants que le sol est dans un état proche de la rupture.
On distingue deux sortes de tassements :
- le tassement global ou total hc
- le tassement différentiel qui représente la différence entre les tassements de fondations
voisines.
Une construction peut admettre un tassement global de 10 cm mais ne peut admettre, sans désordre
important, des tassements différentiels entre ses fondations dépassant 1 cm.
Il faut donc toujours étudier conjointement la pression limite Pmax et le tassement du sol de fondation.
On appelle Pression admissible ou pression de service notée Padm, la plus forte pression qui puisse
être supportée par le sol sans qu’il y ait rupture et sans que les tassements dépassent une certaine
valeur appelée tassement limite.
On introduit alors un coefficient de sécurité, noté F qui tient compte également de l’imprécision dans
le calcul des pressions limites.
Pmax
En 1ère approximation, dans un but de sécurité, on peut prendre F=3. Padm =
F
P − .D
Padm = . D + max
F
Padm =
Rd Pour l’argile :
= 10 pour l’argile
Pour un sable :
Rd = 10 à 12 selon PAREZ
On retiendra : Padm =
10 8 à 13 selon BUISSON
10 selon LHERMINIER
3- REGLES DE CALCUL
CONTRAINTES ET SOLLICITATIONS
ELS :
• Contrainte de Rupture : qL (contrainte limite)
• Contrainte Admissible : qS = qL/3
• Sollicitations : G + Q
ELU :
• Contrainte de Rupture : qU (contrainte Ultime)
ISTBTP ERRACHIDIA filière : TSGC Formateur : ABAYLLAT ZAKARIA Page 27/44
GEOLOGIE ET GEOTECHNIQUE APPLIQUEE AU GENIE CIVIL
EXERCICE 1 :
EXERCICE 2 :
Exercice 1 :
Exercice 2 :
Exercice 3 :
ESSAI PROCTOR :
Exercice d’application :
Les résultats d’un essai Proctor sur un sol (γs=27 kN/m3) sont présentés dans le tableau suivant :
* où P : périmètre du pieu.
Ces formules très employées jadis, ne le sont plus guère qu’à titre de
vérification. Au moment du choc, les caractéristiques du sol sont fortement M
h
perturbées.
Casque
Sous un coup de mouton de poids M tombant d’une hauteur h, le pieu
s’enfonce de la quantité e appelé « refus » (on mesure l’enfoncement sous
une volée de 10 coups en général et on prend la moyenne).
Toutes les formules de battage consistent à écrire que l’énergie du mouton,
soit M.h est transmise en totalité ou en partie au pieu, c’est à dire que : P
k . Q. e = M. h où Q = résistance du sol
En fait, une partie de l’énergie est restituée au mouton (rebondissement) et une partie est dépensée
(raccourcissement du pieu, chaleur, etc...)
M. h
Valeur de la contrainte de compression dans le pieu lors du battage : = 200
P
AVEC : M = Poids du mouton et P = Poids du pieu + casque
Il existe de nombreuses formules dont :
B) FORMULE DE CRANDALL
C’est la formule des HOLLANDAIS corrigée pour tenir compte du « refus élastique » e1
qui traduit le raccourcissement élastique du pieu au moment du choc. C’est la plus
utilisée.
1 M. h 1
QN = . . on prend F = 4 e1 = 0,25 cm si mouton diesel
F e1 P
e+ 1+
2 M
1 M2.h
QN ou Qdyn : Q N = . e1 = 2,5 cm si mouton blocs
4 e1
( M + P). e + 2
ISTBTP ERRACHIDIA filière : TSGC Formateur : ABAYLLAT ZAKARIA Page 39/44
GEOLOGIE ET GEOTECHNIQUE APPLIQUEE AU GENIE CIVIL
C) FORMULE DE DELMAG
1 M2 .h
QN = .
3 ( M + P) . ( e + cL)
avec c = coefficient d’élasticité = 0,15 mm/ml de pénétromètre à tige 32 mm et
L = longueur du pénétromètre en m
D) PENETOMETRE DYNAMIQUE
Les diagrammes de pénétration dynamique représentent, en général, le nombre de coups
donnant un enfoncement de 10 cm, en fonction de la profondeur et renseignent sur la
nature des couches traversées. Outre le S.P.T. déjà cité, lors de l’étude des fondations
superficielles, on utilise couramment le mouton-automoteur DELMAG H2.
On peut calculer à différents niveaux, la « résistance à la pénétration dynamique » Ddyn
par la formule de battage précédente.
La charge nominale QN du pieu est alors :
QN Qdyn.(SP/S)
avec : S = section du pénétromètre et SP = section du pieu.
C’est un appareil peu coûteux et rapide, mais peu fidèle et qui sert surtout à la
reconnaissance et au repérage des couches dures.
Pénétromètre dynamique
Les diagrammes de pénétration dynamique représentent, en général, le nombre de coups donnant un
enfoncement de 10 cm, en fonction de la profondeur et renseignent sur la nature des couches
traversées. Outre le S.P.T. déjà cité, lors de l'étude des fondations superficielles, on utilise
couramment le mouton-automoteur DELMAG H2.
On peut calculer, à différents niveaux, la résistance à la pénétration dynamique Qdyn par une formule
Sp
de battage précédente. La charge nominale du pieu est alors : Q N Qdyn * avec Sp = Sion du
S
pénétromètre et S = Sion du pieu.
Conclusion
Le modèle de comportement d’un sol sous ouvrage peut-être schématisé comme suit :
MODÈLE
PROPRIETES DES DE DEFORMATIONS DU TERRAIN
SOLS COMPORTEMENT PROBLEME MECANIQUE
D’UN SOL
Physiques Relation entre « Contraintes et
Mécaniques Déformations »
hydrauliques Relation entre « Contraintes et
Sollicitations mécaniques Rupture »
des terrains :
Charges permanentes et
d’exploitations
Déformations variables au cours
Mode de transmission
du temps
des contraintes au sol en
Z surface et profondeur. Enfoncement de qlqs cm :
compromettant le bon usage :
E.L.S.
Enfoncement plus important :
Y pouvant aller jusqu’à la ruine de
l’ouvrage : E.L.U.
L’étude des propriétés physiques, mécaniques et hydrauliques des sols est donc essentielle dans un
objectif de modélisation de comportement d’un terrain soumis à des sollicitations mécaniques
extérieures du fait des constructions.
Bibliographie
• Aide mémoire Mécanique des Sols
• Cours de Mécanique des Sols
• Mécanique des Milieux Continues
• Les essais au Sols
• Etude des sols