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INTRODUCTION TP1 .....................................................................................................................

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I – BASE – Configuration de référence............................................................................................ 2
1) Diagramme de Sankey ................................................................................................................. 2
2) Évolution de la température intérieure ....................................................................................... 2
3) Évolution de la puissance de chauffage....................................................................................... 3
4) Besoins en chauffage des trois pièces principales ....................................................................... 4
II - STD-1 – Influence de la localisation .......................................................................................... 5
1) La ville de Nice ............................................................................................................................. 5
2) La ville de Nancy .......................................................................................................................... 5
III - STD-2 – Influence de l’orientation du bâtiment ........................................................................ 6
IV - STD-3 – Influence de la température intérieure de consigne..................................................... 7
1) Température intérieure de consigne supérieur de 1 degré Celsius............................................. 7
2) Ralentissement nocturne de chauffage ....................................................................................... 7
V - STD-4 – Influence du niveau d’isolation de l’enveloppe ............................................................. 8
1) Première solution d’isolation renforcée des murs ...................................................................... 8
2) Deuxième solution d’isolation renforcée des murs ..................................................................... 8
3) Isolation renforcée des vitrages .................................................................................................. 9
VI - STD-5 – Influence de la position de l’isolant des murs (ITI/ITE) ............................................... 10
1) Isolation par l’extérieur.............................................................................................................. 10
CONCLUSION TP n°1 ................................................................................................................... 11
INTRODUCTION TP2 ................................................................................................................... 12
I – BASE – Configuration de référence.......................................................................................... 13
II – RE20 – 1 – Amélioration de l’enveloppe ................................................................................. 13
1) Ajout d’une isolation renforcée sur les murs et les vitrages + vitrages au Sud plus large ......... 13
2) Casquettes façades Sud ............................................................................................................. 14
3) Ajout d’une isolation renforcée sur le plancher haut et bas + ITI en ITE................................... 14
II – RE20 – 2 – Amélioration de la production d’énergie au gaz ..................................................... 15
III – RE20 – 3 – Remplacement du système de production d’énergie ............................................. 15
IV – RE20 – 4 – Amélioration de la production d’énergie par PAC DS ............................................. 16
CONCLUSION TP n°2 ................................................................................................................... 17
Lors de ce premier TP dans la ressource Physique et Énergétique du Bâtiment le 05
octobre 2023, nous avons été initiés au logiciel Pleiades (Modeleur), qui nous a permis de
mener nos premiers calculs par la simulation thermique dynamique (STD). Ce TP nous a offert
la possibilité de mieux comprendre l’impact de l’orientation, implantation d’un bâtiment et de
la technologie constructive de ce dernier.

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Rapport de Franck POISAT & Thomas LABBE / I.U.T. GCCD La Rochelle 2023-2024 / P.E.B. 1
Nous observons que les besoins
thermiques bruts sont supérieurs aux gains
bruts, cependant cette différence peut
facilement être compensé grâce aux
optimisations qui seront réalisés dans la suite
de ce TP.

Besoins thermiques 9778 kWh


Gains bruts 7699 kWh
Gains utiles 4153 kWh

À l’aide de ce graphique ci-dessus, nous en déduisons que la température la plus élevée est
d’environ 35 °C, cette température est atteinte dans le « salon-séjour-cuisine-entrée » à midi le 14
juillet.

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Nous estimons que cette température maximale est due à l’exposition directe au Sud des deux
baies vitrées de cette pièce, favorisant ainsi les apports solaires, qui, en été sont source de grosses
chaleurs.

Ensuite, nous traçons l’évolution de la puissance de chauffage dans les deux chambres et le
« salon-séjour-cuisine-entrée », en effet, nous remarquons que cette puissance est la plus élevée au
même moment et dans les trois pièces principales (avec une puissance maximale de 3,2 kW dans la
chambre n°2).

Cette puissance de chauffage est dû à l’exposition au Sud de la fenêtre de la chambre n°2 qui,
en été profite pleinement des apports solaires, car aucun traitement n’est réalisé sur cette dernière,
tandis que la fenêtre exposé Nord possède un traitement argon jouant un rôle durant l’hiver, car on
peut observer que la puissance de chauffage est inférieure à celle de la chambre n°1.

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À la suite des calculs STD du logiciel Pleiade sur le cas de
base, nous obtenons un besoin de chauffage total de
5031 kWh en faisant la somme des besoins de chauffage
intermédiaires (les chambres 1 et 2 et le salon-cuisine), à
savoir : 2536 + 1311 + 1184 = 5031 kWh. Nous avons fait
de même pour la puissance de chauffe où nous trouvons
4,881 kW.

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Le fait de se situer à Nice au lieu de La Rochelle, à
savoir une ville où la température moyenne et
l’ensoleillement en été sont plus fort qu’à La
Rochelle, cela diminue considérablement les
besoins de chauffage (salon-cuisine : 51 à 25
kWh/m², soi 50%), mais double pratiquement le
taux d'inconfort des habitants de toutes les pièces
de la maison (salon-cuisine : 11,8 à 27,16 %). Cette
solution est très avantageuse lorsqu'on veut
diminuer les besoins de chauffage en négligent le
confort des occupants. On remarque aussi qu’elle
n’est pas vraiment réalisable en réhabilitation ou en
rénovation, car cela implique de changer de maison,
ce qui n’est pas le but. Ainsi, cette méthode ne sera
pas retenue pour améliorer le projet.

En passant de La Rochelle à Nancy, à savoir une ville


où la température moyenne et l’ensoleillement en
été et hiver sont moins fort qu’à La Rochelle, cela
augmente légèrement les besoins de chauffage
(chambre 1 : 111 à 127 kWh/m²) et le taux d'inconfort
des habitants de toutes les pièces de la maison
(chambre 1 : 1,47 à 3,29 %). Dans aucun cas, cette
solution est avantageuse pour les occupants du
domicile et aussi pour les mêmes raisons que Nice,
cette méthode ne sera pas retenue pour améliorer le
projet.

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Quand on change l’orientation du bâtiment en mettant
la façade ayant le plus de baies vitrées (chambre 2) au
Sud à la place Nord, ceci augmente les besoins en
chauffage, mais diminue le taux d'inconfort pour le
salon et la chambre 2, car ces dernières se retrouveront
plus exposées au soleil. Inversement pour la chambre 1
qui se retrouve au Nord, le taux d’inconfort lui
augmente, car cette dernière sera moins exposée aux
rayons de soleil.

Cependant, même si nous pouvons observer des


changements, cette solution ne sera pas réalisable donc
pas retenue.

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En augmentant la température de consigne de
1°C supplémentaire en permanence (19 à 20°C),
ceci augmente le besoin de chauffage et la
puissance de chauffe passant respectivement de
5031 à 5883 kWh et de 4,881 à 5,048 kW sur
l’ensemble des pièces étudiées. De plus, le taux
d’inconfort reste stable donc cette solution n’est
pas avantageuse donc pas retenue, puisqu’elle
se révèle énergivore tout en n’augmentant pas le
confort des habitants.

Le fait d'installer un chauffage avec


ralentissement nocturne (19°C le jour et 16°C la
nuit) permet de diminuer les besoins de
chauffage global (5031 à 4420 kWh, soit 14%),
mais cette technologie augmente la puissance
de chauffe (4,881 à 6,232 kW, soit 28%). Le tout
en ne modifiant pas le taux d’inconfort.

Tous les jours, nous demandons au système


d’augmenter la température de 3 °C, impactant
ainsi la puissance de chauffe.

Cette solution peut être retenue, car elle


n’aggrave pas le taux d’inconfort, elle fait
diminuer le besoin de chauffage, en revanche,
augmente beaucoup la puissance de chauffe.

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En augmentant d’un tiers l’épaisseur d’isolant des parois
verticales, le taux d’inconfort et le besoin de chauffage ne
varient pas. En prenant la chambre 2 comme exemple, le
taux d’inconfort passe de 2,24 à 2,21 % et les besoins de
chauffage de 104 à 102 kWh/m². Ainsi, les écarts n’étant
pas significatifs, on ne retient pas cette solution.

En remplaçant le matériau de l’isolant des parois


verticales, c’est-à-dire mettre du polyuréthane au lieu de
polystyrène expansé, le taux d’inconfort et les besoins de
chauffage ne changent pas, donc on ne retient pas cette
solution.

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Le fait d’améliorer la composition du vitrage de
toutes les menuiseries, à savoir passer de DV FE
Argon (chambre 1) ou DV air (chambre 2 et
séjour) à du TV FE Argon partout, permet de
réduire les besoins de chauffage (entre 10 et
20%), mais cela augmente aussi le taux
d’inconfort (entre 17 et 22%). Par exemple avec
le salon-cuisine, le taux d’inconfort passe de 11,8
à 14,38% et les besoins de chauffage de 51 à 42
kWh/m².

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En modifiant la position de l’isolant des murs, c’est-à-dire
passer d’un ITI à un ITE, permet de diminuer le taux
d’inconfort (2,24% à 1,04%, soit 115% pour la chambre 2)
tout en gardant les mêmes besoins de chauffage. Cette
solution sera donc retenue.

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Voici, le tableau récapitulatif de tous les essaies avec les variantes comparées à la situation de base :

En somme, nous allons proposer deux solutions, une d’avant-projet et une de rénovation.

Tout d’abord, la variante n°5 (remplacement ITI en ITE) peut être retenue en tant que solution
d’avant-projet, car elle diminue le taux d’inconfort sans pour autant augmenter le besoin en chauffage.
Cette variante s’inscrit dans le cas où nous ne voudrions pas faire l’impasse sur un des deux facteurs
principaux étudiés, c’est-à-dire optimiser le taux d’inconfort et le besoin de chauffage. En continuant
sur les solutions d’avant-projet, si nous souhaitons favoriser le besoin en chauffage, la variante n°1.1
(influence de la localisation) est la plus efficace puisque c’est cette solution qui diminue le plus les
besoins de chauffage. On peut ajouter les variantes n°3.2 et 4.3 (influence du ralentissement nocturne
et isolation renforcée des vitrages) qui baissent aussi ces derniers. Inversement, si nous désirons se
focaliser sur le taux d’inconfort, la variante n°2 (influence de l’orientation du bâtiment) réduit le taux
d’inconfort des pièces exposés au Sud, de même pour la variante n°5 (ITI en ITE).

Par ailleurs, concernant les solutions de rénovation de petites envergures, les variantes n°4.3
et 3.2 sont les seuls changements réalisables, à savoir modifier la température de consigne en
ralentissement nocturne (19°C le jour et 16°C la nuit) et remplacer toutes les menuiseries en TV FE
Argon. Ces dernières réduisent le taux d’inconfort et les besoins de chauffage tout en acceptant la
hausse considérable de la puissance de chauffage

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Dorénavant, dans un deuxième temps, après avoir effectué l'ensemble des simulations
thermique dynamique, nous allons poursuivre avec les calculs règlementaires RE2020. Notre démarche
sera la même qu'auparavant, nous allons établir des variantes qui vont rendre compte de chaque
modification au sein du bâtiment. Nos essais vont débuter avec le renforcement des murs et vitrages
avec une augmentation de la largeur du vitrage au Sud, l'ajout d'une casquette sur la façade Sud et le
renforcement des planchers haut et bas avec une isolation par l'extérieur. Puis, nous allons étudier la
conformité du bâtiment avec une chaudière gaz plus performante. Ensuite, la maison se verra ajouté
une pompe à chaleur double service. Finalement, nous allons améliorer les performances de cette PAC
pour en conclure sur l'aspect réglementaire vis-à-vis de la RE2020.

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Nous observons que les valeurs de Bbio, Cep, Cep.nr et
Ic.énergie sont toutes au-delà des valeurs maximale
acceptée par la réglementation énergétique. Donc ce
bâtiment nécessite d'être améliorer en conséquence.

Le renforcement de l'isolation dans les murs et vitrages,


avec l'augmentation de la largeur du vitrage Sud ne
parviennent pas à elle-même de se positionner dans la
réglementation, cependant, nous notifions une hausse
du Bbio avec une baisse du Cep / Cep,nr et du Ic, énergie.
L'isolation a permis de supprimer pratiquement 1/4 du
besoin de chauffage, cependant, ce changement a un
effet négatif par rapport au besoin de climatisation, en
effet, lors des épisodes de grosses chaleurs, cette
dernière se verra être piégé à l'intérieur du bâtiment, par
conséquent, ceci nécessite un besoin de climatisation
plus élevé qu'à l'origine. Par ailleurs, cette variante n’est
pas conforme en tout point à la réglementation

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L'ajout de la casquette va réduire l'apport des rayons de
soleil par les vitrages sur la façade Sud, ce qui a pour
conséquence de diviser par deux le besoin de climatisation.
En revanche si l'on compare en termes de besoin en
chauffage, l'hiver cela nécessitera plus de chauffe que
lorsque les apports solaires pouvaient directement rentrer
par les menuiseries de la façade Sud dans la Base et la RE20-
1-1.

Ici, nous pouvons constater que contrairement à la


variante RE20-1-1, l'enveloppe du bâtiment va se voir
être amélioré thermiquement parlant, ici, grâce à l'ITE, la
maison va être plus enclin à limiter les déperditions de
chaleur en hiver tout en offrant une protection contre la
chaleur l’été, ainsi cette option par rapport à la base, du
confort thermique assuré toute l’année à l’aide de l’ITE.
Cependant, la combinaison avec la casquette se révèlera
défavorable lors des périodes froides car, comme dit
précédemment dans la RE20-1-2, en termes de besoin en
chauffage, l'hiver, cela nécessitera plus de chauffe que
lorsque les apports solaires pouvaient directement
rentrer par les menuiseries de la façade Sud dans la Base
et la RE20-1-1. Par ailleurs, cette variante permet d'être
conforme à la réglementation pour les indices Bbio et
Cep.

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En effet, ici nous remarquons que la consommation
d'énergie primaire / non renouvelable, se voient
réduites grâce au remplacement de la chaudière à
gaz, maintenant, la chaleur sera mieux conserver et
la chaudière à gaz sera moins polluante. Par ailleurs,
l'indice Bbio est stable et Cep diminue, ainsi ces
derniers sont toujours conformes à la
réglementation. Cependant, les indices Cep,nr et
Ic,énergie sont de leur côtés toujours en dessous des
valeurs maximales à ne pas dépasser afin d'être
conforme.

L'action de changer la chaudière à gaz par


une pompe à chaleur divise par 4 l'impact
carbone/énergie, en effet, comparé à la
chaudière à gaz, la PAC se révèle être un
système plus efficace tout en réduisant
l'émission de CO2. Cependant, nous
observons que même avec le changement de
ressource énergétique, la maison n'est
toujours pas totalement conforme à la
RE2020. Par conséquent, l'amélioration de la
PAC avec des propriétés plus faible en termes
de consommation d'énergies primaires/non
renouvelables pourrait présenter un moyen
d'atteindre la conformité parfaite.

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Finalement, l'amélioration de la pompe à
chaleur permet bien à la maison d'être
totalement conforme à la RE2020. Nous
notons tout de même qu'il est primordial
d'avoir un bâtiment bien isolé sinon, lors des
périodes de froids, la PAC serait l'autrice d'une
surconsommation d'énergie.

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Pour conclure, ce graphique résume de toutes nos manipulations faites sur le logiciel Pleiade.
Ces dernière nous ont permis de rendre le projet conforme vis-à-vis de la RE2020. Le cas de base (en
bleu) ne respectait aucun des indicateurs (Bbio; Cep; Cep,nr et Ic,énergie), alors que le cas "RE20-4"
(en bleu foncé sur le graphique) valide tous ces derniers. Ce graphique synthèse se lit très facilement
puisque la meilleure solution se situe au centre du losange, lieu où les indicateurs sont les plus
faibles. La solution "RE20-4" respectant la RE2020 se compose d'une isolation renforcée au niveau
des murs (polyuréthane et un tiers d'isolant en plus) et de vitrages (Tv FE Argon), des vitrages au sud
sont plus larges, d'une casquette blanche sur la façade Sud, d'une isolation renforcée au niveau des
planchers bas RDC et haut (double épaisseur d'isolant), d'une isolation en ITE sur les murs extérieurs
et séparateur du garage et PAC double service Atlantic Loria duo 6004 R23.

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