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Introduction

La théorie de l’écoulement vers un puit d’une nappe d’eau sous terraines


constitue l’un des chapitre les plus importants du domaine hydrogéologiques. Il
est également l’un des plus anciens puis que les travaux de Dupuit.F ont été
publié en 1863 sept ans seulement après le fameux mémoire de Darcy.

A l’aide d’un raisonnement sommaire, Dupuit a obtenue, pour le débit d’un


puits traversant entièrement une nappe phréatique a fond horizontale, une
formule identique à celle que donne la théorie « exacte » de potentielle. Il fut,
par contre, moins heureux en ce qui concerne la forme de la surface libre de la
nappe qui, telle qu’il l’a décrit, ne coïncide pas aux voisinages du puits, avec les
observations qui ont été faite dans la nature.

Cette théorie de J. Dupuit constitue à admettre que la répartition des pressions


est hydrostatique sur toute vertical. Notre but étant avant tout de donner des
formules et méthodes utilisable dans la pratique, nous n’avons pas hésité à nous
contenter parfois d’approximations assez grossières que nous avons d’ailleurs
chaque fois explicitées.

I. Les formules de DUPUIT.


Hypothèses :
Le puits est foré jusqu’au substratum imperméable, crépine sur tout sa hauteur ;

Il n’existe pas de surface de suintement dans le puits c’est-à-dire que le niveau


d’eau et le niveau piézométrique dans le puits sont confondues ;

Les surfaces équipotentielles sont des cylindres d’axe vertical.

Il existe un rayon R (rayon d’action du puits) pour lequel le niveau de la nappe


est à son niveau initiale ;

L’écoulement est en régime permanent (constante) ;

L’équation de DARCY est applicable

L’écoulement est laminaire

L’hypothèse nous permette de résoudre une grande variété des problèmes


d’écoulements souterrains avec une précision satisfaisante.
LOI DE DUPUIT :
𝐻 2 −ℎ2
Q= K Pour une nappe LIBRE
𝑙𝑛𝑅−𝑙𝑛𝑟

𝐻−ℎ
Q= = 2Ke Pour un nappe captive
𝑙𝑛𝑅−𝑙𝑛𝑟

Nappe captive Nappe libre

Démonstrations
Pour une NAPPE LIBRE :

D’après d’ARCY on a : Q=AIK avec A=S= la surface latérale du puits qui a


la forme d’un cylindre donc S=2rH, r= x
𝐻1 −𝐻2
I= =α
𝐿

𝑑𝑦
Q=2xKy Qdx= 2Xkydy /x en intégrant :
𝑑𝑥

𝑅 𝑑𝑥 𝐻
Q∫𝑟 = 2K∫ℎ 𝑦. 𝑑𝑦 QlnR-Qlnr= kH.H-kh.h
𝑥

k(𝐻 2 −ℎ2 )
D’où : Q= 𝑅
𝑙𝑛 𝑟
Pour une NAPPE CAPTIVE :

Q= AIK avec A=S=2re


𝑑𝑦
Q= 2xeK Qdx= 2Kxedy /x en l’intégrant
𝑑𝑥

𝑅 𝑑𝑥 𝐻
Q∫𝑟 = 2Ke ∫𝐡 𝑑𝑦
𝑥

QlnR-Qlnr= 2KeH-2Keh

2Ke(H−h)
D’où : Q= 𝑅
𝑙𝑛 𝑟

Q= la quantité du fluide au débit de l’écoulement

H= hauteur du puits (y)

H= hauteur de la partie occupée pendant le pompage

K= coefficient de la perméabilité

R= rayon d’influence ; r = rayon du puits (x) ; e = épaisseur de la nappe captive

Rayon d’influence :

D’après la formule de DUPUIT on n’a :


k(𝐻 2 −ℎ2 )
Q= 𝑅 QlnR-Qlnr= kH.H-kh.h
𝑙𝑛
𝑟

QlnR= kH.H-kh.h-Qlnr
kH.H−kh.h−Qlnr
lnR=
𝑄

kH.H−kh.h+Qlnr
R=𝑒 𝑄 Pour une nappe libre
ET,
2Ke(H−h)
Q= 𝑅 QlnR-Qlnr= 2KeH-2Keh
𝑙𝑛
𝑟

2Ke(H−h)+Qlnr
R= 𝑒 𝑄 Pour une nappe captive

Mais ces équations donne des valeurs trop forte pour les grands rabattements,
c’est pourquoi on peut utiliser l’une des deux formules empirique.

6𝐻𝑇𝐾
R=√
𝛽

T= temps depuis le début du pompage(s)

Β= capacité de libre écoulement

6𝐻𝑇𝐾
Ou : R=47√
𝛽

T= exprimer en heure

Avec la variation du temps (T) on constate que le rayon d’influence d’un puits
varie avec le temps du pompage

II. Méthodes de détermination de la perméabilité des


aquifère :
Définition :

La perméabilité est l’aptitude d’un réservoir à se laisser traverser l’eau sous


l’effet d’un gradient hydraulique. Elle est mesuré notamment par le coefficient
de perméabilité K définis par la LOI de DARCY comme le volume d’eau
gravitaire traversant une unité de section perpendiculaire à l’écoulement en 1
seconde sous l’effet d’une unité de gradient hydraulique. En prenant comme
unité le m2 et le m3, K est exprimer en m/s le coefficient de perméabilité dépend
à la fois des caractéristique du réservoir (granulométrie, porosité efficace) et des
caractéristique du fluide (viscosité, donc température, et masse volumique).
Il existe trois méthodes de déterminations de la perméabilité

 Méthode empirique ou par les formules empirique :


Ils existent beaucoup de formules pour ces méthodes.

La formule d’Assen est applicable que pour le sable dont le diamètre effectif
varie de 0,1 mm à 3 mm

K= C.de2 Tt ;

C= 400+40(P-26) = Coefficient empirique

P= Porosité en %

T = Température °C ; de = diamètre effectif ou efficace de particule.

Mais le résultat du calcul d’après Assen est exagéré de 30 à 40 % c’est pourquoi


𝑃3
on utilise une autre formule, celle de Kruger qui dit : K = 32,2 dq2
(1−𝑃2 )

P= Porosité de l’unité de la fraction

Dq= diamètre moyen en mm

Cette formule est applicable pour les sables, les limons et les limons sableux.

 Par la méthode de laboratoire :


Cette méthode consiste à l’utilisation d’un appareil conçus à cet effet.

On prélève un échantillon de terrain avec une structure naturelle ou détruite.

(Cette méthode est la plus précise)

 Méthode de pompage de puits :


Parmi les méthodes applicables sur les roches en place, l’une des plus utilisées
est le pompage des puits de forage.

Connaissant que le débit d’un puits est en fonction de K ; R ;S ;


Q = f (K, R, S) pour calculé le coefficient de perméabilité d’après les données de
pompage isolé on se sert des formules, ont adoptent alors que le rayon
d’influence (R) pour :

Sables grossiers R=500mm

Sables moyens R=100 à 150 mm

Sables fins R=50 à 75 mm

Sables très argileux R= 20 à 30 mm

Le coefficient de perméabilité est calculé par l’une des formules suivantes :

Pour une NAPPE LIBRE :


𝑅
(𝐻 2 −ℎ2 ) 𝑄𝑙𝑛
𝑟
On sait que : Q=K 𝑅 K=
𝑙𝑛 (𝐻 2 −ℎ2 )
𝑟

Pour une NAPPE CAPTIVE :


𝑅
2ke(H−h) 𝑄𝑙𝑛
𝑟
On sait que : Q= 𝑅 K=
𝑙𝑛 2e(H−h)
𝑟

III. Le concept de coefficient d’emmagasinement et de


transmissivité:
Pour le coefficient d’emmagasinement :
Il est le rapport du volume d’eau libéré (emmagasiné) par unité de surface sur la
différence de charge hydraulique. Dans les NAPPE LIBRE le coefficient
d’emmagasinement est égale à la porosité efficace (eaux gravitaire) il est
compris entre 0,2 et 0,01. Dans les NAPPE CAPTIVE, il est beaucoup plus
petit, il est compris entre 0,001 à 0,0001. Il est mesuré sur le terrain par des
pompages d’essai qui rabattent la nappe. L’emmagasinement commande la
fonction de stockage.

La transmissivité :
Elle est la capacité d’un aquifère a mobilisé l’eau qu’il contient et elle se
détermine lors de pompage d’essai. Elle est caractérise la productivité d’un
captage. C’est le produit du coefficient de perméabilité K par l’épaisseur de la
zone saturé.

T(m2/s) = K (m /s). h (m)

Elle commande la fonction conductrice.


Liste des membres du groupe III
N NOMS PRENOMS

1 LOUA Michel

2 DIANE Mohamed Sanoussy

3 BARRY Mamadou Falilou

4 SOUARE Mamoudou

5 KOLOMOU Lah Pascal

6 GUILAVOGUI Maurice

7 ONIVOGUI Kotou Jean Pierrè

8 KEIRA MOUSSA 297272

9 SANOH LOUCENY

10 BALDE Mamadou Adama

11 BALDE OUSMANE

12 SOW Mamadou Lamine

13 BERETE Lancinet

14 DIALLO Ouro Oumar

15 KEITA Nouhan

16 DIALLO Maroufou

17 KEIRA Moussa 97662

18 KEITA Moussa

19 TONGUINO Saa Moise

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