Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Géotechnique
BENJELLOUN Imane
CHAKROUNE Zineb
Rose
1. Présentation du site
Le site se trouve à Aulnat à l’Est de Clermont-Ferrand et la parcelle qui porte le numéro 105 dans une
zone
Il s’agit d’une zone se trouvant dans la plaine dont la topographie n’est pas contraignante. La plaine
de la Limagne est dominée par une activité agricole.
Source : géoportail
Source : géoportail
3. Essai de forage
Le forage est réalisé en vue de connaitre les différentes couches de sol et de l’emplacement de la
nappe d’eau en procédant à une comparaison avec la carte géologique donnée. Les différentes
couches sont identifiées in-situ (couleurs, textures…) et une coupe du sol peut être dessinée. Le tout
est confirmé par des analyses en laboratoire.
Le forage dans notre essai a été réalisé avec un diamètre de 63mm et a 1,5 m de hauteur
Essais sur site :
PANDA est un pénétromètre dynamique léger à énergie variable destiné au contrôle de compactage
et à la reconnaissance des sols.
Cet essai nous a donc permis de mesurer et enregistrer automatiquement la résistance du sol en
fonction de la profondeur après avoir appliqué manuellement une énergie variable de battage et
d’enfoncement à chaque impact.
Pour les couches de résistance moins importante, il est plus évident d’utiliser donc les pointes plus
fines afin d’avoir plus de précision.
On procède à la comparaison entre les différentes courbes des différents essais, on arrive à savoir si
le sol est hétérogène où pas. Dans ce sens, si les différences sont trop importantes le sol est
hétérogène.
Dans notre cas les différences sont minimes comme l’illustre les deux essais suivants
5
1- I
1- Entre 0 et 20cm :
On peut clairement identifier une couche avec une résistance moyenne est de 3 MPA ce qui
correspondrait à la couche végétale.
2- Entre 0,2 et approximativement 0,7 :
La résistance augmente et arrive à une moyenne de 7MPa, sur l’essai de forage, on se souvient de la
présence d’une argile désechée correspondante a une sur consolidation artificielle.
3 – Entre 0,7 et 2m :
4- Entre 2 et 2,5m :
La résistance continue d’augmenter pour atteindre une moyenne de 7MPa ce qui correspondrait à la
couche de sable.
5- de 2,5 à +++
La résistance augmente de manière très significative pour arriver à une moyenne de 15MPa qui
correspondrait selon la coupe aux argiles marneuses.
Les différences de hauteurs avec la coupe réalisée s’expliquent par les changements de
l’emplacement des différents essais.
Croiser les données avec les courbes de Grizzly permet de confirmer les informations du Panda
2- Pénétromètre dynamique lourd :
Cet essai permet de faire un test pénétrométrique avec compactage de coups intégrés. Il
consiste à enfoncer verticalement une tige dans le sol en appliquant automatiquement des
coups sur l’extrémité, permettant donc selon la profondeur et le nombre de coups appliqués
à déduire la résistance du sol.
Trois essais in-situ ont étés faits, où on a pu relever manuellement le nombre de coup
appliqué pour une profondeur de 20 cm à chaque fois. Cela nous permettra donc de calculer
manuellement la résistance pour ensuite la comparer avec le rapport donné directement par
le pénétromètre Grizzly.
Grizzly 1 Grizzly 2
0 0
0 10 20 0 10 20 30 40 50
-50 -50
-100 -100
-150 -150
-200 -200
-250 -250
-300 -300
-350
-400
Pour les deux essais, on remarque une différence remarquable à une profondeur de 200 m,
qui peut être interprété comme un changement important de la couche de sol, notamment
entre la couche qu’on avait identifiée comme sec et poudreuse (argile) et ensuite le couche
de sable qui est donc caractérisée par une résistance plus importante.
Pour le premier cas, on note un refus à une profondeur de 2.7m. Pour le deuxième cas on
peut noter un deuxième changement de couche à une profondeur de 2.7 / 3m.
Données
0 9 13 4
0.25 39 49 10
à vide 0.5 78 89 11
0.75 117 130 13
1 170 197 27
1.25 246 283 37
1.5 357 405 48
1.75 484 550 66
0 22 33 11
0.5 102 129 27
1 159 160 1
à1m
1.5 171 171 0
2 182 183 1
2.5 192 194 2
3 207 209 2
4 240 248 8
5 311 339 28
5.5 395 434 39
6 503 546 43
6.5 618 662 44
0 27 35 8
0.5 94 119 25
1 177 192 15
1.5 214 215 1
2 226 228 2
2.5 236 237 1
3 243 243 0
à2m
4 255 256 1
5 264 265 1
7 281 282 1
10 313 316 3
12 355 364 9
13 392 402 10
14 435 449 14
15 496 515 19
16 564 586 22
0 26 31 5
0.5 80 102 22
1 131 133 2
1.5 139 140 1
2 144 145 1
à4m 2.5 148 148 0
3 151 152 1
4 155 157 2
6 165 165 0
10 183 185 2
13 214 217 3
15 249 257 8
16 278 285 7
17 310 319 9
19 373 391 18
20 433 451 18
21 496 515 19
Ensuite, on calcule le module pressiométrique EM et la pression limite nette pl* à partir des formules
suivantes pour les différents cas :
𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 𝑃𝐵 − 𝑃𝐴 𝑑𝑒𝑙𝑡𝑎 𝑝
𝐸𝑀 = 2 ∗ (1 + 𝑣) ∗ (𝑉0 + )∗( )=𝐾∗ , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑉𝑜 = 593 𝑐𝑚3
2 𝑉𝐵 − 𝑉𝐴 𝑑𝑒𝑙𝑡𝑎 𝑉
PA,VA et PB,VB sont respectivement les pressions et volumes correspondant à l’origine et à la fin de la
partie pseudo-élastique de la courbe.
Cas 1
COURBE PRESSIOMÉTRIQUE
700
600
500
400
300
200
100
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
-100
Résultats
K 2120.02
EM (Mpa) 6.950
sigmahs(Mpa) 0.1
pl* (Mpa) 0.661
Cas 2
COURBE PRESSIOMETRIQUE
700
600
500
400
300
200
100
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18
Résultats
K 2435.23
EM (Mpa) 18.391
sigmahs(Mpa) 0.02
pl*(Mpa) 1.63
Cas 3
COURBE PRESSIOMETRIQUE
600
500
400
300
200
100
0
0 5 10 15 20 25
Résultats
K 2096.08
EM (Mpa) 23.334
sigmahs(Mpa) 0.045
pl*(Mpa) 2.0915
Conclusion
D’après les différents essais pénétrométriques nous arrivons situer les épaisseurs des
différentes couches de sol.
Le résultat du panda
Entre 0 et 20cm
Entre 0,7 et 2m
Entre 2 et 2,5m
de 2,5 à +++
Ce qui correspond approximativement aux résultats du Grizzly qui permet une meilleure précision à
des niveaux plus profonds
Entre 3,4 et 4
Entre 4 et +++
De plus, nous savons que la nappe d’eau se trouve à une profondeur minimale de 1,9m ce qui
cohérent au changement
Les différentes discordances au niveau de la hauteur et des caractéristiques nous poussent à faire
des hypothèses.
D’après les données sur info Terre, les sols sont généralement composés de
de 2,5 à +++
Les résultats des différents tests présentent des incertitudes ce qui ne permet pas de trouver de
manière précise les différentes couches de sol à savoir des essais statiques et granulométriques