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Chapitre 2 : Equations de

conservation

Mod-Syst-Energ 1 / 37
Plan

1 Rappels mathématiques

2 Rappels sur les écoulements

3 Équations de conservation

Mod-Syst-Energ 2 / 37
Plan

1 Rappels mathématiques

2 Rappels sur les écoulements

3 Équations de conservation

Mod-Syst-Energ 3 / 37
Opérateur gradient

• Coordonnées cartésiennes
le gradient d’un scalaire f(x,y,z)


grad(f ⃗ = ∂f ⃗i + ∂f ⃗j + ∂f ⃗k
) = ∇f
∂x ∂y ∂z

• Coordonnées cylindriques

⃗ = ∂f e⃗ρ + 1 ∂f e⃗θ + ∂f ⃗k
∇f
∂ρ ρ ∂θ ∂z

• Coordonnées sphériques

⃗ = ∂f e⃗r + 1 ∂f e⃗θ + 1 1 ∂f e⃗φ


∇f
∂r r ∂θ r sinθ ∂φ

Mod-Syst-Energ 4 / 37
Opérateur divergence

• Coordonnées cartésiennes

⃗ v = ∂vx + ∂vy + ∂vz


∇.⃗
∂x ∂y ∂z

La divergence d’un vecteur est un scalaire.


• Coordonnées cylindriques

⃗ v = 1 ∂(ρvρ ) + 1 ∂vθ + ∂vz


∇.⃗
ρ ∂ρ ρ ∂θ ∂z

• Coordonnées sphériques
2
⃗ v = 1 ∂(r vr ) + 1 1 + ∂(sin θvθ ) + 1 1 ∂(vφ )
∇.⃗
r 2 ∂r r sinθ ∂θ r sinθ ∂φ

Mod-Syst-Energ 5 / 37
Opérateur rotationnel

• Coordonnées cartésiennes
Le rotationnel d’un vecteur ⃗v = vx ⃗i + vy ⃗j + vz ⃗k

⃗ v = ( ∂vz − ∂vy )⃗i + ( ∂vx − ∂vz )⃗j + ( ∂vy − ∂vx )⃗k


∇∧⃗
∂y ∂z ∂z ∂x ∂x ∂y

• Coordonnées cylindriques

⃗ v = ( 1 ∂vz − ∂vφ )e⃗ρ + ( ∂vρ − ∂vz )e⃗θ + ( 1 ∂(ρvφ ) − ∂(ρvρ ) )e⃗z


∇∧⃗
ρ ∂φ ∂z ∂z ∂ρ ρ ∂ρ ∂φ

• Coordonnées sphériques

⃗ v = 1 1 ( ∂sinθvφ − ∂vθ )⃗
∇∧⃗ er +
1 1 ∂vr ∂r sin θvφ
( −
1 ∂rvθ ∂v
)e⃗θ + ( −
r sinθ ∂θ ∂φ r sinθ ∂φ ∂r r ∂r ∂

Mod-Syst-Energ 6 / 37
Dérivée particulaire

On appelle dérivée particulaire, la dérivée par rapport au temps d’une quantité


A(x,t) et elle est notée dA
dt .

dA ∂A ⃗
= + ⃗v .∇A
dt ∂t
Une grandeur physique associée à une particule fluide varie donc en passant en
un point de l’écoulement parce que :
• En ce point donné, la grandeur physique en question peut présenter une
variation temporelle ∂A
∂t ;

• La particule fluide est en mouvement vers un autre point de l’écoulement


en lequel la grandeur physique étudiée aura changé de valeur : variation

par advection ⃗v .∇A.

Mod-Syst-Energ 7 / 37
Théorème de transport-Théorème de
Green-Ostrogradski

Théorème de transport
Soit un volume de contrôle arbitraire V limité par une surface fermée S. Soit f
une fonction scalaire continue et dérivable.
Z Z Z
d ∂f
fdV = dV + f (⃗v .⃗ n) dS
dt V V ∂t S

Théorème de Green-Ostrogradski
Le théorème de flux-divergence affirme l’égalité entre l’intégrale de la divergence
d’un champ vectoriel sur un volume et le flux de ce champ à travers la frontière
du volume. Z Z
f ⃗v .⃗
ndS = ⃗ (f ⃗v ) dV
∇.
S V

Mod-Syst-Energ 8 / 37
Plan

1 Rappels mathématiques

2 Rappels sur les écoulements

3 Équations de conservation

Mod-Syst-Energ 9 / 37
Classification des écoulements

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Classification des écoulements

Mod-Syst-Energ 11 / 37
Types des fluides

Mod-Syst-Energ 12 / 37
Principes généraux

Définition d’un fluide


On appelle un fluide un milieu continu qui se met en mouvement dès qu’il est
soumis à la moindre force ; il prend la forme du récipient avec les parois duquel
il est en contact.
Le mouvement d’un fluide est décrit par trois principes physiques fondamen-
taux :

Mod-Syst-Energ 13 / 37
Plan

1 Rappels mathématiques

2 Rappels sur les écoulements

3 Équations de conservation

Mod-Syst-Energ 14 / 37
Equation de continuité

Définition
Cette loi traduit le fait que la variation de masse m du volume matériel au cours
du temps est nulle s’il n’y a pas de terme source ou puits en son sein.

Z
dm(t)
= 0 avec m(t) = ρdV
dt V
En appliquant le théorème de transport avec f = ρ, on obtient
Z Z Z
dm(t) d ∂ρ
= ρdV = dV + ρ (⃗v .⃗ n) dS = 0
dt dt V V ∂t S

En utilisant le théorème de Green-Ostrogradski pour transformer l’intégrale


surfacique en intégrale volumique, l’équation précédente s’écrit :
Z Z Z
d ∂ρ ⃗ v )dV = 0
ρdV = dV + ∇.(ρ⃗
dt V V ∂t V

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L’élément est petit que l’intégrale de volume se réduit simplement à un terme
différentiel :
Z  
∂ρ ⃗ ∂ρ ⃗
+ ∇.(ρ⃗v ) dV ≈ + ∇. (ρ⃗v ) = 0
V ∂t ∂t

La forme vectorielle de l’équation de continuité :


∂ρ
⃗ (ρ⃗
+ ∇. v) = 0
∂t
et sous forme indicielle :
∂ρ ∂(ρui )
+ =0
∂t ∂xi

Mod-Syst-Energ 16 / 37
Conservation de la quantité de mouvement

Définition
Toute variation de la quantité de mouvement M est due à l’action d’une force
appliquée par le milieu extérieur et réciproquement.

Si on considère un volume de contrôle V délimité par une surface S et un repère


R (O, i, j, k)

Mod-Syst-Energ 17 / 37
La quantité de mouvement totale contenue dans le volume de contrôle V est
ZZZ

M= ρ⃗v dV
V

Le principe de conservation de la quantité de mouvement n’est autre que la


deuxième loi de Newton qui s’écrit dans ce cas :

dM⃗ d
ZZZ X
= ρ⃗v dV = F⃗ext
dt dt V
P
où Fext est la résultante des forces extérieures exercées sur le volume V.

Forces exercées sur une particule fluide :


Forces à distance ou volumiques (gravité,. . .), dans ce cours, la seule force
volumique est le poids du fluide étudié.
Forces surfaciques sont les forces de contact exercées sur la frontière de la
particule fluide considérée.

Mod-Syst-Energ 18 / 37
X ZZZ ZZ
F⃗ext = ρ⃗g dV + ¯.⃗
σ̄ ndS
V S
Forces volumiques Forces surfaciques

Compte tenue de la décomposition du tenseur des contraintes :

¯ = −p δ̄¯ + τ̄¯
σ̄

ou p est la pression statique, et τ la contrainte visqueuse appliquée sur une


particule fluide due par la viscosité de fluide.

Mod-Syst-Energ 19 / 37
Le tenseur de la contrainte s’écrit
 
−p + τxx τxy τxz
σij =  τyx −p + τyy τyz 
τzx τzy −p + τzz

Appliquons le théorème de transport à une grandeur matérielle ρf (où f apparaît


comme une densité volumique). Ici f = ⃗v
ZZZ ZZZ ZZ
d ∂ (ρ⃗v )
ρ⃗v dV = dV + ρ⃗v (⃗v .⃗
n) dS
dt V V ∂t S

Alors l’équation de la quantité de mouvement devient


ZZZ ZZ ZZZ ZZ
∂(ρ⃗v )
dV + ρ⃗v (⃗v .⃗
n)dS = ρ⃗g dV + ¯.⃗
σ̄ ndS
V ∂t S V S

Ce qui donne
ZZZ ZZ ZZZ ZZ ZZ
∂(ρ⃗v )
dV + ρ⃗v (⃗v .⃗
n)dS = ρ⃗g dV − p⃗
ndS + τ̄¯.⃗
ndS
V ∂t S V S S

Mod-Syst-Energ 20 / 37
En utilisant le théorème de la divergence, l’équation précédente peut s’écrire
sous la forme suivante :
ZZZ ZZZ ZZZ ZZZ ZZZ
∂(ρ⃗
v) ⃗ v )⃗ ⃗ ⃗ τ̄¯dV
dV + ∇.(ρ⃗ v dV = g dV −
ρ⃗ ∇pdV + ∇.
V ∂t V V V V

La forme locale de cette équation :

∂(ρ⃗v ) ⃗ ⃗ + ∇.
⃗ τ̄¯
+ ∇.(ρ⃗v )⃗v = ρ⃗g − ∇p
∂t
En développant le premier terme de l’équation, l’écriture de l’équation de QDM
devient
   
∂⃗v  ⃗  ∂ρ ⃗ ⃗ + ∇. ⃗ τ̄¯
ρ + ∇.⃗v ⃗v + + ∇. (ρ⃗v ) ⃗v = ρ⃗g − ∇p
∂t ∂t

∂ρ ⃗
où + ∇. (ρ⃗v ) = 0, c’est l’équation de conservation de la masse.
∂t

Mod-Syst-Energ 21 / 37
Et par suite l’équation de QDM se réduit à
 
∂⃗v  ⃗  ⃗ + ∇.
⃗ τ̄¯
ρ + ∇.⃗v ⃗v = ρ⃗g − ∇p
∂t

sous forme indicielle :


 
∂vi ∂vi ∂p ∂τij
ρ + vj = ρgi − +
∂t ∂xj ∂xi ∂xj

Loi de comportement rhéologique d’un fluide Newtonien :

¯ − 2 ∇.⃗
 
τ̄¯ = 2µD̄ ⃗ v δ̄¯
3
 
∂vi ∂vj 2 ∂vk
Sous forme indicielle τij = µ ∂x j
+ ∂xi − 3 ∂xk δij et le tenseur des taux de
 
∂vi ∂vj
déformation Dij = 12 ∂x j
+ ∂xi

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et on a :
   
∂τij ∂ ∂vi ∂vj 2 ∂vk µ ∂ ⃗
= µ + − µ δij = µ∆vi + ∇.⃗v
∂xj ∂xj ∂xj ∂xi 3 ∂xk 3 ∂xj

L’équation de QDM devient :


 
∂vi ∂vi ∂p 1 ∂ ⃗
ρ + vj = ρgi − + µ∆vi + µ ∇.⃗v
∂t ∂xj ∂xi 3 ∂xj

Ces équations appelées, équations de Navier-Stokes

Mod-Syst-Energ 23 / 37
Equation d’énergie
Définition
Le taux de variation de l’énergie contenue dans un volume est égal à la somme
du travail effectué par unité de temps par les forces extérieures appliquées au
volume V et du flux de chaleur qui passe par unité de temps à travers la surface
S.
L’énergie (par unité de masse) contenue dans ce volume de contrôle est la
somme de l’énergie cinétique et de l’énergie interne
1
E = e + v2
2
et le taux de variation de l’énergie totale contenue dans V vaut :
ZZZ
d
ρEdV
dt V
L’équation de conservation de l’énergie s’écrit donc formellement :
ZZZ
d dW dQ
ρEdV = + = Ẇ + Q̇
dt V dt dt
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Travail des forces extérieures Ẇ
ZZZ ZZ
Ẇ = ρ⃗g .⃗v dV + (τ̄¯.⃗
n) .⃗v dS
V S
Travail des forces volumiques Travail des forces surfaciques

 
Flux de chaleur Q̇
Le flux de chaleur traversant S peut avoir deux origines :
Echauffement “en volume” de l’élément de fluide lié à des phénomènes de
rayonnement ;
Transfert de chaleur à travers la surface de contrôle lié à la présence de
gradients de température :on parle alors de la conduction thermique .

⃗ = −k ∇T
Le flux de chaleur par conduction est donné par la loi de Fourier : q
où k, la conductivité thermique du fluide
∂T ∂T ∂T
c’est-à-dire, qx = −k , qy = −k , qz = −k .
∂x ∂y ∂z

Mod-Syst-Energ 25 / 37
Le flux de chaleur élémentaire qui passe par unité de temps et de surface à
travers un élément infinitésimal dS de la surface de contrôle S est donné par
ZZ ZZZ
Q̇ = − ndS = −
⃗ .⃗
q ⃗ q dV
∇.⃗
S V

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La forme intégrale de l’équation de l’énergie :
ZZZ ZZ ZZZ ZZ
d
ρEdV = ¯.⃗
(σ̄ n) .⃗v dS + ρ⃗g .⃗v dV − ⃗ .⃗
q ndS
dt V S V S
avec
ZZ ZZ ZZZ  
∂ (pvi ) ∂ (τij vi )
¯.⃗
(σ̄ n) .⃗v dS = σij nj vi dS = − + dV
S S V ∂xi ∂xj
et
∂2T
ZZ ZZ ZZZ ZZZ ZZZ
∂qi
−⃗
q .⃗
ndS = −qi ni dS = − dV = k dV = k∆TdV
S S V ∂xi V ∂ 2 xi V

On déduit la forme locale d’équation de conservation de l’énergie :


∂2T
  
d d 1 ∂ (pvi ) ∂ (τij vi )
(ρE ) = ρ e + v2 =− + ρgi vi + +k
dt dt 2 ∂xi ∂xj ∂xi ∂xi
et on a l’équation d’énergie cinétique :
1 dv 2 ⃗ + ⃗v .∇.
⃗ τ̄¯
ρ = ρ⃗v .⃗g − ⃗v .∇p
2 dt
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On obtient directement l’équation pour l’énergie interne en retranchant l’équa-
tion pour l’énergie cinétique de l’équation pour l’énergie totale :
de ¯ + k∆T
⃗ v + τ̄¯ : D̄
ρ = −p ∇.⃗
dt
La forme enthalpique d’équation d’énergie s’obtient en remplaçant l’énergie
interne par l’enthalpie h = e + pρ .
  
dh de 1 dp d 1 de dp p dρ
ρ =ρ + +p =ρ + −
dt dt ρ dt dt ρ dt dt ρ dt

où l’on exprime le dernier terme à l’aide de l’équation de continuité : dt =
⃗ v ,on obtient
−ρ∇.⃗
dh de dp ⃗ v
ρ =ρ + + p ∇.⃗
dt dt dt
et l’on substitue ρ de
dt par son expression. Il vient finalement :

dp 2
ρ dh
dt = dt + τij Dij + k ∂x∂ i ∂x
T
i

Mod-Syst-Energ 28 / 37
et l’équation d’énergie pour la température (en posant ϕ = τij Dij : dissipation
visqueuse) s’écrit :
∂2T
 
dT ∂T ∂T dp
ρcp = ρcp + vi = +ϕ+k
dt ∂t ∂xi dt ∂xi ∂xi
ou bien
2
 
dT ∂T ∂T ⃗ v +ϕ+k ∂ T
ρcV = ρcV + vi = −p ∇.⃗
dt ∂t ∂xi ∂xi ∂xi
Les équations de conservation (équations de continuité, de Navier-Stokes
et d’énergie) s’écrivent :
∂ρ ∂ρvi


 + =0



 ∂t ∂xi
 ∂ρvi ∂ρvi ∂p ∂τij

+ vj =− + ρgi +

 ∂t ∂xj ∂xi ∂xj

∂2T
 
∂T ∂T ∂vi


= −p

 ρc
 V + vi +k +ϕ
∂t ∂xi ∂xi ∂xi ∂xi
Mod-Syst-Energ 29 / 37
Forme générale des équations de conservation
Pour un fluide newtonien, on a:
 
∂vi ∂vj 2 ∂vk ∂τij 1 ∂ ⃗ 
τij = µ + − µ δij ⇒ = µ∆vi + µ ∇.⃗v
∂xj ∂xi 3 ∂xk ∂xj 3 ∂xi

et si l’écoulement est incompressible (ρ = Cte), on a :


∂vi ∂τij 1 ∂ ⃗ 
=0⇒ = µ∆vi + µ ∇.⃗v = µ∆vi
∂xi ∂xj 3 ∂xi | {z }
=0

Les équations de conservation devient


 ∂v
∂xi = 0
i




  
∂p
ρ ∂v∂t
i
+ vj
∂vi
∂xj = − ∂xi + ρgi + µ∆vi

  
 2T
ρcV ∂T + v ∂T
= k ∂x∂ i ∂x +ϕ

i ∂xi

∂t i

Mod-Syst-Energ 30 / 37
Equations de Navier-Stokes et d’énergie pour un
fluide réel
Pour un écoulement incompressible et suivant les trois directions, x, y et z :
∂u ∂v ∂w
+ + =0
∂x ∂y ∂z
 2
∂ u ∂2u ∂2u
  
∂u ∂u ∂u ∂u ∂p
ρ +u +v +w = ρgx − +µ + + 2
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x ∂x 2 ∂y 2 ∂z
 2
∂2v ∂2v
  
∂v ∂v ∂v ∂v ∂p ∂ v
ρ +u +v +w = ρgy − +µ + +
∂t ∂x ∂y ∂z ∂y ∂x 2 ∂y 2 ∂z 2
 2
∂2w ∂2w
  
∂w ∂w ∂w ∂w ∂p ∂ w
ρ +u +v +w = ρgz − +µ + +
∂t ∂x ∂y ∂z ∂z ∂x 2 ∂y 2 ∂z 2
 2
∂2T ∂2T
  
∂T ∂T ∂T ∂T ∂ T
ρcV +u +v +w =k + + +ϕ
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x 2 ∂y 2 ∂z 2

Mod-Syst-Energ 31 / 37
Equations d’Euler et d’énergie pour un fluide
parfait

Pour un écoulement incompressible :


∂u ∂v ∂w
+ + =0
∂x ∂y ∂z
 
∂u ∂u ∂u ∂u ∂p
ρ +u +v +w = ρgx −
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x
 
∂v ∂v ∂v ∂v ∂p
ρ +u +v +w = ρgy −
∂t ∂x ∂y ∂z ∂y
 
∂w ∂w ∂w ∂w ∂p
ρ +u +v +w = ρgz −
∂t ∂x ∂y ∂z ∂z
 2 2 ∂2T
  
∂T ∂T ∂T ∂T ∂ T ∂ T
ρcV +u +v +w =k + +
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x 2 ∂y 2 ∂z 2

Mod-Syst-Energ 32 / 37
Exemple d’application 1 : Ecoulement entre deux
plaques planes fixes

On considère un écoulement incompressible d’un fluide visqueux confiné entre


deux parois solides planes très proches. Ces deux parois délimitent un domaine
d’épaisseur 2h très petit devant l’échelle de longueur L caractéristique des pa-
rois.

Mod-Syst-Energ 33 / 37
Hypothèses :
Ecoulement permanent et bidimensionnel
Ecoulement parallèle à la paroi (les deux parois sont horizontales)
Vitesse unidirectionnelle suivant l’axe (Ox)

▶ Questions :
1 Ecrire la condition d’incompressibilité compte tenu des hypothèses.
2 Ecrire les équations de Navier - Stokes et les conditions aux limites
satisfaites par le champ de vitesse. Trouver l’expression de la vitesse v.
3 Donner l’expression de débit volumique (pour la largeur unitaire dans la
direction z)
4 Donner l’expression de champ de pression.
5 Donner l’expression de la vitesse maximale et tracer l’allure de champ de
vitesse.

Mod-Syst-Energ 34 / 37
Exemple d’application 2 : Ecoulement de Couette
(une plaque fixe et l’autre mobile
Un autre écoulement simple à plaques parallèles peut être développé en fixant
une plaque et en laissant l’autre plaque se déplacer avec une vitesse constante,
U, comme illustré sur la figure ci-dessous.

Tracer l’allure de la vitesse Mod-Syst-Energ 35 / 37


Exemple d’application 3 : Ecoulement de
Poiseuille

En 1835 un médecin français, Poiseuille fit une série d’expériences pour déter-
miner comment un fluide visqueux s’écoule dans un tuyau droit. Son but était
de comprendre la dynamique de la circulation sanguine chez l’homme sachant
que le plasma sanguin se comporte comme un fluide newtonien.
Un fluide visqueux incompressible de densité ρ s’écoule dans un tube cylindrique
de longueur L et de rayon R.

Mod-Syst-Energ 36 / 37
On suppose :
Ecoulement stationnaire, incompressible et unidirectionnelle
Problème invariant par rotation autour de e⃗z

▶ Questions :
1 Ecrire la condition d’incompressibilité en tenant compte de ces
hypothèses
2 Ecrire les équations de Navier – Stokes pour ce type d’écoulement
3 Donner l’expression de la pression p
4 Donner l’expression de la vitesse v
5 Donner l’expression de la vitesse maximale vmax et tracer l’allure de la
vitesse v
6 Donner l’expression de débit volumique Q

Mod-Syst-Energ 37 / 37

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