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SAÉ 4.

6 – Exploitation et maintenance

Sujet 1 – ITE total 2024

Baumard Denzel

Ramirez Tom

TP 5 – M.Turcry
INTRODUCTION

Nous sommes en 2024 dans la peau du directeur de l’IUT, nous envisageons augmenter les
performances énergétiques du bâtiment d’informatique. Pour l’instant, la toiture et les 2 pignons sont
isolés.

Notre but est donc d’isoler les panneaux préfabriqués en béton où sont situés les fenêtres et
d’en calculer le temps de retour économique et financier. C’est-à-dire, en combien de temps la pose
de l’isolation sera remboursée par les économies faites grâce à cette isolation.

Surface à isoler

Pour commencer, nous allons déterminer la surface à isoler. On a une menuiserie de 1.35
mètre de largeur et de 1.55 mètre de hauteur soit une surface de 2.09 m². On sait que la surface des
panneaux préfa sont de 3.43 m² pour 1 panneaux. On peut dire que la surface totale d’isolation est de
870.08 m², car il y a 254 panneaux préfa. Il faut savoir que le coût de l’isolant avec installation de 160
€/m², donc le coût total de la surface à isoler est de 139 212.32€.

Coefficient de transmission thermique des parois

Ici, le but est de déterminer le


coefficient de transmission thermique du
bâtiment d’informatique avant et après
isolation, afin de pouvoir calculer par la
suite les besoins de chauffage du bâtiment.

Avant isolation
La coupe ci-dessus des panneaux sandwichs, est décomposé en 3 coefficients de transmission
thermique (U), afin de calculer le coef total, nous faisons une moyenne pondérée des 3 coefficients
de transmission thermique, comme nous le voyons ci-dessous.

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On obtient donc un U de 0,62 W/m²K.

Après isolation
On utilise la même technique de calcule du coefficient de transmission thermique que
précédemment. Ici, pour l’ITE on négligera la résistance thermique (R) du bardage et la résistance
thermique du polystyrène et du pare-pluie ne font qu’un.

On obtient un U de 0,13 W/m²K.

Besoin et consommation de chauffage

On va maintenant déduire le besoin et consommation de chauffage avant et après isolation,


pour par la suite, calculer la réduction financière et environnementale. La température à atteindre du
bâtiment est de 19°C avec un apport gratuit de 2°C, on prendra donc un DJU à 17°C qui est égale à
1821°C,jour. À noter aussi que le rendement de la chaudière à gaz est de 75%.

Avant isolation
On obtient une déperdition 544 W/K grâce à la surface totale déperditives et au coefficient de
transmission thermique, en multipliant les déperditions par le DJU17 et 24 ; on obtient le besoin
annuel de chauffage, soit 23 754 kWh/an. Si on le divise par le rendement de la chaudière à gaz, on a
une consommation de chauffage avant les travaux d’ITE de 31672 kWh/an.

Après isolation
On obtient une déperdition 117 W/K
grâce à la surface totale déperditives et au
coefficient de transmission thermique, en
multipliant les déperditions par le DJU17 et
24 ; on obtient le besoin annuel de chauffage,
soit 5 124 kWh/an. Si on le divise par le
rendement de la chaudière à gaz, on a une
déperdition thermique avant l’isolation par
l’extérieur de 6832 kWh/an. Cela veut dire
qu’il y a 4,6 fois moins de consommation par
rapport à avant l’isolation par l’extérieur.

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Réduction financière et environnementale

Réduction financière
On sait que le tarif du gaz est de 0,13
€/kWh, en multipliant les besoins annuels par
le tarif on obtient on coût financier 4 117,40 €
de chauffage par an avant isolation, contre
888,17 €/an après les travaux. Comme le
montre le graphique sur votre droite, le coût de
chauffage est divisé par 4,6 grâce aux travaux.

Réduction environnementale
On sait que les émissions de gaz à
effet de serre du bâtiment sont de 0,48 kgCO2
éq/an, qu’on multiplie par les besoins de
chauffage. On obtient un coût
environnemental avant isolation de 15 202,7
kgCO2 éq/an, puis après isolation on obtient
un impact de 3 279,4 kgCO2 éq/an. Comme
vous pouvez le voir sur le graphique sur votre
droite, les émissions de gaz à effet de serre
divisée par 4,6 grâce aux travaux, car il y a
moins de consommation de gaz, donc les
émissions d’équivalent CO2 diminue par la
même occasion.

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Temps de retour économique et environnementale

Pour finir, on va définir le temps de retour économique et environnementale. On se fixera à


une durée maximale de 50 ans, car c’est la durée du cycle de vie de l’ITE pour voir à quelle moment le
prix avant les travaux devient plus grand que le prix après les travaux. Pour cela, nous concevons 2
graphiques avec
chacun une droite
pour avant et
après ITE, le
croisement de ces
2 droites donnera
dans l’axe des
abscisses le temps
de retour, où les
travaux d’isolation
seront enfin
rentabilisés.

D’après
ces graphiques, on
peut remarquer
que le temps de
retour
économique
devient rentable
au bout de 44 ans
et le temps de
retour
environnemental
devient rentable
au bout de 3 ans.

CONCLUSION

En réalisant des travaux d’ITE sur le bâtiment d’informatique de l’IUT, nous arrivons à diviser
par 4,6 les consommations de chauffage, son coût annuel de chauffage, ainsi que son coût annuel
environnemental. Qui plus est, en prenant en compte le coût financier et environnemental des travaux
d’isolation. D’un point de vue financier, nous sommes rentables au bout de 44 ans et sur l’impact
climatique nous devenons rentables au bout de seulement 3 ans. Sachant que la durée de vie de l’ITE
est de 50 ans, nous sommes rentables avant d’attendre la fin de vie de notre ITE.

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