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I- Définition du soudage :
C’est une opération par lequel on établit la continuité entre deux parties à assembler par divers
moyens. « e duobus unum ».
2- Mécanisme de diffusion
a. Soudage dit par diffusion
i. Si l’interface est liquide-solide, il y a création d’une zone d’alliage
sur une très faible épaisseur au-delà de l’interface. C’est le
processus du brassage qui caractérise la solidification par
solidification d’une phase liquide sur une phase solide.
3- Mécanisme reposant sur la solidification d’un liquide sur un solide.
La continuité est assurée par le phénomène d’épitaxie. Les premiers
cristaux solidifiés adoptent l’orientation des cristaux du métal
solide.
i- en mouvement
ii- immobile (résistance par points)
Une comparaison des différentes puissances de flux de chaleur mises en jeu est illustrée
par la représentation de Rykaline appelée « tache de chauffe ». On observe que la densité
d’énergie mesurée au point focale d’un faisceau laser est 10000 fois plus élevée que celle
relevée au dard d’une flamme d’un chalumeau.
La localisation des flux thermique au centre des sources de la chaleur et de leurs diamètres
lors du soudage de plusieurs procédés entraine les conséquences suivantes :
Le passage de l’état liquide (fusion) à l’état solide (solidification) crée le phénomène de retrait
et le caractère localisé de la soudure fait intervenir la dilatation thermique.
Conséquences :
- Déformations
- Contraintes au niveau des joints de soudures
Diagramme de Rykaline
Conséquences :
a) Propriétés mécaniques
b) Composés insolubles
c) Dégagement gazeux.
iii- Contact avec le métal de base. Par fusion, une partie appréciable du
métal de base s’incorpore au métal fondu qui fait varier la dilution par
sa pénétration
i- Il faut des sources de chaleurs à grandes densité d’énergie pour réduire la durée
du cycle thermique.
ii- Diminution des gradients de température d’où des déformations moindres.
i- éviter le bridage
3- Module d’élasticité faible
7020
(5% Zn) 25 477 635 72 2.8
« A-Z5G »
Al5%Zn-Mg
Soudabilité
Le soudage entraine nécessairement la solidification du bain liquide qu’on
appelle la zone fondue. Une contraction se produit lors du passage de la
phase liquide à la phase solide : c’est le retrait. Il est du à la différence entre
le volume molaire des phases solide et liquide.
Il y a risque de fissuration à chaud à la fin de solidification.
En plus un phénomène physique rentre en jeu qui est la dilatation durant
l’intervalle de température ∆T dans le domaine biphasé.
Si on considère que les deux pièces sont bridées avec une zone fondue en
court de solidification, la déformation due à la solidification qui en résulte
s’écrit :
ε = ∝.∆T
Conséquence :
Métal d’apport
1- Le métal d’apport doit contenir les mêmes éléments d’additions que
le métal de base (même composition).
Aluminium
Les métaux purs tels que le titane, l’aluminium et le magnésium communément utilisés
comme matériaux structuraux font partie des 14 métaux dont la densité est ≤ 4.5 Mg m-3.
L’aluminium est l’élément le plus abondant de l’écorce terrestre avec une proportion
d’environ 8 % de la lithosphère sous forme de silicate après l’oxygène et le silicium.
L’aluminium a une densité faible (2,7 g/cm3). La figure ci-dessous représente le pourcentage
d’aluminium utilisé dans l’Airbus A340 et le tableau donne les différentes famille d’alliage de
l’aluminium.
En faible quantités, les éléments d’alliages des aciers ont peu d’influence sur la
conductibilité thermique. Ainsi il n’y a pas de différence entre un acier ordinaire
et un acier faiblement allié contenant du chrome ou du molybdène du point de
vu propriétés physique, mais les conséquences métallurgiques peuvent être très
différentes.
Pour les aciers fortement alliés comme les aciers inoxydables austénitiques du
type 18/10, la conductibilité est presque 4 fois plus faible que celle des aciers de
construction.
𝛛𝟐 𝛉 𝛛𝟐 𝛉 𝛛𝟐 𝛉 𝛛𝛉 𝛛𝟐 𝛉 𝛛𝟐 𝛉 𝛛𝟐 𝛉 𝛛𝛉
∝ + + = ; 𝛏 = 𝐱 − 𝐯𝐭 ⇒ ∝ + + = −𝐯
𝛛𝐱 𝟐 𝛛𝐲𝟐 𝛛𝐳𝟐 𝛛𝐭 𝛛𝛏𝟐 𝛛𝐲 𝟐 𝛛𝐳 𝟐 𝛛𝛏
θ : température
t : temps
∝ = λ/ρC : diffusivité thermique du matériau (m2s-1).
λ : conductibilité thermique (J.m-1K-1s-1).
ρC : capacité calorifique volumique (J.m-3°K-1).
𝐫= 𝛇𝟐 + 𝐲 𝟐 + 𝐳 𝟐
Système de coordonnées
Tôle mince
Cette répartition de la chaleur est mise en évidence lors du soudage des tôles minces et
épaisses
Cycle thermique
Remarque :
- On observe une phase d’échauffement très rapide (102 °C/s : soudage à l’arc)
- Passage par la température maximum θM (le temps de maintien à cette température est
faible surtout quand θM est élevée).
- Une phase de refroidissement dont l’intensité est caractérisée par deux températures bien
déterminées:
800
i- Un refroidissement entre 800 et 500 °C : Δ𝑇500
700
ii- Un refroidissement entre 700 et 300 °C : Δ𝑇300
La majeure partie des transformations métallurgiques interviennent dans ces gammes de
température pour les aciers de construction (carbone-manganèse).
La structure métallurgique finale dans la ZAC dépend de la température maximale θM et de
800
Δ𝑇500
Température maximale θM
Les équations donnant l’évolution de la température θ en fonction du temps et de la position r
présente une singularité au point r = 0. ( 𝜽𝑴 → ∞ 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝒓 → 𝟎 )
On impose une condition θM = θf (température de fusion) à la limite de la zone de fusion de
rayon R au temps tM où la température est maximum.
à la température tM :
𝜕𝜃
=0
𝜕𝑡 𝑡𝑀
1 𝜋𝑒𝜌𝐶(𝑟 2 − 𝑅 2 ) 1
= + 1 2𝜋𝑒 𝜌𝐶𝑑𝑟 1
𝜃𝑀 − 𝜃0 2𝑞 𝜃𝑓 − 𝜃0 = +
𝑣 𝜃𝑀 − 𝜃0 𝑞 𝜃𝑓 − 𝜃0
𝑣
Tôles épaisses (variation en 1/r2) Tôles minces (variation en 1/r)
Remarque :
iii - l’équation ne peut être utilisée pour estimer la largeur de la zone de fusion
puisque elle présente une singularité à θM = θf
𝒒 𝒒 𝟐
𝒗 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝚫𝑻𝟖𝟎𝟎
𝟓𝟎𝟎 (°𝑪) = − 𝒗𝒅
𝟐𝝅𝝀 𝟓𝟎𝟎 − 𝜽𝟎 𝟖𝟎𝟎 − 𝜽𝟎 𝚫𝑻𝟖𝟎𝟎
𝟓𝟎𝟎 (°𝑪) = 𝟐
− 𝟐
𝟒𝝅𝝀𝝆𝑪 𝟓𝟎𝟎 − 𝜽𝟎 𝟖𝟎𝟎 − 𝜽𝟎
Vitesse de solidification
La vitesse à laquelle le métal fondu de la soudure se solidifie peut avoir un grand effet sur sa
microstructure, ses propriétés et permet de prévoir le traitement de pst chauffage.
Vitesse de refroidissement
La vitesse de refroidissement est estimée pour déterminer la nécessité d’un préchauffage. Elle
influence :
iii- si la vitesse de refroidissement est très élevée dans les aciers (dureté ; martensite ;
susceptibilité à la fragilisation par hydrogène…).
Vitesses de refroidissements
Remarque 1 :
a- En réalité les différents points d’un même joint soudé subissent la même loi de
refroidissement. Ainsi les différentes zones d’un joint soudé sont caractérisées par une
valeur unique du paramètre de refroidissement ΔT(800-500).
b- L’évolution de la microstructure qui conditionne les propriétés de la soudure dépend de la
température maximale.
c- Il est donc intéressant de lier le paramètre de soudage avec condition opératoires que
sont : l’énergie linéaire de soudage, l’épaisseur…
Facteur d’épaisseur τ :
Si τ ≤ 0,75 l’équation des tôles minces est valable
Si τ ≥ 0,75 l’équation des tôles épaisses est valable
𝛒𝐂 𝛉𝐂 − 𝛉𝟎
𝛕=𝐝
𝐪/𝐯
Calculer les différents τ pour les différents aciers : ρC = 0,0044 J/mm3 °K ; 𝛉f =1500 °C; 𝛉0 = 25 °C
q = 3.1 kJ/s; d = 3 mm ; v = 8 mm/s et q = 3.1 kJ/s ; d = 6 mm ; v = 8 mm/s
𝟎, 𝟎𝟎𝟒𝟒𝐉𝐦𝐦−𝟑 °𝐂 −𝟏 𝟏𝟓𝟎𝟎 − 𝟐𝟓 °𝐂
𝝉𝟑𝒎𝒎 = 𝟑𝐦𝐦 = 𝟎. 𝟑𝟗
𝟑. 𝟏 ∗ 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐉. 𝐬 −𝟏
𝟖𝐦𝐦. 𝐬 −𝟏
𝟎, 𝟎𝟎𝟒𝟒𝐉𝐦𝐦−𝟑 °𝐂 −𝟏 𝟏𝟓𝟎𝟎 − 𝟐𝟓 °𝐂
𝝉𝟔𝒎𝒎 = 𝟔𝐦𝐦 = 𝟎. 𝟖𝟏
𝟑. 𝟏 ∗ 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐉. 𝐬 −𝟏
𝟖𝐦𝐦. 𝐬 −𝟏
1- du matériau
a. conductivité thermique.
b. capacité calorifique.
c. densité.
2- vitesse de soudage.
3- la densité de puissance et l’énergie de soudage.
4- épaisseur des tôles à souder.
Aluminium 84 10-6
Acier au 12 10-6
carbone
Acier 4 10-6
austénitique
Conséquences :
Les distorsions posent plus de problèmes dans les structures minces.
Il est intéressant de considérer certaines caractéristiques de la distribution
théorique :
A
C
I q = 3.1 kJ/s ; d = 3 mm ; v = 8 mm/s
E q = 3.1 kJ/s ; d = 3 mm ; v = 16 mm/s q/v = 387.5 J/mm
R q/v = 193.75 J/mm
QZ²
Au
C
A
R
B
O
N
E
q = 3.1 kJ/s ; d = 3 mm ; v = 8 mm/s; τ=0.39 τ=0.81
q = 3.1 kJ/s ; d = 6 mm ; v = 8 mm/s
Acier au carbone
A
L
U
M
I
N
I
U
M
Profile de température direction transverse
Tôle d’aluminium : q =3.1 kJ/s ; d =60 mm ; v =8 mm/s
La largeur maximum de l’isotherme à la température T peut s’écrire approximativement
comme (Okerblom) :
𝟏 𝐪 𝟏 𝟏
𝐰=
𝟐 𝐯𝐝 𝛒𝐂 𝐓
Cette expression peut prêter à confusion dans quelques exemples pratiques, car on a négligé le
terme qui tient compte de la diffusivité du matériau à souder.
En réalité, en tenant compte de la diffusivité, Wells a formulé la largeur maximum de
l’isotherme comme :
𝟏 𝐪 𝟏 𝟏 𝟒𝛌
𝐰= −
𝟐 𝐯𝐝 𝛒𝐂 𝐓 𝟓𝐯
𝟏 𝟑. 𝟏 𝐤𝐉𝐬−𝟏 𝟏 𝟏 𝟒𝛌
𝒘𝟑𝟎𝟎° 𝑪 = −
𝟐 𝟖𝐦𝐦𝐬−𝟏 ∗ 𝟔𝟎 𝐦𝐦 𝟐. 𝟕 𝟏𝟎𝟔 𝐉𝐦−𝟑 𝐊 −𝟏 𝟓𝟕𝟑 𝟓𝐯
𝟏 𝟒𝛌
𝒘𝟔𝟎𝟎° 𝑪 = 𝟏. 𝟐𝐦 − = 𝟏. 𝟑 𝐦𝐦
𝟖𝟕𝟑 𝟓𝐯
𝟏 𝟒𝛌
𝒘𝟖𝟎𝟎° 𝑪 = 𝟏. 𝟐𝐦 − = 𝟏. 𝟏 𝐦𝐦
𝟏𝟎𝟕𝟑 𝟓𝐯
Si la source est mobile avec une vitesse constante, la zone fondue et la ZAT qui l’entoure
adopte une forme elliptique allongée suivant une coupe plane et une forme sphéroïdale
allongée suivant une vue tridimensionnelle.
Sens du soudage
Soudure en forme de
gouttes continues
Une vitesse rapide de refroidissement devrait être associée avec un faible taux de chaleur
introduite dans la soudure.
Pour les grandes distances derrière la source de chaleur (80 à 100mm), les vitesses de
refroidissement dans le cordon et dans la ZAT sont très proches avec une faible erreur.
Pour des distances proches de la source de chaleur les vitesses de refroidissement très
différents.
Pour un préchauffage de 100 °C, la vitesse de refroidissement est réduite dans un rapport :
D’autre par une réduction de la chaleur spécifique q/v sont favorables pour les matériaux qui
ne doivent pas subir les hautes températures dans le temps tels que les alliages d’aluminium
subissant les traitements thermiques (5xxx ; 2xxx ; 7xxx…).
Augmentation de l’épaisseur
Okerblom a observé que la contraction longitudinale est liée à la chaleur spécifique q/v et aux
propriétés thermiques avec une pente 1/3.
1𝑞 ∝ 1
𝜀𝑙𝑜𝑛𝑔 =
3 𝑣 𝜌𝐶 𝐴
∝/ρC : facteur de distorsion (m3/J) ; (acier au carbone : ∝/ρC = 3.1 10-12 m3/J)
A : section transversale.
𝐉
𝐔 𝐈 (𝐖 = 𝐬) 𝐉
𝐄𝐞 = 𝐦 ( )
𝐯(𝐬) 𝐦
𝐄 𝐔𝐈
𝐄𝐝 = 𝐄𝐭 𝐞 = 𝛈𝐩
𝐯
Le type d’assemblage est aussi caractérisé par un coefficient de géométrie du joint ηG.
𝜼𝑮 = 𝒌 = 𝟏 180 2
𝜂𝐺 (𝑜𝑢 𝑘) = =
270 3
a - On considèrera une tôle comme épaisse si d (mm) vérifie la relation lorsqu’on considère
ΔT800 °C500 °C:
𝐤𝐉
𝐝 (𝐦𝐦) > 4.5 𝐄 ( 𝐜𝐦)
b – Si on considère ΔT700 °C300 °C on est dans le cas des tôles épaisses lorsque :
𝐤𝐉
𝐝 (𝐦𝐦) > 𝟔. 𝟓 𝐄 ( 𝐜𝐦)
c - L’IRSID a établit un abaque pour la prévision de ΔT800 500 a partir des paramètres de
soudage dans le cas du soudage à l’arc.
Application :
Estimer la durée de refroidissement 800-500°C ΔT800500 pour une soudure avec une électrode
enrobée (procédé 111) sur deux tôles plates sans chanfrein. La baguette utilisée est de
diamètre ϕ = 3 mm et la vitesse de soudage est de v = 15 mm/s.
Formulations :
I (A) = 50*{ϕ(mm) -1}; U (V) = [0.04*I (A)] + 21; l’énergie électrique linéaire ou nominale
é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 𝑈∗𝐼
s’écrit : 𝐸𝑁 = 0.06 (𝑘𝐽𝑐𝑚−1 )
𝑣(𝑐𝑚 /𝑚𝑖𝑛 )
Hypothèses simplificatrices :
4 – Zone 4-5 : Du point A3 à A4 la transformation austénitique est totale. Dans cette zone
intervient la recristallisation et le grossissement des grains.
6 – Zone 7 : Zone fondue. En raison des températures élevées, la composition de cette zone
est complètement différente du métal de base (volatilisation, réactions avec le milieu
extérieur, enrichissement du au métal d’apport. Les germes se solidifient par épitaxie sur les
grains de la ZAC en adoptant une structure colonnaire ferritique (basaltique).
Remarque :
La connaissance des températures des différentes zones permet d’évaluer la ZAC (voir
application). Elle varie de quelques centaines de microns à 15 mm selon le procédé.
Les précipités finement dispersés dans la matrice augmentent les propriétés mécaniques
(obstacles aux déplacements des dislocations) tel que : la résistance, la ductilité et la ténacité.
A travers les opérations de soudage, le cycle thermique a une influence sur les précipités. Les
carbures, les sulfures, les nitrures et les oxydes subissent la dissolution au chauffage. On peut
calculer la température de la mise en solution complète des carbures à partir du produit de
solubilité.
Δ𝐺0
𝑋𝑥 𝑌𝑦 𝑥𝑋 + 𝑦𝑌
Δ𝐺0 𝐵
log[𝑋(% 𝑎𝑡. )]𝑥 [𝑌(% 𝑎𝑡. )]𝑦 = − = 𝐴−
𝑅𝑇 𝑇
ΔG0 : énergie libre de la réaction ; T : température absolue ; (% at) : concentration en %;
Constante des gaz parfaits : R=8.314 J. K-1.mol-1.
Type de précipité 𝑩
𝑨−
𝑻
Al2O3 20.43 – 125986/T
TiO3 16.18 – 104180/T
SiO2 5.10 – 44801/T
MnO 5.71 – 24262/T
TiN 4.35 – 14890/T
NbN 4.04 – 10230/T
VN 3.02 – 7840/T
AlN 1.79 – 7184/T
TiC 5.33 – 10475/T
NbC 2.26 – 6770/T
Produit de solubilité des composés Produit de solubilité des composés dans
l’austénite
Le tableau montre que les oxydes sont stables, ils ne sont pas affectés par le cycle de soudage.
Les inclusions d’oxydes résultent lors de l’élaboration des aciers (alumines, silicates).
Par contre, si les nitrures et les carbonitrures sont finement dispersés et de quelques dizaines
de nanomètres, ils freinent la croissance des grains austénitiques en créant des obstacles aux
déplacements des joints de grains.
En présence des précipités de rayon r et de fraction volumique Vf, la taille de grain maximale
dmax s’écrit :
4𝑟
𝑑𝑚𝑎𝑥 =
3𝑉𝑓
Application :
Quelle est la fraction volumique des précipités si le diamètre maximum du grain austénitique
est de 100 µm (r = 10 nm)
La prévision des structures dans la ZAT repose sur le diagramme TRC en sachant que celui-ci
est établi dans les conditions suivantes :
a – Austénisation très basse autour de 850 à 950 °C
b - Temps de maintien très long.
Or dans le cas du soudage des aciers de constructions, les températures d’austénisation sont
supérieures à 1200 °C pendant des temps très court. Il existe des diagrammes TRC établi à
des températures d’austénisation de plus de 1200 °C pour être proche des situations des gros
grains de la ZAC. Ils sont alors conçus spécialement pour étudier les phénomènes
métallurgiques à partir des cycles thermiques de chauffage et de refroidissement proches des
conditions de soudage.
Transformation de Bain
La perlite est composée d’une lamelle de ferrite et d’une lamelle de cémentite qui se
développe à partir du joint de grain austénitique.
a - Bainite supérieure
La ferrite se présente sous forme de lattes aux températures élevées du domaine bainitique.
Les plaquettes de carbure de fer précipitent parallèlement entre elles entre les lattes de
ferrites. La disposition interlatte des carbures de fer, fragiles, confère à la bainite supérieure
de mauvaises caractéristiques de résilience.
b – Bainite inferieure
Ces fins précipités de carbures dans la matrice ferritique conduisent à un durcissement par
précipitation.
Les lattes de ferrites F sont séparées par les Les fines plaquettes de carbures précipitent
plaquettes de carbure de fer dans les aiguilles de ferrites F
La dilution est le phénomène dans lequel la zone fondue se forme par mélange du métal
d’apport avec le métal de base.
5 ∗ 30 + 25 ∗ ∗ 70
= 19%
100
Remarque : dans le cas du soudage à l’arc submergé où le flux est actif en apportant des
éléments d’alliage, la composition finale dépend de l’activité du flux.
APPLICATIONS
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Exercice (température) 1.
Une soudure a été exécutée en une seule passe sur un acier. Les paramètres de la
soudure sont :
θf = 1500 °C ; E = 20 V ; I = 200 A ; vitesse de la soudure v = 5 mm/s ; θ0 = 25 °C ; le
rendement thermique η = 0.9 (soudage à l’arc submergé) ; ρC = 0,0044 J/mm3 °K.
(capacité calorifique volumique) ; d = 5 mm.
i – Calculer les températures maximales aux distances 1,5 et 3 mm à partir de la
frontière de la zone fondue de la soudure.
ii – Calculer la largeur de la ZAT si la température de recristallisation est 730 °C.
iii – Quelle est l’influence sur la largeur de la ZAT si un préchauffage est utilisé à
200 °C.
iv – quelle est l’influence sur la largeur de la ZAT si l’énergie nette est augmentée de
10 %.
Solution
Calcul de la chaleur effective Qeff .
𝛈𝐔𝐈 𝟎. 𝟗 ∗ 𝟐𝟎 𝐕 ∗ 𝟐𝟎𝟎 𝐀 𝑽𝑨
𝐐𝐞𝐟𝐟 = = −𝟏
= 𝟔𝟒𝟖 = 𝟔𝟒𝟖 𝑱𝒎𝒎−𝟏
𝐯 𝟓 𝐦𝐦𝐬 𝐦𝐦𝐬 −𝟏
a- À la distance 1.5 mm :
𝟏 𝟐𝝅𝒆 𝝆𝑪𝒅𝒓 𝟏
= 𝒒 + =
𝜽𝑴 𝟏. 𝟓 𝒎𝒎 − 𝟐𝟓 °𝑪 𝒗 𝜽𝒇 − 𝜽𝟎
𝟎. 𝟏𝟑𝟓𝟔°𝐂 −𝟏 ∗ 𝟏
= + = 𝟐. 𝟎𝟗𝟕𝟎𝟏 𝟏𝟎−𝟒 + 𝟔. 𝟕𝟕𝟗𝟔𝟔 𝟏𝟎−𝟒 = 𝟖. 𝟖𝟕𝟔𝟔𝟕 𝟏𝟎−𝟒
𝟔𝟒𝟖 𝟏𝟒𝟕𝟓 °𝑪
𝜽𝑴 𝟏. 𝟓 𝒎𝒎 − 𝟐𝟓 °𝑪 = 𝟏𝟏𝟐𝟔. 𝟓 °𝑪
𝜽𝑴 𝟏. 𝟓 𝒎𝒎 = 𝟏𝟏𝟓𝟏. 𝟓 °𝑪
b- À la distance 3 mm :
𝟏 𝟐𝝅𝒆 𝝆𝑪𝒅𝒓 𝟏
= 𝒒 + =
𝜽𝑴 𝟑 𝒎𝒎 − 𝟐𝟓 °𝑪 𝒗 𝜽𝒇 − 𝜽𝟎
𝜽𝑴 𝟑 𝒎𝒎 − 𝟐𝟓 °𝑪 = 𝟖𝟔𝟕. 𝟏𝟖 °𝑪
𝜽𝑴 𝟑 𝒎𝒎 = 𝟖𝟗𝟐. 𝟐 °𝑪
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Exercice 2
Quelle est la vitesse de soudage la plus appropriée pour effectuer une soudure sur des
tôles en acier de 6 mm d’épaisseur à température ambiante de 25 °C. Les conditions
opératoires de la soudure sont : sous une tension de 25 V et d’un courant de 300 A. Le
rendement de l’arc est η = 0,9 et l’intervalle des vitesses possibles est entre 5 et 10 mm/s.
La vitesse de refroidissement la plus satisfaisante est de 6 °C/s à la température 550 °C.
Solution
Calculons la chaleur effective pour estimer le facteur d’épaisseur et vérifier si on est
dans le cas des tôles minces ou épaisses. Pour ce faire on choisira une vitesse de 9 mm/s
𝛈𝐔𝐈 𝟎. 𝟗 ∗ 𝟐𝟓 𝐕 ∗ 𝟑𝟎𝟎 𝐀 𝑽𝑨
𝐐𝐞𝐟𝐟 = = −𝟏
= 𝟖𝟒𝟑. 𝟕𝟓 = 𝟕𝟓𝟎 𝑱𝒎𝒎−𝟏
𝐯 𝟗 𝐦𝐦𝐬 𝐦𝐦𝐬−𝟏
Types de tôles ?
𝛕 < 0.6 ; il s’agit alors d’une tôle mince et la vitesse de refroidissement qui sera prise en
compte est :
°𝑲 𝟑𝟔 ∗ 𝟏𝟒𝟒𝟕𝟎𝟑𝟏𝟐𝟓
𝑹 = 𝟕𝟕𝟑𝟔. 𝟗𝟔 𝟏𝟎−𝟕 ∗ = 𝟕. 𝟏𝟔𝟓 𝑲 𝐬−𝟏
𝒔 𝟓𝟔𝟐𝟓𝟎𝟎
La valeur de la vitesse de refroidissement (calculée avec 9 mm/s) est très élevée par
rapport à celle qui est recommandée. On refera la même démarche en effectuant les
calculs avec une vitesse plus basse, soit 7 mm/s.
𝛈𝐔𝐈 𝟎. 𝟗 ∗ 𝟐𝟓 𝐕 ∗ 𝟑𝟎𝟎 𝐀 𝑽𝑨
𝐐𝐞𝐟𝐟 = = = 𝟖𝟒𝟑. 𝟕𝟓 = 𝟗𝟔𝟒. 𝟐𝟖𝟓 𝑱𝒎𝒎−𝟏
𝐯 𝟕 𝐦𝐦𝐬−𝟏 𝐦𝐦𝐬−𝟏
°𝑲 𝟑𝟔 ∗ 𝟏𝟒𝟒𝟕𝟎𝟑𝟏𝟐𝟓
𝑹 = 𝟕𝟕𝟑𝟔. 𝟗𝟔 𝟏𝟎−𝟕 ∗ = 𝟒. 𝟑𝟑 𝑲 𝐬−𝟏
𝒔 𝟗𝟐𝟗𝟖𝟒𝟓, 𝟓𝟔
La vitesse de refroidissement est très basse par rapport à celle recommandée de 6 °C/s.
𝛈𝐔𝐈 𝟎. 𝟗 ∗ 𝟐𝟓 𝐕 ∗ 𝟑𝟎𝟎 𝐀 𝑽𝑨
𝐐𝐞𝐟𝐟 = = = 𝟖𝟒𝟑. 𝟕𝟓 = 𝟖𝟒𝟑. 𝟕𝟓 𝑱𝒎𝒎−𝟏
𝐯 𝟖 𝐦𝐦𝐬 −𝟏 𝐦𝐦𝐬 −𝟏
𝟐
°𝑲 𝒅 𝟑
𝑹 = 𝟐𝝅𝝀𝝆𝑪 𝒒 𝜽𝒄 − 𝜽𝟎
𝒔
𝒗
𝟐
𝟔 𝒎𝒎
= 𝟔. 𝟐𝟖 ∗ 𝟐𝟖 𝟏𝟎−𝟑 𝐉𝐦𝐦−𝟏 𝐬−𝟏 𝐊 −𝟏 𝟒𝟒 𝟏𝟎−𝟒 𝐉 𝐦𝐦−𝟑 𝐊 −𝟏 𝟓𝟐𝟓 𝟑
𝐊𝟑
𝟖𝟒𝟑. 𝟕𝟓 𝐉𝐦𝐦−𝟏
°𝑲 𝟑𝟔 ∗ 𝟏𝟒𝟒𝟕𝟎𝟑𝟏𝟐𝟓
𝑹 = 𝟕𝟕𝟑𝟔. 𝟗𝟔 𝟏𝟎−𝟕 ∗ = 𝟓. 𝟔𝟔 𝑲 𝐬−𝟏
𝒔 𝟕𝟏𝟏𝟗𝟏𝟒, 𝟎𝟔𝟐𝟓
Cette vitesse de 5.66 mm/s est proche de celle recommandée et peut être adoptée comme
vitesse de soudage.
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Solution :
La quantité de chaleur introduite par unité de longueur (chaleur nette générée par le
procédé s’écrit : Qeff = 𝛈P (q/v)
Qeff = 0.8 (30 V*150 A)/0.5 mms-1 = 7200 J/mm = 7.2 kJ/mm.
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iii - Estimer la largeur de la ZAT en supposant que les transformations de phases ont
lieu à 740 °C.
Solution:
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𝟏 𝐪 𝟏 𝟏
𝐰=
𝟐 𝐯𝐝 𝛒𝐂 𝐓
𝟏 𝐪 𝟏 𝟏 𝟒𝛌
𝐰= −
𝟐 𝐯𝐝 𝛒𝐂 𝐓 𝟓𝐯
𝟏 𝐪 𝟏 𝟏 𝟒𝛌
𝐰 𝐀𝐥 = −
𝟐 𝐯𝐝 𝛒𝐂 𝐓 𝟓𝐯
𝐉
𝟑. 𝟏 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐬 𝟏 𝟏
= 𝟎. 𝟓 𝐦𝐦 −𝟔 −𝟑 −𝟏
=
𝟖 𝐬 𝟔𝟎 𝐦𝐦 𝟐. 𝟑𝟕𝟔 𝟏𝟎 𝐉 𝐦 𝐊 𝟓𝟎𝟎 + 𝟐𝟕𝟑 𝐊
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
𝟏 𝐪 𝟏 𝟏 𝟒𝛌
𝒘𝑨𝒄𝒊𝒆𝒓 = −
𝟐 𝐯𝐝 𝛒𝐂 𝐓 𝟓𝐯
𝐉
𝟑. 𝟏 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐬 𝟏 𝟏
= 𝟎. 𝟓 𝐦𝐦 −𝟑 −𝟏
= 𝟏𝟖 𝐦𝐦
𝟖 𝐬 𝟑 𝐦𝐦 𝟎. 𝟎𝟎𝟒𝟒𝐉 𝐦𝐦 𝐊 𝟓𝟎𝟎 + 𝟐𝟕𝟑 𝐊
𝟏 𝐪 𝟏 𝟏 𝟒𝛌
𝒘𝑨𝒄𝒊𝒆𝒓 = −
𝟐 𝐯𝐝 𝛒𝐂 𝐓 𝟓𝐯
𝐉
𝟑. 𝟏 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐬 𝟏 𝟏
= 𝟎. 𝟓 𝐦𝐦 −𝟑 −𝟏
= 𝟏𝟖 𝐦𝐦
𝟖 𝐬 𝟑 𝐦𝐦 𝟎. 𝟎𝟎𝟒𝟒𝐉 𝐦𝐦 𝐊 𝟓𝟎𝟎 + 𝟐𝟕𝟑 𝐊
𝟏 𝐪 𝟏 𝟏 𝟒𝛌
𝒘𝑨𝒄𝒊𝒆𝒓 = −
𝟐 𝐯𝐝 𝛒𝐂 𝐓 𝟓𝐯
𝐉
𝟑. 𝟏 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐬 𝟏 𝟏
= 𝟎. 𝟓 𝐦𝐦 −𝟑 −𝟏
= 𝟗 𝐦𝐦
𝟖 𝟔 𝐦𝐦 𝟎. 𝟎𝟎𝟒𝟒𝐉 𝐦𝐦 𝐊 𝟓𝟎𝟎 + 𝟐𝟕𝟑 𝐊
𝐬
𝟏 𝐪 𝟏 𝟏 𝟒𝛌
𝒘𝑨𝒄𝒊𝒆𝒓 = −
𝟐 𝐯𝐝 𝛒𝐂 𝐓 𝟓𝐯
𝐉
𝟑. 𝟏 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐬 𝟏 𝟏
= 𝟎. 𝟓 𝐦𝐦 −𝟑 −𝟏
= 𝟎. 𝟓𝟒 𝐦𝐦
𝟖 𝐬 𝟏𝟎𝟎 𝐦𝐦 𝟎. 𝟎𝟎𝟒𝟒𝐉 𝐦𝐦 𝐊 𝟓𝟎𝟎 + 𝟐𝟕𝟑 𝐊
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
1 𝜋𝑒𝜌𝐶(𝑟 2 − 𝑅 2 ) 1
= +
𝜃𝑀 − 𝜃0 2𝑞 𝜃𝑓 − 𝜃0 1 2𝜋𝑒 𝜌𝐶𝑑𝑟 1
𝑣 = 𝑞 +
𝜃𝑀 − 𝜃0 𝑣 𝜃𝑓 − 𝜃0
𝛈𝐔𝐈 𝟎. 𝟗 ∗ 𝟐𝟎 𝐕 ∗ 𝟐𝟎𝟎 𝐀
𝐐𝐞𝐟𝐟 = = = 𝟕𝟐𝟎 𝑱𝒎𝒎−𝟏
𝐯 𝟓 𝐦𝐦𝐬 −𝟏
1 1 2𝜋𝑒 𝜌𝐶𝑑𝑟 𝐾 −1 𝐾 −1
− = 𝑞 = −
𝜃𝑀 − 𝜃0 𝜃𝑓 − 𝜃0 𝑣 1200 − 25 1500 − 25
−4 −1
= (8.51 − 6.78)10 𝐾
1 1 𝐾 −1 𝐾 −1
− = − = (12.9 − 6.78)10−4 𝐾 −1
𝜃𝑀 − 𝜃0 𝜃𝑓 − 𝜃0 800 − 25 1500 − 25
𝒓 𝟖𝟎𝟎 °𝑪 = 𝟎. 𝟕𝟗𝟏𝟖 𝒎𝒎 ∗ 𝟔. 𝟏𝟐 = 𝟒. 𝟖𝟒 𝒎𝒎
1 1 𝐾 −1 𝐾 −1
− = − = (14.81 − 6.78)10−4 𝐾 −1
𝜃𝑀 − 𝜃0 𝜃𝑓 − 𝜃0 700 − 25 1500 − 25
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Une ailette est soudé sur un tube en acier de 15 m de longueur. Les paramètres de
soudages sont : 24 V ; 160 A ; et 8 mm/s. Le coefficient de transfert de chaleur est de
80%. La section du tube est 1100 mm2.
𝟏 𝜺𝒍 𝑨𝒛 𝟏 𝒍𝟐
= ; 𝜹=
𝑹 𝑰 𝑹 𝟖
∝ : coefficient d’expansion (K-1) ; (acier au carbone : ∝= 14 10-6 K-1).
∝/ρC : facteur de distorsion (m3/J) ; (acier au carbone : ∝/ρC = 3.18 10-12 m3/J)
A : section transversale.
1𝑞 ∝ 1
𝜀=
3 𝑣 𝜌𝐶 𝐴
Solution :
1 24 ∗ 160 ∗ 0.8 𝑉 𝐴 1
𝜖𝑙𝑜𝑛𝑔 = −1
3.18 10−12 𝑚3 𝑗 −1
3 8𝑚𝑚𝑠 1100 𝑚𝑚2
1 1.0822 𝐽𝑠 −1 1
𝜖𝑙𝑜𝑛𝑔 = −1
10−12 10+9 𝑚𝑚3 𝐽−1 = 0.360 10−3 = 360 10−6
3 𝑚𝑚𝑠 𝑚𝑚2
∆𝑙
𝜖𝑙𝑜𝑛𝑔 = ⇒ ∆𝑙 = 15 𝑚 ∗ 360 10−6 = 5.4 𝑚𝑚
𝑙
La courbure :
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La zone de fusion
La quantité d’énergie effective de soudage doit être suffisante pour faire fondre le métal. À
une vitesse donnée v de soudage, le volume de la zone fondue de section transversale wZF est :
𝐕𝐨𝐥𝐮𝐦𝐞 = 𝐰𝐙𝐅 ∗ 𝐯
𝑸 = 𝑯𝑳 𝐰𝐙𝐅 ∗ 𝐯
HL : chaleur latente de fusion (énergie nécessaire pour fondre une unité de volume du métal.
𝐕𝐈
𝐰𝐙𝐅 = 𝛈𝐅 𝛈𝐏
𝐇𝐅 𝐯
𝛈F = rendement de fusion.
Application :
La largeur de la zone fondue s’écrit : w = ηF ηP VI/ v HF. (On considère que le terme HF ne
varie pas avec le procédé de soudage dont le rendement thermique est ηP).
Calculer :
Calculer la largeur de la ZAT en estimant que la température atteinte est de 730 °C.
Solution :
𝟐𝟎 𝐕 𝟐𝟎𝟎 𝐀 𝟒𝟎𝟎𝟎 𝐉𝐬−𝟏
𝐄𝐞𝐟𝐟 = 𝟎. 𝟗 ∗ 𝟏 ∗ = 𝟎. 𝟗 = 𝟕𝟐𝟎 𝐉𝐦𝐦−𝟏
𝟓 𝐦𝐦 𝐬−𝟏 𝟓 𝟏𝟎−𝟑 𝐦 𝐬 −𝟏
Remarque : pleine pénétration veut dire tôle mince.
𝐤𝐉
𝐝 (𝐦𝐦) > 4.5 𝐄 ( 𝐜𝐦)
𝟕𝟐
𝐝 𝐦𝐦 > 4.5 𝐤𝐉𝐜𝐦−𝟏 = 𝟑. 𝟑𝟗 ⇒ 𝟏𝟎 > 3.39
𝟏𝟎𝟎
𝛒𝐂 𝛉𝐂 − 𝛉𝟎
𝛕=𝐝
𝐪/𝐯
𝟎. 𝟎𝟎𝟒𝟒𝐉𝐦𝐦−𝟑 𝐊 −𝟏 𝟏𝟒𝟖𝟓𝐊
𝛕 = 𝟏𝟎 𝐦𝐦 = 𝟑. 𝟎𝟏𝟐
𝟕𝟐𝟏𝟎𝟑 𝟏𝟎−𝟑 𝐦𝐦−𝟏
𝟕𝟎𝟕𝟖𝟓 𝟕𝟎𝟕𝟖𝟓
𝛕 = 𝟏𝟎 𝟐
= 𝟏𝟎 = 𝟐. 𝟔
𝐦 𝟏𝟎𝟔 𝐦𝐦𝟐
wZF = ηF ηG VI/ v HF
𝐕𝐈 𝟐𝟎 𝐕 𝟐𝟎𝟎𝐀 𝐉𝐬−𝟏
𝐰𝐙𝐅 = 𝛈𝐅 𝛈𝐩 = 𝟎. 𝟑 ∗ 𝟎. 𝟗 = 𝟐𝟏. 𝟔 = 𝟐𝟏. 𝟔 𝐦𝐦𝟐
𝐯 𝐇𝐅 𝟓 𝐦𝐦 𝐬 −𝟏 𝟏𝟎 𝐉 𝐦𝐦−𝟑 𝐉𝐬−𝟏 𝐦𝐦−𝟐
1 2𝜋𝑒 𝜌𝐶𝑑𝑟 1
= 𝑞 +
𝜃𝑀 − 𝜃0 𝑣 𝜃𝑓 − 𝜃0
1 1
− = 0.0014184397 − 6.734 10−4 = 7.45039 10−4 °𝐶 −1
730°𝐶 − 25°𝐶 1510 °𝐶 − 25°𝐶
−1 −1 −4 −1
7.45039 10−4
𝑟 ∗ 0.19693 𝑚 °𝐶 = 7.45039 10 °𝐶 ⇒𝑟= 𝑚 = 3.78 𝑚𝑚
0.19693
𝐫 = 𝟑. 𝟕𝟖 𝐦𝐦
𝐝 𝟐 𝟏𝟎 𝐦𝐦 𝟐
𝟑 𝟑
𝛉𝐜 − 𝛉𝟎 = 𝟒𝟕𝟓 𝐊 = 𝟏. 𝟗𝟐𝟗 𝟏𝟎−𝟒 𝐉 −𝟐 𝐦𝐦𝟒 𝟏𝟎𝟕. 𝟏𝟕𝟐 𝟏𝟎𝟔 𝐊 𝟑
𝐪/𝐯 𝟕𝟐𝟎 𝐉 𝐦𝐦−𝟏
𝟐
𝐝 𝟑
𝛉𝐜 − 𝛉𝟎 = 𝟐𝟎𝟔. 𝟕𝟑𝟓 𝟏𝟎𝟐 𝐊 𝟑 𝐉 −𝟐 𝐦𝐦𝟒
𝐪/𝐯
°𝐊
𝐑 = −𝟎. 𝟖𝟒𝟒 𝟏𝟎−𝟑 𝐉 𝟐 𝐬−𝟏 𝐦𝐦−𝟒 𝐊 −𝟐 𝟐𝟎𝟔. 𝟕𝟑𝟓𝟏𝟎𝟐 𝐊 𝟑 𝐉 −𝟐 𝐦𝐦𝟒
𝐬
°𝐊
𝐑 , 𝛒𝐂 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟒𝟖 = −𝟏𝟕. 𝟒𝟓 𝐊𝐬−𝟏
𝐬
§§§§§§§§§§§§§§§
°𝐊
𝐑 = − 𝟎. 𝟓𝟗𝟖 𝟏𝟎−𝟑 𝐉 𝟐 𝐬 −𝟏 𝐦𝐦−𝟒 𝐊 −𝟐 𝟐𝟎𝟔. 𝟕𝟑𝟓 𝟏𝟎𝟐 𝐊 𝟑 𝐉 −𝟐 𝐦𝐦𝟒
𝐬
°𝐊
𝐑 , 𝛒𝐂 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟑𝟒 = −𝟏𝟐. 𝟑𝟔𝟐𝟕 𝐊𝐬−𝟏
𝐬
§§§§§§§§§§§§§§§
𝐕𝐨𝐥𝐮𝐦𝐞 = 𝐰𝐙𝐅 ∗ 𝐯
𝑸 = 𝑯𝑳 𝐰𝐙𝐅 ∗ 𝐯
HL : chaleur latente de fusion (énergie nécessaire pour fondre une unité de volume du métal.
𝐕𝐈
𝐰𝐙𝐅 = 𝛈𝐅 𝛈𝐏
𝐇𝐅 𝐯
𝛈F = rendement de fusion.
Application :
En réalité les sources de chaleur ont des dimensions finies; les distributions théoriques de la
température sont proches des expressions expérimentales mais fournissent une compréhension
de la nature du processus pour analyser les phénomènes thermiques.
𝟏 𝝏𝑻
𝛁𝟐 𝑻 − =𝟎
∝ 𝝏𝒕
∝ = 𝛌/𝛒C (m2s-1) : diffusivité; 𝛌: conductivité thermique; 𝛒C : chaleur spécifique volumique
𝐐/𝛒𝐂 𝐫𝟐
𝐓= 𝟑 𝐞𝐱𝐩 − 𝟒𝛂𝐭 ; 𝐨ù 𝐫 𝟐 = 𝐱 𝟐 + 𝐲 𝟐 + 𝐳 𝟐
𝟖(𝛑𝛂𝐭)𝟐
Application :
𝛛𝐓
𝐓 𝐭 𝐌 = 𝐓𝐌 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 =𝟎=
𝛛𝐭 𝐓=𝐓𝐌
𝑸/𝝆𝑪 𝟑 𝟓 𝒓𝟐 𝑸/𝝆𝑪 𝒓𝟐 𝒓𝟐
𝟑 − 𝒕𝑴 − 𝟐 𝐞𝐱𝐩 − + 𝟑 𝒕𝑴 −𝟐
𝐞𝐱𝐩 − =𝟎
𝟐 𝟒𝜶𝒕𝑴 𝟒𝜶 𝟒𝜶𝒕𝑴
𝟖(𝝅𝜶)𝟐 𝟖(𝝅𝜶𝒕𝑴 )𝟐
𝟓
𝟑 −𝟐 −
𝟑 𝐫𝟐
−𝟐
𝐫𝟐 − 𝟕
𝐭 = 𝐭𝐌 𝟐 𝐭 = 𝐭 𝟐
𝟐 𝐌 𝟒𝛂 𝐌 𝟒𝛂 𝐌
𝐫𝟐
𝐭𝐌 =
𝟔𝛂
b – Cas où la source libére instantanément la quantitée de chaleur par unité de longueur Q le
long de l’axe z. La distribution de la température T est :
𝑸/𝝆𝑪 𝒓𝟐
𝑻= 𝐞𝐱𝐩 − ; 𝒐ù 𝒓𝟐 = 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐
𝟒𝝅𝜶𝒕 𝟒𝜶𝒕
b – Cas où la source libére instantanément la quantité de chaleur par unitée de surface Q sur le
plan (O,y, z). La distribution de la température T s’écrit :
𝑸 𝒙𝟐
𝑻= 𝟏 𝐞𝐱𝐩 − 𝟒𝜶𝒕
𝟐(𝝅𝜶𝒕)𝟐
Remarque :
1 - Les flux de chaleur associées aux sources de chaleurs en un point, une ligne et au plan
sont respectivement tridimensionnel, bidimensionnel et unidimensionnel.
1 - Généralisation :
𝐐𝐃
𝛒𝐂
𝐫𝟐
𝐓= 𝐃 𝐞𝐱𝐩 −
𝟒𝛂𝐭
𝟐𝐃 𝛑𝛂𝐭 𝟐
QD : Q1, Q2,Q3 sont respectivement les quantitées de chaleur libérées par unité de longeur, de
surface et de volume.
Pour une positon r , La température maximum TM est atteinte au temps tM tel que :
𝑟2
𝑡𝑀 =
2𝐷𝛼
Cas bidimensionnel
Dans le cas d’un flux bidimensionnel comme c’est le cas d’une plaque mince. Le flux de
chaleur à travers les surfaces sont faibles et peuvent être négligés.
D =2 ; ∝ = 𝛌/𝛒C
Il est intéressant de connaitre la température à partir d’un rayon de référence r0, qui représente
la limite de la zone fondue. Au point r0 la température maximale est le point de fusion du
matériau liquide TM et le temps écoulé pour atteindre la température maximale s’écrit :
𝐫𝟎𝟐
𝐭𝐌 =
𝟐𝐃𝛂
𝐐𝐃 𝐐𝐃
𝛒𝐂 𝛒𝐂
𝐫𝟎𝟐 𝐃
𝐓𝐌 = 𝐃 𝐞𝐱𝐩 − = 𝐞𝐱𝐩 −
𝐫𝟎𝟐 𝛑𝐫𝟎𝟐 𝟐
𝐫𝟎𝟐 𝟐 𝟒𝛂 𝟐𝐃𝛂
𝟐𝐃 𝛑𝛂 𝟐𝐃𝛂
Dans le cas d’une source linéaire où la chaleur libérée instantanément par unité de longueur
est Q2: D = 2
𝐐𝟐
𝛒𝐂
𝐓𝐌 = 𝐞𝐱𝐩 − 𝟏
𝛑𝐫𝟎𝟐
𝐐𝐃 𝐐𝐃
𝛒𝐂 𝛒𝐂
𝐫𝟐 𝐫𝟐
𝐓 𝐭𝐌 = 𝐃 𝐞𝐱𝐩 − = 𝐞𝐱𝐩 −
𝟒𝛂𝐭 𝟒𝛑𝛂𝐭 𝐌 𝟒𝛂𝐭 𝐌
𝟐𝐃 𝛑𝛂𝐭 𝟐
𝐐𝐃 𝐐𝐃
𝛒𝐂 𝛒𝐂
𝐫𝟐 𝐫𝟐 𝐫𝟐
𝐓 𝐭𝐌 = 𝐞𝐱𝐩 − = 𝐞𝐱𝐩 − 𝟐 = 𝐓𝐌 𝐞𝐱𝐩𝟏 𝐞𝐱𝐩 − 𝟐
𝐫𝟎𝟐 𝐫𝟎𝟐 𝛑𝐫𝟎𝟐 𝐫𝟎 𝐫𝟎
𝟒𝛑𝛂 𝟒𝛂 𝟒𝛂 𝟒𝛂
𝐫𝟐
𝐓 𝐭𝐌 = 𝐓𝐌 𝐞 𝐞𝐱𝐩 𝟏 − 𝟐
𝐫𝟎
𝐭𝐌 𝐭𝟎
𝐓 𝐫𝟎 = 𝐓𝐌 𝐞𝐱𝐩 𝟏 −
𝐭 𝐭
Distribution de la température
Variation de la température
(source de chaleur linéaire à tM quand
(source de chaleur linéaire à tM=1500 °C à r0)
TM=1500 °C à r0)
𝐐𝐃
𝛒𝐂
𝐫𝟐
𝐓= 𝐃 𝐞𝐱𝐩 −
𝟒𝛂𝐭
𝟐𝐃 𝛑𝛂𝐭 𝟐
On considère une soudure exécutée en une seule passe (pleine pénétration) sur un acier
ordinaire sous les conditions suivantes :
La largeur de la zone fondue s’écrit : w = ηF ηP VI/ v HF. (On considère que le terme HF ne
varie pas avec le procédé de soudage dont le rendement thermique est ηP).
Calculer :
Exercice SHAFFLER
Soient deux pièces à souder, l’un en acier inox 316L et l’autre en acier de construction
(carbone-manganèse). Choisir le meilleur métal d’apport parmi les trois disponibles
pour limiter les risques de fissuration.
Profondeur d depth
Largeur width w D
raison de symétrie w = 2d
Terminologie
La norme ISO 857 définit les procédés de soudage. La norme ISO 4063 définit la
nomenclature et la numérotation des procédés.
Numérotation de quelques types de procédés de soudage par fusion
(Norme ISO 4063).
Métal d’apport
Le métal déposé provient de la fusion du métal d’apport dans l’atmosphère de l’arc qui doit
etre inerte pour éviter la détérioration de l’électrode de tungstene dans les procédés de
soudage à l’électrode réfractaire (TIG, Plasma)
Les compositions du métal d’apport et de celui déposé diffèrent en raison de la volatilisation
des éléments à bas point de fusion tel que le manganèse.
pour les autres procédés l’atmosphère de l’arc est oxydante car l’oxydation du métal de base
favorise l’émmission électronique et par suite la stabilité de l’arc. Le diagramme d’équilibre
fer-oxygène montre que l’oxygène est pratiquement insoluble dans le fer ainsi que dans la
plus part des métaux. L’oxygène se trouve sous forme d’inclusions d’oxydes finement
dispercées dans la soudure et l’on ne poura jamais abaisser la teneur en oxygène dans le métal
déposé. L’azote est un autre élément que l’on ne peut maintenir aussi basse que 100 ppm.
Domaine de variation des teneurs en oxygène des soudures