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où : ω S / R (t ) est le « ve ct e u r vit e sse inst a nt a n é e de r ot a t ion » de ( S) par rapport à ( R) .
" " " "
• Ex e m ple s : ♦ t ranslat ion : ω S / R = 0 ⇒ vM 2 / R = vM1 / R
I .2.
MOMENT CI NETI QUE D’UN SOLI DE AYANT UN POI NT DE VI TESSE NULLE
"
• Soit O le point fixe ; M est un point quelconque du solide et ω S / R le vect eur rot at ion
inst ant anée ; en généralisant la définit ion du chapit re 14 à une dist ribut ion con t in u e de m asse,
on peut écrire :
( )
!!!!" " !!!!" !!!!"
σ o / R = ∫∫∫ OM ∧ vM / R dm = ∫∫∫
" "
OM ∧ ω S / R ∧ OM dm
M ∈S M ∈S
• Cet t e relat ion définit une a pplica t ion LI N EAI RE de l’espace vect oriel des r ot a t ion s dans
l’espace vect oriel des m om e n t s cin é t iqu e s.
Cet t e applicat ion est suscept ible d’une représent at ion m a t r icie lle :
M
On not e J∆ le m om ent d'inert ie du solide ( S)
( ∆ ') ( S)
r
H
G par rapport à un ax e ( ∆ ) passant par O.
a
" "
u u est un vect eur u n it a ir e de cet ax e; on pose:
O y
(∆ )
x
J ∆ = ∫∫∫ HM 2 × dm = ∫∫∫ r 2 × dm ( J ∆ est en kg .m2 )
M ∈S M ∈S
Rq : un m om ent d’inert ie prend en com pt e la m asse d’un solide ( par l’int erm édiaire de dm ) , m ais
égalem ent la m anière dont cet t e m asse se répart it ( par l’int erm édiaire de r2 ).
I .3 .2 . Thé or è m e de H uyge ns
Si l’on not e J G le m om ent d’inert ie de ( S) par rapport à un axe ( ∆ ) , passant par le cent re
d’inert ie G du solide, alors on peut en déduire le m om ent d’inert ie de ( S) par rapport à un axe
( ∆ ' ) , pa r a llè le à ( ∆ ) et dist ant de ce dernier de a, en écrivant :
Rq : le t héorèm e de Huygens n’est pas explicit em ent au program m e ( m ais pas int erdit ) ; dans la
plupart des cas, nous verrons que l’on peut s’en dispenser et on lui préférera les 2 t héorèm es de
König.
• Les m om ent s d’inert ie suivant s sont donnés à t it re indicat if ; on not era M la m asse des solides :
(∆ )
(∆) R (∆)
R
G
L/ 2 L/ 2
sphèr e pleine hom ogène cy lindr e plein hom ogène barr e "m ince" hom ogène
2 1 ML2
J∆ = MR 2 J∆ = MR 2 J∆ =
5 2 12
I .4. ENERGI E CI NETI QUE D’UN SOLI DE AVEC UN POI NT DE VI TESSE NULLE
1 1 1 !!!!"
• EC = ( ∫∫∫ v 2 ( M )dm = ∫∫∫ v ( M ) ⋅v ( M )dm = ∫∫∫ v (M ) ⋅(ω S / R ∧ OM )dm ⇒
" " " "
2 M ∈S 2 M ∈S 2 M ∈S
1 " !!!!" "
EC = ω S / R ⋅ ∫∫∫ OM ∧ v ( M )dm
"
( ω S / R peut dépendre du t em ps, l’int égrat ion se faisant
2 M ∈S
selon les variables d’espace) ; on reconnaît l’expression du m om ent cinét ique, d’où :
1 " " 1 " "
EC = ω S / R ⋅ σ o / R = ω S / R ⋅ [( J o )ω S / R ]
2 2
" " "
• En not ant u un vect eur unit aire de l’a x e inst a nt a né de r ot a t ion (∆) , on a : ω S / R = ω S / R u ; le
calcul m ont re que l’on a alors :
1
EC = J ∆ω S2 / R
2
• On m ont re que : σ ∆ / R (t ) = J ∆ × ω S / R (t )
"
dp " ext "
Thé or è m e de la r é sult a nt e ciné t ique : = F = maG ( pour m = cst e)
dt
Rq : si ( R) est non galiléen, il faut prendre en com pt e les forces d’inert ie dans les forces
ext érieures appliquées au solide.
"
dσ A / R "
Th é or è m e du m om e n t cin é t iqu e ve ct or ie l : = M Aext ( = m om ent en A des forces ext .)
dt
• Rq1 : si on applique le TMC en G, dans le référent iel ba r yce nt r ique , les forces d’inert ie
n’int erviennent pas, m êm e si ( R* ) n’est pas galiléen ( cf. chapit re 14) .
Rq2 : on rappelle ( chapit re 14) la possibilit é d’ut iliser le prem ier t héorèm e de König pour
calculer le m om ent cinét ique en un point A quelconque à part ir du m om ent cinét ique
barycent rique, soit :
" " !!!" "
σ A / R = σ * + AG ∧ mv (G )
Rq : en prat ique, c’est ce dernier TMC que nous appliquerons, car la dét erm inat ion du m om ent
vect oriel des for ce s de lia ison est en général incom plèt e.
• Dans le cas où t out es les forces sont con se r va t ive s, le TEC se ram ène à la conservat ion de
l’énergie m écanique de la form e :
Rq1 : le TEC et la conservat ion de l’énergie m écanique const it uent égalem ent des int é gr a le s
pr e m iè r e s du m ouve m e nt .
Rq2 : si le référent iel d’ét ude est non galiléen, il suffit de prendre en com pt e le t ravail de la force
d’inert ie d’e nt r a îne m e nt ( la force de Cor iolis, const am m ent perpendiculaire au déplacem ent ,
ne t r a va ille pa s) .
Rq3 : il sera souvent ut ile d’appliquer le deuxièm e t héorèm e de König, que nous rappelons ici :
1
EC = EC* + mvG2
2
"
"
ω N2 /1 ω S2 / S1
( S2 ) "
n
"
I
vg
( P)
"
I
ω T2 / 1
( S1 )
"
• On not e ω S2 / S1 le vect eur rot at ion inst ant anée de ( S2 ) par rapport à ( S1 ) ; on peut écrire :
" " !!!" " " !!!" " " " "
vM ∈S2 / S1 = vI 2 ∈S2 / S1 + MI ∧ ω S2 / S1 = vg + MI ∧ ω S2 / S1 ; par ailleurs : ω S2 / S1 = ω N2 /1 + ωT2 / 1 ⇒
" " !!!" " !!!" "
vM ∈S2 / S1 = vg + MI ∧ ω N2 /1 + MI ∧ ωT2 / 1
"
vg traduit le GLISSEMENT de ( S2 ) sur ( S1 )
!!!" "
D’où : MI ∧ ω N traduit le PIVOTEMENT de ( S2 ) sur ( S1 )
!!!" " 2 / 1
MI ∧ ωT2 / 1 traduit le ROULEMENT de ( S2 ) sur ( S1 )
Rq : nous rencont rerons souvent le cas part iculier du « r oule m e nt sa ns glisse m e nt » ( RSG) ,
" " " " " "
qui correspond à : vg = 0; ω N2 / 1 = 0; ω S2 / S1 = ωT2 / 1
♦ Glisse m e nt de ( S2 ) sur ( S1 ) :
Rq1 : cet t e puissance est indé pe nda nt e du référent iel ( R) , elle ne dépend que du m ouvem ent
r e la t if des 2 solides.
" " "
Rq2 : dans le cas d’un r oule m e nt sa ns glisse m e nt ( vg = 0 ) où l’on peut né glige r M I ( ce que
l’on fera t ouj ours, sauf spécificat ion cont raire de l’énoncé) , on a donc : P = 0
" "
• Lia ison glissiè r e pa r fa it e : T1/ 2 = 0 ⇒ P = 0
Rq : ( S1 ) représent e ici le solide aut our duquel ( S 2 ) t ourne et sur lequel ce dernier est art iculé ;
M ∆ est la pr oj e ct ion sur l’a x e de r ot a t ion du m om ent vect oriel des act ions de cont act au
niveau de l’art iculat ion.
• Lia ison pivot pa r fa it e : en l’absence de frot t em ent au niveau des surfaces de cont act , les
forces de cont act sont nor m a le s à ces surfaces et passent par l’axe de rot at ion ; on a alors :
M∆ = 0 ⇒ P=0
Rq : ce dernier point est im port ant , car dans ce t ype de liaison, nous ne som m es renseignés que
sur une com posant e du m om ent des forces de liaison ⇒ on devra appliquer le TMC sca la ir e .
2) • On peut êt re am ené à appliquer les t héorèm es à plusie ur s syst è m e s ( cert ains pouvant
êt re des sous- syst èm es du syst èm e principal) .
• Dans le cas du TMC, on choisira un point d’applicat ion ( TMC vect oriel) ou un axe ( TMC
scalaire) par lesquels passent les forces « encom brant es » ; on pensera en prem ier lieu à
l’appliquer dans le référent iel ba r yce nt r ique ( m êm e s’il est non galiléen, on ne t iendra pas
com pt e des forces d’inert ie) .
" "
• = 0 ) , com binée avec la dist ribut ion des vit esses dans un solide ( avec
La relat ion de RSG ( vg
" " !!" "
le cent re d’inert ie G, elle s’écrit : v (G ∈ S2 / R ) = v ( I 2 ∈ S2 / R) + GI ∧ ω S2 / S1 ) , fournit une relat ion
" " " " " "
supplém ent aire ent re v (G ) et ω S2 / S1 ; en effet : vg = 0 ⇒ v ( I 2 ∈ S 2 / R) = v ( I1 ∈ S1 / R) ( cet t e
( S1 ) est fixe dans ( R) ) . Par ailleurs, t ouj ours en cas de RSG, il n’y a qu’une
relat ion sera sim ple si
" "
inégalit é ent re T et N .
" " "
En revanche, en cas de glissem ent , vg n’est pas donnée, m ais on sait que : T = f × N .
• On peut rem arquer une « affinit é » ent re le TEC et le TRC ( exprim é en coordonnées
1
cylindriques) : pour une rot at ion aut our d’un axe fixe, J (θ ') 2 ⇒ on peut obt enir θ ' et
EC =
2
θ " par dérivat ion, puis les report er dans ar = r "− r (θ ') 2 et aθ = rθ "+ 2r '× θ ' .
• Enfin, c’est la m ise e n é qua t ion qui est e sse nt ie lle : leur résolut ion analyt ique n’est pas
t ouj ours possible, on peut se cont ent er d’une analyse gr a phique ou d’une résolut ion num érique.