2ième année Université Ibn Khaldoun de Tiaret TD Analyse 4

FICHE TD : N03
Exercice 1.

Soit E un espace vectoriel normé de dimension finie, on note E0 = E \ {0}

1− Montrer que les applications f et g

f : E −→ R?+ g : R?+ −→ R
√+
?

x 7−→ < x, x > t 7−→ t

sont différentiables et calculer leur différentielles.

2− Déduire que l’application

φ : E −→ R?+
√
x 7−→ < x, x > = kxk

est différentiable sur E0 .

Exercice 2.

1− Étudier la différentiabilité des applications f et g suivantes :

f : R2 −→ R3 , (x, y) −
7 → f (x, y) = (x2 + y, x2 − y 2 , 1)
2 2
g : R −→ R , (x, y) 7−→ g(x, y) = (ex−y , 2xy)

2− Calculer les différentielles premier et deuxième Df (a)(h) et D2 f (a)(h, k).

3− Calculer les matrices jacobiennes de f et g, et de deux façons différentes la matrice jacobienne
de f ◦ g au point (x, y).

Exercice 3.

R2 muni de la norme euclidienne

f: R2 −→ R2
1 1
(x, y) 7−→ ( sin(x + y), cos(x − y))
2 2
1− Calculer Df (a).
2− Trouver k ∈]0, 1[ tel que kDf (x, y)k ≤ k.
3− En utilisant le théorème des accroissement finis prouver que le système suivant

 x = 1 sin(x + y)

2
1
 y = cos(x − y)

2
admet une unique solution.

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Exercice 1.

1− Soit h ∈ E.

f (a + h) − f (a) =< a + h, a + h > − < a, a >= 2 < a, h > + < h, h >,

l’application h 7−→ 2 < a, h > est linéaire et

< h, h >
lim = 0,
h→0 khk
alors f est différentiable sur E et Df (a)(h) = 2 < a, h > .
2− La fonction g est dérivable sur R?+ , alors
1
g(a + h) − g(a) − hg 0 (a) = 0,


lim
h→0 h

h
donc g est différentiable sur R?+ et Dg(a)(h) = √ pour a > 0.
2 a
3− φ(x) = g ◦ f (x).
1
Dφ(a)(h) = Dg(f (a)) · Df (a) = p 2 < a, h > .
2 f (a)

Exercice 2.

1− Il suffit de vérifier que les fonctions coordonnées sont différentiables, et elles sont clairement
C∞.
2− Soit f (x, y) = (f1 (x, y), f2 (x, y), f3 (x, y)).
∂fi ∂fi
Dfi (x, y)(h) = (x, y)h1 + (x, y)h2 .
∂x ∂y
alors
Df (x, y)(h) = (2xh1 + h2 , 2xh1 − 2yh2 , O) .

∂ 2 fi ∂ 2 fi ∂ 2 fi ∂ 2 fi
D2 fi (x, y)(h, k) = (x, y)h1 k1 + (x, y)h1 k2 + (x, y)h2 k1 + (x, y)h2 k2 .
∂x2 ∂x∂y ∂y∂x ∂y 2
3−
∂f1 ∂f1
 
(x, y) (x, y)
 ∂x ∂y 
 ∂f2 ∂f2 
J f (x, y) =  (x, y) (x, y)
 
∂x ∂y

 
 ∂f3 ∂f3 
(x, y) (x, y)
∂x ∂y
1-
J f (g(x, y)) (a) = J f (g(a)) · J f (a).
2- f ◦ g(x, y) = e2x−2y + 2xy, e2x−2y − 4x2 y 2 , 1 .

∂f1 ∂f1
 
(x, y) (x, y)
 ∂x ∂y 
 ∂f ∂f 
2 2
J f ◦ g(x, y) =  (x, y) (x, y) 
 
 ∂x ∂y 
 ∂f3 ∂f3 
(x, y) (x, y)
∂x ∂y

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Exercice 3.

R2 muni de la norme euclidienne

f: R2 −→ R2
1 1
(x, y) 7−→ ( sin(x + y), cos(x − y))
2 2
1− f (x, y) = (f1 (x, y), f2 (x, y))
1
Df (x, y)(h) = (Df1 (x, y)(h), Df2 (x, y)(h)) = (cos(x + y)(h1 + h2 ), sin(x − y)(h2 − h1 ))
2
2− On a
1
q
kDf (x, y)k = cos2 (x + y)(h1 + h2 )2 + sin2 (x − y)(h2 − h1 )2
2
1p
≤ (h1 + h2 )2 + (h2 − h1 )2
2q
1
= 2(h21 + h22 )
2
1
≤√ .
2
alors k = √1 . Et puis on applique le théorème suivant
2
Soient E un espace de Banach, f une fonction définie de E dans E.
S’il existe k ∈]0, 1[ tel que, pour tout x ∈ E

kDf (x)kL(E) ≤ k,

alors f admet un unique point fixe dans E.

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