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Introduction
1. Rappel sur la fibre optique
2. Le multiplexage WDM
3. Protocole de communication SONET/SDH
4. Formatage du signal
5. Le routage dans le réseau optique
Public visé
Introduction au module
Description du module
Dans le contexte du développement exceptionnel des télécommunications, le
module aura
Pour but de présenter l'intérêt du support optique pour la transmission de
l'information. La
Description des éléments du système de télécommunication optique ainsi que les
principes
De fonctionnement seront abordés.
A l'heure actuelle, pour des liaisons transatlantiques par exemple, des solutions
Commerciales proposent des débits de l'ordre de 1.26 Tb/s ce qui correspond à
la possibilité d'acheminer simultanément presque 20 millions de conversations
Téléphoniques ! A raison de 20 centimes d'euro la minute de communication,
une liaison de ce type engendre un chiffre d'affaire qui est de l'ordre de 4 million
d'euro la minute !
Caractéristiques :
Fibres unimodales, diodes laser à 1.3μ_rn
Disparition du problème de dispersion modale
Amplification électronique en ligne
Débits 100 Gb/s.km
Les fibres optiques ont d'abord été utilisées pour faire de l'imagerie
essentiellement dans le domaine médical (endoscopie). L'idée d'utiliser des fibres
optiques pour transmettre de l'information est apparue au début des années 60
avec l'apparition du LASER. Une fibre optique est formée d'un cœur de silice de
haut indice de réfraction, d'une gaine de silice pure de plus faible indice de
réfraction et d'une gaine en silicone ou en acrylate qui assure la flexibilité de la
fibre et facilite sa manipulation. Les dimensions caractéristiques des fibres
télécoms sont :
La gaine mécanique facilite la manipulation de la fibre mais elle reste encore très
fragile et inutilisable telle quelle pour les télécommunications. Pour un usage
industriel, il est nécessaire d'isoler les fibres de l'environnent en ajoutant des
La réalisation de la préforme
Le retreint
Le tirage
A. La réalisation de la Préforme
B. Rétreint
C. Tirage
Exemple :
Quelle longueur de fibre peut-on obtenir avec une préforme de 50 cm de long et
1 cm de diamètre ? (Diamètre typique d'une fibre télécom :125μm)
Le volume de la préforme restant conservé, la longueur de la fibre est de 3.2Km.
L'ensouillage qui consiste à enfouir les câbles dans une tranchée variant de
60 à 120 cm et cela jusqu'à une immersion de 1500 mètres qui est nécessaire
pour protéger les câbles des risques de crochetage par les chalutiers et des
activités de pêche.
Le jointage (raccordement)
L'inspection sous-marine
Guidage
Suivant un principe vu précédemment, un rayon peut être guidé par la fibre s'il
subit des réflexions successives aux interfaces entre le cœur et la gaine.
Conditions de guidage
Pour qu'un rayon soit guidé, il faut que celui-ci soit réfléchi à l'interface
cœur/gaine de la fibre ce qui impose une condition sur l'angle d'incidence du
rayon sur la face d'entrée de la fibre.
𝟏
𝒏𝟐𝟏 − 𝒏𝟐𝟐 𝟐
𝒂 = 𝒂𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏
𝒏𝟐𝟑
Soit une fibre dont l'indice optique du cœur est n 1 =1.451 et dont l'indice
optique de la gaine est n 2 =1.45, son angle d'acceptante est alors:
𝒂 =arcsin (0.05386) =3.087 °
Une fibre est dite « unimodale » si un seul chemin rectiligne est possible pour
la lumière alors qu`une fibre est dite « multimode » si plusieurs chemins sont
Une fibre multimode possède un cœur plus grand qu'une fibre unimodale.
Le paramètre V permet de définir si une fibre est unimodale ou multimode :
V= (𝑛 − 𝑛 )
avec 𝜆 longueur d'onde, a rayon du cœur de la fibre et n1 et n2 < indices du
cœur et de la gaine.
Si V<2.41 la fibre est unimodale.
Le débit de transmission est limité par la dispersion modale dans les fibres
multimodes.
Utilisation
Chapitre 5. : Le Laser
La lumière issue d'un laser est de couleur vive rouge, vert, bleu, orange.
C'est le signe du caractère monochromatique de la lumière laser. La
couleur définit le type de laser.
Par son aspect directif, en forme de rayon, alors que la lumière émise
par une lampe rayonne dans toutes les directions, la lumière issue d'un
laser est très directive, elle prend l'aspect d'un rayon.
le laser est une source de lumière cohérente c'est à dire que l'émission
des photons ne se fait pas de façon aléatoire comme dans le cas d'une
lampe classique mais selon un processus d'émission plus régulier.
II. Domaine d’application
Principe
Un laser est constitué de deux éléments essentiels qui sont un milieu à gain et un
résonateur.
Si le gain ne compense pas les pertes, l'amplitude de l'onde optique est plus faible
après un aller-retour.
Diodes laser
Les Diodes laser possèdent des propriétés qui favorisent une large gamme
d'applications :
Petite taille
Robustesse
Faible coût
Figure : diode laser munie d’un raccord de fibre à onde continue et pulsée
Le principe d'amplification est cependant différent des autres lasers. Il est basé ici
sur la recombinaison des électrons et des trous dans les semi-conducteurs.
Conditions de fonctionnement
Un laser est formé d'un milieu amplificateur et d'un résonateur, pour que le
système fonctionne il faut satisfaire la condition suivante :
𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝒆(𝜸 𝜶)𝑳
>𝟏
L'œil, par exemple, est un détecteur qui convertit une image en un signal nerveux
acheminé par le nerf optique.
I. Principe
L’effet photoélectrique fut découvert par Albert Einstein en 1921 , qui lui value
un prix Nobel
Le seuil de détection ne doit pas être trop élevé car si le signal est affaibli, des
impulsions trop atténuées ne seront pas prises en compte.
Le seuil de détection ne doit pas être trop bas non plus auquel cas il serait difficile
de faire la distinction entre bruit et signal.
Un mauvais choix du seuil de détection entraîne des erreurs sur la lecture du signal
transmis.
Des liaisons optiques commerciales proposent des débits de l`ordre de 2.6 Tb/s,
Cela a été rendu possible grâce à des techniques de multiplexage qui ont été
élaborées de façon à transmettre une très grande quantité de données sur une
même fibre.
I. Technique de Multiplexage
On est capable de transmettre sur un seul canal _(une seule longueur d'onde) grâce
à la technologie du multiplexage temporel, un débit de 5 Gb/s par modulation
directe de la source ou de 40 Gb/s par modulation externe.
L'atténuation
La dispersion
L1D1+L2D2=0
Alors la dispersion totale est nulle et les impulsions en sortie de fibre sont
identiques aux impulsions qui été émises.
I. Principe
Application pratique
Les LEDs (diodes électroluminescentes) sont des composants bon marchés mais
elles ne permettent pas l'émission de signaux à des débits trop élevés et elles
émettent un signal sur plusieurs longueurs d'onde à la fois, généralement sur un
intervalle de vingt nanomètres. De plus le signal généré est assez faible, donc
inapte à parcourir de longues distances. Ces caractéristiques font que les LEDs ne
conviennent pas à la fibre monomode et elles sont donc réservées aux fibres
multimode. De la même façon, les LEDs sont inadaptées pour le multiplexage
WDM étant donné que celui-ci utilise des intervalles pour chaque signal de l'ordre
de 1,6 nanomètres ou moins.
De son côté, le laser coûte beaucoup plus cher et nécessite une certaine attention
du fait qu'il chauffe beaucoup. Cependant, il est plus performant que les LEDs car
il n'émet que sur une seule longueur d'onde donnée et le signal émis est beaucoup
plus puissant. Les fibres monomodes nécessitent donc l'emploi de lasers pour
l'émission des signaux lumineux. La précision du signal généré par le laser fait
qu'il convient parfaitement pour le multiplexage WDM. La mise en œuvre du
multiplexage WDM sur fibre monomode requiert l'utilisation de plusieurs lasers
simultanément puisque chaque laser ne peut émettre que sur une unique longueur
d'onde. Le signal émis par chacun d'eux va ensuite être envoyé sur la fibre, et ce
indépendamment des autres signaux générés.
On observe donc que les fibres monomode et multimode forment deux classes
d'utilisation distinctes avec des émetteurs et un multiplexage qui leur sont
propres. Bien qu'étant assez coûteux à mettre en œuvre, le multiplexage WDM
permet d'envisager des débits que seule la fibre optique peut nous offrir à l'heure
actuelle. Le CWDM est une alternative beaucoup moins onéreuse, mais également
moins performante. C'est pourquoi il est destiné à être utilisé sur des réseaux
locaux ou métropolitains.
Maintenant que le contexte matériel de l'utilisation de la fibre optique a été
présenté, nous allons brièvement décrire les protocoles SONET/SDH utilisés pour
le transport des données sur fibres optiques.
Les protocoles SONET et SDH ont été développés séparément vers la fin des
années 80 pour répondre à la demande de la téléphonie, mais ils sont tout de même
très proches. Ils sont utilisés pour les communications optiques, mais aussi pour
les communications radios. SONET a été mis au point au Etats-Unis tandis que
SDH est d'origine Européenne. Ils concernent tous deux la couche physique et la
couche liaison du modèle OSI.
Etant donné que SDH est le plus utilisé des deux, nous allons présenter ses
principes, puis nous décrirons les différences entre SONET et SDH.
I. Le protocole SDH
Nous avons vu que le réseau optique est d'envergure planétaire et transporte des
données de nature très variées (voix, vidéo, textes, fichiers), expédiées sur IP,
ATM, SONET... Le routage dans ce réseau a longtemps été inexistant puisqu'il
se résumait à un ensemble de liens point-à-point, transitant par des brasseurs
optiques figés interconnectant des anneaux SONET/SDH. Les nœuds de ce
réseau reçoivent des signaux provenant de différentes sources comme les
multiplexeurs d'accès, les commutateurs ATM ou encore des routeurs
LAN/MAN/WAN. Il est donc indispensable que ces nœuds aient des interfaces
pour convertir ces trafics au format SONET/SDH.
Les réseaux basés sur SONET (les anneaux SONET), qui sont encore au cœur des
réseaux longue distance et métropolitains, utilisent des technologies de routage et
de commutation nécessitant la conversion du signal optique en signal électrique
pour ensuite le reconvertir en optique (OEO).
Les filtres à réseaux de Bragg ont pour fonction de réfracter une ou plusieurs
longueurs d'onde d'un signal lumineux. Aujourd'hui des réseaux de Bragg
ajustables (utilisation de la technologie opto-magnétique encore) sont à
disposition, ce qui permet de construire des ROADM (Reconfigurable OADM).
Ainsi, deux circulateurs et deux réseaux de Bragg assemblés comme le montre le
schéma suivant permettent de réaliser un OADM.
Avant denter dans les détails du routage, nous allons décrire brièvement l’accès
au canal. Il existe trois approches principales pour considérer le contrôle d'accès
au canal (Medium Access Control -MAC-) dans le réseau optique :
WDoMA)
3) Suivant le code (Code Domain Medium Access -CDoMA)
Les deux premières sont d'ordre physique et utilisent deux approches distinctes
(accès multiple et multiplexage). Par conséquent, deux sous catégories sont
utilisées pour chacune d'elle (TDMA et TDM, WDMA et WDM respectivement).
La dernière est d'ordre logique et utilise aussi les approches accès multiples et
multiplexage, donnant OCDMA et OCDM. Aussi bien l'accès multiple que le
multiplexage apportent des défis à relever. En terme d'utilisation de la bande
passante, le multiplexage est bien plus performant. Ainsi, deux techniques sont
utilisées. La première est axée sur le temps (TDM) qui peut se subdiviser en
ETDM (Electronic TDM) et OTDM (Optical TDM). La seconde est axée sur la
longueur d'onde (WDM) en multiplexant plusieurs longueurs d'ondes, chacune
véhiculant des flux de données TDM sur la même fibre. Le troisième type, connu
sous le nom de Optical Code Division Multiplexing (OCDM) est plus récent. Les
réseaux dotés d'interfaces SONET/SDH utilise ETDM.
WDM ajoute une troisième dimension. Chaque longueur d'onde transporte des
trames TDM au débit le plus élevé, et plusieurs longueurs d'ondes sont ensuite
Commençons par le routage statique, c’est à dire celui pour lequel les routes ont
été calculées avant la demande de connexion. Deux algorithmes sont possibles :
le routage fixé (fixed routing) et le routage par chemin alternatif fixé (fixed
alternate path routing).
Pour le routage fixé, une unique route est fixée pour chaque paire
source/destination. Pour l'autre algorithme, plusieurs routes fixées sont pré
calculées pour chaque paire source/destination et enregistrées dans une liste
ordonnée dans la table de routage du nœud source. Lorsqu'une demande de
connexion intervient, une route est sélectionnée parmi celles qui ont été pré
calculées. Ces deux approches sont plus simples à implémenter que celle de
Routage dynamique, mais peuvent entraîner des blocages de connexion.
L'approche dynamique augmente les chances d'établir une connexion en prenant
en compte l'état du réseau, comme le nombre et la nature des longueurs d’onde
disponibles par liens. Vous trouverez dans la bibliographie des références
d’articles traitant de ces problèmes.