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Etude des amplitudes des ondes en un point M à l’infini : Cas d’une lame non traitée
1- Déterminer les amplitudes des trois premières vibrations lumineuses successives transmises en
fonction de s0 , r21 , t12 et t21 .
2- Déterminer, de même, les amplitudes des trois premières vibrations lumineuses successives
réfléchies en fonction de s0 , r12 , r21 , t12 et t21 .
3- Reproduire et remplir le tableau ci-dessous sur votre copie et calculer les amplitudes des vibrations
lumineuses en fonction de s0 . On rappelle que l’indice de la lame est n = 1,5 et celui de l’air est n0 = 1 .
Commenter les résultats obtenus.
Amplitudes des vibrations lumineuses réfléchies s1r = … s2r = … s3r = …
Amplitudes des vibrations lumineuses transmises s1t = … s2t = … s3t = …
4-1- Si on considère les interférences éventuelles des deux premières ondes transmises, doit-on
s’attendre à un contraste proche de l’unité ? Justifier votre réponse.
4-2- Mêmes questions pour les interférences des deux premières ondes réfléchis par la lame.
5- De quel type d’interféromètre une telle lame peut-elle être qualifiée ? S’agit-il d’une interférence à
deux ondes ou à ondes multiples ?
Etude des phases des ondes transmises en un point M à l’infini : Cas d’une lame traitée
Pour diminuer les pertes, on augmente le pouvoir réflecteur de la lame en déposant sur chacune de ses
faces une mince couche semi-réfléchissante non absorbante d’un diélectrique.
On s’intéresse pour la suite au phénomène d’interférence entre les multiples ondes transmises par la
lame.
6- Montrer que la différence de marche en un point M à l’infini entre deux ondes transmises
successives est : δ ( M ) = 2 n e cos θ , où θ est l’angle de réfraction du rayon incident dans la lame, en
déduire le déphasage ϕ ( M ) entre ces deux ondes transmises. Faire un schéma explicatif.
7- A quelle condition obtient-on des interférences constructives ? Montrer que, pour une incidence
2n e
normale, les seules longueurs d’ondes transmises par la lame vérifient : λ = , où k ∈ * .
k
8- L’épaisseur de la lame considérée est e = 200 nm . Quelle valeur de l’entier k permet de sélectionner
une vibration lumineuse de longueur d’onde λk appartenant au domaine du visible correspondant à
l’intervalle spectrale [ 400 nm , 800 nm ] ? Citer une application de ce phénomène.
Partie II : Etude de l’interféromètre à ondes multiples de Fabry-Pérot
L’interféromètre à ondes multiples de Fabry-Pérot est un instrument constitué de deux surfaces
planes traitées, parallèles, limitant une lame d’air d’épaisseur e et d’indice n0 = 1 .
2
facteur m en fonction de s0 , T et R . On donne : 1 − cos ( 2 x ) = 2 sin 2 x .
14- Pour quelles valeurs de ϕ l’intensité I (ϕ ) est-elle maximale ?
Dans la suite, on se place dans le cas des surfaces à pouvoir de réflexion important ( R ≈ 1 et T << 1 ).
La transmission du Fabry-Pérot TFP (ϕ ) est définie
par I (ϕ ) = I 0 TFP (ϕ ) dont l’allure est représentée
par la figure 2.
15- Donner les expressions de TFPmax et TFP
min
.
2π
On définit la finesse du Fabry-Pérot par F = ;
δϕ
δϕ est la largeur à mi-hauteur d’un pic d’intensité
maximale (voir la figure 2).
16- Déterminer la largeur à mi-hauteur δ ϕ d’un pic
d’intensité d’ordre d’interférence k en fonction du
coefficient de réflexion R . Pour R ≈ 1 , montrer que
Figure 2
π
la finesse devient F . Commenter.
T
Pour la suite, on se place dans le cadre où l’épaisseur e et l’angle d’incidence i sont fixés.
17- On appelle intervalle spectral libre (ISL), l’intervalle de fréquence ∆ν ISL entre deux pics successifs
c
d’intensité maximale. Montrer que ∆ν ISL = , c étant la célérité de la lumière dans le vide.
2 e cos i
Fin de l’épreuve
2 4 2
0 0
k k1 j k2 , avec k1 k2 . On choisit le signe (+) puisque la propagation
2 1
est faite suivant les z croissants.
0 0
Enfin : k k1 j k2 ; k1 k2 .
2
E t z,t E0t ux exp j t k1 j k2 z E0t ux exp k2 z exp j t k1 z .
R e E t z ,t Et z,t E0t ux exp k2 z cos t k1 z . 1
Et z,t Bt z,t
t z,t
0
k1 E exp 2 k2 z
2 0,5
0t
u z cos t k1 z cos t k1 z sin t k1 z
2
0
1 k1 E0t exp 2 k2 z z
2
1 E02t 1 2
t z,t uz exp 2 u z ; k2 . 0,25
2 0 2 0 em em em 0 0
1 E02t 1 E02t
t z 0,t uz et t z 5 em ,t exp 10 u z . 0,25
2 0 em 2 0 em 0.25
Ptransf t z,t dS next t z 0,t dS uz t z 5 em ,t dS u z .
Sf S S
2 2 2
1 1 1
1 exp 10 S .
E E E
Ptransf S
0t
exp 10 S
0t 0t
2 0 em 2 0 em 2 0 em
0,75
1 E02t 1 E02t 0 0 0
exp 10 1 Ptransf S S E02t S .
2 0 em 2 0 em 2 80
10- z
p v z,t J z,t Et z,t 0 Et2 z,t 0 E02t exp 2 cos t k1 z
2
em
1 z 0,5
p v z,t 0 E02t exp 2 .
2 em
5 em 1 z
Preçue p v z,t d S 0 E02t exp 2 dz
V 5 em S z 0 2 em
5 em
1 z em
Preçue 0 S E02t em exp 2 0 S E02t exp 10 1
2 2 em 0 4
1
em 0
Preçue 0 S E 2
S E02t .
8 0
0t
4
0
On peut vérifier aisément que : Preçue S E02t Ptransf .
8 0
Ce résultat constitue le bilan d’énergie électromagnétique dans le volume du conducteur.
dU em 0,5
Preçue Ptransf 0 : l’énergie E.M moyenne reçue par le conducteur est
dt
entièrement dissipée par effet Joule.
11-1- L f : Energie thermique massique nécessaire pour changer de l’état thermodynamique
d’un cops pur de l’état solide à l’état liquide à pression et température constantes. 1
Le métal subit un chauffage de la température T0 jusqu’à la température de fusion T f .
Le volume du métal qui a subit la fusion S d .
0,5
conductivité thermique, exprimée en W m1 K 1 .
Conditions de validité :
* La loi de Fourier est valide dans l’hypothèse d’un faible gradient de température. 0,25
* La loi est linéaire si l’on suppose que est indépendante de la température. 0,25
* Enfin, pour pouvoir utiliser la loi de Fourier, il faut que le matériau soit isotrope sinon 0,25
la conductivité thermique varie selon la direction du transfert thermique.
* Variation non rapide de la température en fonction du temps. 0,25
14- Flux thermique élémentaire à travers une surface dS : th J th dS n . 0,5
Pour une surface S, th t J th M ,t dS n ; n vecteur unitaire normal à la surface S. 0,5
S
T z,t
Le transfert thermique effectué suivant (Oz) J th J th u z uz .
z
J th z d z,t u z dS u z dt J th z,t dS u z dt
S z d z
Sz
t z 2
c
(*) j z,t
c
2
k z ,t k j
2
; relation de dispersion.
1
c c 1 1 c
k exp j k j , k1 k2
2
2 2
2 2 2 Dth
c
k 1 j k1 j k2 , on choisit (+) car la propagation est faite suivant
2
c
les z ( R e k 0 ). Enfin : k 1 j 1 j . 0,5
2 2 Dth
17-2- T z,t T0 0 exp j t k1 j k2 z T0 0 exp k2 z exp j t k1 z
R e T z,t T z,t T0 0 exp k2 z cos t k1 z
z,t 0 exp k2 z cos t k1 z 0 z cos t k1 z . 1
Lors de la propagation de T z,t , les fluctuations z,t autour de la valeur moyenne
T0 subissent une décroissance à cause de la présence du facteur exp k2 z .
Il en résulte que k1 est lié au phénomène de propagation qui peut être dispersive et le 0,5
terme k 2 indique l’amortissement de l’amplitude de l’onde thermique.
18- 2
* Vitesse de phase : v , exprimée en m s 1 . 0,75
R e k k1 c
Corrigé de l’épreuve de Physique Concours Physique et Chimie 5/11
* La distance caractéristique th de la décroissance de z,t , appelée de même
profondeur de pénétration, est définie pour laquelle l’amplitude 0 est divisée par
0 1 2 0,75
exp 1 . 0 z th 0 exp k2 th th , exprimée en m.
exp 1 k2 c
19-
A.N : 3,15 103 kg m3 , c 870 J K 1kg 1 et 1,80 W m1 K 1
* Variations journalières : TJ 86400 s J 7, 27 105 rad s 1 .
2 2 J
th,J 0,1344 m 13, 44 cm et v ,J 0,98 105 m s 1 . 0,75
c J c
* Variations annuelles : TA 31536000 s A 1,99107 rad s 1 .
th,A 2,57 m et v ,A 0, 46 106 m s 1 . 0,75
- On remarque que th,J th,A ; Les variations journalières de la température pénètrent
moins profondément dans le sol que les variations annuelles : Le sol se comporte comme 0,5
un filtre passe bas.
- La vitesse de phase décroit avec la pulsation. Ainsi, les variations journalières de la
température pénètrent plus vite dans le sol que les variations annuelles.
20-
2 2
2 2 th .
k1 c
21-1- Pour les variations journalières de la température, la profondeur de pénétration est :
th,J 13, 44 cm . Au-delà de quelques th,J , L’atténuation de la fluctuation z,t de la
température est importante de telle sorte qu’on peut supposer que la température ne varie 1
plus. C’est la raison pour laquelle les canalisations sont enterrées à cette profondeur.
21-2- Pour les variations annuelles de la température, la profondeur de pénétration est :
th,A 2,57 m . A une profondeur de quelques th,A , les variations annuelles de la
1
température ne sont plus appréciables. Pour cette raison les caves sont creusées à des
profondeurs de l’ordre de 5 mètres.
Partie III : Phénomène de diffusion en dynamique des fluides
22- Suivant les directions Ox et O y , les dimensions du fluide sont supposées infinies. Le
champ de vitesses v M ,t est invariant lors des translations des plans de symétrie
xO z et y O z respectivement suivant les axes O y et Ox . v M ,t ne dépend ni 1
de y ni x : v M ,t v z,t et v M ,t v z,t ux .
De même pour le champ de pression P M ,t P z,t . 0,5
26- v z,t
v z,t grad v z,t v z,t v z,t u v z,t u 0. 1
x x
x x
L’accélération convective est nulle.
27- On projette l’équation (*) suivant la direction (Oz).
P z,t v z,t
g 0 car 0 et v z,t z 0 .
z t z
P z,t
g P z,t g z K t . 1
z
Pour z h P z,t P0 g h K t K t P0 g h .
Enfin : P z,t P z g h z P0 ; P z varie linéairement en fonction de z. 0,5
28- La projection de l’équation (*) suivant la direction (Ox) aboutit à :
v z,t 2 v z,t v z,t 2 v z,t
ux v z,t ux u (**) ; 0,5
t z2 t z2
x c
c : constitue la viscosité cinématique, exprimée en m2 s 1 . 0,5
On obtient une grandeur comparable au coefficient de diffusion thermique Dth . Ce
résultat provient d’un mécanisme microscopique (agitation thermique) associé aux 0,5
phénomènes de transport diffusif de la quantité de mouvement dans les fluides visqueux.
c Dvisc décrit donc l’aptitude à la diffusion de la quantité de mouvement.
29-1- En notation complexe, la solution de l’équation (**) est de la forme :
v z,t f z exp j t ux ;
0,5
Ecran
10- On a une lame d’air ; n 1 i ;
0,25
4 e cos i
M 2 e cos i M
0,5
M cte i cst ; franges d’égale inclinaison, donc des anneaux d’interférences. x 3
11-
On a : s1 t 2 s0 T s0
0,5
s 2 t 2 r 2 exp j s0 T R exp j s0
x4
s3 t 2 r 4 exp 2 j s0 T R 2 exp 2 j s0
s N T R( N 1 ) exp j( N 1 ) s0
12- L’amplitude totale transmise est :
sT s1 s 2 s3 s q
sT s0 T 1 R e j R e j
2
R e j
q
. 0,5
R exp j
T
sT M sT s0 T
q
s0 0,5
q 0 1 R exp j
13- 1 1
I M sT s*T s02 T 2 s02 T 2 .
1 R exp j 1 R exp j 1 R
2
2 R 1 cos
1 I0
s02T 2 I M ; 1
1 R 4 R sin2 1 m sin 2
2
2 2
0,5
4R
I 0 s02 ; m . x2
1 R
2