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III.1 Introduction
L'Abaque de Smith est un outil de représentation graphique reliant le rapport des ondes
incidentes et réfléchies le long d'un guide de propagation, à la variation d'impédance
caractéristique le long de ce guide. Cette représentation porte le nom de son inventeur, Phillip
Smith, proposée en 1939, suite à ses travaux sur le calcul de la ligne de transmission.
III.2 Description
Habituellement l'abaque de Smith se présente sous la forme d'un graphe circulaire et
d'un ensemble d'échelles (repère H). Il n'est pas nécessaire d'en connaître tous les détails pour
pouvoir en comprendre le fonctionnement de base.
Figure 1
Exemple 1:
Soit l'impédance Z=15+j20 ohms. En divisant par 50 ohms chaque terme de Z on "normalise"
Z et on obtient z=0.3+j 0.4 encore appelée "impédance réduite". Ce point est à l'intersection
du cercle des résistances égales à 0,3 et du cercle des réactances égales à +0,4
Pour retrouver l'impédance en ohms il suffit de multiplier chaque terme par l'impédance de
référence.
Exemple 2:
Le point 1,4-j1,2 représente l'impédance Z = 1,4x50-j1,2x50 = 70-j60
1 Г
1 Г
Avec une feuille normalisée (impédance du point central=1+j0), le rayon du cercle de ROS
est facile à mesurer sur la feuille car c'est aussi la distance entre le point central et la
graduation sur l'axe des résistances. On peut aussi se référer à l'échelle radiale placée en bas
de feuille.
Dans un circuit utilisant une ligne sans pertes, le cercle de ROS est aussi utilisé pour le calcul
des impédances en tenant compte de la ligne en tant que composant.
Située en dessous de l'abaque de Smith circulaire, elle constitue un abaque en elle-même qui
permet de trouver sans calcul plusieurs paramètres se déduisant les uns des autres. Elle a la
même échelle que le rayon de l'abaque de Smith ce qui permet de passer de l'un à l'autre à
l'aide d'un compas ou d'un triple-décimètre en reportant les longueurs sur le papier.
A : ROS (ex: 2)
B : ROS en décibels (ex: 6 dB)
C : Pertes de puissance en décibels (ex: 9,6 dB)
D : Coeff. de réflexion de puissance (ex: 0,11 = 11%)
E : Coeff. de réflexion U ou I (ex: 0,33 = 33%)
F : Coeff. de pertes de transmission
G : Pertes en ligne -> variation du ROS
H : Att. de transmission de P en dB (ex: 0,51 dB)
I : Coeff. d'augmentation de U et I dû au ROS (ex: 1,414)
J : Coeff. de transmission de puissance (ex: 0,89 = 89%)
III.8.1 But :
Adapter une charge consiste à lui transférer le maximum de puissance à partir de la
ligne.
Une charge n’est adaptée que si son coefficient de réflexion est nul (énergie réfléchie
nulle). Dans ces conditions, le point représentant cette impédance est situé au centre de
l’Abaque de Smith (point d’adaptation).
Quadripôle
d’adaptation
Trois types de quadripôle sont souvent utilisés pour réaliser cette adaptation :
< ⁄9
"#!
$) * $(' +, -
$%&' $('
$(' * $) . +, -
$('
$%&'
$)
L’impédance caractéristique $(' de la ligne quart d’onde qui permet d’adapter la charge est
donnée par : ! /
Application :
On désire adapter, une source d’impédance interne $0 300 3, à une récepteur
d’impédance $4 50 3, à l’aide d’une ligne quart d’onde sans pertes. Quelle doit être
l’impédance caractéristique de cette ligne.
Solution :
et $4 50 3 8
$4 * $( +, -
$0 $(
$( * $4 +, -
7
6 7 8
Donc : !!. 9: ;
III.8.3.2 Rappel:
L’impédance d’entrée "# d’une ligne court-circuitée est purement imaginaire. L’impédance
normalisée correspondante, décrit sur l’Abaque un cercle de rayon unité, centré sur le point
d’adaptation.
"# > ?7 @
"#
a. Position du problème :
Soit une ligne de transmission chargée par une impédance que l’on désire adapter à
l’aide d’un simple stub. On suppose pour cela, que le stub possède la même impédance
caractéristique que la ligne principale.
)B 1 *C en (A)
)D 1 *C en (B)
IM J > KL?7 @ N
IO J > KL?7 @ N
Application :
Solution :
1. Première solution :
Emplacement du stub : EF 1.32 RS
La longueur du stub : -F 2.13 RS
2. Deuxième solution :
Emplacement du stub : d 4.98 cm
La longueur du stub : L 12.87 cm