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COMPTE RENDU TP

Géotechnique

BENJELLOUN Imane

CHAKROUNE Zineb

Rose
1. Présentation du site

Le site se trouve à Aulnat à l’Est de Clermont-Ferrand et la parcelle qui porte le numéro 105 dans une
zone

Il s’agit d’une zone se trouvant dans la plaine dont la topographie n’est pas contraignante. La plaine
de la Limagne est dominée par une activité agricole.

Ce qui est le cas de la parcelle étudiée.


2. Les risques
La zone présente plusieurs risques naturels à savoir :

 Un risque important d'inondation de l’ordre d’Inondation par une crue torrentielle ou à


montée rapide de cours d'eau
 Un retrait-gonflements des sols argileux d’aléas moyens
Source : Géorisques

Source : géoportail

L’artière traverse la zone de Aulnat ce qui engendre un risque d’inondation.


 Présence de canalisations de matières dangereuses dans un rayon de 1000

Zone industrielle potentiellement


polluante, transport gaz produit
toxiques SARL et régénération et
stockage d’huile usager

Source : géoportail

3. Essai de forage
Le forage est réalisé en vue de connaitre les différentes couches de sol et de l’emplacement de la
nappe d’eau en procédant à une comparaison avec la carte géologique donnée. Les différentes
couches sont identifiées in-situ (couleurs, textures…) et une coupe du sol peut être dessinée. Le tout
est confirmé par des analyses en laboratoire.

Le forage dans notre essai a été réalisé avec un diamètre de 63mm et a 1,5 m de hauteur
Essais sur site :

X Pénétrométrique dynamique léger


X Pressiomètre
X Pénétrométrique dynamique lourd

Repérage des différents essais faits sur site

1- Essai Pénétromètre dynamique léger : Panda

PANDA est un pénétromètre dynamique léger à énergie variable destiné au contrôle de compactage
et à la reconnaissance des sols.

Cet essai nous a donc permis de mesurer et enregistrer automatiquement la résistance du sol en
fonction de la profondeur après avoir appliqué manuellement une énergie variable de battage et
d’enfoncement à chaque impact.

Contrairement au pénétromètre dynamique lourd dont on parlera prochainement, le Panda est un


appareil manuel qui permet de mesurer la résistance plus facilement sur plusieurs points du site (dû
à sa légèreté et la facilité de son utilisation)
Pour les prochains diagrammes, ils s’agissent de deux essais réalisés au même endroit avec d’abord
une pointe de 2 cm² et puis une pointe de 4 cm²
Pointe 2 cm² Pointe 4 cm²
Profondeurs de couches 0 – 0.2 0–1
interprétés (m) 0.2 – 0.7 1 – 1.5
0.7 – 1.7 1.5 – 2.2
1.7 – 2.1 2.2 – 3
2.1 – 3 3 – 3.4 (refus)
3-4

Pour le diagramme de la pointe de 4 cm², on remarque une difficulté de lecture et différenciation


entre les couches, notamment entre 0 et 2m de profondeur.

Pour les couches de résistance moins importante, il est plus évident d’utiliser donc les pointes plus
fines afin d’avoir plus de précision.
On procède à la comparaison entre les différentes courbes des différents essais, on arrive à savoir si
le sol est hétérogène où pas. Dans ce sens, si les différences sont trop importantes le sol est
hétérogène.

Dans notre cas les différences sont minimes comme l’illustre les deux essais suivants

5
1- I

le changement de résistance correspond a un changement de couches. En comparants les


différentes données avec la coupe réalisée lors du forage des hypothèses peuvent être émises.

1- Entre 0 et 20cm :

On peut clairement identifier une couche avec une résistance moyenne est de 3 MPA ce qui
correspondrait à la couche végétale.
2- Entre 0,2 et approximativement 0,7 :

La résistance augmente et arrive à une moyenne de 7MPa, sur l’essai de forage, on se souvient de la
présence d’une argile désechée correspondante a une sur consolidation artificielle.

3 – Entre 0,7 et 2m :

La résistance moyenne baisse ce qui correspondrait un changement de texture, l’essai in-situ de


forage nous permet de proposer qu’il s’agirait d ’une couche d’argile plus humide avec une
resistance moyenne de 3MPa

4- Entre 2 et 2,5m :

La résistance continue d’augmenter pour atteindre une moyenne de 7MPa ce qui correspondrait à la
couche de sable.

5- de 2,5 à +++

La résistance augmente de manière très significative pour arriver à une moyenne de 15MPa qui
correspondrait selon la coupe aux argiles marneuses.

Les différences de hauteurs avec la coupe réalisée s’expliquent par les changements de
l’emplacement des différents essais.

Croiser les données avec les courbes de Grizzly permet de confirmer les informations du Panda
2- Pénétromètre dynamique lourd :

Cet essai permet de faire un test pénétrométrique avec compactage de coups intégrés. Il
consiste à enfoncer verticalement une tige dans le sol en appliquant automatiquement des
coups sur l’extrémité, permettant donc selon la profondeur et le nombre de coups appliqués
à déduire la résistance du sol.
Trois essais in-situ ont étés faits, où on a pu relever manuellement le nombre de coup
appliqué pour une profondeur de 20 cm à chaque fois. Cela nous permettra donc de calculer
manuellement la résistance pour ensuite la comparer avec le rapport donné directement par
le pénétromètre Grizzly.

Formule des Hollandais :

Section de la pointe : A = 0.002 m²


Masse du mouton : M= 63.5 kg
Enfoncement moyen par coup : e
Hauteur de chute : 0.85 m
Masse tige : 6 kg
Masse enclume : 4kg
Masse frappée : enclume + tige + pointe
g= 9.81 m/s²

Tableau d’après les valeurs prises manuellement sur le site :


Face au temps limité, on a décidé de ne pas transformer le nombre de coup en résistance de
sol grâce à la formule des Hollandais.
On utilisera donc la courbe du nombre de coups rap rapport à la profondeur pour identifier
les sols puisque cela peut être considéré comme équivalent à la courbe de résistance.

Courbe du nombre de coups nécessaire pour une profondeur de 20 cm à chaque fois :

Grizzly 1 Grizzly 2
0 0
0 10 20 0 10 20 30 40 50

-50 -50

-100 -100

-150 -150

-200 -200

-250 -250

-300 -300

-350

-400

Pour les deux essais, on remarque une différence remarquable à une profondeur de 200 m,
qui peut être interprété comme un changement important de la couche de sol, notamment
entre la couche qu’on avait identifiée comme sec et poudreuse (argile) et ensuite le couche
de sable qui est donc caractérisée par une résistance plus importante.
Pour le premier cas, on note un refus à une profondeur de 2.7m. Pour le deuxième cas on
peut noter un deuxième changement de couche à une profondeur de 2.7 / 3m.

On compare cela avec les données automatiques du pénétromètre Grizzly :


Hormis la différence de précision entre les valeurs in-situ et ceux automatiques du Grizzly, on
identifie le changement de couche au niveau de la profondeur de 2.7m. Puisque les valeurs
manuelles sont prises chaque 20 cm et à l’œil nu, il y a évidemment une marge d’erreur mais
n’empêche, on arrive à identifier l’emplacement approximatif de la couche de sable et nous
permet donc une compréhension du site au moment de l’essai.
Au niveau du relevé pénétrométrique dynamique lourd, la lecture des premières couches est
difficile, voir impossible, contrairement aux couches plus profondes qu’on arrive à mieux
caractériser et ave plus de précision puisqu’elle offre plus de résistance face aux coups
appliqués.
On identifie donc un changement de couche à 2.7 m de profondeur et par la suite une autre
couche à 3.4m de profondeur avant que le sol ne résiste à 4m de profondeur.
• Essai pressiométrique
L’essai pressiométrique est un essai de chargement statique du sol dont le principe consiste à descendre
à une profondeur donnée une sonde cylindrique gonflable dans un forage calibré afin de mesurer les
variations de colume (fluage) en fonction de la pression appliquée. Le but de cet essai est de déterminer
au final lemodule pressiométrique EM et la pression limite pl du sol qui sont des caractéristiques
déterminantes dans le choix et le dimensionnement des fondations de bâtiments ou d’ouvrages d’art.
Dans le cadre de la campagne géotechnique effectuée au niveau de la plaine de la Limagne, l’essai
pressiométrique effectué va consister à dimensionner les fondations d’un bâtiment de niveau R+5. Ainsi,
sur le terrain, on a fait trois essais pressiométriques à 1m, 2m et à 4m.

Données

Pression (bar) Vol (cm3) 30s Vol (cm3) 60s Fluage

0 9 13 4
0.25 39 49 10
à vide 0.5 78 89 11
0.75 117 130 13
1 170 197 27
1.25 246 283 37
1.5 357 405 48
1.75 484 550 66

Pression (bar) Vol (cm3) 30s Vol (cm3) 60s Fluage

0 22 33 11
0.5 102 129 27
1 159 160 1
à1m
1.5 171 171 0
2 182 183 1
2.5 192 194 2
3 207 209 2
4 240 248 8
5 311 339 28
5.5 395 434 39
6 503 546 43
6.5 618 662 44

Pression (bar) Vol (cm3) 30s Vol (cm3) 60s Fluage

0 27 35 8
0.5 94 119 25
1 177 192 15
1.5 214 215 1
2 226 228 2
2.5 236 237 1
3 243 243 0
à2m
4 255 256 1
5 264 265 1
7 281 282 1
10 313 316 3
12 355 364 9
13 392 402 10
14 435 449 14
15 496 515 19
16 564 586 22

Pression (bar) Vol (cm3) 30s Vol (cm3) 60s Fluage

0 26 31 5
0.5 80 102 22
1 131 133 2
1.5 139 140 1
2 144 145 1
à4m 2.5 148 148 0
3 151 152 1
4 155 157 2
6 165 165 0
10 183 185 2
13 214 217 3
15 249 257 8
16 278 285 7
17 310 319 9
19 373 391 18
20 433 451 18
21 496 515 19

Analyse des données


Pour le traitement des données des essais pressiométriques, il faut d’abord procéder à l’étalonnage
pour trouver l’expression de la pression étalonnée en fonction du volume à 60s (V60), calculer les
pressions réelles pour les différents essais et enfin tracer les courbes pressiométriques (V60=f(pc)).
La pression pc est donnée par la relation suivante:
pc=(prelevée+(H+1.5)*ɣw)-pétalonnée,, avec H la profondeur à laquelle on réalise l’esssai

Ensuite, on calcule le module pressiométrique EM et la pression limite nette pl* à partir des formules
suivantes pour les différents cas :
𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 𝑃𝐵 − 𝑃𝐴 𝑑𝑒𝑙𝑡𝑎 𝑝
𝐸𝑀 = 2 ∗ (1 + 𝑣) ∗ (𝑉0 + )∗( )=𝐾∗ , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑉𝑜 = 593 𝑐𝑚3
2 𝑉𝐵 − 𝑉𝐴 𝑑𝑒𝑙𝑡𝑎 𝑉
PA,VA et PB,VB sont respectivement les pressions et volumes correspondant à l’origine et à la fin de la
partie pseudo-élastique de la courbe.

𝑝∗ 𝑙 = 𝑝𝑙 − 𝜎ℎ𝑠 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜎ℎ𝑠 = 𝐾0 ∗ (𝜎𝑣𝑠 − 𝑢𝑠 ) + 𝑢𝑠

Cas 1

PR (bar) Pe (bar) V60 (cm3) Pc (bar)


à1m
0 0.140 33 0.10487063
0.5 0.638 129 0.10760311
1 0.732 160 0.51309
1.5 0.759 171 0.98666789
2 0.783 183 1.46194513
2.5 0.802 194 1.94295616
3 0.823 209 2.42257671
4 0.847 248 3.39800008
5 0.762 339 4.48308781
5.5 0.500 434 5.24490496
6 0.034 546 6.21145664
6.5 -0.544 662 7.28935472

COURBE PRESSIOMÉTRIQUE
700

600

500

400

300

200

100

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
-100

Résultats

K 2120.02
EM (Mpa) 6.950
sigmahs(Mpa) 0.1
pl* (Mpa) 0.661
Cas 2

Pression (bar) Pe V60 (cm3) Pc (bar)


0 0.15412875 35 0.18922125
0.5 0.60063159 119 0.24271841
1 0.79909888 192 0.54425112
1.5 0.82908375 215 1.01426625
2 0.83964352 228 1.50370648
2.5 0.84434053 237 1.99900947
3 0.84630907 243 2.49704093
à2m 4 0.84745216 256 3.49589784
5 0.84579625 265 4.49755375
7 0.83737768 282 6.50597232
10 0.80082496 316 9.54252504
12 0.70836544 364 11.6349846
13 0.60516808 402 12.7381819
14 0.44616849 449 13.8971815
15 0.17560875 515 15.1677413
16 -0.15921944 586 16.5025694

COURBE PRESSIOMETRIQUE
700

600

500

400

300

200

100

0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18

Résultats

K 2435.23
EM (Mpa) 18.391
sigmahs(Mpa) 0.02
pl*(Mpa) 1.63

Cas 3

Pression (bar) Pe V60 (cm3) Pc (bar)


0 0.12647791 31 0.41307209
0.5 0.53013208 102 0.50941792
1 0.65154637 133 0.88800363
1.5 0.67464 140 1.36491
2 0.69018625 145 1.84936375
2.5 0.69913792 148 2.34041208
3 0.71063808 152 2.82891192
4 0.72431893 157 3.81523107
à4m
6 0.74462125 165 5.79492875
10 0.78701625 185 9.75253375
13 0.83100313 217 12.7085469
15 0.84736593 257 14.6921841
16 0.83519125 285 15.7043588
17 0.79639759 319 16.7431524
19 0.63754471 391 18.9020053
20 0.43871851 451 20.1008315
21 0.17560875 515 21.3639413

COURBE PRESSIOMETRIQUE
600

500

400

300

200

100

0
0 5 10 15 20 25
Résultats

K 2096.08
EM (Mpa) 23.334
sigmahs(Mpa) 0.045
pl*(Mpa) 2.0915
Conclusion
D’après les différents essais pénétrométriques nous arrivons situer les épaisseurs des
différentes couches de sol.
Le résultat du panda
Entre 0 et 20cm

Entre 0,2 et approximativement 0,7

Entre 0,7 et 2m

Entre 2 et 2,5m

de 2,5 à +++

Ce qui correspond approximativement aux résultats du Grizzly qui permet une meilleure précision à
des niveaux plus profonds

Entre 2,7 et 3,4

Entre 3,4 et 4

Entre 4 et +++

Les deux essais sont complémentaires

De plus, nous savons que la nappe d’eau se trouve à une profondeur minimale de 1,9m ce qui
cohérent au changement

Les différentes discordances au niveau de la hauteur et des caractéristiques nous poussent à faire
des hypothèses.

D’après les résultats du pressiométre nous pouvons caractériser le type de sol


1m EM=6,95 Pl*=0,661 Limon / argile

2m EM=18,391 Pl*= 1,63 sol sable et gravier

4m EM=23,979 Pl*=2,09 sol sable ce qui n’est pas cohérent erreur

D’après les données sur info Terre, les sols sont généralement composés de

- de 0 à 0,25 m : sol superficiel,

- de 0.25 à 1,5 m : terres noires,

- de 1,5 à 2 m : marnes argileuses,

- de 2 à 2,5 ou 3 m : sables graveleux,

- de 3 à plus des marnes bleues ou vertes compactes

Dans notre cas et d’après nos hypothèses et des résultats

Entre 0 et 20cm : sol superficiel

Entre 0,2 et approximativement 0,7 : terres noir sèche

Entre 0,7 et 2m terre noire

Entre 2 et 2,5m sable graveleux

de 2,5 à +++

Les résultats des différents tests présentent des incertitudes ce qui ne permet pas de trouver de
manière précise les différentes couches de sol à savoir des essais statiques et granulométriques

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