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DEVOIR COMMUN N°9


Durée : 2h
Les calculatrices sont autorisées.
Il sera tenu compte de la qualité de la rédaction et de la cohérence des chiffres significatifs.

EXERCİCE 1 : LE BÂTIMENT À ÉNERGIE POSITIVE (14 points)


Le « bâtiment à énergie positive » est un concept de bâtiment performant. Il pourrait
peut-être constituer l’une des réponses possibles aux défis énergétiques et environnementaux
d’aujourd’hui. Il est toutefois encore peu mis en œuvre, notamment en raison des contraintes
économiques et d’un faible retour d’expérience.

1. Consommation d’énergie et « indice de développement humain ».

À partir du document 1 et de vos connaissances, répondre aux questions suivantes :

1.1. Estimer le coût annuel de la consommation électrique en France par habitant.

1.2. Interpréter la figure 1 en 10 lignes maximum.

2. Une première piste pour une maison à énergie positive : utilisation de matériaux isolants.

Un pan de mur de 20 m² sépare l’intérieur de l’extérieur de la maison. De l’intérieur vers l’extérieur, les
matériaux utilisés sont les suivants :
- plâtre d’épaisseur e1 = 1,3 cm et de conductivité thermique λ = 0,325 W.m−1.K−1 ;
- polystyrène d’épaisseur e2 = 5,0 cm ;
- béton d’épaisseur e3 = 20 cm et de conductivité thermique λ’ = 1,4 W.m−1.K−1 ;
- polystyrène d’épaisseur e4 = e2 = 5,0 cm ;
- ciment projeté d’épaisseur e5 = 1,5 cm et de conductivité thermique λ’’ = 1,1 W.m−1.K−1.

2.1. Quel est le rôle du polystyrène ? Justifier le choix de ce matériau (aidez-vous des documents).

2.2. Déterminer la résistance thermique équivalente Rthe pour le pan de mur.

2.3. Entre le polystyrène et la laine de chanvre, quel matériau serait-il préférable d’utiliser ? La réponse
sera soigneusement argumentée et comportera un calcul (de R).

3. Une seconde piste pour une maison à énergie positive : utilisation d’une pompe à chaleur.

3.1. Pour évaluer les pertes thermiques d’une maison, on procède à l’expérience suivante : la masse ma
d’air à l’intérieur de la maison étant initialement à la température T1 = 19,0 °C, on coupe le système de
chauffage pendant une durée Δt = 1,00 h. On mesure une température finale
T2 = 15,6 °C.

Exprimer, puis calculer, la variation de l’énergie interne ΔU de l’air contenu dans la maison.
Données : capacité thermique massique de l’air : ca = 1000 J.K−1.kg−1 ;
volume intérieur de la maison : V = 400 m3 ;
masse volumique de l’air : ρ = 1,3 kg.m−3.

3.2. Interpréter le signe du résultat obtenu à la question précédente.

3.3. Déterminer la puissance thermique Pth nécessaire au maintien d’une température constante (égale à
19,0 °C) de l’air à l’intérieur de cette maison.
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3.4. En réalité, la puissance thermique que doit fournir la pompe à chaleur pour chauffer l’habitation est
P’th = 4,0 kW. Quelle peut être la raison de l’écart avec la valeur trouvée à la question précédente ? On
utilisera la valeur de 4,0 kW pour la suite de l’exercice.

3.5. Qu’entend-on par l’expression « sens naturel » pour un transfert thermique dans le document 5 ?
Qu’en est-il dans le cas de la pompe à chaleur ? Recopier et compléter le schéma ci-dessous
représentant le bilan énergétique de la pompe à chaleur en faisant apparaître W, QC et QF et les
sources en présence.

QC
3.6. Le coefficient de performance (COP) d’une pompe à chaleur est défini par : COP = W
3.6.1. Justifier cette expression.
3.6.2. Sachant que la puissance thermique nécessaire pour chauffer l’habitation est
P’th = 4,0 kW, déterminer l’énergie QC échangée par le fluide caloporteur avec l’habitat
pendant 24 heures si l’on suppose que la pompe à chaleur fonctionne sans interruption.
3.6.3. Le coefficient de performance de la pompe à chaleur étudiée vaut 3,1. En déduire le travail
électrique W reçu par le compresseur de la pompe à chaleur en une journée.
3.6.4. Calculer le coût journalier d’utilisation de cette pompe à chaleur.
3.6.5. Calculer le coût journalier de la même habitation si celle-ci était chauffée par des radiateurs
électriques pour lesquels le coefficient de performance vaut 1. Conclure.
3.6.6. Proposer une piste supplémentaire pour compenser le coût journalier d’utilisation de la
pompe à chaleur.

Document 1. La consommation d’énergie par habitant est liée au bien-être social d’un pays. Celui-ci
peut être mesuré par l’ « indice de développement humain » (IDH), indice basé sur des mesures de
santé, de longévité, d’éducation et de niveau de vie. La figure 1 représente l’indice de développement
humain en fonction de la consommation globale d’électricité par habitant et par jour pour quelques pays.

Figure 1

Prix du kWh d’électricité en France en 2013 : 0,13 €.


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Document 2. Quelques définitions.


e
 La résistance thermique d’une paroi est définie par : Rth = λ × S avec :
- λ : conductivité thermique de la paroi en W.m−1.K−1
- S : surface de la paroi en m2
- e : épaisseur de la paroi en m
 Lorsque plusieurs parois sont superposées, la résistance thermique totale est égale à la somme des
résistances thermiques de chaque paroi.

Document 3. Conductivité thermique et bilan carbone.

Polystyrène Laine de chanvre


Conductivité thermique λ
0,036 0,039
(W.m−1.K−1)
Bilan carbone* Élevé Faible

*Bilan carbone : le bilan carbone d'un produit ou d'une entité humaine (individu, groupe, collectivité…)
est un outil de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre, tenant compte de l'énergie
primaire et de l'énergie finale du produit.

Document 4. Bâtiments à énergie positive.


Les nouveaux bâtiments devraient bientôt produire en moyenne au moins autant d’énergie qu’ils en
consomment grâce à des dispositifs innovants. Cet objectif d’habitat passif (ou « à énergie positive »)
est fixé pour 2020 par le Grenelle 2 de l’environnement.

Figure 2 : extrait du dossier de presse « Bâtiments intelligents et efficacité énergétique », CEA.

● Piste 1 : l’isolation ; améliorer les matériaux isolants afin de diminuer les pertes thermiques.
● Piste 2 : l’inertie, c'est-à-dire la capacité de la maison à amortir ou à décaler les contraintes.
● Piste 3 : des panneaux solaires photovoltaïques pour produire l’électricité.
● Piste 4 : le solaire thermique pour la production d’eau chaude sanitaire.
● Piste 5 : des batteries de stockage de l’électricité pour recharger le véhicule électrique familial.
● Piste 6 : la géothermie, c’est-à-dire l’exploitation de l’énergie interne du sol comme source d’énergie
pour le chauffage, avec par exemple une pompe à chaleur.
● Piste 7 : éléments domotiques pour optimiser la consommation d’énergie, comme par exemple le
pilotage automatisé des volets roulants.
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Document 5. Fonctionnement d’une pompe à chaleur.

La pompe à chaleur (PAC en abrégé) est destinée à assurer le chauffage d’un local à partir d’une source
de chaleur externe (l’air, le sol ou l’eau) dont la température est inférieure à celle du système à chauffer.
La PAC est un matériel qui permet de réaliser un transfert thermique d’un milieu froid vers un milieu
chaud, c'est-à-dire inverse du sens naturel.

Pour réaliser ce transfert « inverse », une dépense d’énergie est nécessaire, elle correspond à un
échange de travail W fourni par un compresseur à un fluide caloporteur, c'est-à-dire un corps capable de
s’écouler et qui permet d’échanger de l’énergie avec les sources chaude et froide. Ce fluide, au contact
de la source froide extérieure (air, sol ou eau), absorbe de l’énergie qu’il restitue ensuite lors de son
contact avec la source chaude, c'est-à-dire le local à chauffer. On fait donc décrire une série de
transformations au fluide qui le ramènent, périodiquement, dans un état initial. On parle de « cycle
thermodynamique ».

Dans les PAC à condensation, l’absorption et la restitution d’énergie par le fluide reposent sur le
changement d’état de celui-ci :
- Son évaporation (passage du fluide de l’état liquide à l’état gazeux dans l’évaporateur) permet
l’absorption d’énergie lors du contact avec la source froide extérieure, l’échange d’énergie est noté QF ;
- Sa condensation (passage du fluide de l’état gazeux à l’état liquide dans le condenseur) permet la
restitution d’énergie lors du contact avec le local à chauffer, l’échange d’énergie est noté QC.
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EXERCİCE 2 : AUTOUR DE L’ODEUR DE RHUM (6 points)

Le rhum est une boisson alcoolisée utilisée dans la


conception de pâtisseries ou de cocktails et fabriquée à
partir de canne à sucre.
Ses particularités gustatives sont diverses et dépendent
des variétés et du lieu de culture de la matière première
employée.

L'industrie alimentaire met sur le marché de nombreux


produits à odeur de rhum mais, pour des raisons
économiques, beaucoup ne contiennent pas de rhum.
L’odeur de rhum donnée à ces produits provient alors de
l’emploi d’un arôme artificiel constitué de méthanoate
d’éthyle.

L’objectif de cet exercice est d’étudier et de comparer différentes méthodes d’obtention du méthanoate
d’éthyle pour choisir la meilleure stratégie de synthèse.

Analyse et synthèse de documents

À partir de vos connaissances et des documents fournis, rédiger un paragraphe argumenté permettant
de répondre à la problématique suivante (20 lignes environ) :

Quel protocole de synthèse le plus judicieux doit-on mettre en œuvre pour obtenir le
méthanoate d’éthyle ?

Remarque : L’ensemble de l’argumentation et les calculs doivent apparaitre de manière détaillée.

Document 1. Synthèse d’un ester par la réaction dite de Fischer


Cette réaction consiste à produire un ester et de l’eau à partir d’un alcool et d’un
acide carboxylique.

Cette réaction est très lente en l’absence d’un catalyseur, limitée (l’état final est
un état d’équilibre où réactifs et produits coexistent dans le milieu) et athermique.

H. E. Fischer
(1852-1919)

Document 2. Données physico-chimiques


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Document 3. Synthèse du méthanoate d’éthyle par différentes méthodes

Protocole 1 :
Dans un ballon de 250 mL contenant 0,30 mol d’éthanol et quelques
grains de pierre ponce, on ajoute 0,30 mol d’acide méthanoïque.
Malgré un chauffage à reflux de plusieurs heures (montage ci-contre),
la composition du système chimique n’évolue pas et on n’obtient pas
le méthanoate d’éthyle désiré.

Protocole 2 :
Dans un ballon de 250 mL contenant 0,30 mol d’éthanol, 4 gouttes de
solution d'acide sulfurique pur (H2SO4) et quelques grains de pierre
ponce, on ajoute 0,30 mol d’acide méthanoïque. On chauffe à reflux
jusqu'à l'obtention de tout l'ester possible. On obtient, après
purification, un rendement de r2 = 67%.

Protocole 3 :
Dans un ballon de 250 mL contenant 0,30 mol d’éthanol, 4 gouttes
d'acide sulfurique pur (H2SO4) et quelques grains de pierre ponce, on
ajoute 2,02 mol d’acide méthanoïque. On chauffe à reflux et lorsque
l'équilibre est atteint, un dosage montre qu'il reste 1,73 mol d’acide
méthanoïque.

Protocole 4 :
Dans un ballon de 250 mL contenant 0,30 mol d’éthanol, 4 gouttes
d'acide sulfurique pur (H2SO4) et quelques grains de pierre ponce, on
ajoute 0,30 mol d’acide méthanoïque.
Le ballon est surmonté d'une colonne à distiller et d'un réfrigérant,
permettant la récupération d'un distillat (ci-contre). En tête de
colonne, un thermomètre permet de suivre la température.
Celle-ci monte jusqu'à 55°C environ et se stabilise pendant un certain
temps. Lorsque la température monte à nouveau, on arrête le
chauffage.
Le volume de distillat recueilli dans l’erlenmeyer est de 23,4 mL.
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CORRECTION

EXERCİCE 1 : LE BÂTIMENT À ÉNERGIE POSITIVE (14 points)

1.1. Sur la figure 1 du document 1, on lit pour la France une consommation de 140 kWh/(hab*jour).

Coût pour 1 an = Consommation × prix d’un kWh × nombre de jours dans une année
Coût pour 1 an = 140 × 0,13 × 365 = 6,6×103 € (1pt)

1.2. L’indice de développement humain est une grandeur sans dimension comprise entre 0 et 1 basée
sur des critères (santé, longévité, éducation et niveau de vie) inspirés par les standards des pays dits
« développés » très dépendants de l’électricité. Or un accès facile à l’électricité implique de disposer
d’une infrastructure de production et d’un réseau de distribution performants afin de proposer l’électricité
à un coût supportable par les populations.
Dans ces conditions, il est normal de retrouver des pays comme les USA, le Canada ou la France avec
un fort IDH : ces pays disposent de réseaux électriques développés et d’un savoir-faire technique
adapté. À contrario, des pays comme le Nigéria ou la RD du Congo, s’ils disposent de ressources
énergétiques primaires, n’ont pas la technologie permettant d’assurer leur transformation en électricité et
de l’acheminer sur l’ensemble de leur territoire. (1pt)

Remarque : Une réflexion plus approfondie nécessiterait d’entrer dans des considérations historiques,
politiques et économiques qui ont un fort impact sur l’IDH mais qu’il n’est pas possible d’étayer avec les
renseignements disponibles dans le document et qui n’entrent pas dans le champ de la réponse
demandée.

2.1. Le polystyrène est un isolant. Sa conductivité thermique (document 3) est de 0,036 W.m−1.K−1, bien
inférieure à celles du béton (1,4 W.m−1.K−1), du plâtre (0,325 W.m−1.K−1) ou du ciment projeté
(1,1 W.m−1.K−1).
Le polystyrène est un bon isolant qui va bloquer la conduction thermique entre les matériaux de
structure. (0.5pt)
e
2.2. Document 2 : résistance thermique d’une paroi : Rthe = λ × S .
De plus, la résistance thermique totale est égale à la somme des résistances thermiques de chaque
paroi : (0.5pt)
e1 1,3.10−2
 Rthe-plâtre = λ × S = 0,325 × 20 = 2,0×10−3 K.W −1
e3 20.10−2
 Rthe-béton = = = 7,1×10−3 K.W −1
λ' × S 1,4 × 20
e5 1,5.10−2
 Rthe-ciment = λ'' × S = 1,1 × 20 = 6,8×10−4 K.W −1
e2 + e4 10.10−2
 Rthe-polyst = = = 0,14 K.W −1
λpolyst × S 0,036 × 20

Rthe = Rthe = 0,15 K.W−1 (0.5pt)

10.10−2
2.3. Résistance thermique des 10 cm de polystyrène : Rthe-polyst = 0,036 × 20 = 0,14 K.W−1
10.10−2
Résistance thermique de 10 cm de chanvre : Rthe-chanvre = 0,039 × 20 = 0,13 K.W −1. (0.5pt)
Cette résistance thermique n’est que légèrement inférieure à celle du polystyrène. Toutefois, le bilan
carbone du chanvre est très favorable. En conséquence, il est souhaitable de remplacer le polystyrène
par du chanvre. (0.5pt)
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3. Une seconde piste pour une maison à énergie positive : utilisation d’une pompe à chaleur.
3.1. La variation d’énergie interne est donnée par la relation : ΔU = ma × ca × (Θfinal – Θinitial) (0.5pt)
ΔU = ρ × V × ca × (T2 – T1)
ΔU= 1,3 × 400 × 1000 × (15,6 – 19,0) = − 1,8×106 J (0.5pt)

3.2. Le signe négatif de ΔU traduit la perte d’énergie du système (ici, la maison). (0.5pt)

3.3. La puissance thermique traduit un apport d’énergie destiné à compenser les pertes subies par le
U
bâtiment en 1 h (ou 3600 s) : Pth =| | (0.5pt)
t
1,8.106
Pth= 3600 = 4,9×102 W (0.5pt)

3.4. La puissance fournie par la PAC pour maintenir la température est bien supérieure à la puissance
théoriquement nécessaire. Le rendement d’une pompe à chaleur dépend de la différence de
température entre la "source de chaleur externe" et celle du système à chauffer. Si la PAC doit extraire
l’énergie d’un milieu trop froid, son rendement s’effondre. (1pt)

3.5. La PAC est un matériel qui permet de réaliser un transfert thermique inverse du « sens naturel".
Lorsqu’un corps froid est en relation avec un corps chaud, les échanges d’énergie se font spontanément
du corps chaud vers le corps froid (0.5pt): la maison, immergée dans un extérieur plus froid et ouvert
verra donc sa température baisser et tendre vers celle de l’extérieur.
La pompe à chaleur extrait de l’énergie d’une source plus froide que la zone à réchauffer : c’est contraire
au principe énoncé précédemment et cela n’est possible qu’avec un apport d’énergie. (0.5pt)

Source
QF QC Local à
froide
chauffer

Compresseur

(1pt)
 Le fluide caloporteur se réchauffe dans l’évaporateur (extraction de chaleur QF depuis la "source
froide").
 Le compresseur fournit l’énergie W nécessaire à la circulation du fluide et à l’élévation de sa
température à une valeur supérieure à celle du local à chauffer.
 Le fluide caloporteur se refroidit dans le condenseur (transfert de la chaleur Q C vers le local à
chauffer).

QC
3.6.1. COP = . Le COP fournit donc le pourcentage d’énergie effectivement récupérée par rapport à
W
l’énergie fournie au système pour inverser le processus naturel.
C’est le rendement énergétique de l’installation. (0.5pt)

3.6.2. L’apport de chaleur QC nécessaire pour maintenir la température à 19°C pendant Δt’ = 24 h est
égale à QC = Pth × Δt’
QC = 4,0×103 × (24 × 3600) = 3,5×108 J (1pt)

QC
3.6.3. W = COP
3,5.108
Le COP est de 3,1 : W = = 1,1×108 J (0.5pt)
3,1
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3.6.4. 1kWh = 1000 × 3600 = 3,6×106 J


1,1.108
W= = 31 kWh
3,6.106
La dépense journalière est donc de 31 × 0,13 = 4,0 € (1pt)

3.6.5. Avec un COP de 1, la dépense est multipliée par 3,1 soit 4,0 × 3,1 = 12,4 € (0.25pt)
L’utilisation d’une pompe à chaleur permet donc une grande économie. (0.25pt)
Remarque : le COP dépend de la température de la source froide et la valeur de 3,1 est toute théorique
(déterminée par le fabricant) : il y a donc intérêt à posséder une source froide dont la température est
stable (eau souterraine, par exemple) sous peine de voir la dépense augmenter durant les périodes les
plus froides de l’hiver (durant lesquelles on justement besoin de chauffage).

3.6.6. Pour compenser la dépense liée au fonctionnement de la PAC, on peut avoir recours à une
source d’énergie autonome et renouvelable (panneaux photovoltaïques ou éolienne). (0.5pt)

EXERCİCE 2 : AUTOUR DE L’ODEUR DE RHUM (6 points)

Voyons quel protocole de synthèse semble la plus judicieux à mettre en œuvre pour obtenir le
méthanoate d’éthyle.

D’après le document 1, l'estérification est très lente en l’absence d’un catalyseur, limitée par l'hydrolyse
de l'ester et athermique. (0.5pt)

Dans le protocole 1, on note l’absence de catalyseur. La température est un facteur cinétique (0.5pt),
d'où l'utilisation du dispositif de chauffage à reflux. Ce dernier évite toute perte de matière : les vapeurs
se condensent dans le réfrigérant et retombent dans le milieu réactionnel (0.5pt). Le rendement étant de
0%(0.5pt) la température n’est donc pas suffisante pour permettre à la réaction d’avoir lieu.

Dans le protocole 2, le rendement est faible : r2 = 67%. Il y a présence d’un catalyseur: l’acide sulfurique
qui accélère les réactions d'estérification et d'hydrolyse (0.5pt) : l'équilibre est plus rapidement atteint. Là
encore, le mélange est chauffé.

Dans le protocole 3, présence d'acide sulfurique, le catalyseur, et de température.


La concentration d'un réactif est également un facteur cinétique (0.5pt); l'acide méthanoïque étant en
large excès, l'équilibre est déplacé dans le sens direct.
Quantité de matière d'ester formé : 2,02-1,73 = 0,29 ; rendement : 0,29 / 0,30 = 97%.(0.5pt)

Dans le protocole 4, en éliminant le produit le plus volatil (dans ce cas l'ester d’après les données du
document 2) au fur et à mesure où il se forme, on déplace l'équilibre dans le sens direct (0.5pt).
Masse d'ester obtenue : 23,4 *0,918 = 21,5 g
Quantité de matière d'ester : 21,5 / 74 =0,29 mol
Rendement : 0,29 / 0,30 = 0,97. (0.5pt)

Il faut donc préférer le protocole 4 pour lequel le rendement est supérieur aux protocoles 1 et 2 et dont
l’économie d’atomes est plus grande que le protocole 3 (0.5pt).

Qualité de l’argumentation (1pt)


P a g e | 10

Introduction : d’après le document 1, l'estérification est très lente en l’absence d’un catalyseur,
limitée par l'hydrolyse de l'ester et athermique. *
protocole 1 : La température est un facteur cinétique *
chauffage à reflux : évite toute perte de matière : les vapeurs se condensent dans le réfrigérant et
retombent dans le milieu réactionnel *
Rendement de 0% *
protocole 2 : catalyseur: l’acide sulfurique qui accélère les réactions d'estérification et d'hydrolyse *
protocole 3 : concentration d'un réactif est également un facteur cinétique *
Quantité de matière d'ester formé : 2,02-1,73 = 0,29 ; rendement : 0,29 / 0,30 = 97%. *
protocole 4 : on déplace l'équilibre dans le sens direct en éliminant le produit le plus volatil *
Masse d'ester obtenue : 23,4 *0,918 = 21,5 g - Quantité de matière d'ester : 21,5 / 74 =0,29 mol
Rendement : 0,29 / 0,30 = 0,97. *
Il faut donc préférer le protocole 4 pour lequel le rendement est supérieur aux protocoles 1 et 2 et
dont l’économie d’atomes est plus grande que le protocole 3 *
Qualité de l’argumentation * *

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