UCA21 CNeel Transfertspoll - v2

Direction territoriale Centre – Est
Département Laboratoire de Clermont-Ferrand
Bases de l’hydrogéologie
Transferts de polluants
Implications sur chantiers
Catherine Franck-Néel catherine.neel@cerema.fr
Hydrogéologie : les bases – UCA 2021

EXEMPLE D’APPLICATION
Cas n°1 : Nappe alluviale
Bassin d’infiltration
5m
H=1m
L =0,5 m
Combien faut-il de bassins pour recharger la nappe de 90m3/heure ?

5m
H=1m
L =0,5 m
Pour 1 bassin  Q = K . A . i = 5.10-5 . (10 . 5) . (1 / 0,5)

Q = 5.10-5 . 50 . 2 = 5.10-5 . 100 = 5.10-3 m3.s-1
En 1 heure, pour un bassin = 5.10-3. 3600 = 18 m3
Nombre de bassins = 90 / 18 = 5
Module M1 Hydrogéologie Appliquée C. Néel

Où est-il le plus
opportun de
positionner les
bassins
d’infiltration ?
5m
H=1m
L =0,5 m
Sur quelle bases calculer les contraintes de

construction des bassins ?

Surface
d’infiltration A
Charge (m²)
minimale à
garantir (1m)
Ksat 10-2
Profondeur ZNS 1m à 10-5 m/s
proche saturation

Comment l'eau s'écoule ?
1- Conditions des écoulements de l'eau en

souterrain
(RAPPELS)
Hydrogéologie : les bases – UCA 2021 – Ecoulements & transferts

Effet de la structure en sol saturé
• Conductivité hydraulique K(θ)
 Influence de la structure

13
Effet de la teneur en eau dans le sol
 teneur en eau volumique
Volume d’eau
 v = teneur en eau volumiquev =  = m x a
[cm3 / cm3] res Volume total
CAC
sat
si S = 100% → sat = 
la teneur en eau = la porosité
quand le sol est saturé d’eau
ou capacité au champs vol. d’eau v

S = saturation =  =  x 100
[%] Vol. des vides 
vol. des vides*

 = Porosité = 
[cm3 / cm3] Volume total
* vides remplis ou non d’eau
Hydrogéologie :UCA
les bases – – Ecoulements
Transferts en ZNS – C.etNéel
transferts
2018
12
Condition n°1 : une continuité du fluide
 La zone non saturée (le sol)
est le siège d’écoulements
temporaires et discontinus
Pas d’écoulement
 La zone saturée (la nappe) est le siège d’écoulements

permanents et continus dès qu’il y a un gradient.

15
Les 2 zones & énergie de l’eau
Domaine de
pression négative Sol superficiel
(succion) = horizon A
riche en humus
capillarité
Sous-sol
horizon B
pauvre en humus,
Pression partiellement
enraciné
positive
(hydrostatique)
La courbe rouge représente l’évolution

de la charge hydraulique H (en cm) en
fonction de la profondeur z (en cm)
sol ZNS
ZNS écoulement discontinu et transitoire
couverture
qui dépend de la teneur en eau (H < 0)
aux
EZS
aquifère es
souterrain
ZS écoulement continu et permanent (H ≥ 0)
aquiclude
s
truction
FP , 2 003 : Ins ctio n des
OFE o ur la prote
s p
Hydrogéologie :UCA
les bases – – Ecoulements pratique rraines.
Transferts en ZNS – C.etNéel
transferts
2018 eaux s oute
8
Gradient hydraulique [m / m]
Le gradient hydraulique i est égal à la différence de niveau piézométrique entre
deux points distants de la surface piézométrique, par unité de longueur, mesuré le
long d’une ligne de courant. Il est assimilable à la pente de cette surface.
Le gradient hydraulique indique la direction et l'intensité de l'écoulement (l'eau

s'écoule des charges les plus élevées vers les charges les plus faibles).
dH H 1−H 2
Exemple : i= =
L L

17
Charge hydraulique : H (m)
Cas du
tonneau
SURFACE
PIEZOMETRIQUE
H
CHARGE
HYDRAULIQUE
Hydrogéologie : les bases – – Ecoulements et transferts

Charge hydraulique et cote piézométrique
La charge hydraulique h traduit l’état énergétique de l’eau, elle est donnée
en un point (fluide incompressible soumis à la seule gravité) par l’équation
de Bernouilli (mécanique des fluides) :
2
u p
h= + +z
2 g ρg
p
u étant la vitesse du fluide (très lente donc négligeable) donc : h= +z
ρg
p : pression de l’eau ; ρ masse volumique de l’eau ; g accélération de la pesanteur
 la cote piézométrique est donc confondue avec la charge (charge fonction

de l’origine z)
 les charges sont exprimées en fonction du nivellement général [NGF] dont
le 0 est le niveau des mers et des océans

19
Charge hydraulique
Typologie d’aquifères Aquifère libre Aquifère semi-captif Aquifère captif
Éponte supérieure perméable Peu perméable Imperméable (quasi)
Recharge verticale Libre (totale) Partielle (drainance) Impossible (nulle)
Typologie de nappes Nappe libre Nappe semi-captive Nappe captive

Fluctuation de la surface libre aucune Aucune
HN versus ZN HN = Z N HN > Z N HN > Z N
Échange vertical libre limité aucun
sables de
Fontainebleau
calcaires
de Brie marnes
à huîtres
Source : http://www.u-picardie.fr/beauchamp/cours.qge/du-7.htm

25
Condition n°1 : un milieu aquifère
Condition n°2 : un milieu perméable
Condition n°3 : un gradient d’énergie
L’Eau, ça coule !
S’il y a
déséquilibre…
H2 H1
Principe des vases communicants
… et jusqu’à l’équilibre des charges !

21
Conditions de validité de la loi de Darcy
• La loi de Darcy décrit un écoulement laminaire (non turbulent)
dans un milieu poreux.
• Elle n’est donc pas applicable :
– aux formations très hétérogènes à géométrie aléatoire

(on ne peut caractériser l’écoulement),
– lorsque l’eau s’écoule dans une cavité (réseau karstique),
– lorsque la vitesse d’écoulement est très élevée (voisinage
des ouvrages de captage, enrochements).

22
A quelle vitesse l'eau s'écoule ?
2- Calculs de vitesses de filtration –

implications pour le traçage de l'eau en
souterrain

Loi de Darcy appliquée aux écoulement souterrains
Loi de Darcy : Q [m3 /s] = K [m/s] . A [m2] . i Q/A = UD = K . i
La conductivité hydraulique (K) d’un matériau UD = Q/A : vitesse de Darcy ou

représente son aptitude à laisser circuler l’eau à de filtration (m/s)
travers lui (K s’exprime en [LT-1]).
ΔH
U D =K
L
- En réalité, seule l’eau libre d’une
nappe circule au sein des interstices
poreux de l’aquifère :
Vr = UD / c
Où
Vr : vitesse réelle d’écoulement (m/s)
c : porosité cinématique (%)
Source : FREEZE and CHERRY (1979)
DARCY (1856) la vitesse d’écoulement est :
• directement proportionnelle au gradient hydraulique - Temps de parcours = distance / Vr
• inversement proportionnel à la longueur de la section traversée

24
Différence entre nappe libre et nappe captive
Nappe captive
Nappe libre
Théorie de la consolidation : Eau et milieu
Eau et milieu
poreux
poreux Eau incompressible et milieu poreux
compressibles
incompressibles compressible
Géométrie fixe:
chaque variation de
Géométrie variable: charge se traduit par
25 une variation de la
chaque variation de
charge se traduit par capacité de l’aquifère
une variation du à transmettre une
niveau de la nappe onde de pression =
= variation de variation de pression

porosité efficace de confinement ou de
potentiel
d’emmagasinement
Expérience
Hydrogéologie : les bases – UCA 2021 de Terzaghi
– (mécanique
Ecoulements & transferts des sols)
25
Diffusivité & coef. d’emmagasinement
En nappe libre Le coef. d’emmagasinement S
Correspond à la variation du volume est égal au coef.
de vide en fonction de la hauteur d’emmagasinement spécifique
d’eau (aussi appelé SL : coef. multiplié par l’épaisseur de la
emmagasinement à surface libre) nappe en nappe captive
Équation de diffusivité non linéaire avec • SC = Ss  e
: côte du substratum et h: côte de la nappe Équation de diffusivité linéaire qui
retranscrit le transfert d’eau.
• La diffusivité est le rapport de

la Transmissivité sur le
coefficient d'emmagasinement;
elle caractérise la vitesse de
réaction d'un aquifère face à
une perturbation.
• D=T/S
26
CALCUL
DE LA VITESSE
D’ ECOULEMENT
SOUTERRAIN

27
Interprétation d’un essai de traçage Pour calculer V, il
faut tenir compte de
la porosité efficace
On recherche, non (e)
pas la Vitesse de
filtration générale
de l’eau [ U (m/s) ]
mais la vitesse
réelle de transport
du traceur
[ V (m/s)]
crépine
= i = H / L
U = Q / A = K dH/L = K i
28
Porosité cinématique [m3 / m3]
• Dictionnaire français d’hydrogéologie : la porosité cinématique =
rapport de la vitesse de déplacement moyenne de l’eau en mouvement dans
un milieu perméable, déterminée expérimentalement (notamment par
traçage v) à la vitesse de filtration (de Darcy U). Il équivaut au rapport du
volume des interstices réellement parcourus par l’eau en mouvement (à
des vitesses variées) au volume total du milieu (saturé ou non) : c’est la
teneur en eau mobile.
• En pratique en milieu saturé, porosité cinématique ~

porosité efficace (rapport du volume d’eau gravitaire
qu’un milieu poreux peut contenir en état de
saturation puis libérer sous l’effet d’un drainage
complet = teneur en eau drainable).
Perméabilité: aptitude d’un milieu à
laisser s’écouler l’eau (dynamique) –
noté K
→ dépend de la taille des pores
29
REFLEXE
Quel o
rdr
grande e de
ur
vitesse de
s de
filtratio
n U po
différen ur l
ts type es
d’aquif s
ère ?

30
Vitesses d’écoulement de l’eau dans les nappes
(milieu poreux)

EXEMPLE D’APPLICATION
C. Néel Formation CVRH 71- 24 mars 2015

EXERCICES
REFLEXE

Cas n° 1 : quel type d’aquifère / nappe ?
Limousin

34
Topographie
supposée suivre la
nappe selon
schéma principe
précédent
EXERCICE 1
Mesure au laboratoire
Q=K.A.i
 K = Q / (A . i)
i=H/L=2
K = 1.10-5 / (2 . 0,25)
H=1
L = 0,5 K = 1 . 10-5 / 0,5

K
K==?
2 . 10 -5m.s-1
m/s
Volume = 0,006 m3
A = 0,25
Temps = 600 secondes
Q = 1.10
? -5 m3.s-1
m²

Piézomètre P1 Piézomètre P2
D = 49 m EXERCICE n° 2
+ 436,50 m + 441 m
Traceur de l’eau pour mesurer
le temps de transfert de P1 à P2
t= 56 j. et 17h
139,91 m 144,90 m
K=? m.s-1
Vérification in situ de la conductivité du sable

aquifère par traçage de l’eau au KCl.
Piézomètre P1 Piézomètre P2
D = 49 m EXERCICE n° 2
+ 436,50 m + 441 m
Traceur de l’eau pour mesurer
le temps de transfert de P1 à P2
t= 56 j. et 17h
t = (56.24.3600) + (17.3600)
t = 4 838 400 + 61 200
t = 4 899 600 s
139,91 m 144,90 m
Vitesse de l’eau
V = D / t = 49 / 4899600
V = 1. 10-5 m.s-1
V = K . i / e  V . e = K . i
H = 296,59 – 296,10  K = V. e / i
H = 0,49 m
K = (1.10-5 . 0,01) / 1.10-2
+ 296,59 + 296,10 K = 1.10 / 1.10
-7 -2
Gradient hydraulique i K = 1.10-5 m.s.-1

i = H / D
i = 0,49 / 49
i = 0,01 = 1.10-2
Cas d’un aquifère volcanique
P1
P2
source
0 1 km
1. Tracez, par un trait continu, le niveau de la nappe à l’équilibre

P1
P2
source
0 1 km
2. Tracez par un second trait la limite physique réelle de la nappe
3. Indiquez, à l’aide d’une flèche, le sens d’écoulement de l’eau dans la nappe
4. Indiquez la partie libre et la partie captive de la nappe.
5. Précisez à quoi correspond le gradient hydraulique de la nappe à la source.
P1
P2
source
0 1 km

Nappe captive Nappe libre
P1
P2
source
0 1 km
4. Indiquez la partie libre et la partie captive de la nappe.
5. Précisez à quoi correspond le gradient hydraulique de la nappe à la source.
Soit Q source à l’étiage = 6 L/min et le temps de
traçage entre P2 et la source est de 12 jours.
Calculez K (m/s) et la porosité efficace en %.
Nappe captive Nappe libre

P1
P2
H
source
0 1,25 km
L
Gradient hydraulique i entre P2 et source: Gradient entre P2 et source:
i = H / L i = H / L
i = 50 m / 2500 m i = 10 m / 500 m
i = 0,02 i = 0,02

Soit Q source
Comment à l’étiage
mesurer = 6 L/3inlaetporosité
précisément le temps de traçage
efficace e ?
entre P2 et la source est de 12 jours.
par traçage entre P2 et la source sachant que
VCalculez K (m/s)
= L / t : temps deettransfert
la porosité efficace
mesuré pour leen %. de masse
centre
V = Q / A. e = K . i / e où A = 1 m²
 e = (K . i) / V ou e = Q / V
NappeConclusion
captive : Pas besoin deNappe libreK pour mesurer e
connaître
P1
P2
V = 500 m / 12 j = 500 / 1036800 m/s

V = 4,8 10-4 m/s
e = Q / V = 0,006 m3/s / 4,8 10-4 m/s
source
e = 12,5 m3 / m3
0 1,25 km
Courbe de distribution du temps de séjour (DTS) du traceur :

intégrale
intégrale de
de DTS
Mesure CE
en P2 conservée
conservée ==traceur
Mesuretraceur conservatif
conservatif
à la source
concentration Q = 6 L / j
Volumede
*Temps detransfert
pores min
nécessaire au transfert
de masse = 2,5 10-1 L/h
Nappe captive = 2,5 10libre
Nappe
-4
m3/h
Hydrogéologie : les bases – UCA 2021 – Ecoulements & transferts volume
= 6,94 10-8 mtemps
3
/s
La transmissivité [m²/ s]
Une nappe libre est alimentée en Une nappe captive est limitée par deux
eau directement par la pluie. Ce sont formations imperméables. L’eau est en
les premières nappes rencontrées. pression dans la formation.
La surface piézométrique fluctue au La surface piézométrique est à une cote

cours du temps. supérieure au toit de l’aquifère captif.

45
La transmissivité [m² / s]
• Sur le terrain, la transmissivité est
mesurée par les pompages d'essai.
• Cet essai permet de connaître la

quantité optimale d'eau pouvant être
prélevée dans la nappe.
En aquifère poreux, T indique la réserve

=volume d’eau
En aquifère dans la
fracturé, porosité
T traduit la efficace
densité
de fracturation. La porosité n’a plus de
sens en volume. Ni même la
perméabilité.

Pompage d'essai dans le forage PE1 et état des rabattements au niveau des pièzomètres PZ (d'après ROCHE). 46
Cas d’un aquifère volcanique
P1
P2
source
0 1 km
Au niveau de quel piézomètre est-il le plus intéressant de prévoir un forage

pour l’A.E.P ?
(quel est le point où le forage sera le plus productif ?)

3- Transferts des polluants avec l’eau en
souterrain

Pollution des eaux souterraines
Définitions :
• Introduction directe ou indirecte, par suite de l'activité humaine, de

substances ou de chaleur dans l'air, l'eau ou le sol, susceptibles de porter
atteinte à la santé humaine ou à la qualité des écosystèmes aquatiques
ou des écosystèmes terrestres, qui entraînent des détériorations aux
biens matériels, une détérioration ou une entrave à l'agrément de
l'environnement ou à d'autres utilisations légitimes de ce dernier : La
pollution, ou contamination, atteint un niveau seuil où elle produit des
dommages, des déséquilibres ou des effets nocifs et interfère avec le
bien-être des organismes vivants.
Directive Européenne
Hydrogéologie : les bases – UCA(2000/60/CE
2021 du
– 23Ecoulements
octobre 2000)
& transferts
49
Modes de pollution
Types de polluants
en fonction de leur origine
• Pollutions industrielles • Pollutions diffuses (chroniques)
– Hydrocarbures, solvants et autres produits – Elle résulte d’une activité humaine
chimiques, métaux lourds, etc. pratiquée sur des étendues importantes ou
– Éléments radioactifs, matière en suspension le long d’un linéaire (routier ou ferroviaire)
(turbidité de l’eau - MES)
– – La source polluante est répartie dans
Produits pharmaceutiques
– l’espace et dans le temps (son impact met
pH, température du temps à être constaté)
• Pollutions agricoles – Il s’agit généralement des pollutions
– Nitrates, phosphores, potassium agricoles (engrais, pesticides) et routières
– Produits phytosanitaires (MES, métaux lourds, hydrocarbures, sel)
• Pollutions urbaines et dans une moindre mesure des
– Métaux lourds (Cd, Pb, Cu, Zn , Cr, Ni, Hg, As, …) retombées atmosphériques
– Pollutions bactériennes et microorganismes
(salmonelle, etc.)
• Pollutions ponctuelles / linéaires
– La source de pollution est localisée dans
• Pollutions liées aux infras de transport
l’espace et souvent quantifiable
– Métaux lourds, hydrocarbures, MES, produits – Il s’agit de pollution industrielles (chantier,
chimiques (transport), produits phytosanitaires, puisards, fuites de cuves, etc.) ou urbaines
fondants routiers, etc. (fuite du réseau d’assainissement,
décharge, etc.)

50
Types de natures de polluants
oxydation NH4+
NO3-
Equilibres
avec sels
dissolution
Biologie
liguand Particules Indépendant

Particules du pH
Biologie +
hydroxyles
Selon conditions
ions conservatifs Métalloïdes Métaux
ions interactifs
stables dans As, U, Se
SOL
l’eau à l’état oxydé Pb , Cu2+…
2+
Anions stables dans Cations

l’eau à l’état réduit
et si pH acide

51
Zoom sur les composés organiques
PCB CFC
COV
HAP
CAV ou BTEX
Pesticides
Et les plus lourds…

52
EXERCICE 1 : Amiens
Étude préalable d’incidence
Cas d’implantation d’une cuve
Comment trouver la cible

d’une éventuelle pollution
de l’eau en souterrain ?

Transport du polluant « insoluble »
Polluant moins dense que l’eau Polluant plus dense que l’eau

54
Importance du type de polluant
Cas hypothétique
Quel risque de pollution pour la
Somme à Amiens ?

Importance du type de polluant
Cas hypothétique
Le risque change-t’il si le polluant
est plus dense que l’eau ?

Les différents phénomènes du transport de
masse en solution
• Les phénomènes de base
– Convection
Equation de transport de masse
– Diffusion moléculaire
en solution
– Dispersion cinématique
• Les phénomènes complémentaires (suivant le type de polluants)

– Adsorption / désorption
– Dégradation (transformation physico-chimique,
décroissance radioactive, activité bactérienne, etc.) Polluants non-
conservatifs
– Précipitation / dissolution
– Volatilisation

57
Les différents phénomènes Distribution du polluant au temps t = 0
régissant le transport de toit
polluant aquifère
masse en solution mur
Sens d’écoulement
Concentration c
x
x=0 Distance x
convection c Effet de la convection
∂C ∂² C ∂C x à t1 x
R =D L ² −u −λC c Effet de la convection et dispersion
∂t ∂x ∂x
0,45
Effet de la convection, dispersion et adsorption (isotherme linéaire)

c
facteur de retard
retard 0,45
x à t1/ R
Effet de la convection, dispersion, adsorption et dégradation
dégradation
c
0,45
Représentation schématique des effets de la convection, dispersion, adsorption et dégradation sur le

transport de masse en solution d’un polluant (selon KIRALY, 1992)
58
Bilan : ce qu’il faut retenir
Ce qui conditionne l’écoulement de l’eau en souterrain
Porosité saturée et conductrice & Perméabilité
 Charge hydraulique : moteur des écoulements NB
: on parle de capacité de rétention d’eau / K() en ZNS
Ce qui conditionne la vitesse de transport d’un polluant

K + Porosité efficace / Densité & connectivité de fractures
+ nature du soluté (interactif ou non / D - Dd)
Pente de la nappe ou du substratum, selon la nature du

polluant (+ ou moins dense / miscible à l’eau)

Notion de risque de pollution
La pollution induit
un risque si on a
combinaison de :
Sources
Vecteur Cible

Risque de pollution : vecteur → cibles
En souterrain, le Les cibles : eau (captage,
vecteur principal = ZH), sol, air
écoulement de l’eau (dont air du bâtiment)
de la surface (ZNS)
à la nappe
Principales sources de pollution des eaux souterraines
puis dans la
nappe
++ sources
sources naturelles
naturelles
:: radioactivité,
radioactivité, anomalies
anomalies
géochimiques …
géochimiques …

EXERCICES
REFLEXE

Importance de localiser la source & le mode de transfert
Source de pollution : l’eau depuis l’amont
les sédiments de fond de la rivière
B B
Que se passera-t’il si le niveau de la rivière

baisse au niveau du point B ?

Importance de localiser la source & le mode de transfert
Source de pollution : l’eau depuis l’amont
les sédiments de fond de la rivière
B B

Relations nappes – rivière (en
coupe)
D’amont en aval, pour une
même rivière, il est possible de De plus, localement et en cas de
changer de situation pompage en zone alluviale,
le sens d’écoulement peut se trouver
inversé. ex. rivière  nappe en cas (1)
imperméable
Hydrogéologie : les bases – Ecoulements et transferts

injection
pompage
CONE DE
CONE INVERSE
RABATTEMENT

37
injection Exemple de barrière hydraulique pour isoler
une pollution de la nappe
CONE INVERSE

37
Injection d’eau par infiltration
Autre méthode …

EXERCICES
REFLEXE

Auriez vous les bons réflexes ?
L’entreprise qui
réalise le forage
pollue l’eau à cause
d’une fuite de son
engin ?
Qui* est mis au courant ?

Qui* estime le préjudice ?
Qui* paye ?
* Quel acteur ?
UCA 2021 Introduction catherine.neel@cerema.fr

Les acteurs impliqués  Au niveau des grands bassins:

Élaboration des SDAGE et des
programmes de mesures(comité de
bassin, préfet coordonnateur de
bassin)

Agences de l’eau: établissements
publics, système de financement,
mission de connaissance
 A l’échelle régionale:
 DREAL ZOOM
 A l’échelle départementale:

DDT – Service de police de l’eau:
application de la réglementation,
service référent de la politique de l’eau

MISEN (Mission Inter-Service de
l’Environnement): instance de
définition de la politique de l’eau, entre
les services, sous l’égide du préfet, au
niveau du département
 A l’échelle infra-départementale:
 Maîtres d’ouvrage locaux
UCA 2021 Introduction catherine.neel@cerema.fr
Lieu de l’accident
Exo
72
EXERCICES
REFLEXE

Notion de vulnérabilité de la masse d’eau
Définition: Rapidité avec laquelle un polluant potentiel d’origine superficielle
peut atteindre l’eau souterraine pour en dégrader la qualité
 vulnérabilité intrinsèque: liée aux caractéristiques physiques du milieu
- basée sur les propriétés du sol et du sous-sol: protection de l’aquifère aux pollutions
potentielles en provenance de la surface du sol
- ex: perméabilité, nappe libre ou captive…
 vulnérabilité spécifique: à un polluant ou famille de polluants

- leurs propriétés
- relations avec les diverses composantes de la vulnérabilité intrinsèque
V u ln é r a b ilité s p é c ifiq u e
D’après Ligget and

Talwar, 2009
V u ln é r a b ilité in tr i n s è q u e
C a p a c it é n a t u r e l l e à la c o n t a m i n a t io n b a s é e s u r le s
p r o p r ié t é s d u s o l e t d u s o u s s o l
P r o p r ié t é s d e t r a n s p o r t d ’ u n e p a r t ic u l e d e c o n t a m i n a n t o u d ’ u n e f a m i l l e
d e c o n t a m i n a n t s : d i f f u s i o n , d i s p e r s i o n , a d s o r p t i o n , d é g r a d a t io n …
Pluie / Qw → vulnérabilité aquifère
Pluie efficace
W = Q x durée
Vulnérabilité des
aquifères
Débit Q
Pouvoir régulateur
W=QT
Pe = Ie = QT sur 1 cycle Pouvoir épurateur du sol
sinon
Pe = Ie + S = QT+ W
Choisir l’échelle de temps
Pouvoir régulateur de la nappe

5
Pluie / Qw → vulnérabilité aquifère
Chronique de débit à l’exutoire
(pour 5 puits)
• Quel aquifère est le plus

vulnérable à une pollution
chronique par l’ion nitrate ?
• Quel aquifère est le plus
vulnérable pour une
pollution accidentelle au
benzène ?

5
Autre méthode d’analyse de la vulnérabilité : nappe
La méthode RISKE
7
La méthode RISKE
La méthode RISKE
7
La méthode RISKE
7
EXERCICES
REFLEXE
Relations nappes – rivière (en
coupe)
Pour un même contexte de rivière alimentée par une nappe libre,
il y a 3 possibilités de relations entre la nappe et la rivière, selon
le niveau de l’eau dans la rivières (= fluctuation saisonnière)
Hydrogéologie : les bases – Ecoulements et transferts

Cas de la Moselle à Yutz
Ligne
Ligne dede crête
crête
topographique
topographique
Quelle(s) cause(s) de variation de fonctionnement
de la nappe ?
Quels risques pour l’AEP ?
de la nappe ?
de la nappe ?
sept-oct 1967 dec 2004
de la nappe ?
sept-oct 1967 148,12 dec 2004 142,92

55 55
148,15 142,95
55 149 55 149
150 150 147 176

149 151 143 181
151 151 150
152 147 182
151,5 150
151 151 155
152 152 150 155
150 151,5 147 147
152 160
152 152
152 153 147 152 167 167
148,18 142,98
151,5 150
55 153 153 55 153 163
151,5 154 153 158
154 155 153 157 165
153
155 165
154 155
Cas de la Moselle à Yutz
Pourquoi tracer l’isochrone 50 jrs ?
Ligne
Ligne dede crête
crête
topographique
topographique
L’augmentation du gradient de charge hydraulique oblige à protéger
plus loin les points de captages de l’eau
sept-oct 1967 dec 2004
Isochrone
50 jours
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ou capacité au champs vol. d’eau v

vol. des vides*

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Hydrogéologie : les bases – UCA 2021 – Ecoulements & transferts

La courbe rouge représente l’évolution

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• La diffusivité est le rapport de

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