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TD Série no 3
Exercice 1. Soient f ∈ C 1 (Rn , R) et x, h ∈ Rn . Pour tout t ∈ R, on dénit
g(t) = f (γ(t)), où γ(t) = x + th.
Montrer g ∈ C 1 (R, R) et calculer g 0 (0) en fonction des dérivées partielles de f.
Montrer que la fonction f og est diérentiable en (1, −1) et donner sa matrice jaco-
bienne en ce point.
d'où ∂f
∂x
(0, 0) = ∂f
∂y
(0, 0) = 0.
2) On constate que pour tout t ∈ R, F (t) = f (t, t2 ) = t, donc F 0 (t) = 1, en particulier
F 0 (0) = 1.
Considérons la fonction g dénie sur R par g(t) = (g1 (t), g2 (t)) = (t, t2 ). Alors g est
diérentiable sur R et F = f og. Il en résulte que si f est diérentiable au point
(0, 0) = g(0), alors on aura
0
0 ∂f ∂f g1 (0) ∂f ∂f 1
F (0) = dfg(0) odg0 = (g(0)), (g(0)) 0 = (0, 0), (0, 0)
∂x ∂y g2 (0) ∂x ∂y 0
∂f
= (0, 0) = 0.
∂x
Ceci est contradictoire car F 0 (0) = 1. D'où f n'est pas diérentiable en (0, 0).
Exercice 3.
√ p
f (x, y, z) = (x2 + y 2 + 2z 2 , x2 − y 2 ) et g(x, y) = ( x, x2 + 3y 2 , y + 2).
p
Alors
Jf og (1, −1) = Jf (1, 2, 1) · Jg (1, −1)
1 0
2 4 4 21 −3 3 −4
= =
2 −4 0 2 2
1 −1 6
0 2
donc ∂f
∂y
(0, 0) = 2 6= 0. Alors, d'après le théorème des fonctions implicites, il existe deux
ouverts I 3 0 et J 3 0 dans R, et une fonction ϕ : I → J de classe C ∞ telle que
∀(x, y) ∈ I × J, f (x, y) = 0 ⇔ y = ϕ(x).
2) On a ϕ(0) = 0 et pour x dans un voisinage de 0,
∂f
0 ∂x
(x, ϕ(x)) cos(x + ϕ(x)) − ex−ϕ(x)
ϕ (x) = − ∂f =− ,
∂y
(x, ϕ(x)) cos(x + ϕ(x)) + ex−ϕ(x)
Alors,
A0 (x)B(x)− A(x)B 0 (x)
ϕ00 (x) = − ,
B(x)2
où
A0 (x) = −(1 + ϕ0 (x)) sin(x + ϕ(x)) − (1 − ϕ0 (x))ex−ϕ(x)
B 0 (x) = −(1 + ϕ0 (x)) sin(x + ϕ(x)) + (1 − ϕ0 (x))ex−ϕ(x) ,
donc
A0 (0)B(0)− A(0)B 0 (0) 2 1
ϕ00 (0) = − 2
= = .
B(0) 4 2
D'où le développement limité de ϕ à l'ordre 2 au voisinage de 0 est donné par
x2 1
ϕ(x) = ϕ(0) + ϕ0 (0)x + ϕ00 (0) + o(x2 ) = x2 + o(x2 ).
2 4
Exercice 6. f (x, y, z) = x + yz 2 + ez .
1) La fonction f est de C ∞ et satisfait f (−1, 1, 0) = 0. De plus, pour tout (x, y, z), on
a
∂f
fz0 (x, y, z) = (x, y, z) = 2yz + ez ,
∂z
donc ∂f
∂z
(−1, 1, 0) = 1 6= 0. Du théorème des fonctions implicites, on déduit alors qu'il
existe un voisinage U de (−1, 1) dans R2 , un voisinage V de 0 dans R et une fonction
ϕ : U → V de C ∞ telle que
c-à-d
x + z + 1 = 0.
Exercice 7. f : R2 → R2 dénie par f (x, y) = (x2 − xy, y − x).
1) La fonction f est évidemment de C ∞ et a fortiori de C 1 . De plus sa matrice jaco-
bienne au point (x, y) ∈ R2 est donnée par
2x − y −x
Jf (x, y) = ,
−1 1