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1-1. Introduction
1-2- Les applications de l’abaque de Smith
1-2-1 L’adaptation à éléments localisés
1-2-2 Coefficient de réflexion
1-2-3 Impédance et admittance
1-2-4 ROS
2. RESEAU D’ADAPTATION
On désire déterminer l’impédance résultante aux points A et B (voir figure 1 ) sachant que
la fréquence d’utilisation est de 10 MHz. On pourrait imaginer que la résistance de 10
ohms en série avec le condensateur de 159 pF représente une antenne et que la self et le
condensateur constituent un système d’adaptation d’impédance, les point A et B étant les
points de raccordement de l’émetteur.
Pour écrire la valeur d’une impédance série nous adopterons la notation suivante :
Z = R + j X ou Z = R - jX .
figure 2
Notez au passage que le signe s’inverse lors de la transformation. Nous pourrions, pour
simplifier l’écriture, utiliser un sous-multiple du Siemens, le milli-Siemens ou mS.
5) nous allons maintenant connecter un condensateur en série, il faut donc revenir aux
impédances. Nous transformons Y = 0,00099 - j 0,00433 en utilisant les formules de la
figure 3, il vient : Z = 50,8 + j 221
Z = 50,8 - j 0
Donc aux points A-B, le montage décrit figure 1 équivaut à une résistance pure de 50,8
ohms, on peut dire qu’on a réalisé l’adaptation à 50 ohms.
Introduction
L’abaque de Smith est un outil graphique très utile pour
solutionner des problèmes de ligne de transmission.
L’abaque de Smith a été développé en 1939 par P. Smith au
« Bell Telephone Laboratories ». C’est un outil qui permet de
visualiser rapidement le comportement de circuits
hyperfréquences, et il fait parti de tous les logiciels de design.
L’avantage principal de l’abaque de Smith est qu’il permet de
rapidement convertir un coefficient de réflexion a des
impédances, et vice-versa.
Phillip Hagar Smith
né à Lexington,
Massachusetts
le 29 avril 1905
L'échelle radiale:
Elle a la même échelle que le rayon de l'abaque de Smith ce qui permet de passer de l'un à
l'autre à l'aide d'un compas ou d'un triple-décimètre en reportant les longueurs sur le
papier.
EXP: Les traits rouges et bleus correspondent au ROS=2
A : ROS (ex: 2)
B : ROS en décibels (ex: 6 dB)
C : Pertes de puissance en décibels (ex: 9,6 dB)
D : Coeff. de réflexion de puissance (ex: 0,11 = 11%)
E : Coeff. de réflexion U ou I (ex: 0,33 = 33%)
F : Coeff. de pertes de transmission
G : Pertes en ligne -> variation du ROS
H : Att. de transmission de P en dB (ex: 0,51 dB)
I : Coeff. d'augmentation de U et I dû au ROS (ex: 1,414)
J : Coeff. de transmission de puissance (ex: 0,89 = 89%)
K: Coeff de transmission de U ou I.
L’abaque de Smith représente le coefficient de réflexion tracé en format polaire (module
et phase). Les coefficients de réflexion des circuits passifs seront donc inscrits dans un
disque de rayon unitaire correspondant à la réflexion totale ( |Γ| = 1).
Pour une conversion facile vers le domaine des impédances, les contours à partie réelle
constante et à partie imaginaire constante sont superposés à cette représentation
polaire.
Dans le système des coordonnées cartésiennes, le coefficient de réflexion s’écrit:
La relation entre le coefficient de réflexion Ґ et son impédance normalisée z associée
avec ( z=Zr/Zc=r+j x )est connue par.
En utilisant r et x comme paramètres, on obtient les relations suivantes :
Ces équations représentent les cercles à partie réelle d’impédance constante (dans le
premier cas) et à partie imaginaire d’impédance constante (dans le second cas).
• le lieu des points à partie réelle r constante est un cercle de centre
et de rayon
L’abaque de Smith est donc constituée de l’ensemble des cercles à partie réelle d’impédance
constante ( 0 <r< ∞) et de la partie des cercles à partie imaginaire d’impédance constante
intersectant le disque unitaire.
Construction des cercles du diagramme de Smith
1 Axe Ґ=1
0,6 2
x>0
0,3
Valeur de x 5
0 0,2 0,5 1 2
Valeur de r
x<0
- 0,3 -5
-2
- 0,6 -1
Remarque:
➢ La charge 50 ohms
La partie imaginaire du coefficient de réflexion d’une charge capacitive est toujours négative
(v < 0) puisque la réactance x est négative. Son point représentatif se situe donc dans la
partie inférieure de l’abaque de Smith . Si elle est sans perte, elle est placée sur le cercle
extérieur (|Γ|=1 si r = 0).
La partie réelle u du coefficient de réflexion peut se mettre sous la forme suivante :
➢ Le circuit ouvert
Rappel :
1-2- Les applications de l’abaque de Smith
C'est quoi ?
• L'adaptation d'impédances permet de transformer une impédance d'entrée a une
autre impédance.
• On utilise des éléments localisés (inductance, capacitance) ou des stubs.
Pourquoi ?
• On cherche a maximiser la puissance transmise à la charge.
• Pour les composantes critiques (antenne, amplificateur faible bruit), améliore le SNR.
• Pour un réseau de distribution de puissance (ex : antennes), permet de réduire les
erreurs de phase et d'amplitude.
1-2-1 L’adaptation à éléments localisés
a. L’inductance série
b. La capacité série
d. La capacité parallèle
Z=25-j30.
0,3
5
0 0,2 0,5 1 2
- 0,3 zx -5
-2
- 0,6 -1
Déduction du coefficient de réflexion
1
0,6 2
0,3
5
0 0,2 0,5 1 2
|Ґ0|
- 0,3 zx -5
-2
- 0,6 -1
On trouve alors :
Ґ = 0.48 e-j108°
Exemple d’exploitation de l’abaque
Zi R
Zc=50 W Zr
ei
r=0.5
u=1.5
zr=25/50+j.75/50
zr=0.5+1.5j
Détermination directe du coefficient de réflexion au niveau de la charge :
Lecture de
r=0.5
Lecture de |Ro|
1-2-3. Impédance et admittance
Si on veut travailler en admittance et non plus en impédance
Y
Y =
1 y = x = Zc.Y admittance normalisée
x x Y x
Zx c
1 − Rx
On a alors y =
x 1 + Rx
Si on compare :
j j
1 + Ro e 1 − Ro e
z = y =
x j x j
1 − Ro e 1 + Ro e
Ajout de p à
Px −
10 log +
= 20 log Rx
Px
A avoir en tête, les ordres de grandeurs :
2 0.33 -10 90 10
3 0.5 -6 75 25
Exemple
impédance normalisée vue par
la source
Onde
réfléchie
. .
Zc
Zg
ZL
ei
. .
Si Zc≠ ZL Avec Zc= ac+jb c ; ZL= aL+jbL
f= 2Ghz ZL=25+j65
𝜆=10 cm
. . (Antenne)
d?
But : Trouver X et d pour avoir le max de puissance sur l’antenne.
2. Adaptation d’impédance par des stubs
Déplacements sur
l’abaque de Smith
L’abaque de Smith est conçue de telle sorte qu’un déplacement de λ/2 correspond à un
tour (360° ). Ceci s’explique par le fait que l’abaque de Smith permet de tracer des
coefficients de réflexion et non de transmission, ces derniers étant de préférence lus sur
un graphe de type polaire. Le déphasage est alors compté deux fois : une fois vers la charge
et une fois vers le générateur.
Déplacements vers le
générateur
2-1. Le stub court circuit:
Un stub court circuit est un tronçon de ligne sans perte chargé par un court circuit. Son
impédance d’entrée s’écrit en fonction de l’impédance caractéristique Zc , de la
constante de propagation ß et de la longueur l.
L’impédance ramenée est purement imaginaire et sera utilisée pour annuler la partie
imaginaire de la charge à adapter elle même, ou le plus souvent la partie imaginaire
de la charge transformée par un tronçon de ligne. Cette impédance peut être calculée à
partir de l’abaque de Smith.
Exemple
L’impédance ramenée par un tronçon de ligne sans perte λ/8 court circuitée vaut zin = +
j
L’impédance ramenée est purement imaginaire et sera utilisée pour annuler la partie
imaginaire de la charge à adapter elle même, ou le plus souvent la partie imaginaire de
la charge transformée par un tronçon de ligne. Cette impédance peut être calculée à partir
de l’abaque de Smith.
Exemple
L’impédance ramenée par un tronçon de ligne sans perte λ/8 en circuit ouvert vaut zin = -
j.
L’impédance d’entrée d’un tronçon de ligne sans perte de longueur quart d’onde chargé
par une impédance de charge ZL s’écrit :
Exemple de transformateur
quart d’onde
Voir (Exercice 4)
2-4. Adaptation simple stub
C’est la plus classique. Elle consiste à placer en parallèle sur la ligne principale
d’impédance caractéristique Zc, un tronçon de ligne en court-circuit ou en circuit
ouvert (stub), en général de même impédance caractéristique Zc, conformément au
schéma ci-dessous. L’adaptation est réalisée par le choix judicieux de la distance d du
stub à la charge et par sa longueur l.
Remarques préliminaires :
Le stub étant placé en parallèle sur la ligne il faut travailler en admittance.
le stub étant en court-circuit ou en circuit ouvert, il ramène en parallèle sur la
ligne principale une admittance purement imaginaire Y = jB .
La méthode est donc simple (voir abaque) :
• on positionne sur l’abaque de Smith le point correspondant à l’impédance à
adapter (Zt),
• on prend son symétrique par rapport au centre de l’abaque pour avoir le point
représentatif de son admittance (Yt),
• on tourne sur l’abaque sur le cercle à TOS constant jusqu’aux intersections
avec le cercle « g=1 », soient deux solutions.
• Pour chacune d’elle, on relève la valeur de l’admittance réduite en ce point
(admittance de la forme y = 1 + jb
• Pour assurer l’adaptation le stub doit donc ramener une admittance purement
imaginaire égale à (-jb).
Exemple
On cherche à adapter l’impédance ZL = 30 + j 70Ω avec un dispositif simple stub. Les
lignes ont une impédance caractéristique de 50Ω.
Exemple d’adaptation
simple stub
On normalise ZL par rapport à 50Ω
Par symétrie on en déduit l’admittance normalisée
On se déplace vers le générateur sur un cercle de centre 0 passant par yL (à partir de yL)
jusqu’à rencontrer une admittance à partie réelle unitaire. La première admittance
vérifiant cette condition est :
La longueur de ligne parcourue entre yL et yd vaut d= 0.275λ
Le stub court circuit doit donc présenter une admittance d’entrée permettant d’annuler
la partie imaginaire de yd
La longueur l satisfait cette condition se déduit également de l’abaque de Smith