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∂f ∂f
f (a + h) − f (a) = (h 1 + h 2 )(a + θh).
∂x ∂y
En d’autres termes, on a
Et comme conséquence
∂2 f ∂2 f 2∂ f
2
F ′′ (t ) = (h 12 + 2h h
1 2 + h 2 )(a + t h).
∂x 2 ∂x∂y ∂y 2
En d’autres termes, on a
0.3. FORMULE DE TAYLOR-YOUNG À L’ORDRE 2 3
∂f ∂f 1 ∂2 f ∂2 f ∂2 f
f (a+h) = f (a)+(h 1 +h 2 )(a)+ (h 12 2 +2h 1 h 2 +h 22 2 )(a+θh).
∂x ∂y 2 ∂x ∂x∂y ∂y
(3)
ou encore
∂2 f ∂2 f
ε12 (h) = (a + θh) − (a)
∂x∂y ∂x∂y
∂2 f ∂2 f
ε11 (h) = (a + θh) − 2 (a)
∂x∂y ∂x
∂2 f ∂2 f
ε22 (h) = (a + θh) − (a)
∂y 2 ∂y 2
toutes ces fonctions tendent vers 0 lorsque h tend vers 0 (puisque les déri-
vées partielles secondes sont continues). Ce qui nous permet de transfor-
mer la formule (3) en :
1
f (a + h) = f (a) + L(h) + Q(h) + o(∥h∥2 ), (4)
2
∂f ∂f
avec L(h) = (h1 + h 2 )(a) est linéaire en h et Q(h) est la partie quadra-
∂x ∂y
tique donnée par
∂2 f ∂2 f 2∂ f
2
Q(h) := (h 12 + 2h h
1 2 + h 2 )(a) = h.H f (a)h
∂x 2 ∂x∂y ∂y 2
4
g (h)
lim = 0.
h→0 ∥h∥2
f (x, y) = z 0 + m 1 (x − x 0 ) + m 2 (y − y 0 )
1¡
+ α(x − x 0 )2 + 2β(x − x 0 )(y − y 0 ) + γ(y − y 0 )2
¢
(5)
2
+ o(∥(x − x 0 , y − y 0 )∥2 ).
avec
∂f ∂f ∂2 f ∂2 f ∂2 f
z 0 = f (x 0 , y 0 ), m 1 = (x 0 , y 0 ), m 2 = (x 0 , y 0 ), α = 2 (x 0 , y 0 ), β = (x 0 , y 0 ), γ = 2 (x 0 , y 0
∂x ∂y ∂x ∂x∂y ∂y
T2 (x, y) = z 0 + m 1 (x − x 0 ) + m 2 (y − y 0 )
1¡
+ α(x − x 0 )2 + 2β(x − x 0 )(y − y 0 ) + γ(y − y 0 )2 ,
¢
2
est une approximation polynomiale de la fonction f à l’ordre 2 au voisi-
nage de M0 , i.e.
| f (x, y) − T2 (x, y) |
lim = 0. (6)
(x,y)→(x 0 ,y 0 ) ∥(x − x 0 , y − y 0 )∥2
n 1 µ ∂ ∂ n
¶
X
Tn (x, y) := (x − x 0 ) + (y − y 0 ) f (x 0 , y 0 ),
k=0 k! ∂x ∂x
ou encore
| f (x, y) − Tn (x, y) |
lim = 0. (7)
(x,y)→(x 0 ,y 0 ) ∥(x − x 0 , y − y 0 )∥n
avec la notation :
∂ ∂ (k) ∂k f
µ ¶
X
h1 + · · · + hp f = hi 1 hi 2 · · · hi k .
∂x 1 ∂x p 1≤i 1 ,...,i k ≤p ∂x i 1 · · · ∂x i k
En particulier pour p = 2 on a :
∂ ∂ (k) k ∂k f
µ ¶
X j k− j j
h1 + h2 f = C k h 1 h 2 k− j j .
∂x 1 ∂x 2 j =0 ∂x ∂x 1 2
p
Théorème 0.6.2 (Taylor-Young). Soit a ∈ U et h ∈ IR tels que [a, a + h] ∈ U .
Alors,
n 1 µ ∂ ∂ (k)
¶
X
f (a + h) − f (a) = h1 + · · · + hp f (a)
k=1 k! ∂x 1 ∂x p (9)
n
+ o(∥h∥ ).
1
f (a + h) = f (a) + (∇ f )(a).h + h.H f (a)h + o(∥h∥2 ). (10)
2
Pour une fonction f : (x, y) 7→ f (x, y), nous nous projetons dans ce cha-
pitre d’étudier les extremums locaux de f , i.e. les maximums ou mini-
mums locaux
8
f (M ) ≤ f (a).
On dira qu’il s’agit d’un maximum local strict lorsqu’en plus f (M ) ̸= f (a)
pour tout M ̸= a . On dira qu’il s’agit d’un maximum global lorsque
f (M ) ≤ f (a) pour tout M ∈ U .
On dit que f admet un minimum local en a s’il existe r > 0 tel que
f (M ) > f (a) pour tout M ∈ D(a, r ). On dira qu’il s’agit d’un minimum lo-
cal strict lorsqu’en plus f (M ) ≥ f (a) pour tout M ̸= a . On dira qu’il s’agit
d’un minimum global lorsque f (M ) > f (a) pour tout M ∈ U .
On dit que f admet un extremum local en a si elle admet un maximum
local ou un minimum local en a .
Exemple 2.
— f (x, y) = x 2 + y 2 admet un minimum global strict en (0, 0).
0.8. NATURE D’UN POINT CRITIQUE 9
Q(h) = h t H f (a)h =
Proposition 0.8.1.
1. Si f admet un minimum local en a , alors q est positive.
2. Si f admet un maximum local en a , alors q est négative.
Proposition 0.8.2.
1. Si q est définie positive, alors f admet un minimum local strict en a .
2. Si q est définie négative, alors f admet un maximum local strict en a .
h t Ah = (h ′ )t Dh ′ = λ1 (h 1′ )2 + . . . + λp (h p′ )2
0.8. NATURE D’UN POINT CRITIQUE 13
où h ′ = Ph et (h1′ , . . . , h p′ ) = (h ′ )t .
Démonstration de la proposition 0.8.2 Encore une fois le 2) découle de
1) en échangeant f en − f , nous allons plutôt établir 1). Supposons que
la forme quadratique h 7→ q(h) = h t Hess a ( f )h est définie positive. On ap-
plique le lemme ci-dessus à la matrice A = Hess a ( f ). L’hypothèse q est
définie positive signifie alors que les valeurs propres λ1 , . . . , λp sont stricte-
ment positives ; il en résulte que si l’on désigne par λi la plus petite valeure
propre de Hess a ( f ) on obtient que pour tout h ∈ IRp , on a
q(h) ≥ λ∥h∥2
Et puisque ε(h) tend vers 0 lorsque h tend vers 0, on peut choisir r > 0 tel
que pour tout h ∈ B (0, r ), on a | ε(h) |< λ2i et par suite
λi
f (a + h) − f (h) ≥ ∥h∥2
2
D’où le résultat. □
∂2 f ∂2 f ∂2 f
r= (M 0 ), s = (M 0 ), t = (M 0 ).
∂x 2 ∂x∂y ∂y 2