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CALCUL EN FONDERIE

Préparé par :
BOUAYAD Aboubakr
AIT EL HAJ Badiâ

Année Universitaire 2020-2021


PLAN

I. Calcul du système de masselottage


 Variation du volume au cours de la solidification
 Défauts de fonderie engendrés
 Lois générales de masselottage
 Démarche de dimensionnement
 Formes, positions et liaisons des masselottes
 Accessoires thermiques de fonderie

II. Calcul du système de remplissage


 Fonction du système de remplissage
 Géometrie du système de remplissage
 Détermination du temps de remplissage
 Calcul des sections du système
 Accessoires de fonderie

2
VARIATION DU VOLUME AU COURS DE LA
SOLIDIFICATION

Trois phases lors du refroidissement de l’alliage :

1 Refroidissement à l’état liquide

2 Solidification

3 Refroidissement à l’état solide

3
VARIATION DU VOLUME AU COURS DE LA
SOLIDIFICATION

 Alliage à retrait
• Alliage à intervalle de solidification

4
VARIATION DU VOLUME AU COURS DE LA
SOLIDIFICATION
 Alliage à retrait
• Alliage à intervalle de solidification avec eutectique

5
VARIATION DU VOLUME AU COURS DE LA
SOLIDIFICATION

 Alliage à retrait
• Alliage eutectique

6
VARIATION DU VOLUME AU COURS DE LA
SOLIDIFICATION

 Alliage avec expansion volumique


• Les fontes à graphites lamellaire hypoeutectiques

7
VARIATION DU VOLUME AU COURS DE LA
SOLIDIFICATION

Trois types de retrait :


• Contraction à l’état liquide
• Contraction de solidification
• Retrait à l’état solide

8
CONTRACTION VOLUMIQUE GLOBALE

Contraction Volumique Globale


compensable par :

Contraction de solidification

Contraction à l’état liquide

MASSELOTTAGE

9
CONTRACTION VOLUMIQUE GLOBALE

• CVG en %

CVG %  ΔV
V
100 

10
DEFAUTS DE FONDERIE ENGENDRES

• Défauts de fonderie liés au refroidissement et à la


solidification du métal

11
CONTRACTION VOLUMIQUE GLOBALE

• CVG en %

CVG %  ΔV
V
100 

12
SOLUTION : LE MASSELOTTAGE

 Solution : déplacer ces défauts dans des


zones non fonctionnelles de la pièce

13
SOLUTION : LE MASSELOTTAGE

 Solution : déplacer ces défauts dans des zones


non fonctionnelles de la pièce (Masselotte)

14
SOLUTION : LE MASSELOTTAGE

 Masselotte :
Réservoir de métal liquide qui permet de compenser à
chaque instant la contraction volumique globale de la pièce
lors de son refroidissement

 Système de masselottage :
Ensemble des masselottes et des accessoires thermiques
(refroidisseurs, manchons exothermiques…) permettant de
diriger la solidification

15
SOLUTION : LE MASSELOTTAGE

• Dans la zone isolée thermiquement, on peut « tracer » un sens


de solidification. Ce dernier va de la partie qui va se solidifier
en premier (frontière de la zone isolée thermiquement) au
point chaud.

16
SOLUTION : LE MASSELOTTAGE

 Un système de masselottage correctement dimensionné est un


système qui permet à la masselotte de devenir la dernière
partie à se solidifier dans la zone isolée thermiquement.

Solidification dirigée de la pièce vers la masselotte

17
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

 Ecoulement de la chaleur à travers le


moule

18
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

Positionnement du problème :
Hypothèses :
– Pas d’effet de bord : plaque de dimension ∞
– Alliage eutectique ou métal pur (T S=TL)
– Solidification instantanée au contact du moule

T atmo

Schéma de modélisation de la dissipation de la chaleur dans un moule « infini »


19
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

Quantité de chaleur fournie par l’alliage pour


passer de Tcoulée à Tsolidus :

Quantité de chaleur absorbée par le moule :

20
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

 Quantité de chaleur fournie par l’alliage pour


passer de Tcoulée à Tsolidus :

Refroidissement Q  m.c.T coulée  T solidus


métal

Q  m. Lmétal
Changement d’état métal

Q métal

 .V . c.T coulée  T solidus  L 
ρ masse volumique alliage
V volume plaque
c chaleur massique alliage
L chaleur latente alliage

21
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

 Quantité de chaleur absorbée par le moule :

 S  b  T solidus  T sable t
2
Q 
moule

S surface de contact entre la plaque et le sable


b éffusivité du sable
T température
t temps

22
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

Effusivité
L’éffusivité b caractérise la quantité de chaleur absorbée
avant l’établissement d’un régime permanent ou pseudo-
permanent
b     c

b éffusivité du sable
ρ masse volumique
λ conductivité thermique
c chaleur massique alliage

23
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

Quantité de chaleur fournie par l’alliage pour passer de Tcoulée à Tsolidus:

Q métal

 .V . c.T coulée  T solidus  L 

Quantité de chaleur absorbée par le moule :

 S  b  T solidus  T sable t
2
Q 
moule

24
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

Temps de solidification

La plaque est solidifiée T alliage = T solidus


Q Q
moule métal

2

 S  b  T solidus  T sable t   .V . c.T coulée  T solidus  L 

 V  c  T coulée  T solidus  L 



t s
2  S  b  T solidus  T sable

25
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE
Plaque solidifiée à T alliage = T solidus :

  V cT coulée T solidus  L


2

t   
 2S bT solidus T sable  
s

Pour une étude comparative dans une pièce:


conditions données (moule et alliage identique)
2
 V
t  K   Loi de CHVORINOV
S
s t

V a
3

V volume de l’élement
S  6a
2
S surfaces refroidissantes
26
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

Temps de solidification V
t s
 K.  K .M
S
K est une constante
pour un alliage de coulée et des conditions de coulée donnés

Module géométrique :
V
M 
S

V volume de l’élément
S surfaces refroidissantes

27
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

Module géométrique :

V
M 
S V volume de l’élément
S surfaces refroidissantes
Exemple:

M  a 2
V a
3
V a
S  6a
2 S 6a 6

28
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE
b
Module géométrique : a
Exemples:

φ 
 4h
2
x
V
M 
S h    2
2
V h
M 
S 4h  2
h

V abx
M 
S 2ax  2bx  2ab
29
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

Module géométrique :
Exemples:
V h 2
M 
φ S 2 h  2  2 h
2
φ

V h
M 
S 4h  2
h h

30
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

Module géométrique :
Exemples:
φ
Face d’alimentation
e
(  2e) 2 2
V
 h  h
M  4 4
S (  2e) 2 2
h   (  2e)h   
h 4 4

he
M
2h  e

31
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE
πφ
e
Module géométrique :
Exemples:
φ h
Face d’alimentation
e

  e
h V eh
M 
S e  2h
he
M
2h  e
32
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

Module géométrique :
Exemples:
Module géométrique d’un parallélépipède rectangle :

Soit un parallélépipède rectangle


P(x,a,b), en contact avec en moule
sable sur toutes ses faces sauf une
par laquelle le métal arrive
(surface d’alimentation)

V abx
M 
S 2ax  2bx  ab

33
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

Module géométrique :

Il est à noter que :


 Toute dimension comprise
entre deux sections chaudes a
pour valeur l’infini

34
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

COEFFICIENT DE FORME
• Divergence de flux :
V
Mt  S ω coefficient de forme

Cas de la sphère Cas d’un cube


Flux de calories
35
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

TEMPS DE SOLIDIFICATION
• Module thermique :
V a
3

V
Mt  S S  6a
2

Temps de solidification :
2
 V
t  K .   
Loi de CHVORINOV
 K. M t
2
généralisée
 S
s

K cte fonction propriétés thermiques


ω coefficient de forme
V volume de l’élement
S surfaces refroidissantes

36
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE
Coefficients de forme de corps convexes.
Module thermique :
V
Mt  S

ω coefficient de forme

37
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

Pour des rapports L/e et l/e différents de ceux du tableau de


la page précédente, on utilisera le graphique suivant :

38
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

Coefficients de forme
des parallélépipèdes en
fonction de leurs
dimensions

39
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

COEFFICIENT DE FORME
• Convergence de flux :
V
Mt  S ω coefficient de forme

Flux de calories
40
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

Influence des noyaux


Le coefficient de forme est dans ce cas calculé soit dans la
situation de la galette de sable ou bien du noyau cylindrique de
sable

Noyau galette plate


Noyau cylindrique ou sphérique

41
VARIATION DU VOLUME AU COURS DE LA
SOLIDIFICATION
Le coefficient de forme est dans ce cas calculé soit dans la
situation de la galette de sable ou bien du noyau cylindrique de
sable

Coefficients de forme des sables surchauffés


42
VARIATION DU VOLUME AU COURS DE LA
SOLIDIFICATION
Influence des noyaux

Noyau cylindrique ou sphèrique

e   e
'' '
n

43
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

Notion de plaque équivalente


Plaque infinie d’épaisseur e ayant le même temps de solidification

Element réel

Plaque
équivalente

e x, a, b  2  M    2ax  2bx  ab


' 2abx

44
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE
Notion de la plaque équivalente:
a ∞
b e

x ∞
a=x=∞
b=e’

V abx
M  abx b
S 2ax  2bx  ab M  lim 
a  2ax  2bx  ab 2
x 

e'  2  M

45
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

Notion de la plaque équivalente:

Toute plaque de dimensions finies et de module géométrique


M peut être ramenée à une plaque équivalente d’épaisseur e’

e'  2  M

Avec:
K .e'
t s

2

46
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

EPAISSEUR EQUIVALENTE
• Module thermique :
V a
3

V S  6a
2

Mt  S
• Epaisseur équivalente : Equivalence
thermique

e  2M
'
t

47
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE

EPAISSEUR EQUIVALENTE

Temps de solidification
V
t s
 K .  K .M
S
e  2M
'
t

t s
 K '.e

t s est proportionnel à e2

48
LOIS GÉNÉRALES DE MASSELOTTAGE
2
Temps de solidification  e' 
t  K . 
2
s

Plaque infinie
 Lignes de flux thermique parallèles (ω = 1)

e'  2  
Autres cas:
Lignes de flux thermique divergentes (ω < 1)

e'  2    
Lignes de flux thermique convergentes

e'  2    
49
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

Problèmatiques :
• Combien de masselottes ?
• Où les positionner ?
• De quelles dimensions ?

50
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

Buts :

• Déterminer l’ordre naturel de solidification des


différentes parties d’une pièce
• Corriger cet ordre de solidification
• Décider en fonction du degré de santé
recherché quelles seront les parties à alimenter
par les masselottes

51
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

Analyse des points chauds

Nombre de Position des Mthermique Volumes isolés


points chauds points chauds points chauds thermiquement

52
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

 Décomposer la pièce en
éléments géométriques simples

 Déterminer les plaques


équivalentes

53
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

EPAISSEUR EQUIVALENTE
• Module thermique :
V a
3

V S  6a
2

Mt  S
• Epaisseur équivalente : Equivalence
thermique

e  2M
'
t

54
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

Démarche à suivre

Tracer le diagramme
thermique

Rechercher une
solidification orientée

Corriger l’ordre de
solidification

55
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

NOMBRE ET POSITION DES MASSELOTTES


 Nombre de masselottes
• Le nombre de masselottes correspond
au nombre de points chauds

Direction de solidification

Points chauds

3 masselottes

56
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

NOMBRE ET POSITION DES MASSELOTTES


 Position des masselottes
• La solidification de la pièce est dirigée vers les
points chauds

Position masselotte : au droit des points chauds

Points chauds

57
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

Analyse des points chauds

Nombre de Position des Mthermique Volumes isolés


points chauds points chauds points chauds thermiquement

Nombre de Position des


masselottes masselottes

58
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

NOMBRE ET POSITION DES MASSELOTTES

Exemple de décomposition en éléments simples pour une poulie

59
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

NOMBRE ET POSITION DES MASSELOTTES

Carte thermique de la poulie montrant la position des points chauds

60
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

NOMBRE ET POSITION DES MASSELOTTES


• Masselotte en charge par rapport à la zone à
alimenter
P liquide Masselotte > P liquide pièce

Masselotte au dessus de la pièce ou bien latérale mais avec une


hauteur suffisante

61
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

NOMBRE ET POSITION DES MASSELOTTES


Exemples
• Nombre de masselottes ?
• Position des masselottes ?

62
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT
METHODOLOGIE DE DECOMPOSITION EN ELEMENTS SIMPLES
: « ANALYSE DE LA FORME »

63
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT
METHODOLOGIE DE DECOMPOSITION EN ELEMENTS SIMPLES
: « ANALYSE DE LA FORME »

x =30 mm
a = 150 mm
b = 20 mm

e’= ?

e x, a, b  2  M    2ax  2bx  ab


' 2abx

64
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT
METHODOLOGIE DE DECOMPOSITION EN ELEMENTS SIMPLES
: « ANALYSE DE LA FORME »

𝑅′ = 𝜔 R.𝑀ax(𝑒′ 1; 𝑒′ 2)

65
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT
METHODOLOGIE DE DECOMPOSITION EN ELEMENTS SIMPLES
: « ANALYSE DE LA FORME »

Décomposition en éléments simple de trois plaques perpendiculaires.

66
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

67
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT
Calcul des coefficients de forme pour les raccords

68
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

NOMBRE ET POSITION DES MASSELOTTES


Vérification du rayon d’action de la masselotte
Une masselotte possède un rayon d’action bien définie qui dépend
de :
• la nature de l’alliage : mode de solidification
• l’épaisseur de la pièce
• la position de la masselotte
• la présence des refroidisseurs

Diriger et/ou accélérer la solidification

69
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

NOMBRE ET POSITION DES MASSELOTTES


 Distance d’alimentation

A : rayon d’action
E : effet d’extremité
E’: effet du refroidisseur

70
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

NOMBRE ET POSITION DES MASSELOTTES


Alliages a solidification en couche mince

Pièce saine :
L < A+E+E’

71
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

Distance d’alimentation pour un acier au carbone

72
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT
Distance d’alimentation pour une fonte blanche en fonction de l’épaisseur.

73
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

Analyse des points chauds

Nombre de Position des Mthermique Volumes isolés


points chauds points chauds points chauds thermiquement

Nombre de Position des Règle des


masselottes masselottes modules

74
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

REGLE DES MODULES


Condition pour que la masselotte soit utile
• La masselotte doit rester liquide plus longtemps que
le point chaud pour pouvoir alimenter la pièce.
tps solid masselotte > tps solid point chaud

M t masselotte > M t point chaud


OU
e’ masselotte > e’ point chaud

e’ masselotte =α. e’ point chaud


1.1< α <1.3
fonction du CdC, alliage, série, complexité de la pièce…
75
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

REGLE DES MODULES


Exemples
e’ masselotte =α. e’ point chaud

1.1< α <1.3
fonction du CdC, alliage, série, complexité de la pièce…

76
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

Analyse des points chauds

Nombre de Position des Mthermique Volumes isolés


points chauds points chauds points chauds thermiquement

Nombre de Position des Règle des Règle des


masselottes masselottes modules volumes

77
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

REGLE DES VOLUMES


 Condition pour que la masselotte soit utile
La masselotte doit avoir un volume supérieur à
celui de la retassure.
V masselotte >V retassure

V masselotte > CVG. V zone isolée

CVG= Contraction à l’état liquide + Contraction solidification

V masselotte = β. CVG(%). V zone isolée


2< β <6
fonction du CdC, alliage, série, complexité de la pièce…
78
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

REGLE DES VOLUMES


Exemples

V masselotte = β. CVG(%). V zone isolée

2< β <6
fonction du CdC, alliage, série, complexité de la pièce…

V masselotte = ?

79
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

CONCLUSION
• Direction de solidification ?

o Points chauds
o En charge

• Position des masselottes?


• Dimensions des masselottes?

V A = β. CVG. (V 1 + V 2 +V 3 /2) e’A = α . e’1


V B = β. CVG. (V 4 +V 3 /2) e’B = α . e’4

80
DEMARCHE DE DIMENSIONNEMENT

Analyse des points chauds

Nombre de Position des Mthermique Volumes isolés


points chauds points chauds points chauds thermiquement

Nombre de Position des Règle des Règle des


masselottes masselottes modules volumes

Ajout du SdM

81
FORMES DES MASSELOTTES

82
FORMES DES MASSELOTTES

83
FORMES DES MASSELOTTES

Masselotte cylindrique Masselotte cylindro- Masselotte allongée


sphérique

Masselotte bouteille Masselotte conique


84
FORMES DES MASSELOTTES

ELANCEMENT DES MASSELOTTES


 Rapport d’élancement :

1< H/D < 2

• Hauteur masselotte suffisamment haute pour favoriser


l’écoulement du métal vers la pièce :
augmentation de la pression métallostatique.

• Rapport d’élancement proche de 1 afin de tendre vers un


module thermique Mt de 1.

85
FORMES DES MASSELOTTES

COL DE LIAISON DES MASSELOTTES


Compromis
• Dimensions suffisantes pour ne pas isoler la masselotte de la pièce :
solidification de la pièce vers la masselotte
• Dimensions importantes = ébarbage plus difficile et couteux

Convergence
des flux
86
FORMES DES MASSELOTTES

COL DE LIAISON DES MASSELOTTES


 Fraction liquide (seuil : 0.4) :

87
MODIFICATION DE LA THERMIQUE

Moyens d’action

• Modification du trace de la pièce


• Positionnement de masselottes supplémentaires
• Positionnement de manchons exothermiques
• Positionnement de refroidisseurs

88
ACCESSOIRES THERMIQUES DE FONDERIE

Manchons exothermiques

89
ACCESSOIRES THERMIQUES DE FONDERIE

Refroidisseurs
Objectif : augmenter localement la vitesse de
refroidissement afin de diriger la solidification

Moyen : augmenter localement l’éffusivité en modifiant la


nature du matériau
b     C p

90
ACCESSOIRES THERMIQUES DE FONDERIE

Refroidisseurs
Sans Refroidissement Refroidissement
refroidisseur unilatéral bilatéral

91
ACCESSOIRES THERMIQUES DE FONDERIE

Refroidisseurs
Mauvais Adapté

92
Merci de votre attention

93

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