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TP5: Simulation de la signature acoustique V(z) d’un SAM

 Considérons une onde acoustique se propageant dans un liquide et arrivant à la surface d’un solide
en contact avec un angle d’incidence  0 . Dans un liquide seul le mode longitudinal peut avoir lieu.
A l’interface liquide-solide, le mode réfléchi dans le liquide reste longitudinal et dans le solide deux
modes d’ondes réfractées sont générées; un longitudinal et l’autre transversal pour lesquels les angles
de réfraction sont respectivement  l et  s (figure).

0 Liquide
 0 0
k0
Interface (Σ)
β X

θs kl Solide
θl

ks

 En appliquant la loi de Snell-Descarte, on obtient:


L’égalité de toutes les composantes  sur le plan Oxy (l'interface (Σ)) des vecteurs d’onde de tous
les modes et dans chaque milieu (figure), soit:
  k 0 sin   k l sin  l  k s sin  s , ou encore: sin  v0  sin  l vl  sin  s vs
où k 0 et v0 sont le vecteur d’onde et la vitesse de propagation de l’onde incidente dans le liquide; k i
et vi ( i  s mode transversal/; i  l mode longitudinal) sont le vecteur d’onde et la vitesse de
propagation dans le solide relative au mode i .
Les composantes de k s et k l , sur l’axe Oz sont:  s  k s cos  s et  l  k l cos  l
 Le coefficient de réflexion R(θ) est une fonction complexe qui contient des informations caractérisant
le matériau à étudier.
Z l cos 2 2 s  Z s sin 2 2 s  Z 0
R  
Z l cos 2 2 s  Z s sin 2 2 s  Z 0

Dans le cas le plus général et sous une incidence quelconque, les angles de réfraction  l et  s et par
suite les impédances acoustiques Z l et Z s sont des nombres complexes. où Z 0   0 v0 cos est
l’impédance acoustique du liquide; Z l   l vl cos l et Z s   s vs cos s sont respectivement les
impédances acoustiques longitudinale et transversale du solide.
En posant l’impédance totale du solide Z TOT  Z l cos 2 2 s  Z s sin 2 2 s , nous obtenons la relation du
Z Z
coefficient de réflexion très connue en acoustique, soit : R   TOT 0
ZTOT  Z 0
La fonction de réflexion peut s’écrire alors sous la forme complexe: R    exp  j 

où  est le module de  et sa phase.


La micro caractérisation d'un matériau passe par la détermination de sa
signature acoustique V(z). Le modèle d’Atalar est utiliser pour mettre au
point un logiciel permettant de simuler V(z) pour le matériau étudié, en
utilisant les résultats du R (θ) développé d’après la théorie de
Brekhovskikh.

 max
V ( z)  2 f   R exp 2 jk0 z cos sin  cos d
2
P
0


p 2    exp  3.5  50    max
2
2 
Détermination des propriétés mécaniques des matériaux:
La représentation du pouvoir réflecteur en fonction de l’incidence s’avère nécessaire pour
déterminer les différents types de mode se propageant aux interfaces liquide/solide ou
solide/solide. Dans le cas d’un matériau massif on relève des variations de phase et d’amplitude
au voisinage des angles critiques : longitudinal, transversal et Rayleigh, ce qui nous permet de
calculer les vitesses des différents modes.

Le calcule des différentes vitesses (vitesse de Rayleigh VR , vitesse longitudinale Vl et la


vitesse transverse Vs ) à partir du coefficient de réflexion nous permet de déterminer les
paramètres mécaniques des matériaux homogènes et isotropes.

Les coefficients mécaniques sont au nombre de quatre :

 3Vl 2  4Vs2 
 Le module de Young : E  V  2
2
2 

 Vl  Vs 
s

 Le module de cisaillement : G  Vs2


 3Vl 2  4Vs2 
 Le module de compressibilité : K    
 3 
2Vs2  Vl 2
 Le coefficient de poisson : 
2(Vs2  Vl 2 )
où Vs : vitesse transverse et Vl : vitesse longitudinale
Une autre méthode de calcule, consiste à tirer la vitesse de Rayleigh VR à partir du graphe de la phase
du coefficient de réflexion R  et la vitesse du mode transversal Vl du graphe du module de R  .
Nous utilisons ensuite la relation de Victorov pour déterminer la vitesse longitudinale pour ensuite
calculer les constantes élastiques.
La relation de Victorov est la suivante :

0.718  Vs Vl 
2

V R  Vs
0.750  Vs Vl 
2
clear all, close all
%les données
v_liq = 1500;
vl = 5980;
vt = 3297;
ro_sol = 7800;
ro_liq = 1000;
freq = 600; %la fréquence en MHz
theta_max = 50*pi/180; % demi angle d'ouverture = 50°(0.872665 rd)
nbre_point = 1024;
excur_max = 100;
% calcul du coefficient de reflexion R_theta
omega = 2*pi*freq;
k_liq = omega/v_liq;
theta_c_t = asin(v_liq/vt);
theta_c_l = asin(v_liq/vl);
theta_c_t_deg = theta_c_t*180/pi
theta_c_l_deg = theta_c_l*180/pi
dtheta = theta_max/(nbre_point);
a = 0;
b = theta_max;
theta = a:dtheta:b;
theta_deg = theta.*(180/pi);
theta_t = asin(sin(theta).*vt/v_liq);
theta_l = asin(sin(theta).*vl/v_liq);
z_liq = ro_liq*v_liq./cos(theta);
z_sol = cos(2*theta_t).^2.*ro_sol.*vl./cos(theta_l)+sin(2*theta_t).^2.*ro_sol.*vt./cos(theta_t);
R_theta = (z_sol-z_liq)./(z_sol+z_liq);
amplitude_R_theta = abs(R_theta);
phase_R_theta = -imag(log(R_theta));
phase_R_theta_deg = phase_R_theta.*(180/pi);
figure(1)
plot(theta_deg,amplitude_R_theta), hold on
plot(theta_deg,phase_R_theta,'r’);
xlabel('l''angle d''incidance en degrés');
ylabel('la phase en rouge et l''amplitude en bleu du coefficient de reflexion’);
title('coefficient de reflexion’);

% la signature acoustique v_z


p_theta_caree = exp((theta.^2).*(-3.5).*((50*pi/180)^2/theta_max^2));
m = 1;
for z = 0:excur_max/(nbre_point):excur_max
derivee_v_z =
p_theta_caree.*amplitude_R_theta.*sin(theta).*cos(theta).*exp(2*i*k_liq.*z.*cos(theta)+(i.*phase_R_theta));
v_z1 = sum(derivee_v_z.*dtheta);
v_z(m) = v_z1;
m = m+1;
end
amplitude_v_z = abs(v_z);
z = 0:excur_max/(nbre_point):excur_max;

figure(2)
plot(z,amplitude_v_z);
xlabel('z(μm)');
ylabel('amplitude');
title('signature acoustique');
Traitement de la signature acoustique V(z) :

Il est très difficile de déterminer directement la vitesse des différents modes à partir de
la périodicité de la signature acoustique : En effet, cette courbe est la superposition des
différents modes de surface et de la réponse intrinsèque de la lentille.

Le signal V (z ) peut être traité selon certaines manières dans le but de l’exploiter
judicieusement et afin d'extraire avec précision la vitesse des différents modes pour en
tirer des propriétés physiques du matériau étudié.

Il existe plusieurs techniques de traitement de la signature acoustique V (z ) que nous


allons donner un aperçu des plus importantes.

La soustraction de la réponse de lentille :

On montre que la signature acoustique V (z ) est la somme de deux fonctions (fig.):

 la fonction de transfert, appelée commodément réponse de la lentille : VL (z ) .

 la fonction caractéristique de l’échantillon VI (z ) .

V ( z)  VL ( z)  VI ( z)
La courbe correspondante à la fonction de transfert est directement liée à la diffraction
qui est fonction de l'ouverture de la lentille. Cette courbe peut être obtenue sur un
échantillon parfaitement réfléchissant (or ou téflon) ou le coefficient de réflexion R 
est égale à l'unité. La réponse VI (z ) dépend exclusivement de l’échantillon. Elle est
obtenue en soustrayant à la courbe V (z ) la fonction de transfert de la lentille VL (z )
(fig.). Après filtrage de VI (z ) pour réduire les effets des modes indésirables, on obtient
la réponse VI' ( z ) à partir de la quelle seront faits les calculs de période ou d’atténuation.

(a) (b)

Fig. Principe de soustraction de la réponse de la lentille


La Transformée de Fourrier Rapide (FFT) :

Une des méthodes les plus connues et largement utilisée pour le traitement numérique
de V (z ) est la Transformée de Fourrier Rapide (FFT). Ce traitement permet de décerner
les différents pics singuliers du spectre discret de V (z ) et qui correspondent aux
différents modes de propagation de l’onde acoustique. C’est ainsi qu’on peut
déterminer les vitesses de propagation de surface et de volume.

Le fenêtrage :

Les principales fonctions de la fenêtre de pondération sont d'éviter les discontinuités et


de réduire au minimum les ondulations produites par la fenêtre rectangulaire.
Lorsqu’on effectue la Transformée de Fourier Discrète d’un signal, on applique une
fenêtre de pondération sur le signal à transformer en multipliant le signal par une
fonction afin d’éviter d’avoir un élargissement des raies donc des interférences entre
elles. Il existe un très grand nombre de fenêtre, il faut choisir la fenêtre répondant au
mieux au but recherché en s'aidant de leurs caractéristiques (atténuation des lobes
secondaires, largeur à mi-hauteur, …etc.).
Les fenêtres de pondération donnent des résultats similaires à la méthode de
soustraction de la réponse de la lentille, donc on peut s'affranchir de la mesure de la
réponse de la lentille qui doit être effectuée pour tous les échantillons à analyser.
% calcul de l'angle de génération de mode surface (theta_r)

% relation de Victorov
v_r_Victorov = vt*((0.718-(vt/vl)^2)/(0.75-(vt/vl)^2))

% a partir du coefficient de reflexion


fz_R_theta_max = max(phase_R_theta)
fz_R_theta = phase_R_theta(1);
q = 1;
tht = 0;
while fz_R_theta < fz_R_theta_max;
tht = tht+dtheta;
fz_R_theta = phase_R_theta(q);
q = q+1;
end
theta_r = tht
theta_r_deg = theta_r*180/pi
v_r = v_liq/sin(theta_r)
% la transformée de Fourrier de la signature acoustique (fft)
tf=fft(v_z,nbre_point);
module_fft = abs(tf);
figure(3)
stem(1:nbre_point,module_fft);
grid;
xlabel('numero de raie');
title ('module de la fft');
% le numero de la raie ayant l'amplitude maximale de la
transformée de Fourrier de la signature acoustique
(num_raie_mdl_max)
mdl_fft_max = max(module_fft);
mdl_fft = module_fft(1);
k = 1;
while mdl_fft < mdl_fft_max
k = k+1;
mdl_fft = module_fft(k);
end
num_raie_mdl_max = k
delta_z = 9;
v_s = v_liq/sqrt(1-(1-(v_liq/(2*freq*delta_z)))^2)

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