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VI Machines Thermiques - Cycles

Exercice 1 :
On fait subir à n moles de gaz parfait (état initial (PA,VA,TA)) les transformations réversibles
suivantes :
- transformation adiabatique amenant le volume de gaz à VB=VA/a.
-transformation à volume constant ramenant le gaz à la température initiale.
- transformation isotherme ramenant le gaz dans l’état initial

1 - Représenter dans le diagramme de Clapeyron le cycle décrit par le gaz.

2 - Préciser l’état du gaz en chaque sommet du cycle en fonction de l’état initial et de


l’exposant adiabatique γ = CP/CV. Comparer la température intermédiaire à TA.

3 - Calculer le travail total échangé au cours du cycle. Est ce un cycle moteur ou résistant ?
Application Numérique : n = 2, γ = 1,4, TA = 300 K, a=3, PA =1 atm.

Exercice 2 :
Le cycle de Stirling est employé dans certaines machines frigorifiques. Il comprend les
transformations réversibles suivantes :
(AB) et (CD) : transformations isochores définies par VA = VB = VMIN et VC = VD = VMAX.
(BC) et (DA) : transformations isothermes aux températures respectives TF et TC définies
telles que TF < TC .
On suppose que le gaz est parfait.

1 - Tracer le cycle en récepteur

2 - Montrer que la chaleur cédée par le système lors de la transformation isochore (AB) est
récupérée lors de la transformation (CD). Cette transformation se fait sans dépense par
l'intermédiaire d'un réfrigérateur.

3 - Calculer le travail échangé par le système avec l'extérieur pendant les transformations
isothermes. En déduire les chaleurs échangées avec l'extérieur pendant ces mêmes
transformations.

4 - Exprimer l'efficacité frigorifique du cycle en fonction des températures TF et TC .

5 - Le cycle moteur a un rendement η. Exprimer ce rendement en fonction des températures


TF et TC .

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Exercice 3 : Problème pratique

Le maintien d'une maison d'habitation à la température T2 nécessite l'apport journalier d'une


quantité de chaleur Q2 . Pour cette habitation la chaleur est fournie par combustion de
charbon. On admet que la combustion d'une mole de carbone dégage q = 94050 calories à la
pression atmosphérique et que cette valeur reste constante dans le domaine de température
utilisée.

1 - La combustion de charbon est réalisée directement dans un foyer de chauffage central. En


admettent qu'il n'y a aucune perte, donner la consommation journalière de charbon .

A. N. : T2 = 20°C, Q2 = 109 Cal.

2 - Le charbon est utilisé pour maintenir la température T1 d'un réservoir (T1>T2 ) servant de
source chaude à un moteur thermique ditherme réversible, et dont la source froide est l'air de
la maison à chauffer. Le travail recueilli est utilisé pour entraîner une pompe à chaleur
ditherme réversible, fournissant de la chaleur à l'habitation et utilisant l'eau d'un lac à une
température T3 (T3<T2 ) comme source froide.

a - Représenter schématiquement l'installation. Bien préciser les sens des échanges


d'énergies.

b - Déterminer la consommation journalière en fonction de Q2 , q et des températures.

A.N.: T1 = 400°C, T3 = 4°C.

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Exercice 4 : Problème : Moteur à allumage par compression : cycle de Diesel

On considère un moteur à combustion interne fonctionnant suivant le cycle de Diesel :


- aspiration de l’air sous pression constante P1 ;
- compression adiabatique (1-2), caractérisée par le rapport volumétrique de
compression ;

- injection du carburant finement pulvérisé dans l’air comprimé et chaud,


provoquant son inflammation. La combustion (2-3) se produit à pression
sensiblement constante. On désigne par le rapport volumétrique

d’injection ;
- détente adiabatique des gaz (3-4) ;
- ouverture de la soupape d’échappement, ramenant instantanément à volume
constant la pression à P1 (4-1), puis refoulement des gaz à pression constante.

Toutes les transformations seront supposées quasi-statiques.


La quantité de carburant injectée est faible devant la quantité d’air aspirée, et la combustion
s’effectue avec un excès d’air ; on considèrera donc que le nombre total de moles n’est pas
modifié par la combustion.
On assimile les gaz à des gaz parfaits de capacité calorifique molaire à pression constante
Cp=30 J.K-1.mol-1, de capacité calorifique molaire à volume constante Cv=21,7 J.K-1.mol-1 et
de constante R=8,32 J.K-1.mol-1.

Partie I
I.1 Représenter l’évolution des gaz dans le diagramme de Clapeyron.

I.2 L’air est admis dans les cylindres à la pression P1 = 1 Bar = 105 Pa et à la température t1 =
47 °C. Calculer la pression P2 et la température t2 en fin de compression, sachant que le
rapport volumétrique de compression est a = 13.

I.3 Déterminer la température de fin de combustion sachant que la quantité de chaleur


dégagée par la combustion est Q dont la valeur est 83,6 kJ et que le volume d’air admis à
chaque cycle dans le moteur est V1 = 54 litres.

I.4 Calculer le rapport volumétrique d’injection.

I.5 Calculer la pression P4 et la température t4 en fin de détente.

I.6 Calculer la quantité de chaleur cédée par les gaz au cours de l’échappement. En déduire le
travail fourni par le moteur et le rendement thermique η. On donnera une expression du
rendement en fonction des 4 températures et de γ.

I.7 Représenter le cycle en diagramme T-S. Fournissez les explications nécessaires à ce tracé.

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Partie II
Dans les moteur Diesel actuels, la forme du cycle diffère légèrement de celle du cycle
précédent. La combustion (2-3) est remplacée par deux phases successives :

- combustion à volume constant (2-3’), caractérisée par le rapport de surpression


;

- combustion à pression constante (3’-4’), avec un rapport volumétrique .

Le cycle modifié est composé de cinq transformations simples. Il est représenté sur le
diagramme de la figure suivante.

II.1 Exprimer le rendement η’ du moteur Diesel à double combustion en fonction des 5


températures du cycle et de γ.

II.2 Sachant que les points 1 et 2 du cycle sont identiques à ceux de la partie I, que la pression
maximale est 65 Bars et la température maximale 1900°C, calculer le rendement du moteur
Diesel à double combustion. Ce calcul nécessitera de déterminer préalablement les
températures T3’ et T5. Commenter le résultat obtenu.

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Exercice 5 :
On se propose d’étudier le cycle d’Otto, qui n’est autre que le cycle du moteur a explosion.
Le système est constitué par le mélange air-essence contenu dans un cylindre. Au cours d’un
cycle, ce mélange, que l’on considère comme un fluide parfait, subit successivement les 4
transformations réversibles
suivantes :

- Une compression adiabatique de l’état A (P1,V1,T1) vers l’état B (P2,V2,T2)


- Une combustion isochore de l'état B vers l’état C (P3,V3,T3)
- Une détente adiabatique de l’état C vers l’état D (P4,V4,T41)
- Un refroidissement isochore de l’état D vers l’état A.

On donne les valeurs suivantes : R=8,314 J.mol-1K-1, γ=CP/CV=7/5, V1=800 cm3, V2=90 cm3,
P1=105 Pa, T1=67 °C et T3=2157 °C.

1) Représenter le cycle d’Otto dans un diagramme de Clapeyron (P,V).

2) Déterminer les valeurs numériques de P, V et T pour chacun des états A, B, C et D.

3) Calculer les travaux échangés au cours des 4 transformations constituant le cycle. Conclure
sur la nature du cycle en calculant le travail total échangé.

4) Exprimer le rendement ρ du cycle en fonction des températures. Application numérique.

5) On appelle le taux de compression du cycle. Montrer que

6) Représenter le cycle d’Otto dans un diagramme (T,S).

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Exercice 6 : Etude d'une pompe à chaleur

On utilise une pompe à chaleur fonctionnant avec un fluide qui décrit approximativement des
cycles de Carnot élémentaires entre une source froide de température TF et un réservoir isolé
thermiquement de l'extérieur, contenant une masse M d'eau dont la température variable TC
devra passer de la température initiale à la température finale .
1) Représenter les cycles correspondant aux phases, initiale ( ), quelconque (TC) et finale
( ) dans un même diagramme P,V.
2) Donner l'expression de la quantité de chaleur δQC nécessaire pour élever la température de
l'eau de dTC.
3) Démontrer brièvement la formule donnant l'expression du travail δω nécessaire à la
machine pour qu'elle produise la chaleur δQC sur un cycle en fonction de δQC , TF et TC.
4) Calculer le travail total ω nécessaire pour élever la température de l'eau de à .
5) Quelle énergie ω' faudrait-il fournir pour obtenir la même élévation de température avec
une résistance chauffante. Quelle aurait été l'élévation de la température de l'eau ΔT' si
l'énergie ω avait été directement fournie par la résistance chauffante ?
A. N.: TF = 10°C, = 12°C, = 40°C, M = 400 Kg.

Exercice 7 : Source froide d'une machine thermique

Une centrale nucléaire fournissant une puissance P=1000 MW (soit 109W) est installée au
bord d'un fleuve dont la température est T2=300K, et le débit D=400m3/s. La température de
la source chaude est T1=700K. En admettant que le rendement réel soit seulement la fraction
χ=60% du rendement de carnot réversible, calculer l'élévation de température du fleuve qui
résulte du fonctionnement.

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