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{
∂
∂x
∇= ∂
∂y
∂
∂z
1.1. Gradient
Soit un champ scalaire f (x , y , z) ,en appliquant l’opérateur nabla nous obtenons le
gradient de ce champ salaire. Le gradient est un champ vectoriel :
∂f ∂f ∂f
⃗grad f =⃗
∇f= e⃗ x + e⃗ y + ⃗e z
∂x ∂y ∂z
Physiquement le gradient représente comment une grandeur physique varie dans
l’espace. Si par exemple H représente la hauteur dans un point M (x,y) du champ plan
(xoy) ;le gradient de H représente un vecteur qui se dirige en M dans le sens du moins
élevé en hauteur au plus élevé. Le gradient est normal à la surface de même niveau.
.
1.2 Divergence d'une fonction vectorielle
• La divergence associe un scalaire à une fonction vectorielle.
{
ax
⃗
Soit un champ de vecteur A dont les composantes : ⃗
A= ay
az
On définit un scalaire divergence de ⃗ A noté div ⃗ A
∂ ax ∂ a y ∂ a z
div ⃗ A= + +
∂ x ∂ y ∂z
(on utilise les dérivées partielles car a x , a y , az peuvent dépendre de x,y,z.)
le produit scalaire entre l’operateur nabla et un champ vectoriel ⃗ A donne la divergence de ce
champ. La divergence est un champ scalaire.
∂ ax ∂ ay ∂ az
div ⃗A =⃗∇ .⃗ A= + +
∂x ∂ y ∂z
la divergence d’un champ vecteur ⃗ H représente le flux de ce vecteur sortant d’une unité de
volume, à travers une surface fermée.si par exemple on prend une sphère de volume
infinitésimale dV ,alors la divergence du vecteur H serait le rapport entre le flux dφ et le
volume dV:
dφ
¿⃗ H=
dV
1
http://www.geologie.ens.fr/~vigny/cours/chp-gphy-mat.html
1.3. Rotationnel d'une fonction vectorielle
• Le rotationnel associe un vecteur à une fonction vectorielle.
Etant donné le vecteur ⃗A dont les composantes (a x , a y , az ¿ et soit :
Alors le rotationnel de ⃗
A en coordonnées cartésiennes s’écrit :
rot ⃗
⃗ A =∇ ∧ ⃗ A
[]
∂
[]
∂x ax
∂
rot ⃗
⃗ A =∇ ∧ ⃗A= ∧ ¿ a y soit :
∂y
¿ az
∂
∂z
A= (
∂ az ∂ a y
rot ⃗
⃗ −
∂ y ∂z ) (
e⃗ x +
∂ ax ∂ a z
−
∂z ∂ x
⃗e y + ) (
∂ ay ∂ ax
−
∂x ∂ y z
⃗e )
Le rotationnel (d’un champ vectoriel) est un champ vectoriel.
Physiquement le gradient représente comment une grandeur physique varie dans l’espace. Si
par exemple H représente la hauteur dans un point M (x,y) du champ plan (xoy) ;le gradient
de H représente un vecteur qui se dirige en M dans le sens du moins élevé en hauteur au
plus élevé. Le gradient est normal à la surface de même niveau.
Restons par exemple sur un plan en 2D et focalisons nous sur un point fixe (x,y). Le gradient indique
dans quelle direction la variation d'une fonction scalaire f(x,y) est la plus importante. Le rotation et la
divergence s'applique à des champs de vecteurs, en chaque point on associera donc une fleche
representant le vecteur F(x,y)={Fx(x,y);Fy(x,y)}. La divergence indique si les fleches converge ou non
vers le point (x,y), cad si ce point est un attracteur pour le champ F. quelque soit la direction avec
laquelle tu regardes le point (x,y) si la divergence est non nulle en ce point, le champ va pointer vers lui
ou le fuir suivant le signe de la divergence. Le rotationnel va t'inquiquer quant à lui si le champ à
tendance à tourner autour de ce point. Ce dernier exprime la tendance qu’a un champ à tourner autour
d’un point ;dans une tornade par exemple le vent tourne autour de l’œil du cyclone et le champ vectoriel
vitesse du vent a un rotationnel non nul autour de l’œil et d’autant plus intense que l’on s’approche de
l’œil.
Laplacien :
Laplacien scalaire : Le Laplacien scalaire est la divergence du gradient d’un champ
scalaire. On peut dire aussi le Laplacien scalaire est obtenu par l’application au champ
scalaire du carré de l’operateur nabla(par carré on veut dire les dérivées partielles
secondes)
2 2 2
⃗ 2 f =∇
∆ f =∇ ⃗ f )= ∂ f + ∂ f + ∂ f
⃗ .(∇
2 2 2
∂ x ∂ y ∂z
Laplacien vectoriel : Le Laplacien vectoriel est tout simplement pour chaque
composante le Laplacien scalaire appliqué à chacune des composantes
(ax(x,y,z), ay(x,y,z), et az(x,y,z)) du champ vectoriel ⃗A :
[ ]
2 2 2
∂ a x ∂ a x ∂ ax
2
+ 2
+ 2
∂x ∂y ∂z
2 2 2
⃗
∆⃗A =⃗ A= ∂ ay + ∂ a y + ∂ ay
∇2 ⃗
2 2 2
∂x ∂y ∂z
∂2 a z ∂ 2 a z ∂ 2 a z
2
+ 2
+ 2
∂x ∂ y ∂z
Relations fondamentales :
¿ ( grad )= Δ ( Laplacien )
¿⃗( rot ) =0 et Réciproquement, toute fonction dont la divergence est identiquement nulle peut
être exprimée sous la forme d'un rotationnel par exemple si on écrit :
¿⃗ B=0 ⟹ ⃗ B= ⃗rot ⃗A
⃗
A )=⃗
rot ⃗
rot (¿ ⃗ grad ( ¿ ⃗
A ) −⃗
Δ⃗A¿
Force de Lorentz :
Dans unchamp electromagnétique une charge q subit une force donnée par :
⃗
F =q ¿ + ⃗v ∧ ⃗
B)
3.0nde electromagnétique :
L’information (signal acoustique ou optiques) sont transformées en signaux électriques par
des transducteurs :le microphone pour les sons et la caméra pour images. dans le cas sensoriel
de l’être humain ce sont l’oreille et les yeux qui permettent la transformations de
l’information en signaux ;le cerveau fait la synthèse de l’information, dans d’autre cas ce sont
des transducteurs qui permettent de restituer l’information d’origine.
Donc il y a une émission de l’information et une réception ;la transmission de cette énergie se
fait au moyen d’ondes electromagnétiques.il y a donc propagation des ondes
électromagnétiques.
La propagation c’est l’acheminement des ondes à travers un support matériel comme un
câble un guide d’ondes couche atmosphérique cependant le rayonnement électromagnétique
est la propagation des ondes électromagnétiques qui est l’émission ou la propagation
d’énergie électromagnétique mais ne nécessitant pas le support ,le rayonnement
électromagnétique est donc une propagation libre qui peut bien se dérouler dans un espace
vide et théoriquement infini.
L’onde électromagnétique contient le champ électrique et le champ magnétique ;pour une
onde sinusoïdale ;ces deux vecteurs sont sinusoïdales et en phase, ils sont perpendiculaires
entre eux et perpendiculaires à la direction de propagation par le vecteur vitesse. Une onde
électromagnétique peut être produite par un courant électrique variable.
Les ondes électromagnétiques transportent de l’énergie, mais pas de matière ; elles sont
responsables de nombreux phénomènes divers comme la lumière, les télécommunications,
l’induction magnétique, la détection radar et certains types de radioactivité
Une onde lumineuse est une onde électromagnétique dont la longueur d'onde correspond au spectre visible, soit
entre les longueurs d'onde 380 et 780 nm, ce qui correspond aux énergies de photon de 1.5 à 3 eV.
Parlant des ondes il existe 3 grandeurs essentielles qui sont la vitesse de propagation v ,la
fréquence f et la longueur d’onde λ
Vitesse de propagation :
La vitesse de propagation des OEM dépend du milieu considéré ,dans le vide elle est égale à
la vitesse de la lumiere c=3. 108 m/s
Longueur d’ondes :
C’est la distance parcourue par l’onde pendant une période T :
λ=vT ; et dans≤vide λ=cT
Frequence ;c’est l’inverse de la periode ;elle est donc liée à la vitesse de propagation et
1 v
la longueur d’onde λ=vT f = =
T λ
Rappel :
Une onde monochromatique, ou onde harmonique, est une onde qui peut être décrite par une
fonction sinusoïdale du temps. Sa densité spectrale d'énergie ne présente qu'une
seule fréquence, qu'une seule longueur d'onde. On parle également d'onde
monoénergétique2 ou simplement d'onde sinusoïdale.
En notation complexe :
Avec
onde progressive : c’est une perturbation périodique et qui se se déplace dans l’espace, tels
que le son ; les vagues à la surface de l’eau, ou les ondes électromagnétiques.
Les ondes progressives ont, en un point donné de l’espace, une périodicité temporelle T. Les
ondes progressives ont également à un instant donné, une périodicité spatiale. Au point
d’émission la perturbation du milieu se reproduit à l’identique après une durée T. Mais
pendant cette durée, l’onde s’est déplacée à la vitesse v , elle a donc parcouru au terme de
cette durée une distance vT qui est la longueur d’onde λ.
donc de la lumière, v = c)
Soit ψ (0 , t) la pertubation de l’onde EM(parψ (0 , t) peut etre le champ E(0 ,t ) E ou B(0 , t)
au point d’emission x=0.
ψ ( 0 , t )= A .cos (ωt + φ)
x
à la distance x de la source et au temps t, l’onde a la valeur qu’avait la source au temps t−
v
:
(
ψ ( x , t )=ψ 0 , t−
x
v)= A . cos (ωt−
ωx
v
+φ) or λ=vT
2 πx
ψ ( x , t )= A . cos (ωt− + φ)
λ
2π
posons k= nombre d ' onde ¿ ) ψ ( x , t )= A . cos (ωt−k . x +φ)
λ
temps t − t0 , t0 étant le temps mis pour parcourir la distance x c’est à dire que t0 =
.
Une onde monochromatique, ou onde harmonique1,2 est une onde qui peut être décrite par une fonction sinusoïdale
du temps1. Sa densité spectrale d'énergie ne présente qu'une seule fréquence, qu'une seule longueur d'onde. On parle
également d'onde monoénergétique2 ou simplement d'onde sinusoïdale
Comme toutes les ondes, une onde électromagnétique peut s'analyser en utilisant l'analyse spectrale ; on peut
décomposer l'onde en ondes dites « monochromatiques » (voir aussi Spectre d'ondes planes).
Onde électromagnétique : oscillation couplée du champ électrique et du champ magnétique, modèle du dipôle vibrant (le
Une onde électromagnétique monochromatique peut se modéliser par un dipôle électrostatique vibrant, ce modèle
reflétant convenablement, par exemple, les oscillations du nuage électronique d'un atome intervenant dans la diffusion
Rayleigh (modèle de l'électron élastiquement lié).
Les variations des champs électriques et magnétiques sont liées par les équations de Maxwell, on peut donc
représenter l'onde par un seul de ces champs, en général le champ électrique. On peut alors écrire l'équation générale
d'une onde plane monochromatique :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Onde_monochromatique
Considérons désormais le cas général d'un champ électromagnétique obéissant aux équations de Maxwell, sans supposer une
quelconque stationnarité. La force qui s'exerce sur une charge élémentaire animée d'une vitesse par rapport au référentiel du
laboratoire est la force de Lorentz qui vaut
puisque la composante magnétique est toujours orthogonale à la trajectoire. Si nous intégrons sur l'espace, avec et
la densité de charges il vient pour la puissance totale déposée sur les charges contenues dans un volume par le champ
Cette formule est particulièrement utile pour étudier par exemple la puissance obtenue par le chauffage par induction en supposant la
forme locale de la loi d'Ohm et en employant le champ de Neumann.
Nous pouvons de plus, à l'inverse du paragraphe précédent, employer l'équation de Maxwell-Ampère avec le courant de déplacement
il apparaît
Si nous introduisons la densité totale d'énergie électromagnétique u somme des contributions électrostatiques et magnéto-statiques
vues dans les paragraphes précédents
où :
est le volume,
est la frontière de ,
est le vecteur normal à la surface, dirigé vers l'extérieur et de longueur égale à l'élément de
surface qu'il représente.
est continument dérivable en tout point de
nous remarquons dans l'expression de après application de la formule de Green- Ostrogradski pour transformer le premier terme en
intégrale de surface sur la surface du volume que
ce qui signifie que la puissance électromagnétique déposée dans une distribution de charge est égale à l'opposé de la variation
d'énergie du champ électromagnétique moins le flux du vecteur de Poynting représentant ainsi la puissance sortante du champ.
Remarquons que si le volume considéré est vide de charges alors et le flux du vecteur de Poynting représente la perte
d'énergie du champ électromagnétique contenu dans ce volume.
On voit que les équations de Maxwell-Ampère et de Maxwell-Faraday sont mutuellement liées. Prenons par exemple le rotationnel de
l'équation de Maxwell-Ampère : on obtient
or
car la divergence de est toujours nulle.
Il vient donc
il apparaît
ou encore
Nous allons voir dans le paragraphe suivant que cette équation est une équation d'onde pour le champ électromagnétique.
En attendant, réalisons l'application numérique approximative
avec célérité de la lumière. Nous comprenons mieux la surprise de Maxwell arrivant à ce résultat et expliquant ainsi par l'introduction
du courant de déplacement, permettant le couplage des équations, la nature électromagnétique de la lumière, et prévoyant l'existence
d'ondes électromagnétiques de toute fréquence.
Nous pouvons répéter le raisonnement pour le champ électrique en prenant le rotationnel de l'équation de Maxwell-Faraday
De nouveau
et finalement
soit exactement la même équation que pour le champ magnétique et les mêmes remarques. Nous allons voir que les ondes
électromagnétiques ont simultanément une composante électrique et magnétique.
SOLUTION GENERALE
Solutions générales
Tout d'abord, envisageons en général l'équation aux dérivées partielles dite équation d'onde de d'Alembert (établie historiquement pour
une corde vibrante du type corde de guitare)
où u correspondra par exemple à une des composantes cartésiennes de ou de . Remarquons d'abord que dans cette équation
a bien les dimensions d'une vitesse. Introduisons deux variables et telles que
et
alors réciproquement
et
par conséquent
par la règle des dérivées de fonctions composées exprimées comme usuellement en physique ; la même formule peut être exprimée
pour et il vient
devient
par conséquent toute fonction de est solution de l'équation d'onde, de même que toute fonction de . Par superposition
nous pouvons donc écrire
Remarquons que la première partie correspond à une propagation sans déformation de la forme de à constant (donc
à croissant pour croissant) donc à la célérité . On fait la différence entre la "célérité" de l'onde (correspondant grosso modo à sa
vitesse de propagation, comme il peut être démontré dans un cours plus avancé) et la vitesse éventuelle d'un élément du milieu : charge
par exemple, ou particules d'air en acoustique.
Dans ce cas . On peut envisager un grand nombre de formes pour mais la plus courante correspond à une
décomposition en fréquences spatiales ou temporelles de (série ou transformée de Fourier). Ainsi si nous posons
par les formules de Moivre ou d'Euler et dans ce cas on a bien une onde stationnaire qui ne se propage pas : la partie spatiale est
constante.
ou l'onde stationnaire
dans les deux cas à figé est relié à la période spatiale que nous appellerons longueur d'onde. De même est relié à la période
temporelle et à la fréquence .
Ainsi
nous décomposons chaque composante de ou nous obtenons une équation monodimensionnelle de d'Alembert ; il est donc
tentant d'envisager une solution sinusoïdale pour une des composantes.
avec
On peut aisément vérifier que les projections de sur et étant nulles l'équation d'onde est satisfaite, et sur on obtient
et
nous obtenons en prenant garde au fait que est suivant mais dépend de et donnera une seule composante non nulle dans le
rotationnel
après intégration temporelle en éliminant les signes et à une constante près
Manifestement ayant la même forme que obéit également à l'équation de propagation. Remarquons cependant que
comme la composante magnétique du champ est bien inférieure (en unités SI...) à la composante électrique ; sauf
dans des dispositifs spécifiques (cadre à grand nombre de tours) on détectera donc plutôt la composante du champ
électromagnétique.
Figure 2 – Cadre permettant de trouver la direction d'un signal radio (radiogoniométrie) en détectant sa composante magnétique
Si nous introduisons le vecteur , remarquons que , , forment un trièdre direct et que est dans le sens de
propagation de l'onde. On l'appellera vecteur d'onde pour l'onde étudiée, caractérisée ici par sa nature plane : en effet à un instant
donné les lieux d'égale perturbation électrique ou magnétique sont des plans dans l'espace, perpendiculaires à la direction de
propagation .
Il est à noter que nous aurions pu orienter différemment les axes mais que le résultat aurait été le même. De façon générale, sans
particulariser le repère cartésien, nous pouvons écrire pour l'onde
avec vecteur position dans un système de coordonnées et un repère arbitraire. Notons bien l'homogénéité vectorielle de cette
formule.
Ainsi
et
ce qui résume les résultats obtenus précédemment pour une onde plane indépendamment du système de coordonnées.
Ondes spheriques
Considérons maintenant une autre forme pour la solution.
Si nous supposons une symétrie sphérique du problème l'équation d'onde, par exemple pour le champ électrique
les autres termes étant supposés nuls (pas de dépendance des angles polaires et ) . Considérons arbitrairement que est de la
forme
(nous verrons plus tard que cette forme correspond à longue distance à l'onde émise par un dipôle oscillant) alors l'expression de
l'équation d'onde en sphériques donne bien après une algèbre un peu longue, en employant deux fois la formule de la dérivée d'un
produit par exemple.
Nous avons donc bien une solution possible à l'équation d'onde dans ce cas.
Si par l'équation de Maxwell-Faraday
nous calculons le champ magnétique correspondant, comme en sphériques l'opérateur rotationnel vaut pour la coordonnée
Remarquons encore une fois que , , forment un trièdre direct si nous prenons suivant la direction de propagation
avec . Localement on peut même définir une forme d'onde plane ; ainsi, la lumière émise par le soleil est-elle à symétrie
sphérique, et s'atténue en carré de la distance comme nous le verrons dans le paragraphe suivant sur l'énergie et le vecteur de
Poynting, mais arrive localement sur Terre sous forme d'une onde plane avec une très bonne approximation.
ENERGIE
Dans ce chapitre, nous allons reprendre les résultats des chapitres précédents du point de vue énergétique, ce qui va nous permettre de
mieux appréhender certains phénomènes, en particulier en ce qui concerne la propagation des ondes électromagnétiques.
Commençons tout d'abord par rappeler quelques résultats du cours d'électrostatique et de magnéto-statique.
comme est toujours parallèle à le produit vectoriel lui est orthogonal, et la composante magnétique de la force de Lorentz ne
travaille pas.
Finalement si nous considérons que dérive d'un potentiel selon le travail devient
et si nous supposons que le point est situé en et que le potentiel est créé par la loi de Coulomb par un ensemble de
ou encore
et en substituant il vient
Si nous revenons à en employant une intégration par parties pour chaque coordonnée cartésienne et en
remarquant que le terme tout intégré est nul puisque le champ est supposé nul à l'infini il reste
en vertu de la loi de Lenz-Faraday, pour un circuit de surface subissant un champ magnétique de flux à travers cette surface.
Notons que ce champ magnétique est créé par le courant lui-même.
Nous en déduisons facilement que
or par définition
d'autre part si nous considérons que le fil a une section d'élément de surface l'intensité vaut
Si nous employons le potentiel vecteur tel que une application de la formule de Stokes pour faire disparaître le
rotationnel donne
formule élégante, similaire à celle obtenue en électrostatique, et que nous généraliserons à une distribution arbitraire de courants dans
tout l'espace en sommant leurs contributions locales par le même raisonnement, et en introduisant comme dans le paragraphe
précédent sur l'électrostatique un facteur 1/2 pour éviter le double comptage des interactions mutuelles entre courants.
Cependant, en magnéto-statique la forme locale du théorème d'Ampère (sans courant de déplacement) vaut
et en intégrant par parties sur chacune des composantes cartésiennes, en se souvenant que et en prenant le champ nul
à l'infini ce qui fait disparaître le terme tout intégré il vient
équation que nous retiendrons pour la suite.
puisque la composante magnétique est toujours orthogonale à la trajectoire. Si nous intégrons sur l'espace, avec et
la densité de charges il vient pour la puissance totale déposée sur les charges contenues dans un volume par le champ
Cette formule est particulièrement utile pour étudier par exemple la puissance obtenue par le chauffage par induction en supposant la
forme locale de la loi d'Ohm et en employant le champ de Neumann.
Nous pouvons de plus, à l'inverse du paragraphe précédent, employer l'équation de Maxwell-Ampère avec le courant de déplacement
il apparaît
Si nous introduisons la densité totale d'énergie électromagnétique u somme des contributions électrostatiques et magnéto-statiques
vues dans les paragraphes précédents
nous remarquons dans l'expression de après application de la formule de Green- Ostrogradski pour transformer le premier terme en
intégrale de surface sur la surface du volume que
ce qui signifie que la puissance électromagnétique déposée dans une distribution de charge est égale à l'opposé de la variation
d'énergie du champ électromagnétique moins le flux du vecteur de Poynting représentant ainsi la puissance sortante du champ.
Remarquons que si le volume considéré est vide de charges alors et le flux du vecteur de Poynting représente la perte
d'énergie du champ électromagnétique contenu dans ce volume
d'où
et
Notons que nous aurions pu obtenir le même résultat en employant la notation complexe ; dans ce cas on peut montrer comme en
électrocinétique que le résultat est fonction du conjugué du second facteur selon
L'énergie se propage donc suivant la direction du vecteur et nous pouvons ainsi faire le lien de façon quantitative entre la
"vibration de Fresnel" notée des opticiens, assimilée à l'amplitude du champ électrique, et l'intensité lumineuse définie comme valeur
moyenne de la puissance transportée par l'onde électromagnétique associée : ceci donne une base satisfaisante à la théorie des
interférences lumineuses et à celle de la diffraction comme vous le verrez au niveau d'un master de physique.
et
Remarquons encore une fois que ce vecteur est colinéaire au sens de propagation de l'onde ; si nous calculons le flux F du vecteur sur
une sphère de rayon R centrée à l'origine il vient
Ce flux total est donc constant par simplification des R2 ; a contrario, ce résultat intuitif de conservation de l'énergie nous explique
pourquoi pour une onde à symétrie sphérique l'intensité locale sur un élément de surface décroît en carré de la distance, ce dont nous
avons l'expérience quotidienne en nous éloignant d'une source ponctuelle.
Exercices
Ex :montrer que
solution
Équation de conservation de la charge
On peut écrire en permutant les dérivées spatiales et temporelles, puis en utilisant l'équation de Maxwell-Gauss :