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CCNA 6.

0 Chapitre 6 : La couche réseau

M NKAMDEM NGAMOU Dorien


Instructeur CISCO : CCNA R&S, CCNA Security
Contact : 693 49 18 47, Email : dorien.nkamdem@yahoo·fr

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6.0 Introduction
6.1 Protocoles de couche réseau
6.2 Routage
Plan du chapitre 6.3 Routeurs
6.4 Configuration d'un routeur
Cisco
6.5 Résumé

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Section 6.1 :
Protocoles de couche réseau
À la fin de cette section, vous saurez :
• Décrire l'utilité de la couche réseau dans le cadre de la communication de données

• Expliquer pourquoi le protocole IPv4 nécessite d'autres couches pour garantir la


fiabilité du réseau (Inclure : indépendant des supports, non fiable et sans
connexion)
• Expliquer le rôle des principaux champs d'en-tête dans le paquet IPv4

• Expliquer le rôle des principaux champs d'en-tête dans le paquet IPv6

Rubrique 6.1.1 :
Couche réseau dans la communication

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6.1.1.1 Couche réseau
Quelles sont les 4 processus que la couche réseau utilise Révision chapitre 3
pour effectuer le transport de bout en bout?
 Adressage des périphériques finaux, encapsulation,
routage, désencapsulation
Qu’est-ce qu’une adressage des périphériques finaux ?
 Une adresse IP unique doit être configurée pour identifier
les hôtes exemple : 192.168.32.11 ou 192.168.36.5
Qu’est-ce qu’une encapsulation ?
 Le processus d'encapsulation ajoute des informations
d'en-tête IP, telles que l'adresse IP des hôtes source
(expéditeurs) et de destination (destinataires) sur un
segment..
Qu’est-ce qu’un routage ?
 Le rôle du routeur est de sélectionner le meilleur chemin
et de diriger les paquets vers l'hôte de destination. Ce
processus est appelé le routage.
Qu’est-ce qu’une Desencapsulation ?
 Il s’agit de la suppression de l’adresse IP source et IP
destination sur le paquet
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6.1.1.2 Protocoles de couche réseau Révision chapitre 3
Il existe plusieurs protocoles de couche réseau.
Toutefois, comme illustré sur la figure, il n'existe
que deux protocoles de couche réseau qui sont
généralement mis en œuvre :
 Protocole IP version 4 (IPv4)
 Protocole IP version 6 (IPv6)
Remarque : les anciens protocoles de couche
réseau ne sont pas représentés sur la figure et ne
sont pas abordés dans ce cours.

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Rubrique 6.1.2 :
Caractéristiques du protocole IP

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6.1.2.1 Encapsulation IP
Comment le protocole IP encapsule-t-il le segment ? Figure 1
 Le protocole IP encapsule le segment de couche transport
ou d'autres données en ajoutant un en-tête IP.
 L’en-tête est utilisé pour acheminer le paquet vers l'hôte de
destination.
 L'en-tête IP reste le même entre le moment où le paquet
quitte l'hôte source et son arrivée sur l'hôte de destination.
La figure 1 illustre le processus de création de la PDU de couche Figure 2
transport.
La figure 2 représente l'encapsulation de la PDU de couche
transport effectuée par la PDU de couche réseau pour créer un
paquet IP.

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6.1.2.1 Caractéristiques du protocole IP

Aucune connexion avec la destination n'est établie avant


l'envoi des paquets de données.
IP n'est pas fiable par nature, car la livraison des
paquets n'est pas garantie. protocole IP n’est pas
destiné au suivi et à la gestion du flux. Le protocole TCP
est destiné à suivre les flux
Le fonctionnement est indépendant du support
(cuivre, fibre optique ou sans fil) qui transporte les
Presentation_ID
données..
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•6.1.2.3 IP - Sans connexion

Description IP-Sans connexion ?


 Le protocole IP est sans connexion, ce qui
signifie qu'aucune connexion de bout en
bout dédiée n'est créée avant l'envoi des
données.
Caractéristique de l’expéditeur ?
 Il ignore si le destinataire est présent.
 Il ignore si le paquet est arrivé.
 Il ignore si le destinataire peut lire le
paquet.
Caractéristique du destinataire ?
Il ignore quand il va arriver.

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•6.1.2.4 IP - Acheminement au mieux

Description IP - Acheminement au mieux ?


 La figure illustre l'acheminement non fiable ou
« au mieux » qui caractérise le protocole IP.
 le protocole IP ne garantit pas que tous les
paquets acheminés soient effectivement reçus.
 Le terme « non fiable » signifie que le protocole IP
n'a pas la capacité de gérer, ni de récupérer, les
paquets endommagés ou non remis.
 Les paquets peuvent arriver endommagés ou
dans le désordre à destination, voire ne pas
arriver du tout.
 Le protocole IP n'est pas en mesure de renvoyer
les paquets en cas d'erreur.

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6.1.2.5 IP indépendant vis-à-vis des supports
Description ?
 Le protocole IP fonctionne indépendamment des
supports (câble en cuivre, câble à fibre optique ,
technologie sans fil) acheminant les données dans les
couches inférieures de la pile de protocoles.
Communication entre la couche réseau et liaison de
données ?
Toutefois le support présente une caractéristique
essentielle prise en compte par la couche réseau :
 il s'agit de la taille maximale de la PDU que chaque
support peut transporter.
 Cette caractéristique est appelée unité de transmission
maximale (MTU).
 Une partie de la communication de contrôle entre la
couche liaison de données et la couche réseau consiste
à établir la taille maximale pour le paquet.
 La couche liaison de données transmet la MTU à la
couche réseau. La couche réseau détermine alors la
taille maximale des paquets
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Rubrique 6.1.3 :
Paquet IPv4

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6.1.3.1 En-tête de paquet IPv4
Historique ?
 L'IPv4 est en service depuis 1983, date à laquelle
le protocole a été mis en place sur le réseau
ARPANET (Advanced Research Projects Agency
Network), l'ancêtre d'Internet.

Citer les deux parties d’un paquet IP ?


 En-tête IP – indique les caractéristiques du
paquet.
 Données utiles – contient les segments de
couche 4 et les données en elles-mêmes.

Citer les champs importants de l’ entête IP?


 version,
 services différenciés (DS),
 durée de vie (TTL),
 Protocole,
 Adresse IP source
 adresse IP de destination.

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6.1.3.1 Champs d'en-tête IPv4 SUITE
Caractéristique des champs importants?
 Version : ce champ contient une valeur binaire de 4 bits
définie sur 0100 indiquant qu'il s'agit d'un paquet IP
version 4.
 Time To Live : ce champ contient une valeur binaire de
8 bits utilisée pour limiter la durée de vie d'un paquet.
L'expéditeur du paquet définit la valeur TTL initiale et
celle-ci diminue d'un point chaque fois que le paquet est
traité par un routeur. Si la valeur du champ TTL arrive à
zéro, le routeur rejette le paquet et envoie un message de
dépassement du délai ICMP (Internet Control Message
Protocol) à l'adresse IP source.
 service différenciés : est un champ de 8 bits utilisé pour
définir la priorité de chaque paquet.
 Protocole : Cette valeur binaire de 8 bits indique le type
de données utiles transportées par le paquet. Les valeurs
les plus courantes sont notamment ICMP (1), TCP (6) et
UDP (17)
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6.1.3.1 Champs d'en-tête IPv4 SUITE
 Adresse IP source : ce champ contient une valeur binaire
de 32 bits, qui représente l'adresse IP source du paquet.
L'adresse IPv4 source est toujours une adresse de
monodiffusion.
 Adresse IP destination : e champ contient une valeur
binaire de 32 bits qui représente l'adresse IP de destination
du paquet. L'adresse IPv4 de destination est une adresse
de monodiffusion, de diffusion ou de multidiffusion.
 Longueur d’ en-tête internet : identifie le nombre de mots
de 32 bits contenus dans l’ en-tête.
 Longueur totale : sa valeur maximale est 65535 octets
 somme de contrôle d’ en-tête : vérifie si l’adresse IP est
correcte et en cas d’erreur, le paquet est rejeté.
 D'autres champs sont utilisés pour remettre dans l'ordre  Un routeur peut être amené à fragmenter
un paquet fragmenté. En particulier, le paquet IPv4 utilise un paquet pour le transmettre d'un support à
les champs Identification, Indicateurs et Décalage du un autre, dont la MTU est inférieure.
fragment pour garder la trace des fragments.  Les champs Options et Remplissage sont
rarement utilisés et ne sont pas abordés
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Rubrique 6.1.4 :
Paquet IPv6

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6.1.4.1 Limites du protocole IPv4
Citer les trois problèmes majeurs de IPv4 ?
 Manque d'adresses IP : l'IPv4 a un nombre limité d'adresses IP publiques disponibles.
Bien qu'il existe environ 4 milliards d'adresses IPv4, le nombre croissant de
périphériques IP, les connexions permanentes et la croissance potentielle des pays en voie
de développement entraînent une hausse du nombre d'adresses devant être disponibles.,
 Croissance de la table de routage Internet : une table de routage est utilisée par les
routeurs pour déterminer les meilleurs chemins disponibles. À mesure que le nombre de
serveurs (nœuds) connectés à Internet augmente, il en va de même pour le nombre de
routes réseau. Ces routes IPv4 consomment beaucoup de mémoire et de ressources
processeur sur les routeurs Internet.
 Manque de connectivité de bout en bout : la technologie de traduction d'adresses
réseau (NAT) est généralement implémentée dans les réseaux IPv4. Cette technologie
permet à plusieurs périphériques de partager une adresse IP publique unique.
Cependant, étant donné que l'adresse IP publique est partagée, l'adresse IP d'un hôte
interne du réseau est masquée. Cela peut être problématique pour les technologies
nécessitant une connectivité de bout en bout.
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6.1.4.2 Présentation de l'IPv6
Pourquoi l’adresse IPv6 a été crée ?
 Au début de 1990, IETF a initié le développement de
IPv6 pour supprimer les limites de l'IPv4 et
améliorer de façon efficace le protocole,

Citer les améliorations apportées par IPv6 ?


 Espace d'adressage plus important – les
adresses IPv6 sont basées sur un adressage
hiérarchique 128 bits (32 bits pour l'IPv4).
 Traitement des paquets plus efficace – l'en-
tête IPv6 a été simplifié et comporte moins de champs
(8champs pour IPv6, contre 14 pour IPv4).
 Traduction d'adresses réseau inutile – grâce au
Remarque: L'espace d'adressage IPv4 de
grand nombre d'adresses publiques IPv6, la
32 bits fournit environ 4 294 967 296 adresses
technologie NAT n'est plus nécessaire.
uniques. L'espace d'adressage IPv6 fournit
 Sécurité intégrée – l'IPv6 prend nativement en charge
340 282 366 920 938 463 463 374 607 431 768 2
les fonctions d'authentification et de confidentialité.
11 456 adresses, soit 340 undécillions
d'adresses, ce qui correspond à peu près au
nombre de grains de sable sur Terre.
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6.1.4.3 Encapsulation IPv6

Les avantages de IPv6 ?  observez les schémas: Citer les champs de


 Format d'en-tête simplifié pour un traitement efficace IPv4 conservés dans IPv6 ?
des paquets - Citer les champs de IPv4 modifiés dans
 Davantage de données utiles pour un débit et une IPv6 ?
efficacité du transport améliorés - Citer les champs de IPv4 supprimés dans
 Architecture réseau hiérarchique pour un routage IPv6 ?
plus efficace - Citer les nouveaux champs dans IPv6 ?
 Configuration automatique des adresses
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6.1.4.4 En-tête de paquet IPv6
 Version : ce champ contient une valeur binaire de
4 bits définie sur 0110 indiquant qu'il s'agit d'un
paquet IP version 6.
 Classe de trafic : ce champ de 8 bits est l'équivalent
du champ de services différenciés pour l'IPv4.
 Étiquetage de flux : ce champ de 20 bits indique que
tous les paquets portant la même étiquette de flux
doivent être traités de la même manière par les
routeurs.
 Longueur des données utiles : ce champ de 16 bits
indique la longueur de la partie données (utiles) du
paquet IPv6.
 En-tête suivant : ce champ de 8 bits est l'équivalent
du champ de protocole de l'IPv4. Il indique le type de
 Adresse source IPv6 : ce champ de 128 bits
données utiles transportées par le paquet, permettant
identifie l'adresse IPv6 de l'hôte émetteur.
ainsi à la couche réseau de transmettre les données
 Adresse IPv6 de destination : ce champ de
au protocole de couche supérieure approprié.
128 bits identifie l'adresse IPv6 de l'hôte
 Limite du nombre de tronçons : ce champ de 8 bits
destinataire.
remplace le champ de durée de vie (TTL) de l'IPv4.© 2008 Cisco Systems, Inc. Tous droits réservés.
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Section 6.2 :Routage
À la fin de cette section, vous saurez :
• Expliquer comment un périphérique hôte utilise les tables de routage pour
diriger les paquets vers les périphériques, une destination locale ou une
passerelle par défaut
• Comparer une table de routage d'hôte à une table de routage de routeur

Rubrique 6.2.1 :
Méthode de routage par un hôte

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•6.2.1.1 Décisions relatives aux transmissions entre les hôtes

La couche réseau est également responsable de


diriger les paquets entre les hôtes. Un hôte peut
envoyer un paquet à :
 Lui-même : un hôte peut s'envoyer une requête ping
en envoyant un paquet à une adresse IPv4 spécifique,
127.0.0.1, appelée interface de bouclage. L'envoi
d'une requête ping à l'interface de bouclage permet de
tester la pile de protocoles TCP/IP sur l'hôte.
 Un hôte local : il s'agit d'un hôte sur le même réseau
local que l'hôte émetteur. Les hôtes partagent la même
adresse réseau.
Remarque: Pour déterminer si le paquet
 Un hôte distant : il s'agit d'un hôte sur un réseau
est destiné à un hôte local ou à un hôte
distant. Les hôtes ne partagent pas la même adresse
distant, la combinaison
réseau.
adresse IPv4/masque de sous-réseau du
périphérique source (expéditeur) est
comparée à la combinaison
adresse IPv4/masque de sous-réseau du
Presentation_ID périphérique de destination.
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•6.2.1.2 Passerelle par défaut
REVISION
Les caractéristique de la passerelle par défaut ?
 Achemine le trafic vers d'autres réseaux
 Possède une adresse IP locale située dans la même plage d'adresses que les autres hôtes
du réseau
 Peut recevoir des données et en transmettre
 C'est le routeur qui peut acheminer le trafic en dehors du réseau local.

Analogie sur la passerelle par defaut « commentaire » ?


 Si l'on fait une analogie entre un réseau et une chambre, alors la passerelle par défaut est
comme une porte. Si vous voulez aller dans une autre chambre, ou un autre réseau, vous
devez trouver la porte.
 De même, un ordinateur qui ne connaît pas l'adresse IP de la passerelle par défaut est comme
une personne, dans une chambre, qui ne sait pas où se trouve la porte.
 De la même manière que cette personne peut parler avec d'autres qui se trouvent dans la
chambre, le PC peut communiquer avec d'autres périphériques sur le réseau, mais s'il ne
connaît pas l'adresse de la passerelle par défaut ou si cette dernière n'existe pas, il ne peut pas
sortir.
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•6.2.1.3 Utilisation de la passerelle par défaut

Analyse de la figure ?
 Généralement, la table de routage d'un hôte inclut une
passerelle par défaut.
 L'adresse IPv4 de la passerelle par défaut que reçoit
l'hôte est configurée soit de manière dynamique à
partir du protocole DHCP (Dynamic Host Configuration
Protocol) soit manuellement.
 Sur la figure ci-contre, l'adresse IPv4 de la passerelle
par défaut, 192.168.10.1, est configurée sur PC1 et
PC2.
 Lorsqu'une passerelle par défaut est configurée, une
route par défaut est créée dans la table de routage du
PC.
 La route par défaut est la route ou le chemin que
votre ordinateur emprunte lorsqu'il essaie de
contacter un réseau distant.
 La route par défaut est dérivée de la configuration de
la passerelle par défaut et placée dans la table de
routage de l'ordinateur hôte.
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6.2.1.4 Table de routage d'hôte IPv4
Comment afficher la table de routage d’un hôte ?
 Sur un hôte Windows, les commandes route print ou

netstat -r permettent d'afficher la table de routage de


l'hôte.
Analyse des trois sections de la commande route print ou
netstat -r :
 Interface List (liste des interfaces) : répertorie les
adresses MAC et les numéros d'interface attribués à
chaque interface réseau de l'hôte, notamment les
adaptateurs Ethernet, Wi-Fi et Bluetooth.
 IPv4 Route Table (table de routage IPv4) : répertorie
toutes les routes IPv4 connues, y compris les
connexions directes, le réseau local et les routes
locales par défaut.
 IPv6 Route Table (table de routage IPv6) : répertorie
toutes les routes IPv6 connues, y compris les
connexions directes, le réseau local et les routes
locales par défaut.
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Rubrique 6.2.2 :
Table de routage des routeurs

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6.2.2.1 Décisions relatives à la transmission de paquets du routeur
 Lorsqu'un hôte envoie un paquet à un autre hôte, il
utilise sa table de routage pour déterminer où envoyer
le paquet.
 Si l'hôte de destination se trouve sur un réseau
distant, le paquet est transmis à la passerelle par
défaut

Que se passe-t-il lorsqu'un paquet arrive sur la


passerelle par défaut qui est généralement un
routeur ?
 Le routeur consulte sa table de routage pour
déterminer où transmettre les paquets.
Citer les informations stockées dans la table de
routage d’un routeur ? Route par défaut : comme les hôtes, les
 Les routes directement connectées – ces routes routeurs utilisent une route par défaut en

proviennent des interfaces actives du routeur dernier recours s'il n'existe aucune autre
route jusqu'au réseau souhaité dans la table de
 Routes distantes – ces routes correspondent aux
routage.
réseaux distants connectés à d'autres routeurs
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6.2.2.2 Table de routage d'un routeur IPv4
Quelle commande permet d’afficher la table de
routage ?
 Sur un routeur Cisco IOS, la commande show ip

route peut être utilisée


Les informations importantes de la table de routage?
 Les réseaux connectés directement
 Les réseaux distants
 Le protocole de routage utilisé pour découvrir la route
distante (D=EIGRP, O=OSPF, R=RIP, S= route Statique)
 La fiabilité : Distance Administrative varie selon le type
de protocole de routage et type de route
 La métrique: distance pour atteindre la destination
(variable selon le protocole de routage)
 Horodatage: le classement et la date de la dernière
mise à jour de la route.
 Le tronçon suivant : elle indique quelle interface
utiliser pour atteindre la destination demandée.
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6.2.2.3 Entrées de table de routage d'un réseau connecté directement
Lorsqu'une adresse IPv4 et un masque de
sous-réseau sont configurés sur une interface
de routeur activée, les deux entrées suivantes
sont automatiquement créées dans la table de
routage :
 C : signale un réseau connecté
directement.
 L : indique qu'il s'agit d'une interface locale.
Cette entrée fournit l'adresse IPv4 de
l'interface sur le routeur (passerelle par
défaut).
Analyse de la figure ?.

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6.2.2.5 Entrées de table de routage d'un réseau distant
L'entrée identifie les informations suivantes :
 Source de la route – indique comment la route a été
découverte.
 Réseau de destination – indique l'adresse du réseau
distant.
 Distance administrative – indique la fiabilité de la
source de la route.
 Métrique – indique la valeur attribuée pour atteindre le
réseau distant.
 Saut suivant – indique l'adresse IP du prochain routeur
à transférer le paquet.
 Horodatage de route – détermine à quel moment la
route a été détectée pour la dernière fois.
 Interface de sortie – indique l'interface de sortie à
utiliser pour acheminer un paquet vers la destination
finale.

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Section 6.3 :
Routeurs
À la fin de cette section, vous saurez :
• Décrire les interfaces et les composants courants d'un routeur

• Décrire le processus de démarrage d'un routeur Cisco IOS

Rubrique 6.3.1 :
Anatomie d'un routeur

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6.3.1.1 Un routeur est un ordinateur
Les routeurs Cisco sont conçus pour répondre aux besoins
de nombreux types d'entreprises et de réseaux :
 Les filiales : télétravailleurs, petites entreprises et filiales
de taille moyenne peuvent utiliser des routeurs à services
intégrés Cisco de la deuxième génération (ISR G2).
 Les réseaux étendus (WAN) : grandes entreprises et
organisations peuvent utiliser des commutateurs de la
gamme Cisco Catalyst et des routeurs de services
d'agrégation Cisco (ASR). Les composants d’un routeur sont :
 Les fournisseurs de services : opérateurs télécoms  Des processeurs (UC).
de grande envergure peuvent utiliser des routeurs Cisco
 Des systèmes d'exploitation (SE).
ASR, Cisco CRS-3 (Carrier Routing System) et des
 Une mémoire composée de
routeurs de la gamme 7600.
mémoire vive (RAM),
Remarque : La certification CCNA se concentre sur les
routeurs destinés aux filiales. La figure ci-contre illustre les  mémoire morte (ROM),
routeurs à services intégrés G2 Cisco 1900, 2900 et 3900.  mémoire vive non volatile
(NVRAM)
 mémoire Flash.
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•6.3.1.2 Processeur et système d'exploitation des routeurs

Description du processeur ?
 Les périphériques Cisco nécessitent un
processeur pour exécuter les instructions
du système d'exploitation, telles que
l'initialisation du système, les fonctions de
routage et les fonctions de commutation.
 Le composant encadré sur la figure est le
processeur d'un routeur Cisco 1941
équipé d'un dissipateur thermique. Comme
son nom l'indique, le dissipateur contribue à
dissiper la chaleur générée par le
processeur.
 Le processeur a besoin d'un système
d'exploitation pour assurer des fonctions de
routage et de commutation.

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6.3.1.3 Mémoire des routeurs Révision chapitre 2
Les routeurs Cisco utilisent quatre types de mémoire :
 La mémoire vive (RAM) : Les routeurs Cisco utilisent une RAM rapide appelée SDRAM
(mémoire vive dynamique synchrone).
La RAM utilise les applications et processus suivants :
 L'image IOS et le fichier de configuration en cours
 La table de routage permettant de déterminer le meilleur chemin à utiliser pour transférer des
paquets
 Le cache ARP permettant de mapper des adresses IPv4 à des adresses MAC
 La mémoire tampon servant à stocker temporairement les paquets avant leur envoi vers la
destination
 La mémoire morte (ROM) : La mémoire morte est intégrée au micrologiel sur un circuit
intégré situé dans le routeur qui ne peut être modifié que par Cisco.
La mémoire morte stocke les éléments suivants :
 Les informations de démarrage qui contiennent les instructions pour démarrer
 Le POST (test automatique de mise sous tension) qui teste tous les composants matériels
 Une version limitée d'IOS fournissant une version de secours de l'IOS. Elle permet de
charger une version complète de l'IOS si le logiciel
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Systems, Tous droits réservés. ou endommagé.
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6.3.1.3 Mémoire des routeurs SUITE Révision chapitre 2
 La mémoire vive non volatile (NVRAM) : cette
mémoire est utilisée comme stockage permanent
du fichier de configuration initiale (startup-
config).
 La mémoire Flash : il s'agit d'une mémoire non
volatile d'ordinateur utilisée comme stockage
permanent pour IOS et d'autres fichiers (les
fichiers journaux et HTML, les fichiers de
Remarque: Par exemple, le routeur
configuration vocale, les configurations de
Cisco 1941 intègre 512 Mo de
sauvegarde), etc. Lors du redémarrage d'un
mémoire SDRAM, mais peut évoluer
routeur, IOS est copié de la mémoire Flash vers
jusqu'à 2 Go. Il est également livré avec
la mémoire vive.
256 Mo de mémoire Flash, mais celle-ci
peut être étendue à l'aide de deux
logements Compact Flash externes.

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•6.3.1.5 Connexion à un routeur
Citer les différentes connexions de routeur ? Révision chapitre 2
 Ports de console : Deux ports de console port RJ-45 et USB
de type B (USB mini B).
 Port AUX : un port RJ-45 pour la gestion à distance, similaire
au port de console.
 Deux interfaces LAN : deux interfaces gigabit ethernet pour
l'accès au réseau local.
 Slots EHWIC (carte d'interface WAN haut débit avancée) :
deux slots qui fournissent modularité et flexibilité pour la
connexion série, la DSL, le port de commutateur et le sans fil.

Les connexions sont regroupées en deux catégories :


 - Ports de gestion (hors bande) : il s’agit du port de console
et auxiliaire utilisés pour configurer, gérer et dépanner le
routeur. Ils ne sont pas utilisés pour transférer les paquets.
Remarque : Par défaut, seul le slot 0
 Interfaces inband de routeur : interfaces LAN et WAN
est équipé en usine d'une carte
configurées via l'adressage IP pour transporter le trafic. CompactFlash et constitue
Les connexions Telnet et SSH nécessitent une connexion l'emplacement de démarrage par
défaut.
réseau intrabande

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•6.3.1.8 Packet Tracer - Découverte des périphériques interréseau
. À remettre à l’instructeur

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Rubrique 6.3.2 :
Démarrage d'un routeur

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•6.3.2.1 Fichiers de démarrage prédéfinis
Révision chapitre 2
Analyse de la figure ?
 Lors du démarrage, les routeurs et les
commutateurs Cisco chargent l'image IOS
et le fichier de configuration initiale dans
la mémoire vive, comme illustré sur la
figure ci-contre.
 La configuration en cours est modifiée
lorsque l'administrateur réseau configure le
périphérique.
 Les modifications apportées au fichier
running-config doivent être enregistrées
dans le fichier de configuration initiale sur la
mémoire vive non volatile (NVRAM), au
cas où le routeur serait redémarré ou mis
hors tension.

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6.3.2.2 Processus de démarrage d'un routeur
Le processus de démarrage comporte trois phases Phase 2. Localisation et chargement de
principales : Cisco IOS
Phase 1. Exécution du test POST et chargement du
programme de démarrage (Bootstrap)

Tâches exécutées par le routeur ?


 Le routeur fait appel processeur pour
exécuter le chargement de l’IOS qui est
généralement stockée dans la mémoire
Flash dans la mémoire vive.
Tâches exécutées par le routeur ?  Si l'image IOS ne se trouve pas dans la
 Le routeur exécute des diagnostics (POST) à mémoire Flash, le routeur peut la rechercher
partir de la mémoire morte sur le processeur, la à l'aide d'un serveur TFTP (Trivial File
mémoire vive et la mémoire vive non volatile. Transfer Protocol).
 Après le POST, le routeur charge le programme  Si l'image IOS complète est introuvable, une
d’amorçage (Bootstrap) de la ROM vers RAM. version limitée d'IOS est copiée dans la
 Le rôle principal du Bootstrap est de localiser le mémoire vive afin de diagnostiquer les
système d’exploitation Cisco IOS et de le charger problèmes et de transférer une version
dans la mémoire vive.
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complète d'IOS dans la mémoire Flash.
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6.3.2.2 Processus de démarrage d'un routeur SUITE
Phase 3. Localisation et chargement du fichier
de configuration initiale

Tâches exécutées par le routeur ?

 Le programme de démarrage (bootstrap)


copie ensuite le fichier de configuration de
démarrage de la NVRAM sur la RAM.
 Cette configuration devient alors la Remarque : dans ce cours, le mode
configuration en cours. configuration n'est pas utilisé pour
 Si le fichier de configuration initiale n'existe configurer le routeur. Lorsque vous êtes invité
pas dans la mémoire vive non volatile, le à passer en mode Configuration, répondez
routeur peut être configuré pour rechercher toujours no. Si vous répondez « yes » et que
un serveur TFTP. vous passez en mode configuration, vous
 S'il n'en trouve aucun, le routeur affiche pouvez appuyer à tout moment sur Ctrl+C
l'invite du mode configuration. pour mettre fin au processus de configuration.

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6.3.2.4 Résultat de la commande show version Révision chapitre 2
Le résultat de la commande show version comprend les
éléments suivants : Quantité de mémoire vive non volatile et de
Version d'IOS – version du logiciel Cisco IOS mémoire Flash – il s'agit de la quantité de
mémoire vive non volatile et de la quantité de
mémoire Flash du routeur.

Bootstrap de la mémoire morte – version du logiciel de


démarrage du système,

Le paramètre d'usine par défaut pour le registre

Emplacement de l'IOS – indique où se trouve Cisco IOS et de configuration est 0x2102.

ainsi que le nom de fichier complet de l'image IOS.

Processeur et quantité de mémoire vive –

Interfaces – affiche les interfaces physiques du routeur.

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•6.3.2.7 Travaux pratiques - Découverte des caractéristiques physiques
d'un routeur A REMETTRE A L’INSTRUCTEUR

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Section 6.4 :
Configuration d'un routeur Cisco
À la fin de cette section, vous saurez :
• Configurer les paramètres initiaux d'un routeur Cisco IOS

• Configurer deux interfaces actives sur un routeur Cisco IOS

• Configurer les périphériques pour utiliser la passerelle par défaut

Rubrique 6.4.1 :
Configuration des paramètres initiaux

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6.4.1.1 Opérations de configuration de base d'un commutateur
Révision chapitre 2

TAF: Lancez packet tracer


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•6.4.1.2 Opérations de configuration de base d'un routeur

TAF: Lancez packet tracer


•6.4.1.3 Packet Tracer - Configuration des paramètres initiaux du routeur, à remettre
à l’instructeur
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Rubrique 6.4.2 :
Configuration des interfaces

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6.4.2.1 configuration des interfaces LAN Révision

Citer les étapes de configurations d’une


interface ? :
 La commande de configuration globale interface
type-et-numéro.
 ip address « adresse ip et le masque »
 Activer la commande « no shutdown »
Les interfaces sont nommées comme suit :
 Gigabit Ethernet 0/0 (G0/0)
 Gigabit Ethernet 0/1 (G0/1)
 Serial 0/0/0 (S0/0/0)
 Serial 0/0/1 (S0/0/1)

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6.4.2.2 Vérification de la configuration d'interface
Plusieurs commandes permettent de vérifier la
configuration d'une interface.
 La plus utile est la commande show ip interface
brief. Les interfaces configurées et connectées
doivent afficher l'état « up » et le protocole « up ».
 Les routeurs Cisco envoient cinq requêtes ping
consécutives et mesurent les durées de
transmission minimale, moyenne et maximale. Les
points d'exclamation permettent de vérifier la
connectivité.
Voici d'autres commandes de vérification des
interfaces :
 show ip route - Affiche le contenu de la table
de routage IPv4 stocké dans la mémoire vive.
 show interfaces - Affiche des statistiques pour
toutes les interfaces d'un périphérique.
 show ip interface - Affiche des
statistiques IPv4 pour toutes les interfaces d'un
routeur.
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Rubrique 6.4.3 :
Configuration de la passerelle par défaut

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6.4.3.1 Passerelle par défaut sur un hôte Révision

 L'adresse de la passerelle par défaut est généralement celle de l'interface du routeur


reliée au réseau local de l'hôte.
 L'adresse IP du périphérique hôte et l'adresse de l'interface du routeur doivent
appartenir au même réseau.

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•6.4.3.2 Passerelle par défaut pour un commutateur Révision chapitre 2

 Pour configurer une passerelle par


défaut sur un commutateur, utilisez la
commande de configuration globale ip
default-gateway.
 L'adresse IP configurée est celle de
l'interface de routeur du commutateur
connecté.

6.4.3.3 Packet Tracer - Connexion d'un routeur à un réseau local; A


remettre à l’instructeur
•6.4.3.4 Packet Tracer - Résolution des problèmes de passerelle par défaut;
À remettre à l’instructeur
•6.5.1.2 Travaux pratiques - Création d'un réseau avec un routeur et un
commutateur
•6.5.1.3 Packet Tracer - Exercice d'intégration des compétences; A remettre
à l’instructeur
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