Vous êtes sur la page 1sur 13

n Est-ce que toutes les formes linéaires de ce

io A(x0 , y0 )dx + B(x0 , y0 )dy


df = f x ( x, y )dx + f y ( x, y )dy
st type sont des différentielles totales d’une
ue
Q fonction à 2 variables au point (x0 ,y0 )

∂f ( x, y ) ∂f ( x, y )
se Non
p on

df = dx + dy Pour une différentielle totale exacte df =
∂f ∂f
dx + dy
∂x ∂y ∂x ∂y
∂  ∂f  ∂  ∂f  ∂2 f ∂2 f
r r On a
 =  
∂y  ∂x  ∂x  ∂y 
On peut inverser
=
df = ∇f • dr
aussi l’ordre de dérivation ∂y∂x ∂x∂y

Ainsi pour qu’une forme linéaire A( x0 , y0 )dx + B( x0 , y0 )dy soit une


r r r
dr = i dx + j dy
différentielle totale il faut que

∂A(x, y ) ∂B( x, y )
=
∂y ∂x

Pour une fonction scalaire f(x1,x2,···xn ) de n variables (x1,x2,··· xn ),


l’accroissement de la fonction f lorsqu’on accroît les variables (x1,x2,···xn ) par
(dx1,dx2,···dxn ) autour du point de coordonnées x1,x2,···xn est donné par:

∂f ( x1 , x2··· xn ) ∂f ( x1 , x2··· xn ) ∂f ( x1 , x2··· xn )


df ≈ dx1 + dx2 +··· dxn
∂x1 ∂x2 ∂x n
∂f
ou par simplification d’écriture: df = ∑ ∂x
i
dxi
i

La quantité ∂f/ ∂xi est la dérivée partielle de la fonction f par


rapport à la variable xi . On calcule la dérivée de f par rapport à xi
comme s’il s’agissait d’une fonction à une seule variable xi et où
x1,···xi-1 , xi+1, ···xn seraient des paramètres constants.

Il s’agit d’un développement au premier ordre et


l’égalité stricte n’est vraie qu’à la limite lorsque dx1,dx2 ··· dxn
tendent vers zéro.

1
Z Z
P1
r
P Désignons la témperature du point P1(x,y,z) par r dr P
Rappel: Lorsque à chaque point P d'un espace on associe T1 = T1(x,y,z) et du point P2 (x+dx,y+dy,z+dz) par r1 T1
2

un scalaire ou un vecteur, défini par ses composantes


r
e3 T2 = T2(x+dx,y+dy,z+dz), et d r = (dx, dy , dz ).
r r T2
r r2
par rapport à un repère (0, ei ), on dira que l'on s'est rO Pour (dx,dy,dz) 0 on a O
e1 r
donné un champ scalaire, de vecteurs respectivement. e2 Y
∂T ∂T ∂T Y
Z r
P1 dT = dx + dy + dz
Par exemple prenons un champ scalaire de
X
r dr P ∂x ∂y ∂z X
r1 T1 2 r r ∂T r ∂T r ∂T
température : T. Par champ nous entendons une Si nous utilisons le gradient de T(x,y,z): gradT = ∇T = i +j +k
grandeur (T) qui dépend de la position dans l'espace.
r T2 ∂x ∂y ∂z
r2
( )
Par le champ scalaire de T, nous désignons un champ O r r r
qui est caractérisé en chacun de ses points par une Y
On peut écrire dT comme dT = ∇T • d r = gradT • d r
seule grandeur T. un produit scalaire : r r r r
X r dr = dx i + dy j + dz k
Considérons deux points (P1 et P2) séparés par un petit intervalle d r . La r
Cela peut être considéré comme la preuve du fait que ∇T est un vecteur.
température en P1 est T1 et en P2 est T2. Leur différence est : dT = T2 − T1. r r
Les températures en ces points physiques réels ne dépendent pas des axes de r dT étant un scalaire,r elle est le produit scalaire de ∇T et d r .
La différence
Comme d r est un vecteur donc ∇T est aussi un vecteur.
coordonnées.
En conclusion : dT est un scalaire. En coordonnées cartésiennes, le gradient r r ∂ r ∂ r ∂
∇ = grad = i +j +k
est donné par l’opérateur nabla : ∂x ∂y ∂z

r r r r r r
Y
rr = xr' i ' + yr' j ' Y
rr = xr' i ' + yr' j '
Y’ r = xi + y j Y’ r = xi + y j
r r ∂T r ∂T  ∂T ∂T  X’ r r ∂T r ∂T  ∂T ∂T  X’
y P y P
∇T = i +j = ,  ∇T = i +j = , 
∂x ∂y  ∂x ∂y  r ∂x ∂y  ∂x ∂y  r
r r x’ r r r x’
r r r r r y’ r j r θ r r r r r  rr • i ' y’ r j r θ
r = x ' i ' + y ' j ' = x i + yj j' ri '
X r = x ' i ' + y ' j ' = x i + yj  r r
r • j ' j' ri '
X
O i x O i x
r r r r r r r r r r r r r r r r
x ' i '•i '+ y ' j '•i ' = xi • i ' + yj • i ' ⇒ x ' = x cos θ + y sin θ x ' i '•i '+ y ' j '•i ' = xi • i ' + yj • i ' ⇒ x ' = x cos θ + y sin θ
r r r r r r r r r r r r r r r r
x ' i '• j ' + y ' j '• j ' = xi • j '+ yj • j ' ⇒ y ' = − x sin θ + y cosθ x ' i '• j ' + y ' j '• j ' = xi • j '+ yj • j ' ⇒ y ' = − x sin θ + y cosθ
Si r est un vecteur, ses composantes x et y se transforment  x ' = x cosθ + y sin θ  x = x ' cosθ − y ' sin θ
avec le changement des axes de coordonnées telles que  
 y ' = − x sin θ + y cosθ  y = x ' sin θ + y ' cosθ
∂TLes∂T ∂x ' ∂T ∂y ' du∂T gradient ∂T se ∂T ∂T ∂T
x + y = x′2 + y ′2
2 2 = composantes
∂transforment
+
x ∂x ' ∂x ∂y ' avec
=
∂x ∂le
cos θ −
∂y '
x ' changement
sin θ =
∂x ' ∂x
cos θ +
∂y
sin θ

∂T ∂des
T ∂xaxes
' ∂T de
∂y ' coordonnées
∂T ∂T ∂T ∂T ∂T
= + = sin θ + cos θ =− sin θ + cos θ
∂y exactement
∂x ' ∂y ∂y ' comme
∂y ∂x ' un vecteur ∂y ' ∂y ' ∂x ∂y

2
Z direction la
plus rapide
croissance de
r r ∂T r ∂T r ∂T la fonction
gradT = ∇T = i + j +k En utilisant la notion du gradient en 2D
∂x ∂y ∂z [x, y , T (x, y )]
r r ∂f r ∂f
Il est à noter que les composantes x,y et z ∇f ( x , y ) = i + j Z direction la
∂x ∂y plus rapide
du gradient d’un champ scalaire T : O croissance de
r la dérivée directionnelle peut être écrite comme
X ∇T la fonction
r  ∂T ∂T ∂T  (x,y)
∇T =  , , 
Y
[x, y , f (x, y )]
 ∂x ∂y ∂z 
se transforment avec le changement des axes de coordonnées exactement r rO
f u (x, y ) = ∇f • u
r ∇f
comme un vecteur que l’on peut montrer. X
(x,y) Y

D’où l’appellation d’opérateur vectoriel


Ainsi la direction indiquée par le vecteur gradient montre la
direction de la plus rapide croissance de la fonction

L’équation f(x,y,z) = C (constante) définit une surface


puisque à partir du moment où les valeurs x et y sont
données z peut être déterminé par cette équation. Pour des valeurs différentes de Traiter les problèmes en coordonnées cartésiennes est sans doute le
C nous avons des surfaces différentes qui ne se coupent pas. Ces surfaces sont plus facile du point de vue conceptuel, mais parfois n’est pas le moyen le plus
appelées surfaces de niveau. adapté.
r La symétrie d’un système doit toujours être prise en considération car
Le vecteur ∇f est normal aux surfaces
n du elle permet de simplifier les calculs ou d’avoir des moyens de vérification à
ctio
f(x,y,z)=Const, il est dirigé vers les valeurs Dire dient
croissantes de f. gr a f(x,y,z posteriori.
) =C
2
Prenons un vecteur arbitraire entre deux z
C3 Ceci conduit à préférer, suivant les cas, d’autres

e
lin r ie
points de surface qui se trouvent à une = r

iqu
, z)

c y mé t
dr systèmes de coordonnées qui sont adaptés à la

dr
distance infinitésimalerdr. Le rvecteurrreliantr x ,y

sy
f( symétrie: coordonnées polaires, cylindriques ou
ces deux points est: dr = dx i + dy j + dz k
r C1
sphériques.
r =
Par définition du gradient: df = ∇f • dr f(x,
y,z)
y
On donnera les expressions des calculs différentiels,
Mais sur la surface f(x,y,z) = const ⇒ df = 0, x
vectoriels et d’application des opérateurs permettant de
et donc r r r r
∇f • dr = 0 ⇒ ∇f ⊥ dr calculer le gradient dans les systèmes cartésien et polaire
(cylindrique et sphérique).
Le vecteur du gradient est normal aux surfaces f(x,y,z)=Const symétrie sphérique

3
r r r r
Y eφ er Y
eφ er
r r r r
( )
x = r cos φ  r = x 2 + y 2 j r P r r j P r
y = r sin φ
⇒ 
  tan φ = y / x O r
φ df = ∇f • d r O r
φ
X X
i i
( ) ( )
r r r r r r r r
r r
d r = dr er + rdφ eφ et ∇f = ∇f r er + ∇f φ eφ
En coordonnées polaires r
dx = d (r cos φ ) = dr cos φ − r sin φ dφ , er = i cos φ + j sin φ
r r r
eφ = −i sin φ + j cos φ
dy = d (r sin φ ) = dr sin φ + r cos φ dφ ,
∂f ∂f
( ) ( ) ( )
r r r r r r r r
d r = dx i + dy j = (dr cos φ − r sin φ dφ )i + (dr sin φ + r cos φ dφ ) j
r df = dr + dφ = ∇f • d r = ∇f r dr + ∇f φ rdφ
r r ∂r ∂φ
er eφ

(∇f ) = ∂∂fr , et (∇f ) 1 ∂f


r r
( ) ( )
r r r r
r r
d r = dr cos φ i + sin φ j + − sin φ i + cos φ j r dφ = dr er + rdφ eφ
r D’où φ =
r ∂φ
r

r r r
d r = dr er + rdφ eφ
r ∂f r 1 ∂f r r r ∂ r 1 ∂
En coordonnées polaires ∇f = er + eφ et ∇ = grad = er + eφ
∂r r ∂φ ∂r r ∂φ

On peut représenter le champ


électrique d’une charge ponctuelle
positives par des flèches
représentant la force que celle-ci
exercera sur une autre charge
d’essai placé dans son champ.

L’intensité et le sens de la force sont déterminés par la distance


séparant les charges et le signe de la charge d’essai, qui
complique cette représentation.
L’utilisation de flèches de longueurs différentes et d’orientation
diverses risque d’introduire une confusion totale lorsque plusieurs
charges sont présentes.
Comment représenter alors le champ électrique ?

4
On appelle lignes (de force) de champ
On utilise la notion de lignes de champ électrique.
électrique, des lignes imaginaires (ou une
C’est Faraday qui a introduit vers 1840 la notion de champ courbe) tangentes en tous ces points à la +
direction du champ électrique E. r
électrique de façon intuitive, sans maths en le représentant F
sous forme de lignes de force et de lignes de champ. Elles montrent la direction de la force
exercée sur une charge unité positive.
Il les considérait comme des lignes réelles en Q=1
les attribuant même des propriétés élastiques.
r r
E -
Il assimilait la notion du champ +
E
P P
électrique à une force virtuelle
qui ne devient réelle que quand lignes de force de
champ électrique
un corps chargé (ou un élément À un point quelconque près De même, les lignes de
d'une charge positive, le champ électrique
de courant électrique) se trouve champ électrique se dirige convergent vers un lignes de champ
présent. radialement à partir de la point occupé par une électrique
charge. charge négative.

Les lignes de champ électrique vont Très près de chaque charge, les lignes de champ
toujours des charges positives vers les q -q
charges négatives : les charges positives électrique sont équidistantes.
« émettent » des lignes de champ
Les règles pour des lignes de champ électrique peuvent être
r récapitulées comme suit :
Positive
+ E 1. Les lignes du champ électrique commencent sur les
P charges positives (ou à l'infini) et finissent sur les charges
négatives (ou à l'infini).
2. Le nombre de lignes partant d'une charge
positive ou négative est proportionnel à la
r grandeur de la charge.
-
Negative
P
E
3. À un point quelconque la densité des lignes
de champ électrique est proportionnelle à la
r 1 q r grandeur du champ à ce point.
et les charges négatives
« absorbent » des lignes de champ. E= r r 4. Les lignes de champ électrique ne se croisent pas.
4πε0 | r |3

5
5. À de grandes distances d'un système des charges, les lignes
de champ électrique sont comme si elles sont venues d'une
charge ponctuelle égale à la charge nette du système.

Nous attachons intuitivement la notion du


flux avec l’écoulement de l’eau, de la neige
ou quelconque liquide.

On imagine aussi le flux du gaz et du pétrole dans les gazoducs et pipeline.


Le flux des voitures sur les autoroutes, le flux du sang, du feu etc.

6
L’aire d’une surface plane peut être caractérisée
Malgré le fait que la notion des lignes de champ a par sa norme A et aussi
r par une direction qui sera
r
été introduit par Faraday, mais l’exploitation + normale à la surface n. n
mathématique de cette idée revient à Gauss.
Supposons qu’on dirige un large courant d’air d’une A
Partant de l’image des lignes de champ qui vitesse v uniforme vers une boucle circulaire de surface A.
«s’écoulent» à travers d’une surface fermée, il a N=1
eu l’idée d’introduire une nouvelle grandeur appelée Courant d’air r
Doubler la charge A n
flux électrique, en rapport direct avec la charge r A
à l’intérieur d’une telle surface. n θ r
r v
Gauss a remarqué que le flux électrique à travers + v
une surface donnée est proportionnel au nombre
de lignes de champ passant par cette surface.
N=2 On note par la lettre Φ le débit volumique auquel l’air circule à
On peut comprendre cela intuitivement si on suit l’approche de Faraday:
travers la boucle. Ce débit est fonction de l’angle θ formé entre v et le
plus grande est la charge plus intense est son champ et la densité
Φ = ( v cos θ ) A
de lignes de champ sera élevée et par conséquent le flux sera plus
plan de la boucle.
important.

Le débit d’air à travers la boucle est un


exemple de flux.
r Lorsque la surface n’est pas plane, on peut la diviser en éléments de
n r surface très petits (infinitésimaux) considéré plans : dA1, dA2, ···
Définissons le vecteur surface comme un vecteur
dont la grandeur est égale à l’aire de la surface. Sa A θ v dAi···. On peut attribuer à chaque
r r élément r un vecteur unitaire
direction est perpendiculaire au plan de la surface. perpendiculaire à cet élément: n1 , n 2 ,··· ni ,···.
r r
r r r r n
A = An , n = 1, n est un vecteur unitaire || à A Par convention on peut choisir
l’orientation des vecteurs unitaires dA1
de chaque élément infinitésimal
Le flux d’air à travers la boucle peut donc s’écrire:
dans le sens de progression d’une r
n1
r r r r vis à pas à droite tournant dans le
Φ = v • A = Av • n = (v cos θ )A sens dans lequel nous pouvons
décider d’orienter le bord de cette
surface.
Cette définition s’applique à tout champ
r r La convention de la

traversant une surface A .


direction d’une surface
vectoriel v infinitésimale (par
exemple)

7
r
n r
∆A θ E
Lorsque la surface n’est pas plane, on peut la diviser en éléments de On définit le flux Φ du champ électrique à travers une
surface très petits (infinitésimaux) considéré plans : dA1, dA2, ··· petite surface ∆A comme
dAi···. On peut attribuer à chaque
r r élément r un vecteur unitaire r r r r
Φ = E • ∆ A = ∆ A E • n = E ∆ A cos θ
Unité du flux du champ
perpendiculaire à cet élément: n1 , n 2 ,··· ni ,···.
r électrique : (Nm2/C)
n1 r r r
r n r
n − est un vecteur unitaire ⊥ à la surface ∆ A, θ est l’angle entre E et n
r n2 r
ni dA n Le flux électrique est
r
n θ r défini comme une quantité
r E conservatrice qui « est
E créée » par la charge
cosθ ∆A ∆A électrique.

Pour une surface fermée, par convention, la direction de la normale Ainsi, la charge crée le flux,et par conséquent ,
positive est celui de la normale sortante : la normale positive l’observation du flux permet de déduire la présence de la
est dirigée de l’intérieur de la surface vers l’extérieur. charge.

Le flux est une grandeur scalaire. Pour calculer La loi de Coulomb gouverne l’électrostatique. Elle n’est pas
le flux à travers une large surface, d’abord formulée de manière à simplifier les calculs du champ lorsque la
1. il faut morceler la surface en configuration est symétrique.
petits morceaux (∆Ai)
Le théorème de Gauss prend une vue plus globale, développé en
2. calculer le flux Φi à travers chaque 1835, il représente une nouvelle manière de formuler la loi de
morceau Coulomb.
r r
Φi = ΔAiEi • ni
La loi de Gauss permet l'utilisation des considérations de
1 3
3. et après additionner tous les flux symétrie dans les calculs du champ électrique.
1
3
Φi ainsi calculés
Φ1<0 Φ3>0 Φ = ∑ Φi = ∑ EiΔAicosθi
2
ΔAi ΔAi
Les calculs du champ électrique d’un système qui a des
2
propriétés de symétrie peuvent presque toujours être
Φ3)
4. Quand Φi > 0, le flux est « sortant » (Φ simplifiés grâce à la loi de Gauss qui nous permet d’exploiter
Φ2=0 quand Φi < 0, le flux est « entrant » (Φ
Φ1) . cette symétrie.

8
r
Ei ∆A
r i
Étant donné n'importe quelle distribution générale de charge, ni Soit une charge ponctuelle Q. Plaçons la charge
nous l'entourons avec une surface fermée imaginaire (appelé dans une sphère de rayons R. Pour calculer le flux
une surface Gaussienne) qui entoure la charge. total Φ à travers la surface sphérique calculons
+
Nous nous intéressons par le champ électrique aux différents d’abord le flux passant par une petite surface ∆Ai.
points sur cette surface imaginaire.
Surfaces r r r r
La loi de Gauss est une relation entre le Gaussiennes Φ(ΔA i ) = ΔA i Ei • ni = ΔA i E car Ei || ni
champ à tous les points sur la surface et E
la charge totale entourée par la surface. Le flux total à travers la surface sphérique est égal à :

1 Q Q
Pour utiliser le théorème de Gauss, il
faut connaître quelle « quantité de
Φ= ∑ Φ(ΔA ) = E ∑A ∆ Ai
ΔAi
i

= E × 4 πR 2 =
4 πε 0 R 2
× 4 πR 2 =
ε0
i

champ électrique » est intercepté à


la surface. Cette grandeur relève du Le flux électrique par une surface
flux électrique qui traverse la surface
en question.
sphérique fermée est proportionnel Φ ~Q
à la charge incluse.

Johann Carl Friedrich

Loi de Gauss Loi de Gauss Gauss 1777-1855

Le flux passant par une surface fermé


fermée est
Le flux total Φ à travers une surface est proportionnel proportionnel à la charge incluse dans cette
au nombre de lignes de champ N traversant cette  Q 
 Φ = int  ~ N surface.
surface.  ε0  r r
( )
Φ = ∫∫ E • n dA =
∑Q
ε0
int

On peut dessiner une surface fermée comme un


ballon enveloppant autour de n'importe quelle
distribution de charge. Φ = Φ1 + Φ 2 + L Φ n - q1
Un certain nombre de lignes de champ + -
q1 q2 qn q2
Flux négatif Flux positif
sortira de la surface et certaines entreront = + +L + - +
dA
ou re-entreront. Si nous comptons celles qui ε0 ε0 ε0 q3 q4
dA sortent comme positives et celles qui
E entrent comme négatives, alors le
Les charges, qui sont à l’extérieur du
+ q5 +q
E nombre net sera proportionnel au flux et + 6
donnera une mesure de la charge nette à volume délimité par la surface, crée un flux q7
nul à travers cette surface.
l'intérieur de cette surface. Surface Gaussienne

9
Loi de Gauss ( )
Φ = ∫∫ E • n dA = ∑ int Loi de Gauss
r r Q
ε0 ∫∫ Le cercle signifie intégration

( ) ∑ Qint
Il faut tenir compte du signe ainsi r r par une surface fermée
que de la grandeur de Qint car le signe Φ = ∫∫ E • n dA =
détermine la direction des lignes de Flux
Flux positif ε0
champ électrique sortant si Qint est négatif r
positive, entrant si Qint est négative. dA n
dA θ(<π/2)
θ(>π/2) E
Cette équation est
seulement valable si la E
charge nette Qint se trouve
Surface ouverte:
dans le vide ou dans l’air. Surface fermée:
Sens positif et négatif de
la normale est défini par la normale positive est
Le terme Qint ne tient pas compte des charges qui se convention. dirigée de l’intérieur de la
situent à l’extérieur de la surface. surface vers l’extérieur (par
convention).

Loi de Gauss Loi de Gauss Surface 1

( ) ∑Qint
r r Cette figure montre deux charges
Φ = ∫∫ E • n dA = ponctuelles d’égales grandeurs
ε0 mais de signes opposés, ainsi que
les lignes de champ. On aperçoit
Dans le théorème de Gauss, la charge nette Qint est la
aussi quatre surfaces Gaussiennes. 1
somme algébrique de toutes les charges positives, négatives
ou nulles qui se trouvent à l’intérieur de la surface. La forme ou Surface 1: Le champ électrique 3
l’emplacement des charges, soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la pointe vers l’extérieur pour tous les
2
surface, n’a aucune importance. points de cette surface. Par
conséquent, le flux du champ est
Le champ électrique dans le
théorème de Gauss est le champ
r r
( )
Φ = ∫∫ E • n dA
positif, de même que la charge
nette à l’intérieur.
4

établi par toutes les charges: celles


qui se trouvent à l’intérieur, ainsi que La résultante
électrique créée par
celles qui sont à l’extérieur. toutes les charges

10
Loi de Gauss Loi de Gauss
Cette figure montre deux charges Cette figure montre deux charges
ponctuelles d’égales grandeurs ponctuelles d’égales grandeurs
mais de signes opposés, ainsi que mais de signes opposés, ainsi que
les lignes de champ. On aperçoit les lignes de champ. On aperçoit
aussi quatre surfaces Gaussiennes. aussi quatre surfaces Gaussiennes.

Surface 2: Le champ électrique Surface 3: Aucune charge ne se


pointe vers l’intérieur pour tous les trouve à l’intérieur de cette
points de cette surface. Par surface. Le théorème de Gauss
conséquent, le flux du champ est exige que le flux net à travers la
négatif, de même que la charge surface soit aussi nul.
nette à l’intérieur. Ce raisonnement est Surface 3

Surface 2 valable, car toutes les lignes de


champ qui entrent dans la surface
y sortent aussi.

Loi de Gauss Loi de Gauss Surface 4

Cette figure montre deux charges Cette figure montre deux charges
ponctuelles d’égales grandeurs ponctuelles d’égales grandeurs
mais de signes opposés, ainsi que mais de signes opposés, ainsi que
les lignes de champ. On aperçoit les lignes de champ. On aperçoit
aussi quatre surfaces Gaussiennes. aussi quatre surfaces Gaussiennes.

Surface 4: La charge nette à Que se produira-t-il si on approchait


l’intérieur de cette surface est des charges de la surface 4?
nulle. Le théorème de Gauss exige
que le flux net à travers la surface
soit aussi nul. +
Ce raisonnement est valable, car le -
nombre des lignes de champ qui entrent
dans la surface est égal au nombre des Surface 4
lignes sortantes.

11
Loi de Gauss Surface 4 2
3
1
Quel est le flux du champ électrique
Cette figure montre deux charges constant à travers ce cylindre?
ponctuelles d’égales grandeurs
mais de signes opposés, ainsi que
les lignes de champ. On aperçoit
aussi quatre surfaces Gaussiennes. Φ E = ∑ Φ = Φ1 + Φ 2 + Φ 3 , E = cnst, A1 = A2
r r r
Φ E = E • A1 + E • A2 + E • A3 = EA1 cos 0 + EA2 cos180 + EA3 cos 90
Que se produira-t-il si on approchait
des charges de la surface 4?
Φ E = EA1 (1) + EA2 ( −1) + 0
La structure des lignes de champ sera ΦE = 0
modifiée, mais le flux net de chacune +
des 4 surfaces resterait inchangé. - Que conclure?
Le même nombre de lignes de champ Le volume limité par la surface
traverserait chaque surface. cylindrique ne contient pas de charge.

Le théorème de Gauss et la loi de Coulomb sont La symétrie de la configuration indique que l’intensité du champ
équivalents. On devrait donc pouvoir dériver l’un de l’autre. doit varier en fonction du rayon R. Le champ électrique à la
r même valeur partout sur la surface Gaussienne.
On prend:
Ei ∆A E = const r
* Charge ponctuelle positive Q r i Ei ∆A
ni Q Q r i
* Surface Gaussienne: sphérique ∫∫ EdA = ε 0
E ∫∫ dA =
ε0 ni
Étant donné la symétrie de la
+
configuration, à chaque point de L’intégrale évaluée sur la surface +
la surface, le champ électrique sphérique donne:
est ⊥ à la surface. θ=0o R
E ∫∫ dA = EA = E 4πR 2( )
Le théorème de Gauss s’écrit:
r r Q Q Q Il s’agit exactement du champ électrique
∫∫ E • dA = ε ∫∫ E cosθdA = ε ∫∫ EdA = ε ⇒ E=
1 Q
de charge ponctuelle calculé à partir de
0 0 0 4πε 0 R 2 la loi de Coulomb.

12
Pierre Curie (1859 - 1906) a énoncé en 1894 un principe qui porte son nom, à r Le champ
savoir que "lorsque les causes d'un phénomène possèdent des éléments de E électrique sera
symétrie, ces éléments de symétrie se retrouvent dans les effets". On peut Le champ électrique
en un point situé sur
appliquer ce principe de symétrie aux champs électriques et magnétiques. dirigé suivant
un plan de
Plan
de s symétrie de la cette droite.
ymé
tr ie
E Le champ électrique en un point répartition de charge
+q
M +q M situé sur un plan de symétrie sera contenu dans
de la répartition de charge sera E
ce plan.
contenu dans ce plan. M
E

Plan
d’an
ti- s
ymé
tr ie
E
+q Le champ électrique en un point
-q M M
M situé sur un plan
d'antisymétrie sera orthogonal Les 2 plans passent par
E à ce plan. le centre de la sphère.
E

r
r E
Le champ électrique en un E Le champ électrique en un
point situé sur un plan de point situé sur un plan de
symétrie de la répartition de symétrie de la répartition de
charge sera contenu dans ce charge sera contenu dans ce
plan. plan.
1. L’axe du cylindre se Considérons un plan.
trouve dans le plan rouge.
1. Quelconque plan ⊥ à la surface d’un plan considéré
2. L’axe du cylindre est est un plan de symétrie.
perpendiculaire au plan 2. Traçons deux plans de symétrie.
Le champ
vert. 3. Leur intersection est une droite ⊥ au plan
électrique sera
dirigé suivant considéré. Le champ électrique sera dirigé suivant
cette droite cette droite dans ce point.

13

Vous aimerez peut-être aussi