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INTRODUCTION
Comme nombre de domaines nouveaux nés d’ un pont jeté entre deux sciences ou deux
techniques, l’ optoélectronique n’ a encore fait l’ objet d’ aucune définition que l’ on puisse
invoquée pour délimiter ses frontières. Le mot lui-même semble avoir été créé pour designer dans
les laboratoires de l’ industrie électronique l’ ensemble des activités directement rattachées à
l’ optique et que l’ apparition de laser la rapidement porté à une place de premier plan.
Le développement que connaît actuellement l’ optique dans les laboratoires d’ électronique peut
sans doute être considéré comme l’ aboutissement normal d’ un effort constant des
radioélectriciens vers la maîtrise de fréquences toujours plus élevée dans le spectre
électromagnétique.
Il y a à cette évolution deux raisons importantes qui sont :
- la nécessité de véhiculer ou de traiter un volume toujours plus grand d’ informations ;
- la nécessité de multiplier le nombre de fréquences rayonnées pour éviter l’ encombrement
du spectre radioélectrique.
Cette technique regroupe tout ce qui concerne la lumière, aussi bien à l’ émission qu’ à la
réception.
L’ optoélectronique est donc souvent une solution élégante pour des très nombreux
problèmes, mais elle a aussi ses pièges. Les divers capteurs en sont les coupables, car le capteur
parfait n’ existe pas encore.
La possibilité de transporter de la lumière le long des fines fibres de verre fut exploitée au
cours de la première moitié du XXe siècle. La première application fructueuse de la fibre optique
eu lieu au début des années 1950, lorsque le fibroscope flexible fut inventé par Van Heel et
Hopkins.
Les télécommunications par fibre optique restèrent impossibles jusqu'à l'invention du laser en
1960.Cependant, les pertes dans une fibre optique étaient telles que le signal disparaissait au bout
de quelques centimètres, non par perte de lumière, mais parce que les différents chemins de
réflexion du signal contre les parois finissaient par en faire perdre la phase. Cela la rendait peu
avantageuse par rapport au fil de cuivre traditionnel. Les pertes de phase entraînées par l'usage
d'une fibre de verre homogène constituaient le principal obstacle à l'utilisation courante de la fibre
optique.
En 1970, trois scientifiques de la compagnie Corning Glass Works de New York, Robert
Maurer, Peter Schultz et Donald Keck, produisirent la première fibre optique avec des pertes de
phase suffisamment faibles pour être utilisée dans les réseaux de télécommunications (20 décibels
par kilomètre ; aujourd'hui la fibre conventionnelle affiche des pertes de moins de 0,25 décibel par
kilomètre pour la longueur d'onde 1550 nm. utilisée dans les télécommunications). Leur fibre
optique était en mesure de transporter 65 000 fois plus d'informations qu'un simple câble de
cuivre, ce qui correspondait au rapport des longueurs d'onde utilisées.
Ce document est subdivisé en six grands chapitres repartis comme suit :
Chapitre I - Liaisons optiques : Ce chapitre parle de la place de l’ optique dans les systèmes de
télécommunications, des tendances d’ implantations, des stations terminaux, de la structure
générale d’ une liaison optique, les équipements terminaux, des lignes de transmission et les
méthodes de connexion des composants des liaisons optiques.
Chapitre II - Fibres Optiques : Ce chapitre défini, décrit et classifie les fibres optiques. En
suite, il étudie les paramètres des fibres optiques, ainsi que les phénomènes et caractéristiques de
transfert dans les fibres optiques et en fin nous avons énuméré quelques avantages et
inconvénients des fibres optiques.
Chapitre III - Câbles à fibres optiques : Dans ce chapitre nous avons définit, décrit et classifier
les câbles à fibres optiques. En suite, il étudie les câbles selon les différents constructeurs. En fin,
ce chapitre parle de l’ installation des câbles à fibres optiques et de leur maintenance.
Chapitre IV - Mesure des paramètres des trajets optiques : Dans ce chapitre on parle des
méthodes de mesure de l’ affaiblissement dans une FOM ainsi que les équipements utilisés pour la
mesure, de la construction des câbles à fibres optiques, des CO au marché international, de
l’ installation des lignes optiques, du calcul de la distance de régénération et du placement des
câbles à fibres optiques.
Chapitre V - Source et amplificateurs de la lumière : Ce chapitre traite de l’ interaction
photon atome, du laser semiconducteur, de la modulation électro optique, du multiplexage en
longueur d’ onde et les multiplexeurs optiques, des amplificateurs optiques et de la transmission
par soliton.
Chapitre VI - Le récepteur optique : Ce chapitre étudie l’ interface optique de réception, les
photodétecteurs et leurs paramètres, le bruit dans les photodiodes, le temps de transite dans une
photodiode, l’ optimisation de la bande passante du photodiode, en fin, les récepteurs optiques à
détection directe et cohérente.
3
1-1- DEFINITION
Une liaison optique est une ligne de transmission utilisant la fibre optique comme support
et dont les stations sont équipées des dispositifs d’ émission, de traitement et de réception des
signaux optiques.
largeur de raie minimise les effets de la dispersion chromatique ainsi que des photorécepteurs
efficaces. [10]
Une technologie simple permet de réaliser sur le niobate de lithium (LiNeO3) des modulateurs
et des commutateurs éléctro -optiques rapides et à faibles pertes d’ insertion. [7]
A cause de son affaiblissement très faible La fibre optique permet de parcourir des très grandes
distances sans régénération, à la différence du coaxial et des liaisons hertziennes. En suite, la fibre
optique est plus économique sur longues distances et le nombre de composants est moins
important. [4] [5]
Récepteur Optique
TEO J J TOE
CO CO
TC TC
Le schéma synoptique d’ une liaison optique est présenté sur la figure 1-2. [6]
A ST SI
PR A
CI
Signal CL e1 CL CL
DDE vers
Vers S1 A DCM
DCM S2 DDE
S fh f
h
DDE
B
DTS RR
CI fh
Signal CO CL
CL
TCL
multiplex DIR CON DP PR FO2 DOE DTS PR
TCR
B B
ST
CO CL
PR DP CON TCL
FO1
RR DTS
Sfh Vers
DDE S1 DCM
S2
}
CO S2
FO2 DOEe2 S1 DCL
e1 CL
Figure1-2 : Schéma synoptique d’une Liaison Optique
8
Pour qu’ un STCO au câble unifilaire puisse fonctionner en régime duplexe on y insère des
coupleurs directifs optiques.
Ces coupleurs sont des éléments passifs réciproques capables de diviser la puissance optique
parmi deux ou plusieurs canaux d’ émission (réception).
Un exemple de coupleur directif est celui de type Ү qui se caractérise par son faible
affaiblissement(3dB), le niveau élevé de l’isolement entre les canaux émission –réception(>50dB).
On implique un coupleur directif dans le trajet par fusion.
-Les atténuateurs optiques apportent un certain affaiblissement réglable dans un STCO. Il
existe des atténuateurs optiques mécaniques et électro-optiques. Les premiers sont plus rependus,
ils se divisent en deux types avec ou sans rupture de la FO. En pratique on préfère le type "avec
rupture" ou on fait varier le caractère de l’ intervalle entre filière, la distance, l’ angle entre les
axes des fibres où on introduit dans cet intervalle des filtres optiques.
3
δ D
2
0
0,2 0,3 0,4 0,5 δ/D
0,1
-Déplacement angulaire des axes des FO : pour les fibres optiques avec l’ ouverture numérique
NA <0.25 ce déplacement ne doit dépassé des dizaines d’ un degré (figure 1- 5).
α,dB
1,5
θ
1
0,15 NA
0,5 0,2 NA
0,5 NA
0 1 2 3 4 5 θ,(°)
-Non paralléléité des facettes : l’ affaiblissement dû à la non paralléléité des facettes est
relativement faible et dépend de la différance relative Δ entre les indices de réfraction n1 et n2 du
cœur de la gaine de la FO (figure 1- 6 ).
n n
Δ= 1 2 ( 1-2 )
n1
α,dB
10
θ1 θ2 1%
0,8 0,7%
0,4%
Δ=
0 θ1θ2,(°)
1 2 3 4 5
α,dB
10
NA2
1 NA1
0,1
0,01
-Intervalle longitudinal entre les facettes des FO :à l’ occasion il faut remplir cet intervalle par
une matière spéciale (figure 1- 8 ).
α,dB
4
3 δ 0,5NA
2 0,2NA
1 0,15NA
0 δ/D
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
-Micro défauts de la surface des facettes : surfaces dépliée, Г hauteur moyenne de micro défaut
(figure 1-9).
α,dB
0,5
0 1 8 15 δ
-Différence entre les diamètres des cœurs des FO, si la lumière passe vers la FO au diamètre plus
petit, (figure 1-10).
12
D1
D2
10
1,0
0,1
0,01
On peut très bien faire un couplage entre deux connecteurs identiques ST/ST mais on peut
également le faire entre un connecteur ST et un connecteur SC ou bien encore un connecteur ST
avec un connecteur FDDI. La figure (1-12) [21], représente les deux types de connexions.
13
Boîte de connexion pour les connecteurs ST ; connexion mécanique ‘ ’ splice’ ’ des fibres
Figure 1- 12 : Représentation des deux types de connexion
14
Tableau 2-1: Type des fibres optiques et les valeurs de quelques paramètres.
Valeur nominale Ecart du diamètre Ecart de la forme Excentricité de la
du diamètre Mm et de la valeur circulaire de la section
nominale section transversale %
transversale %
Cœur Multimode 50 ±6 6 6
Monomode - - -
10..11
Gaine Multimode 125 ± 2.4 2 6
Monomode 125 ± 2.4 2 -
Les rayons méridionaux se propagent dans le plan de l’axe sous l’angle d’incidence θi par
rapport à l’axe de la fibre optique. Ceux pour les quels θi≥ θcr se propagent dans le cœur et ne
sortent pas; ils s’appellent rayons dirigés. Les conditions de propagation s’améliorent avec
l’augmentation de θi, l’énergie se concentre au cœur. Les rayons méridionaux de θi < θcr quittent le
cœur et pénètrent dans la gaine. Une partie de ceux-ci se propagent dans la gaine par réflexion
totale sur la frontière gaine -cœur. Les rayons méridionaux qui pénètrent dans la couverture de
protection seront absorbés par un matériau opaque. Les rayons obliques suivent une trajectoire
‘’hélicoïdale’’ dont la projection sur l’axe la fibre optique est un angle régulier ouvert.
L’affirmation que tout rayon oblique pour lequel θi≥ θcr est un rayon dirigé n’est pas valable.
En effet la loi Sinelus n’ est valable que pour la réflexion sur une surface plane tan disque la
surface cœur- gaine est de forme curviligne.
Les rayons dans une fibre optique à gradient d’ indice suivent une trajectoire lisse. Chaque
rayon dirigé peut servir comme modèle simplifié d’ un mode de propagation du champ de lumière
dans une fibre optique qui n’ est qu’ un guide d’ onde diélectrique. De ce point de vue le rayon
qui se propage parallèlement à l’ axe de la fibre optique sans réflexion représente le mode
fondamental et chaque trajectoire en ‘ ’ gig-zag‘ ’ correspond à un mode supérieur. Les
trajectoires subissent ‘ ’ l’ attraction ‘ ’ vers l’ axe ce qui diminue le nombre de modes
supérieures.
une fibre optique dont le cœur est de très faible diamètre (d ≈ 10µm) on rend possible la
réalisation du régime monomode. En substituant Bom par le chiffre minimal correspondant on
trouve de ( 2-3 ) la condition de l’ existence du régime monomodal ( f< ƒ crtnom) ;
2,405 0,766
d ( 2-4 )
n12 n 22 NA
La figure (2-1) [1], représente une coupe transversal d’ une fibre avec ses valeurs
caractéristiques.
r1 r2
1
2
Pour caractériser le cône de capture d’ une fibre optique à gradient d’ indice on introduit
l’ ouverture numérique efficace NAeff, le monogramme et le cône de capture d’ une fibre optique
à gradient d’ indice sont représentés sur la figure (2-3) [5].
18
NAeff/NA 1,65
y
n1=1,51,551,6 1,71,75 x
1,3 z
l1 l2 l3
1,4
1,2
R1 R2
FOM
1,1
LD
1,0
1,41,451,51,551,6 1,7 1,8 n2 L1
1,65 1,75
L2
Figure 2-3 : Monogramme et cône de capture d’une FO à gradient d’indice
l’ introduction de la lumière peuvent alors atteindre 20dB et plus (en pratique, le problème de
l’ introduction de la lumière dans une F O M est l’ un des plus importants). En effet, la surface de
radiation d’ une diode laser est de la forme d’ un petit ruban de longueur X et de largeur Y ( X >
Y). Pour cette raison le diagramme de rayonnement du laser au plan parallèle au ruban dans la
direction X est beaucoup plus étroit qu’ en direction Y et peut être présenté par une ellipse de demi
axes Wxs et Wys respectivement. La lumière rayonnée est polarisée le long de l’ axe Y , C'est-à-
dire perpendiculairement à la jonction PN du laser. D’ autre part le champ du mode fondamental
HE11 existe sous forme d’ une superposition de deux ondes de polarisations mutuellement
orthogonales. [1]
200 µm
300 µm
Figure 2-4 : Représentation des trajets des différents rayons lumineux dans une
FO à saut d’ indice
b)- Fibres optiques multimodes à gradient d’ indice [17]
Les fibres optiques à gradient d’ indice permettent d’ introduire relativement plus de lumière
que les fibres optiques monomode. La bande passante est substantiellement supérieur à celle des
fibres optiques multimodes à saut d’ indice. Ce fait est du à la forme spéciale de l’ indice de
réfraction n qui diminue le long du rayon de façon exponentielle.
r
N(r) = no[1-2Δ( )g]2 ( 2-7 )
q
n0 n2
no = n(o); Δ= ; g = paramètre qui définit le profil et varie en fonction
n0
de la fibre (g ≈ 2).
Puisque la vitesse de la lumière diminue avec l’augmentation de n, alors les temps de
propagation pour les différents modes sont à peu –près les mêmes.
Avec ces fibres, le pas de régénération diminue avec l’ augmentation du débit de la façon
suivante :
- A partir de 140 Mbits/s, le pas de régénération diminue en dessous de 20 km ;
- A un débit de 400 Mbits/s, le pas varie de 1 à 4 km ;
- A 1Gbits/s, les pas sont :
Infinicor 600 (50/125) ;
Infinicor 300 (62,5/125) ;
NB : les chiffres (600,300) indiquent la distance en mètre assurant la transmission sans
régénération à 1Gbits/s.[5]
Les différents paramètres des fibres optiques à gradient d’ indice son représentés dans le
tableau (2-2) [17] et les trajets des différents rayons lumineux sont représentés sur la figure (2-5)
[21]
Figure 2-5 : Représentation des trajets des différents rayons lumineux dans une
FO à gradient d’ indice
Un autre paramètre très important d’une F O M est le diamètre (2Wo) du champ du mode
fondamental qui définit la frontière où le champ E de l’ onde lumineuse s’ affaiblie jusqu’ à
36,8% (1/e) de sa valeur au centre du cœur de la F O.
A la différence des fibres optiques multimodes dans le cas d’ une F O M, la quantité
substantielle de la lumière se trouve en dehors du cœur.
Pour les λ proche de λc, on peut décrire approximativement la répartition du champ dans la
section transversale du cœur par la répartition gaussienne. La répartition du champ dans la section
transversale du cour d’une fibre optique monomode est représentée sur la figure (2-6) [3]
E( r) =Eo e[-(r/wo )]2 ( 2-9 )
r
2W0
dc
Figure 2-6: Répartition du champ dans la section transversale du cœur d’ une FOM
Plus le rapport Wo/dc est grand, plus la lumière qui se propage dans la gaine est considérable.
La gaine doit être assez épaisse ( ґgaine>>Wo )pour que le champ résidu à la frontière externe de la
gaine soit très faible.
Théoriquement on peut trouver le diamètre du champ de mode comme suit :
3/2 6
2Wo = dc [0,65 + 0,434 ( ) + 0,014( )] ( 2-10 )
C C
On note que pour λc donnée, le champ s’élargit avec l’augmentation de λ .
Exemple : trouvons le diamètre du champ de mode dans une F O M avec λc =1200nm et
dc = 9µm à la logeur d’onde λ = 1,3µm.
21
λ=
m
5µ
5
1,
λ=
10
0,5
λ(µm)
0,6 0,8 1,0 1,2 1,3 1,6
Tableau 2-3: Illustration de la réduction des pertes dans les FO de1970 à 2002
Année Pertes en dB/km Longueur d’ onde (nm) Entreprise
1970 20 Corming Glass Work
23
gaine
coeur
A) - La dispersion intermodale
Dans une fibre optique multimodes, à une fréquence fixe, le temps de parcours des modes
dirigés différents n’ est pas le même, vue la différance des vitesses. Il en résulte l’ élargissement de
l’ impulsion lumineuse dont l’ étendus est égal à la différance des temps de parcours du mode le
plus lent et celui du plus rapide. Dans le cadre de l’ optique géométrique, (modèle à rayon), le
phénomène s’ explique par la différence du temps de parcours sur les trajets différents rayons
lumineux (figure 2-2). L’ existence de l’ élargissement important causé par la dispersion
intermodale constitue l’ argument décisif en faveur des fibres optiques monomodes.
Le temps de parcours dépend de l’angle d’inclinaison өz du trajet à l’axe Z longitudinale comme
suit (figure 2-2).[2]
n1 L n1
t(θz) = ( 2-14)
C cos z C sin i
L= longueur de la fibre optique.
C= célérité de la lumière ; n1= indice de réfraction du coeur
θz = angle d’inclinaison par rapport à Z ; θi = angle d’incidence
24
Puisque le temps est inversement proportionnel à cosθz , sa valeur minimale tmin correspond à
cosθz, c'est-à-dire aux rayons parallèles à l’axe Z tandis que tmax correspond à θi = θcr ; θcr étant
n
l’angle critique : θcr = arcsin ( 2 ) on a :
n1
L L n L
tmin = n1 ; tmax = n1 ; mais sin cr 2 ; donc, tmax = n12 .
C C sin cr n1 cn 2
Ainsi, la dispersion intermodale τ s’exprime par :
L n1 n 2
τim = tmax – tmin = n1 ( 2-15)
C n2
n1
Comme n1 ≈ n2, on aura ; τin = L (2-16 )
C
n1 n 2
n2
L’élargissement de l’impulsion est proportionnel à la longueur du parcours L, ce qui n’ est
valable que pour le cas où on ignore l’ interaction des modes ( cas idéal). En réalité les
inhomogénéités entraînent des transformations permanentes des modes aux autres modes ce qu’ on
appelle l’ interaction des modes. Alors l’ élargissement des impulsions s’ avère proportionnel à
L et pas à L. Le phénomène se manifeste après un certain parcours Le appelé la longueur de la
liaison intermodale ; on estime Le = 2…..5 km [6] ; enfin on a :
n
Pour L < Le ; τin = 1 L (2-17 )
C
n
pour L > Le ; τin = 1 LLe (2-18 )
C
Même si la dispersion intermodale dans une fibre optique monomode est nulle, on constate un
certain élargissement de l’ impulsion lumineuse et en réalité le régime monomodes pur n’ existe
pas. Il y a deux (2) modes fondamentaux à polarisations orthogonales qui se propagent dans
le guide d’ onde diélectrique. Dans une fibre optique monomode idéale, les vitesses de phase et de
groupe de ces deux (2) modes sont les mêmes. Mais dans une fibre optique monomode réelle, la
section droite du cœur étant légèrement elliptique, le milieu de propagation est anisotrope à cause
des charges mécaniques. Tout cela entraîne la différence de vitesse des modes et par conséquent
l’ élargissement de impulsions ce qui est appelé la dispersion de polarisation (PMA).
Ce n’ est que récemment que cette caractéristique du milieu de transmission a vu son
importance relevée et elle croit avec le carré du débit.[16]
En ce qui concerne la dispersion modale de polarisation (PMD); elle caractérise l'étalement du
signal. Ce phénomène est dû à des défauts dans la géométrie des fibres optiques qui entraînent une
différence des vitesses de groupe entre les modes se propageant sur différents axes de polarisation
de la fibre.
B) - Dispersion chromatique
Dans les fibres optiques au régime multimode, la dispersion intermodale τin dépasse
largement la dispersion chromatique τch de plus d’un ordre de grandeur. Dans les fibres optiques
monomodes τin =0 et on constate.
τ =τch =τg +τmat =ΔλL[I(λ) + M’(λ)] ( 2-19 )
τg = dispersion de guidage
τmat = dispersion du matériau
= ΔλLM’( λ) ( 2-20 )
25
a)- La dispersion de guidage est conditionnée par les propriétés d’une fibre optique qui n’est
qu’un guide d’onde diélectrique et se traduit par la dépendance de la vitesse de phase Vph et de la
longueur d’onde λ. la variation de la vitesse de phase le long du spectre du signal lumineux a pour
conséquence la variation du temps de retard des différentes composantes spectrales du signal, donc
l’élargissement de l’impulsion lumineuse. Cet élargissement est proportionnel à la largeur du
spectre Δλ du laser.
τg =ΔλLI( λ) (2-19)
I (λ) étant le coefficient de dispersion de guidage (courbe D figure 2-11).
c) la dispersion du matériau, notons que l’indice de réfraction n des matériaux varie en fait
avec la longueur d’onde (λ) ; n=n(λ) étant donc différent pour les différentes composantes du
spectre du laser de la largeur Δλ (d’où, l’intérêt à réduire au minimum la valeur Δλ). Ainsi les
modes excités sur les différentes composantes dans l’étendue Δλ du spectre de la source de lumière
se propagent avec leurs propres vitesses. Ceci entraîne le retard propre à chaque composant
fréquentielle du signal après le parcours de la distance L . L’ élargissement correspondant d’ une
impulsion s’ exprime alors :
max LM ' (2-20 )
d 2 n1
M
'
( 2-21)
C d 2
M’ (λ) étant le coefficient de dispersion des matériaux. La fonction M’( λ) est représentée
sur la (figure 2-11) [19], pour les différents matériaux de la fibre optique (courbe A :quartz pur,
courbe B :SiO2(86,5 %) ; GeO2 ( 13,5 % ), courbe C :SiO2 (86,7 % ) ; BeO3 (13,3 % ), courbe
D :I( λ) coefficient de dispersion de guidage . On voit que pour chaque matériau, il existe une
valeur propre λ = λo où M’ = 0 (la dispersion change de signe). [19]
26
M’ Ps/km.nm
120
B
100
80
60 C
A
40
20
D
0
-20
-40 ; mm
0,9 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5
0,8 1,6
1
1
2 2
λ3=λb2 λ1 λ λ2 λ4=λb2
Figure 2-12 : Représentation de l’ effet de mélange à quatre ondes
L’ effet est maximal si la dispersion est nulle, pour l’ éviter, il faut déplacer le point de
dispersion nulle au delà de la troisième fenêtre de transparence (1530…1565) nm. Une petite
dispersion dans la fenêtre de travail stimule la dispersion de bruits. [11] [14]
27
-Pour les F O multimodes à saut d’ indice le coefficient B L P est toute fois relativement petit
(20 à 100 MHz.km). Ce qui limite l’ usage de ce type de fibre sur des courtes distances.
- Pour les fibres à gradient d’ indice, ce coefficient est acceptable. A titre d’ information, ce
produit est de l’ ordre de 1000 à 3000 MHz.km.
- Pour les fibres monomodes, le coefficient BLP est considérable, mais le raccordement de ce
type de fibre exige une très grande précision et de ce fait, est d’ un coût très élevé.
On note que ce sont les fibres monomodes qui ont le cœfficient BLP maximal. Ces fibres
optiques dans la bande de 1,3 μm à 1,55 μm où les pertes sont extrêmement faibles ont le BLP
supérieur à 50 GHz.km. Ceci permet de les utiliser dans les systèmes de télécommunications de
très haut débit à la grande distance. Ce type de fibre est particulièrement indiqué pour les liaisons
sous-marines.
Les caractéristiques principales des différents types de fibres optiques sont groupées dans le
• Pour des liens de 50 - 60 kilomètres, cette fibre fonctionnera tout à fait bien entre 2.5 Gbit/s
et 10 Gbit/s par canal
• Cette fibre exige tout de même des emplacements de régénération et/ou la compensation
chromatique de dispersion
• Cette fibre est bonne pour WDM
Fibre : G.653
• Principes de base pour la fibre à dispersion décalée (0.2% du marché)
• Cette fibre est bonne pour la transmission TDM (2.5 Gbit/s par canal, 10 ou plus)
• Cette fibre n’ est pas recommandée pour le WDM dans la fenêtre C (1530-1570 nm). Elle
exige l'utilisation d’ un espacement de canal inégal afin de se débarrasser de FWM (Four
Wave Mixing)
• Cette fibre est plus appropriée pour WDM dans la fenêtre L (1570-1610 nm) ou pour
d’ autres futures fenêtres
Fibre : G.655
• Principes de base pour la fibre à dispersion décalée non nulle (8% du marché)
• Cette fibre exige une faible compensation chromatique de dispersion aux distances
excédant 300 km si elle fonctionne à 10 Gbit/s par canal ou plus
• Cette fibre a été désignée pour les applications WDM
• Cette fibre peut avoir les mêmes difficultés que la G.653 si la fenêtre S est atteinte (autour
1480nm)
•
RESUME
Dispersion -
Disp Comp
TDM
>10 G Disp Comp
WDM - pour la
F
fenêtre C
31
Basés sur la technique de division temporelle des canaux, les systèmes de télécommunications
optiques permettent d’ augmenter la vitesse de transfert de 1,55 Gbits/s à 10 Gbits/s et même à 40
Gbits/s.
Il est évident que plus la longueur des tronçons de régénérations et d’ amplifications est
grande, plus l’ efficacité économique est remarquable. Historiquement, le premier pas sur la voie
de perfectionnement était la FOM G.652 (saut d’indice) à la FOM G.653 (à dispersion décalée)
avec le point de dispersion nulle décalée de λ=1,3μm à λ=1,55μm. Mais assez vite, on a découvert
qu’à la dispersion nulle, se manifestent fortement les effets non -linéaires surtout l’ effet FWM
qui limite sévèrement la longueur du tronçon élémentaire du câble.
Le pas suivant, de FOM.G653 à la FOM.G654 était la création d’ une FOM à
l’ affaiblissement linéique réduit, plus faible que les FOM G.652 et G.653. mais la réduction de α
de 5…10% a perdu très vite l’actualité avec l’avènement des amplificateurs optiques efficaces.
Le développement ultérieur se passait sous le signe de l’avènement très actif des méthodes de
la compression spectrale (multiplexage en longueur d’ onde) WDM et DWDM. Mais cela a
nécessité de FOM sans effet non – linéaire. On a crée de telles FOM dont les contraintes sont
donnés à la Rec G.655.1560,2 nm (6eme fenêtre) et 40 longueurs d’ ondes de 1569,4 nm (L
fenêtre). Au débit de 10 Gbits/s la vitesse de transmission atteint 1Tbits/s. Cependant
remarquons que pour chaque bande de longueur d’ onde, on doit utiliser les QOFD appropriées à
la bande C ; pour la bande L, le dopage en erbium est un peu plus fort. Nous avons encore la
particularité : à la différence des FOM-LS, le point de dispersion nulle des fibres True Wave Rs et
Teralight est décalé, pas dans le domaine des ondes longues mais dans le domaine des ondes plus
courtes, par exemple 1520…1525 nm. Pour tout les trois types de fibres,la gamme de température
est la même (-60….+85°c).
2-17- PERSPECTIVES
Les possibilités de transmission de la fibre optique laissent espérer un développement, dans un
avenir proche, des moyens de communication pour les entreprises dans les réseaux métropolitains.
Le Japon et l’ Europe s’ orientent vers des fibres en matière plastique (POF; Plastic Optical Fiber)
à 2,5 Gbits/s, dont la pose est moins coûteuse. Les exploitants des pays développés, dont ceux
d’ Europe, évaluent le marché des services numériques à large bande (télévision, stéréophonie,
communication multimédia entre ordinateurs, visioconférence) pour les différents types
d’ utilisations (professionnel, universitaire ou réseau d’ accès résidentiel).
33
I une fibre optique excitée avec une source laser délivrant une impulsion de longueur
d’ onde =1,55µm, a une ouverture numérique NA=0,25. Sachant que le diamètre du cœur de
cette fibre est dc=10µm, d’ écrire le régime de propagation dans cette fibre et dégager les
avantages et inconvénients par rapport à l’ autre type de fibre.
Réponses : c=3,26µm ; multimodes
II – une fibre optique a un diamètre de cœur de 6µm et fonctionne à une longueur d’ onde
de 1300nm.
1-trouver l’ ouverture numérique de cette fibre si l’ indice de cœur est de 1,5 et celui de la
gaine est de 1,3.
2-quelle est sa longueur d’ onde de coupure ?
3- le régime de propagation de cette fibre est il monomode ou multimode ?
4- trouver le diamètre de champs de mode de cette fibre et en déduire la dimension du spot ?
Réponses : NA : 0,74µm ; c=5,79µm ; D= 2,94
III – une fibre optique monomode à saut d’ indice à une ouverture numérique ON = 0,22 et un
indice de réfraction du cœur de n1 = 1,456.
Déterminer :
1- La bande passante en bit/s de cette fibre pour une longueur de un kilomètre.
2- L’ indice de réfraction de la gaine.
Réponses : B = 20 Mbit/s ; n2 = 1,448
IV- Calculer le débit binaire d’ une fibre optique à gradient d’ indice, de loi parabolique
(g=2), de 32 km de long, d’ ouverture numérique effective égale à 0,17, dont l’ indice de
réfraction n1 sur l’ axe est 1,5. A cette valeur n1 de l’ indice de phase correspond la valeur
N1 =1,6 de l’ indice de groupe.
Réponse : b = 58 Mbit/s
Solutions
I Calculons la longueur d’ onde de coupure
D’ après la relation
d NA
c c En AN : dc =10µm ; NA 0,25 µm
0,766
34
10 .0,25
c 3,26 µm
0,766
Trouvons le régime de propagation dans cette fibre
Nous constatons que la longueur d’ onde de coupure c=3,26µm est plus grande que la
longueur d’ onde de pompage =1,55 c .
Donc le régime de propagation dans cette fibre est multimode.
6.0,74
c 5,79µm
0,766
Nous constatons que la longueur d’ onde de coupure c=5,79µm est plus grande que la
longueur d’ onde de pompage =1300nm c .
Donc le régime de propagation dans cette fibre est multimode.
Trouvons le diamètre du champ de mode
La relation s’ exprime comme suit :
3
6
2
2W 0 d c 0,65 0,434 0,014
c c
En AN : dc=6µm ;=1300nm ; c==5,79µm
3
6
1, 3 2 1,3
2W 0 6 0,65 0,434 0,014
5,79 5,79
2W0 4,164 µm
2W 0 4,164 µm
Le diamètre de spot est : D = = 2,94µm
1,414 1,414
35
tube
FO
C secondaire
a b Loose tube c
Figure 3-1 : Représentation des CO à modules de tubes
b)-les C O à module à cœur profilé (slotted type), multifibre où un module se base sur un cœur
profilé à la section cercle aux rainures longitudinales en hélice, au placement libre des F O.
Trois types de câblage en module à cœur profilé sont présentés sur la figure (3-2). [12]
rainures
tube Tube en plastique
en hélices
FO FO
ER
Cœur du câble
Module à cœur profilé
Tight tube a b c
Figure 3-2 : Représentation des CO à cœur profilé
c)- les C O à modules de rubans (ribban slotted type) : l’ ensemble des fibres (jusqu’ à 12) se
trouvent à l’ intérieur du ruban de la matière isolante.
Outre les fibres optiques les câbles comprennent beaucoup d’ autres éléments à savoir :
- une matière de remplissage sous forme de fils en plastique.
- Des couches isolantes à faire face aux charges compressantes et à réduire la pression
mutuelle des
élémen
-
37
matière
de ces éléments est à fort module d’ élasticité et de la résistance à couper, elle est de faible
masse volumique (métaux et synthétiques). On trouve quelques exemples au tableau (3-1). [10]
-
matière de ces éléments est à fort module d’ élasticité et de la résistance à couper, elle est de
faible masse volumique (métaux et synthétiques). On trouve quelques exemples au tableau (3-1).
[10]
Tableau 3-1 : Paramètres de quelques éléments ER
Matière Masse volumique Module d’ élasticité
a g/cm3 (de Young) Ea,
104MPa
Fil d’ acier 7,8 20
Fil de cuivre 8,9 12
Kevlar 49 1,4 13
Kevlar29 1,4 6
F R P (synt.) 20 3
Fibre à verre 2,5 9
Nylon 1,14 0,4 ..... 0,8
Pc Lf
Sa (3-1 )
ma Ea a Lf
Ea=module d’ élasticité
a=masse volumique du ER
A son tour la déformation ma d’ un câble à un ER avec une couche amortissante s’ exprime :
r
ma 1 ( 2 ) 2 r' ( 2 r' ) 1 (3-2 )
r
Où r' déformation radial de l’ élément central ; r = rayon du ER avec une couche
r
amortissante ; = pas de torsion du module optique.
Les types de câblage les plus utilisés sont présentés sur la figure (3-3).[21]
b) l’ enveloppe externe du câble : elle protège le cœur tordu du câble contre l’ environnement
et des “ blessures’ ’ mécanique lors de la mise en place et l’ exploitation (en polyéthylène ; en
caoutchouc silice organique, en téflon etc..).
Les exigences en vers l’ enveloppe externe sont : la non inflammabilité, la résistance à un milieu
agressif, l’ insensibilité au chauffage.
En pratique il faut choisir un câble à enveloppe externe appropriée aux conditions locales de
l’ exploitation selon le critère coût/qualité, ainsi selon les caractéristiques principales d’ un câble
groupées dans le tableau (3-2).[3]
Les paramètres de l’ enveloppe externe et ses exigences sont groupés dans le tableau (3-3) et
l’ exemple d’ une construction possible d’ un câble à fibres optiques est présenté sur la figure (3-
4). [12]
tion coeur
rotec
de p
erture
Couv
gaine
Enveloppe en plastique
fibre
V de remp hydrophobe
Fils syntétique
element EF central
Module à tube
Figure 3-4 : Exemple d`une construction possible de CO
ER central
FO
Oreiller en jote Isolation à
ceinture
Blindage en fils Ruban en acier gaufré
Circulaire d’acier
Enrobage
Enveloppe externe intermediaire
Remplissage
hydrophobe
Enrobage
interne
- Les C O à suspension libre sur des mâts en treillis des lignes à haute tension à grands bonds
qui contiennent 2 à 144 fibres avec un câble porteur en acier.
- Les F O incorporés aux câbles ‘ ’ paratonnerre’ ’ d’ une ligne à haute tension, avec 2 à
24 fibres, un porteur central en aluminium, une conductibilité élevée, une section de (70 ;
100 ; 120) mm2 et des rainures contenants des tubes ,,loose tube’ ’ de 12 F O .
Le schéma de ce genre de câble est présenté sur la figure (3-7). [10]
Porteur ER central
FO
Tube ,,loose tube’’
remplissage
ACSW
remplissage enrobage
Mdule de profil
Enrobage à ceinturé ER
enrobage
a b
Figure 3-8 : Représentation des CO a suspension libre sloted type et ribban (FUJIKURA)
Câble porteur
FO
ER central
enrobage à ceinturé
enrobage
- Les C O sous terrains blindés par un ruban d’ acier gaufré avec des enveloppes interne et
externe.
- Les C O combinés comprenant des F O M et des fils en cuivre de diamètre 0,9 mm (6 fibres
et 10 paires de fils). Voir figure (3-10). [4]
Fil en cuivre
ER
FO
Enrobage de ceinture
ER en plastique de verre
FO
Enveloppe externe
Blindage d’acier lt
Enrobage interne en
poluéthylène cordel
Element absorbant
ER periphérique
- Les C O de type OPGW à suspension libre sur des lignes de haute tension avec des tubes l t
en plastique de diamètre 1,5/2,25 mm comprenant 8 F O dans les rainures du cœur en
aluminium profilé de 8,2 mm de diamètre : le premier en roulage est de 12 fils d’ acier
plaqués d’ aluminium (section transversale totale de 75 mm2) et le deuxième de 18 fils
d’ aluminium (section totale de 112,4 mm2 ).
La figure (3-13), représente un câble à fibre optique à suspension libre (OPGW). [6]
Cœur Al
Lt avec un hydrophobe
FO
Fils d’acier plaqués Al
Fils Al
Il existe d’ autres fabricants tel que : Siemens ; Nokia ; Cortoide câble; KWO ; etc….
qui proposent des gammes variées de câbles optiques.
-40
-50
-60
-70
-80
Figure 3-14 : Dépendance du seuil Po par rapport au débit d’ information
On compare la valeur L"r à L’r trouvée des expressions ( 3-5 ) et (3-7) et on prend la plus grande
pour la distance de régénération Lr recherchée.
La formule explicite du premier membre de l’ équation ( 3-7 ) dépend du type de la F O.
L’ élargissement τ s’explique par l’effet de la disposition. Dans une F O M où il n’y a que la
dispersion chromatique on trouve :
c
L"r = (3-8)
M
où Δλ =largeur du spectre du laser
Dans le cas des F O multimodes où la dispersion intermodale prédomine, il est sensé
d’estimer la largeur maximale du spectre Δſsm du signal à transmettre qui dépend du débit
maximale et du code utilisé. Il n’ y a pas de simple formule générale qui lie ces paramètres.
La bande passante,, optique’ ’ requise (à l’ entrée du photorécepteur ) s’ exprime comme suit :
Δſopt = 2Δſe (3-9)
η
Η =0,9 0,8 0,7 0,6 0,5
0,1 0,99 0,98 0,96 0,94 0,93
0,2 0,98 0,95 0,92 0,88 0,83
0,3 0,97 0,93 0,89 0,83 0,77
0,4 0,96 0,91 0,85 0,79 0,71
0,5 0,95 0,89 0,82 0,75 0,67
0,6 0,94 0,87 0,80 0,71 0,62
0,7 0,93 0,86 0,77 0,68 0,59
0,8 0,92 0,83 0,74 0,65 0,55
0,9 0,91 0,82 0,72 0,62 0,53
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
I Trouver la bande passante linéique d’ une fibre optique sachant que sa distance de régénération
est de 8 km et que sa bande passante est de 10 GHz/s
Quelle serait la distance de régénération, si le trafic à acheminer était de 200 MHz.
Réponses : B = 1,25 GHz ; L’ r = 50 km.
II On doit installer une liaison optique entre le centrale d’ Almamya et la station terrienne de
wonkifon sur une distance de 65 km.
La bande passante nécessaire pour acheminer tout le trafique sur ce tronçon est de 75 MHz.
Au marché on trouve des câbles à fibres optiques dont la bande passante linéique BLP est un
multiple de 50. Sachant que le coût des câbles augmente dans le même sens que la BLP et qu’ on
ne veut placer que deux régénérateurs sur le tronçon.
Quelle est la BLP du câble à acheter pour assurer le meilleur rapport qualité/coût ?
La fibre de ce câble est elle monomode ou multimode ? Pourquoi ?
Réponses : B= 75 MHz ; BLP=1650 MHz/km
III - Calculer le paramètre BLP d’ un câble de 500m de longueur. Sachant que l’ élargissement
des
impulsions est de 15 ns .
Quelle doit être la force appliquée sur ce câble lors de son installation dans un tuyau en béton.
On donne : masse linéique du câble 0,4 kg/m ; K=0,38.
Réponses : B= 29,33 GHz ; F= 76 N
IV - Un central reçois une puissance de -30dBm d’ un signal émis à une station se trouvant à
3,515 km.
Quelle était la puissance émise si l’ affaiblissement des connecteurs est de 1dB/connecteur et
celui des épissures de 0,5 dB/épissure (dans la ligne il a été réaliser une épissure et deux
connections).
Trouvez l’affaiblissement linéique de cette fibre.
Réponses : Pe= -21 dBm ; αf=0,5 dB/km
Circuit de
polarisation
Fibre detecteur
à essai
Système
d’injection
%
Source Filtre de Suppresseur Suppresseur
lumineuse mode de mode de de mode de
gaine gaine ur
icate
f
pli
am
Mesure
Figure 4-1: Diagramme d’équipement de mesure. du niveau
La fibre est placée dans l’ alignement du dispositif de couplage. Le coupleur directif optique
effectue le transfert efficace du rayonnement dans la F O du câble à mesurer, et de la puissance
rétrodiffusée vers le récepteur de rayonnement.
Le générateur d’ horloge h synchronise le fonctionnement émetteur – récepteur. Le
générateur d’ exploitation de l’ oscilloscope est déclenché par les impulsions d’ horloge se qui
permet d’ observer le flux de la rétrodiffusion soit partiellement ou entièrement.
La figure (4-2), présente le dispositif de mesure. [2]
Système
optique
h
Détecteur optique
Amplificateur
oscilloscope
Dispositif de
Traitement
du signal
Système
d’acquisition
De données
La puissance rétrodiffusée est analysée par un processeur de signaux et enregistrée sur une
échelle logarithmique.
L’ affaiblissement entre deux points A et B de la courbe correspondant à deux sections
transversales de la fibre est donné par la formule (4-3 ) et représenté dans la figure (4-3). [2]
1
A( λ) = (Va –Vb) (dB) ( 4-3 )
2
Va = niveau de puissance au point A
Vb = niveau de puissance au point B
α;dB (a)
(b)
VA (c) (d)
VB
A B L
Figure 4-3 : Représentation d’ une courbe logarithmique.
Générateur
de
signaux
Supresseur
Système Filtre de
de mode de
D’injection
Source
gain mode
%
Récepteur
enregist
reur
Figure 4-4 : Diagramme schématique du dispositif de mesure.
Où V1.2 (t) est l’ impulsion enregistrée à l’ entrée (V1) ou à la sortie (V2) de la fibre du câble
P
- trouver la valeur δ(w) = 1 . ( 4-5 )
P2
La fonction | δ(w)| est la caractéristique de modulation amplitude -fréquence du câble à mesurer.
De cette caractéristique on trouve la bande passante du câble optique au niveau de 3 dB :
-calculer le paramètre BLP du câble.
BLP =B.Lm ( 3-6 )
B=bande passante du câble (MHz)
54
où L= longueur du câble
m= paramètre empirique indiqué par le fabriquant.
*En approximisant les impulsions d’ entrée et de sortie par la courbe gaussienne on
trouve la bande passante comme suit :
440
B ( 4-7 )
t s2 te2
B=bande passante (MHz) ts =durée d’ impulsion à la sortie
Notons que le signal de modulation doit garantir une résolution temporelle suffisante pour
la mesure du temps τ.
Un sélecteur de longueur d’onde est employé soit à l’extrémité d’entrée où à l’extrémité de
sortie de la fibre pour choisir la longueur d’onde à la quelle le temps de propagation est mesuré.
Un photodetecteur dont le rapport signal sur bruit et la résolution temporelle sont appropriés
à la mesure peut être suivit d’ un amplificateur à faible bruit. La voie de référence est soit une
signalisation électrique soit une signalisation optique. Dans certains cas, la fibre à mesurer peut
servir de référence au temps de propagation.
Le temps de propagation est mesuré par le détecteur de temps de propagation. On procède à
un traitement des données approprié au type de modulation pour obtenir le coefficient de
dispersion (M) au niveau de la longueur d’onde.
Le temps de propagation de groupe mesuré est ajusté par l’expression quadratique suivante :
S
τ(λ)= τ0 + O (λ – λ0 )2 ( 4-8 )
2
où τ0 =valeur minimale du temps de propagation relatif à la longueur d’onde de dispersion
nulle λ0 .
d
Le coefficient M = (4-9 )
d
est déterminé par l’expression quadratique différenciée suivante ( dans la gamme λ = 1,55 µm ).
M(λ ) = (λ - λ0 ) S0 ( 4-10 )
où S0 = pente de dispersion nulle (uniforme ).
Selecteur de Photo
longueur detecte
Detec
d’onde ur
teur
du
temps
de Ordinateur
Generateur Temps de propa pour le
de signaux propagation gation traitement
des
signaux
Voie de référence
t
te
ts
de réfraction du cœur et son profil réel, la présence des fissures et des microcourbures,
l’ instabilité temporelle de l’ affaiblissement, les pertes aux connexions et aux épissures.
NB- Le Power meter ne donne que la perte globale de la liaison; le Réflectomètre indique où se
trouve la connexion défectueuse.
- Un mesureur du TEB pour des débits différents et des codes de ligne différents. La mesure
contrôle les tronçons de régénération et l’ ensemble de la ligne. Elle s’ effectue par comparaison
bit par bit des suites émises et reçues.
Pour la mesure du TEB dans une direction de transmission, on utilise deux appareils de mesure
ou des blocs d’ émission et de réception à deux extrémités.
Il est possible du reste d’ utiliser un seul appareil de mesure en bouclant l’ extrémité opposée.
Alors, on mesure les erreurs du parcours dans les deux directions opposées.
Quelques exemples des équipements de mesure sont regroupés dans les tableaux (4-1)( 4-2) [3]
Fo Chauvin 808364L
Arnour 1300nm dBm 10%
I - Trouver l’ affaiblissement linéique d’ une fibre sur une distance de 10km. Sachant que la
puissance d’entrée est de 6mw et celle de sortie de 5,4mw.
Réponse : α = 0,045 dB/km
II - Quelle est l’élargissement des impulsions d’une fibre dont la durée à l’entrée est 0,5 nS et
celle de sortie 1nS.
Trouvez l’élargissement des impulsions dans cette fibre sur une distance de 3 km et sa bande
passante.
Réponses :τ = 0,866nS ; τl = 0,53 nS/km ; BLP = 830 GHz
III - On veut installer une liaison optique entre deux villes A et B distante de 20km (FOM).
l’affaiblissement linéique =0,5 dB/km, l’ affaiblissement des épissures au kilomètre est
de ep =0,125 dB/km, c=1 dB/connecteur. La puissance au bond du pigtail Pe =-4,5 dB.
La puissance seuil est Prmin ad=-43,2 dB, les différentes marges sont : Mequuip=7dB ; Mreg=5dB.
La liaison est elle réalisable ?
Réponses : L=36,3 km ; L>d ; t =18 ans
IV - Calculer la durée de vie restante d’ un système de télécommunication optique après dix 10
ans d’ exploitation,si la longueur d’ installation est de 120 km, la réserve énergétique du système à
la réception est de 28 dB, d’ une densité des accidents de 0,26. le résultat de mesure de
l’ affaiblissement total montre 13 dB.
NB : Tnm =25 ans ; =85% ; Ko=0,8.
Réponses : t=17 ans
59
V - On demande d’ estimer la durée moyenne de service d’ un STCO si les résultas des mesures
de la puissance reçue et des affaiblissements montrent respectivement 50dB et 4,5 dB. Ayant pour
longueur 120 km, une densité des accidents égale à 0,25.
Kpr=0,9 ; Prmin ad =10dB.
Réponses : t= 26 ans
Solutions
E2 h√ E2
h√
E1 E1
a b
Le processus inverse est l’ absorption d’ un photon est représenté sur la figure (5-1 b) [7], ce
qui rend l’ atome à l’ état d’ excitation. Le troisième processus (émission stimulée ) est la
transition
E2 →E1 stimulée ( ou induite ) ou par un photon de fréquence i l’arrivée d’un photon à la
fréquence correspondante à l’atome excité provoque le retour à l’état stable au niveau E1 en
émettant le photon supplémentaire de la même fréquence . Le photon produit est donc
indiscernable du photon incident comme présenté sur la figure (5-2) [7], on se trouve ainsi en
présence d’ un effet d’ amplification de la lumière. E
E1
h√
h√
E1 h√
On constate qu’ un photon de fréquence υ peut soit être absorbé par le milieu
(affaiblissement de la lumière) soit provoqué l’émission stimulée des photons secondaires par le
milieu (amplification de la lumière).
62
Pour avoir l’effet d’amplification, le nombre moyen d’émissions stimulées doit dépasser le
nombre moyen des absorptions. Il faut donc avoir plus d’ atomes à l’ état d’ excitation E2 qu’ à
l’ état E1 ce qui ne correspond pas à l’ état établit d’ un matériau ou la concentration m1
d’ atomes à l’ état E1 est bien supérieur à la concentration m2 d’ atomes à l’ état E2.
Mais en appliquant un champ extérieur, on peut réaliser le ,,pompage’ ’ de l’ énergie de
l’ extérieur en excitant ainsi des atomes pour avoir m2> m1 (repopulation inverse RI).
En particulier, l’ effet de la RI apparaît quant il y’ a l’ injection des porteurs à travers une
jonction pn sous l’ action du champ de polarisation direct. En effet, un électron injecté (étant après
l’ injection un porteur minoritaire dont l’ énergie correspond à la bande de conduction), en
s’ associant dans le domaine d’ injection avec un atome ayant les niveaux d’ énergie permis, mais
vacants (les “ trous’ ’ dans la bande de valence) rend ce atome en l’ état d’ excitation. Dans ce
cas c’ est la source de polarisation de la jonction pn qui livre l’ énergie de pompage. L’ effet se
réalise dans les diodes lasers semi conducteurs.
Le pompage peut d’ ailleurs être optique où les atomes s’ excitent par l’ absorption des
photons de la longueur d’ onde correspondante arrivés de l’ extérieur. C’ est le cas d’ un
amplificateur optique de type AOFD.
Ainsi dans un milieu à l’ état de repopulation inverse RI se déroulent les trois phénomènes :
émission stimulée, provoquée par la présence des photons de la longueur d’ onde correspondante ;
l’ absorption des photons ,,errants’ ’ , tant incidents que secondaire ; émission spontanée du
milieu (le retour spontané des atomes excités à l’ état énergétique stable).
Notons que d’ après le modèle simplifié (figure 5-2) dans le flux de l’ émission stimulé un
photon secondaire est indiscernable d’ un photon incident, c'est-à-dire la lumière incidente et le
flux de photon secondaire donnent le flux total de la lumière mono fréquence et cohérente (en
même phase). En revanche, l’ émission spontanée du milieu est non cohérente vu que l’ instant de
l’émission spontanée d’un photon est aléatoire.
Mais le module simplifié représenté sur (figure 5-2) ne répond pas à la réalité. Le modèle au
niveau d’énergie ayant une certaine épaisseur ΔE est plus adéquat (figure 5-3) [7]. La largeur de
l’ élargissement de raie de transition peut avoir plusieurs origines : naturelle, découlant du
principe d’ incertitude d’ Heisenberg ; effet de pression (déphasage apporté à l’ émission par les
chocs), effet Doppler de décalage dû au vitesse d’ agitation thermique (notons la dépendance de la
température) des atomes émetteurs ; effet Stark (levée de régénérescence des niveaux sous
l’ action d’ un champ électrique).
La largeur de l’ élargissement de raie de transition s’ exprime par :
E1 E 2
(5-2)
h E
∆E2
h√0= h c
λ0
∆E 1
La largeur naturelle de raie est généralement masquée par des autres effets. La largeur
globale Δ de la raie correspond à la bande passante Δλ de la courbe de gaine μ (λ) du milieu
amplificateur (figure 5-4)[7], ce qui ne permet d’affirmer que l’émission stimulée est
monofréquence et montre l’i ntérêt à minimiser la largeur de raie
63
µ(
o
En effet, dans les dispositifs pareils la boucle de réaction capte à la sortie d’ un milieu
amplificateur des oscillations et les livres à l’ entrée en interférence constructive avec celle à
l’ entrée du milieu amplificateur. Si l’ énergie puisée dans une source extérieur est suffisante
(effet de gain d’ amplification du milieu suffisamment élevé) pour dépasser les pertes dans le
système fermé on constate l’ apparution à la source des auto-oscillations établies.
Si l’ interférence “ entrée – réaction’ ’ se trouve constructive seulement dans une bande de
fréquence Δ très étroite ou/et le gain du milieu amplificateur est suffisamment élevé seulement
dans la bande Δ, le spectre des auto –oscillations sera de longueur Δ très étroite (oscillations
quasi –
monofréquen
ine
d’ injection créant ainsi l’ effet de la repopulation inverse RI du milieu.
1- Contacte métallique
+
L1=100...400 µm
2- Couche guide limitante L2= 1….20 µm
3- Substrat
L3 = inf à 1µm
4- Couche active
L3
5- Fenetre de sortie
4
2
5
InGaAsP(p)
2 InP(p)
InP(n)
3
L2 1
L1
jonction hétéro (à hétéro – structure). Principalement dans une jonction hétéro, chacun des semi
– conducteurs peut être soit de type P soit de type N. Le diagramme énergétique spatial de
l’ hétéro – jonction dans le plan perpendiculaire à couche active (figure5-5) est représenté sur la
figure (5-6). [7]
In Ga As P(p)
P n InP(n)
EF1 Eg1
Eg2
Ev1 Bande de Valence
∆Ev
Dans l’ état équilibré les niveaux énergétiques de Fermi EF (les niveaux énergétiques
supérieurs occupés par les électrons à la température T = OoK) sont les mêmes pour les deux
domaines. Les semi – conducteurs contactés ont des valeurs différentes des bandes interdites Eg1
et Eg2 ; E1 ≠ E2 , et des travaux de sorties différents. Des deux cotés de la frontière apparaît la
charge volumique qui courbe les zones énergétiques.
a cause de la différance des travaux de sortie apparaissent des discontinuité de la conduction Δ Ec
et de la zone de valence Δ Ev . Les valeurs différentes des barrières de potentiel pour les flux de
porteurs de la direction opposée cause le phénomène de l’injection unilatérale de l’émetteur à large
bande à la base de la bande étroite.
Des hétéro –jonctions par rapport aux homos – jonctions possèdent donc deux particularités
importantes :
- l’ injection unilatérale : le saut de potentiel à la frontière constitue la barrière de potentiel
pour les trous dans le domaine de la base. Par conséquent, après l’ application de la
polarisation directe on ne constate que l’ injection des électrons de l’ émetteur à la base.
dans une double structure hétérogène (deux frontières de la couche active sur la figure (5-5),
la deuxième barrière de potentiel empêche la sortie des électrons du domaine de la base en
augmentant ainsi la probabilité de l’ émission stimulée dans la couche active et donc, la
rapidité de fonctionnement de la source de lumière, l’ élargissement de la caractéristique de
modulation.
- la différence brusque des particularités optiques des domaines du cristal ; par conséquent, le
rayonnement de l’ émission stimulée crée dans le domaine à bande énergétique étroite est de
telle longueur d’onde λ qu’il ne sera pas absorbé dans le domaine à bande large (voir figure
5-1b). Pour cette raison on parle de l’émetteur comme d’une ,,fenêtre’’ à bande large par
laquelle on fait sortir le rayonnement presque sans l’ absorption.
- La double hétérostructure (figure 5-6) rend la couche active un guide de lumière qui dirige le
flux de photons vers la sortie (en choisissant dûment la différence des indices de réfraction
aux frontières de la couche active, à avoir la réflexion totale sur les frontières).
Dans la gamme λ=1,3µm et λ=1,55µm on utilise les hétéro structures InGaAsP/InP.
Evidemment, on pourrait diminuer le nombre de modes spatial en réduisant les dimensions li.
Mais alors on diminuerait l’étendue de la couche active avec en conséquence la chute de
rendement quantique intérieure ηint. On prend donc des mesures spéciales à supprimées les
modes supérieurs en conservant le seul mode longitudinal et en supprimant tous les modes
transversaux. On essaie d’ assurer le régime monomode et mono-fréquence.
L’ une des mesures supplémentaires est l’ utilisation d’ un résonateur à réseau de diffraction
externe qui se constitue par une conséquence périodique des inhomogénéités (figure 5-7) [7]. La
normale au plan du réseau fait un angle β avec l’axe du résonateur qui doit satisfaire la relation
(5-5).
λ=2b sinβ. ( 5-5 )
b=période du réseau
λ=longueur d’onde requise à sélectionner
Réseau de
lentille diffraction
LD b
La lumière réfléchie par le réseau est développée en espace selon la valeur de λ (comme par
un prisme optique), retourne sur la facette du cristal de la LD. Le domaine de sortie de la couche
active sur la facette du cristal (5 figure 5-5), joue pour lui le rôle d’une fente sélectrice en la
longueur d’onde λ à sélectionner. L’accordabilité de la longueur d’onde λ de génération peut être
obtenue par la variation de l’angle β. La gamme d’accordabilité (de l’ordre 15....20nm) dépend
du type de la LD et de l’intensité de pompage. Une telle méthode au réseau du diffraction externe
(cavité externe) exige une stabilité mécanique parfaite de l’ assemblage laser-réseau, ce qui est
encombrant et très sensible au perturbation de l’ environnement.
Une approche plus avantageuse consiste à intégrer le réseau de diffraction dans la puce
laser elle-même en formant les perturbations spatiales périodiques des paramètres optiques
longitudinales du milieu du résonateur. Ceci n’ augmente pas la taille du composant et lui
confère une stabilité meilleure. Dans un laser à contre réaction distribuée ou laser DFB
(Distributed Feed back) représenter sur la figure (5-8) [6]. Le réseau est gravé à proximité de la
couche amplificatrice et sur toute la longueur de cette couche.
Courant
laser
InP(p)
InP(n)
émission Ic IL
(nm)
1200
1530,5 µm
IL(mA)=10
1530,3 20
25 50 75 100125 150 175 200 c
I (mA)
0
Figure 5-9 : Exemple d’utilisation d’un DFB à trois électrodes
Afin de grandir la stabilité des caractéristiques de la lumière émise par une tête optique il est
nécessaire de contrôler précisément la température du laser pour maintenir la longueur d’ onde et
d’ incorporer un ou plusieurs isolateurs optiques pour garantir une faible largeur de raie.
L’ intégration monolithique conduit à une réduction des coûts de production et une
amélioration de la fiabilité.
Y
V
Lumière
E
X
Un faisceau polarisé suivant l’ axe (OY) de direction (OX), se propage avec l’ indice no ait
ordinaire. Si l’ onde est polarisée suivant (OZ), l’ indice dit extraordinaire est ne. On distingue
deux types d’effets : l’effet Kerr tel que:
Δ (ne - ne ) = BλE2 ( 5-6 )
b= une constante
λ=longueur d’onde de la lumière
Modelateur de
électrode
V(t) Phase sur l’effe
pokel
Pe Ps
Guide optique Flux optique
monomode Modulé en amplitude
Figure 5-11 : Exemple d’un modulateur externe
Sur le niobate de lithium (LiN8O3 ), qui fait varier l’ amplitude ou la phase de la lumière
émise par un laser en fonction de la variation de la tension appliquée qui suit le signal utile
modulant.
Le LiN8O3 est un matériau diélectrique de type ferro-électrique. Il offre d’ excellentes
propriétés mécaniques, une grande inertie chimique de même qu’ une transparence élevée dans
une gamme spectrale s’ étendant de 0,4 µm à 4 µm. cette transparence permet d’ obtenir des
guides a très faibles atténuations linéiques (< 0,2 dB/cm). Le matériau présente l’ effet pockels
qui le rend bien adapté à la réalisation des composants optiques guidés commandables en tension.
Un modulateur de phase est simplement constitué par un guide diffusé muni d’ un jeu
d’ électrodes permettant de faire varier par effet pockel la phase de l’ onde guidée (figure 5-11).
Quand à la modulation d’ amplitude, elle peut être obtenue à partir d’ un interféromètre à deux
ondes associées à un modulateur de phase (figure 5-11). C’ est le modulateur électrorefractif
Mach – Zchnder. L’ onde optique incidente de la puissance Pe est séparée en deux composantes
égales en amplitude et en phase entre elles grâce à un modulateur de phase disposé sur l’ un des
bras, une composante subit un déphasage φ(v) proportionnelle à la tension de commande V(t) du
modulateur de phase ( effet electro –optique linéaire pockels). Dans le guide de sortie les
amplitudes complexes de deux ondes s’ajoutent. Le rapport des puissances optiques de sortie Ps et
d’entrée Pe s’ exprime par la relation (5-8).
ps V
cos 2 ( 5-8 )
pe 2
Ce qui montre la modulation d’ intensité, mais non linéaire.
D’ autre part les modulateurs de type Mach – Zehnder gardant sont intérêt pour les systèmes
optiques cohérents où on utilise la modulation en phase ou en fréquence.
71
performances réelles dépendent de la stabilité des oscillateurs et de la qualité des fibres mises bout
à bout.
Pour répondre aux besoins de WDM, de nouveaux équipements sont apparus : des lasers et des
modulateurs stables en longueur d’ onde, des amplificateurs optiques à large bande utilisables sur
l’ ensemble du faisceau coloré, des modules de compensation contre les effets de la dispersion
chromatique (DCM), des commutateurs OGX (Optical Gateway Crossconnect) qui comportent de
32 à 1 024 portes pour un débit global compris entre 80 Gbit/s à 2,56 Tbit/s, des commutateurs
optiques (OCC) pour systèmes de lignes ou pour systèmes de débit inférieur, des routeurs optiques,
des mux à insertion – extraction optique (MIE), des sources lasers et des répéteurs à multiple
longueurs d’ ondes, etc. Les laboratoires industriels travaillent sur différents procédés de
commutation de flux optiques. On distingue les techniques des micro miroirs (MEMS, Micro
Electromagnetic Miror Systems), les cristaux liquides à polarisation pour flux en longueur d’ onde,
les techniques planaires, les commutateurs par dépôt de bulles et les lasers à réglage rapide. Les
deux premières techniques sont déjà commercialisées.
La commutation de canaux optiques par des commutateurs optiques (OXC, Optical Cross
Connect) remplace avantageusement les MIE, elle offre davantage d’ accès et permet une plus
grande sécurité. Les OXC peuvent ré router les canaux optiques sur la base de la fibre et la
longueur d’ onde. Les aspects de sécurité des liaisons et de gestion de réseau en protocole TMN
sont en cours de ré étude de façon à coordonner les basculements de canaux sur des liaisons
optiques et non optiques en vue de la sécurisation des liens. Un canal de supervision optique (OSC,
Optical Supervisory Channel) devrait permettre de transporter le protocole de signalisation pour
des applications de réseau d’ accès optique commuté (ASON, Automatic Swiched Optical
Network) défini par la recommandation G.8080 de l’ UIT et l’ ASTN (réseau de transport à
commutation automatique) défini par la norme G.807.
Le WDM multiplie la capacité de transfert d’ information d’ une fibre par le nombre de
longueurs d’ onde qu’ il transporte. Cette technologie remet en cause les concepts traditionnels de
mise en œuvre de réseaux, la méthode de gestion de réseaux, les techniques de mesure et, peut-
être, les choix de protocoles de transport des couches basses. Le WDM peut être considéré comme
un support commun de haute sécurité pour le bénéfice de différents protocoles. Le domaine de
prédilection du WDM commence avec les débits situés entre 2,5 Gbit/s et 10 Gbit/s sur le réseau
métropolitain, le critère économique moyen étant placé à des distances supérieures à 30 km.
On attend beaucoup des performances techniques et économiques des nouvelles diodes lasers à
cavité verticale, des lasers à fréquence d’ émission ajustable et de la commutation de paquets
optique (OPS) pour la réalisation des réseaux MAN.
Les techniques de réseau tout optique sont particulièrement attrayantes. Elles transfèrent les
fonctions de brassage et de commutation au niveau du transport optique et accroissent
considérablement les débits. La conversion électrique optique électrique (EOE) demeure encore
inévitable sur les grands parcours. Un plan de contrôle optique est en cours d’ étude qui met en jeu
une signalisation intégrée à la gestion du réseau général.
La figure (5-14) représente une liaison optique en modulation à longueur d’ onde.[3]
73
1528 nm
1528 nm
1570 nm
EBFA EBFA 1570 nm
1610 nm 1610 nm
Figure 5-14 : Liaison optique en modulation à longueur d’ onde
a) Fonctionnement
La technique est d’ insérer dans une même fibre plusieurs trains de signaux numérique à la
même vitesse de modulation mais chacun a une longueur d’ onde distincte, alors qu’ avec la
technique classique on injectait qu’ une seule ‘ ’ lumière’ ’ dans la fibre optique avec le WDM
on injecte dans une même fibre plusieurs ‘ ’ lumières’ ’ de longueurs d’ ondes différentes.
On sait que l’ information numérique est transmise par la lumière, si on envoi plus de lumière
on envoi donc parallèlement plus d’ informations numériques, ce là a pour effet d’ augmenter
encore plus le nombre de kilobits transmis par seconde.
Pour envoyer plusieurs ‘ ’ lumières’ ’ dans une fibre optique, on est obligé d’ avoir en
premier lieu différents émetteurs, un pour chaque ‘ ’ lumière ‘ ’ envoyée. Par exemple, si une
‘ ’ lumière’ ’ est envoyée à 1550 nm, un émetteur spécifique permet d’ envoyer cette lumière à
1550nm, ainsi de suite. Pour chaque onde envoyée il faut ensuite rassembler toutes ces longueurs
en une seule pour être envoyer dans la Fibre Optique c’ est le rôle du multiplexeur. On dit que les
longueurs d’ ondes sont multiplexées.
Une fois toute ses ‘ ’ lumières’ ’ regroupées, elles sont donc envoyer dans la fibre. Des
amplificateurs à fibre placés sur le trajet sont ensuite chargés de compenser les pertes d’ insertion
de la lumière due au multiplexage des longueurs d’ ondes et les pertes causées par le parcours…
Arrivée, en fin de parcours, il faux ensuite désassembler ses ‘ ’ lumières’ ’ . Pour ce faire
on utilise un démultiplexeur.
Une fois toutes ses lumières enfin séparées, la dernière étape consiste à les réceptionner.
C’ est le rôle des récepteurs de fin de parcours. Il y a un récepteur spécifique à une longueur
d’ onde, ce pour cela qu’ il faut au temps de récepteurs que de ‘ ’ lumières’ ’ envoyées, donc
par conséquent d’ émetteurs comme présenté sur la figure (5-15).[20]
‘ ’ lumière’ ’ à 1500nm, une autre à 1580 et une dernière à 1590. Dans notre exemple il y a trois
longueurs d’ ondes différentes, on parlera alors de trois canaux optiques à l’ intérieur de la fibre.
Maintenant la technologie DWDM (Dense Wavelengh Division Multiplexing) en envoie plus
de ‘ ’ lumière’ ’ que le WDM et pour ce faire on espace chaque longueur d’ onde de 0,8nm au
plus. Cela permet par exemple :
-80 canaux optiques, si on prend un espacement de longueur d’ onde de 0,4nm
-160 canaux optiques, si on prend l’ espacent de 0,2nm
Pour des espacements encore plus faible, on parlera de U-DWDM (Ultra- Dense Wavelength
Division Multiplexing). Ainsi des systèmes de 0,08nm d’ espacement de longueur d’ onde
permettant d’ obtenir 400 canaux optiques.
Les systèmes WDM/DWDM les plus commercialisés aujourd’ hui, comportent 8 ; 16 ; 32 ;
80 ; canaux optiques, ce qui permet d’ atteindre des capacités de 80 ; 160 ; 320 800 Gb/S en
prenant un débit nominal (débit par canal optique de 10Gb/s).
SDH 1550nm ou vidéo. CXR propose les solution CWDM composée des châssis avec composant
passif WD à 4, 8 ou 10 longueur d'onde et de la solution de conversion de média cuivre 10BaseT,
100BaseTX ou 1000BaseT en longueur d'onde colorée pour CWDM en version FOC ou FOCR
avec châssis manageable SNMP,AMS-MEDIA16-SNMP
Cette solution économique présente de nombreux avantages comme le mélange des
applications et l'évolutivité.
e) Le multiplexeur optique LAMBDADRIVER
C`est un système de multiplexage de longueurs d’ onde (WDM) Permet de créer jusqu’ à 64
liens optiques sur une paire de fibre optique sur des distances pouvant aller jusqu’ à 80 km sans
amplification du signal.
c
Figure 5-16: Représentation des amplificateurs optiques selon la position des composants
Ces trois types d’ amplificateurs optiques répondent à des besoins différents et doivent être
optimisés en conséquence. Les caractéristiques et limites de ces trois types d’ amplificateurs sont
présentées dans le tableau (5-1). [23]
a) -Applications [5][8][23]
Son application la plus importante est l’ application en ligne où l’ AOFD est le conquérant
direct du répéteur – régénérateur : inséré entre deux tronçons des fibres du réseau, il compense les
pertes de la fibre de transmission. Il existe aussi, les post – amplificateurs, qui augmentent la
77
Deux longueurs d’ ondes 1,48 et 0,98µm, parmi les bandes d’ absorption disponibles de
l’ ion d’ hérbium son jugées essentielles en terme de faisabilité du pompage par diode laser et de
performance d’ amplification. Pour choisir on compare les valeurs du rendement de pompage et
les propriétés du bruit.[16]
G;dB G;dB
40
30
30
P =0,98µm
20
10
20 P =1,48µm
0 10
La figure (5-18) [16], représente l’ évolution du gain G mesuré à λ = 1,55 µm par rapport à la
puissance de pompe Pp injectée à λp = 0,98 µm et λp = 1,48 µm pour une fibre dopée, avec un
diamètre de cœur très petit (typiquement 4µm), en comparaison de la fibre monomode (11 µm ).
78
Les avantages certains sont de coté des pompes à 1,48 µm : bruit moindre, consommation
d’ énergie plus faible, réduction de la sensibilité à la température et en fin, réalisation simplifiée
(coût abaissé) de l’ ensemble du dispositif.
λp , µm 0,98 1,48
D
important à noter que les sensibilités obtenues sont très proches de celles des systèmes à détection
cohérente actuellement utilisés, mais la réalisation d’ un système à détection directe avec
préamplification optique est beaucoup plus facile. La figure (5-19) [7] représente un montage
d’ évaluation d’ un récepteur préamplifié.
Laser de
pompage Sortie de
données
Fibre
Connecteur dopée à Fibre optique
d’entrée l’erbium
Laser Pr MUX récept
en λ eur
emetteur Fibre de
ligne
Pour la protection du préamplificateur entre les réflexions sur des éléments discrets et de la
rétrodiffusion de Rayleigh dans la fibre de transmission, on place un isolateur optique à l’ entrée
de la fibre dopée et à la sortie du multiplexeur en longueur d’ onde. La fibre optique a pour but de
lutter contre les distorsions spectrales des signaux qui ont lieu dans le milieu amplificateur.
La somme de ces bruits sur une distance totale L fixe comprenant N amplificateurs s’ écrit :
Ptot =2N (G – 1) hυBoNsp (5-
12)
Le gain, supposé égal à la perte de la longueur l de la fibre entre deux amplificateurs
consécutifs, s’écrit :
G=eαl (5-13)
où α = affaiblissement linéique de la fibre
La puissance total de bruit à l’entrée du récepteur vaut donc :
L
Ptot =2 hυBo( G – 1 ) ( 5-14 )
l
On déduit des deux dernières expressions
80
G 1
Ptot =2 hυBoNs αL ( 5-15 )
ln G
Ainsi la puissance de bruit est proportionnelle à la distance de transmission L, mais surtout
fonction croissante du gain et donc de la distance entre amplificateurs.
Pour cette raison les systèmes amplifiés sur longues distances sont conçus avec des
espacement entre répéteurs faibles (de 30 à 50 km ), au lieu des 110 km et plus des systèmes
régénérés.
On pourrait suggérer l’ augmentation du niveau de sortie des amplificateurs, donc, du signal
utile mais cela entraînerait d’ autres problèmes de propagation liés au comportement non
– linéaires en puissance de la fibre.
A j 2 A
b 2 2 A j A A
2
( 5-16 )
t 2 t 2
Z=distance de propagation
t= le temps de retard (pour tenir compte
de la vitesse de propagation)
A(z ; t ) = enveloppe complexe du champ optique
β2= lié à la dispersion chromatique M de la fibre
Ճ= le coefficient d’effet non –linéaire Kerr
En effet, sous certaines conditions cette solution unique de l’équation précédente existe. Elle
s’ appelle soliton. La solution est une impulsion de forme générique.
t
A (z ; t) = pc Sech ( ) ( 5-17 )
c
A(z,t)=enveloppe complète du champ optique
Z=distance de propagation
τc = longueur caractéristique de l’impulsion
Pc = puissance de crête
Ces paramètres sont liés par :
τc 2 Pc =β2Ճ ( 5-18 )
Il s’ agit en fait d’ une impulsion de forme et de longueur données, d’ une puissance donnée
se propageant dans une fibre optique de dispersion chromatique positive (M > 0 ) donnée. Lorsque
toutes les conditions sont respectées, la propagation est stable à l’ infini (en négligeant les pertes
linéiques ). Les expériences correspondantes ont confirmé la possibilité principale de l’ existence
81
de la propagation par soliton. La figure (5-20) [6], représente une impulsion de forme générique
visualisé sur un oscilloscope large bande.
50mV
100 pS
Figure 5-20: Visualisation d’ un train de soliton au débit 10 Gbit/s
16
14
12
10
0 400
100 200 300 t,[pS]
Figure 5-21: Propagation sur 14 000 km de la forme d’ onde soliton associée au message
binaire 1011
b) Interaction avec le bruit des amplificateurs
L’ autre problème est l’ interaction avec le bruit des amplificateurs. Le bruit optique limite les
performances des systèmes à soliton. Il s’ agit d’ abord d’ une dégradation du rapport signal sur
bruit à la réception. Un autre effet, propre aux solitons est la gigue de Gordon – Haus. Cette gigue
entraîne un taux d’ erreur plancher ce qui équivaut à un bruit.
En terme de taux d’ erreur, des performances optimales résultent d’ un compromis entre le
rapport signal/bruit et le niveau de gigue Gordon –Haus ; du fait que la variation de la gigue est
proportionnelle à la puissance en ligne, ceci limite le débit admissible à environ 5 Gbits/s sur
9000km.
c) – Axe d’ étude pour la réduction de la gigue
Différentes techniques ont été proposées pour outre passer l’ effet néfaste de la gigue Gordon
– Haus.
82
Elles consistent à une réduction de la gigue par traitement en ligne. En effet, la non linéarité
de la fibre permet de différencier le comportement des signaux de faible et forte intensité. Elle
autorise donc une discrimination de comportement entre signal utile (fort) et bruit (faible).
L’ exploitation de ce constat a conduit à des solutions plus ou moins complexes de traitement en
ligne permettant de réduire de façon de manière significative les niveaux de gigue de position et de
bruit d’ amplitude.
Les deux techniques de traitement possible se font dans le domaine spectral ( par filtrage en
ligne) et dans le domaine temporel ( par modulation synchrone ). Ces traitements sont, au même
titre que l’ amplification, localisés dans les répéteurs :
Réduction de gigue par filtrage en ligne ;
L’ idée de ce filtrage est la suivante. La gigue étant issu des fluctuations en fréquence du
soliton, des filtres optiques placés tout au long de la ligne renforce le train de soliton à maintenir sa
fréquence quasi constante.
Réduction de gigue par modulation en ligne ;
La modulation en ligne synchronise directement chaque impulsion par une modulation
d’ intensité périodique à la fréquence d’ horloge, interdisant ainsi au soliton de s’ échapper de sa
fenêtre temporelle.
NB : Les systèmes trans– océaniques avec leur très longue portée (ce qui rend leur régime de
fonctionnement naturellement non – linéaire) ont constitué le domaine d’ application privilégié de
la transmission par soliton.
83
II Quelle est la période d’un résonateur à réseau de diffraction externe qui fonctionne à une
longueur d’onde de 1550 μm, dont la normale au plan du résonateur, fait un angle de 300 avec l’axe
du résonateur ; trouver sa fréquence de fonctionnement si la célérité de la lumière dans ses
matériaux est de 1,5 .108 m/s.
Réponses : b= 1,55µm ; = 96,7 Hz
III Pour une liaison à λ0=0,90μm, en modulation numérique d’impulsions, on spécifie un apport
signal à bruit k=32, pour obtenir un taux d’ erreur Pe =10-8, on demande de calculer la puissance
nécessaire à la détection en présence du bruit thermique du détecteur amplificateur photodiode à
avalanche avec une (PEB)=5. 10-14 (W/ Hz )
Réponses : Po = -57dB ; Pbq =5dB
IV Pour relier les centraux de Almamya et de Boussoura distants de 8,337 km, la Sotelgui utilise
une fibre optique monomode dont la capacité est de 565 Mbit/s.
Le nombre de connecteurs réalisés est de 2 dont l’ affaiblissement / connecteur est 1 dB et celui
des épissures au nombre de 3 est de 0,5 dB/épissure.
Déterminer :
84
V On considère une fibre optique ayant un diamètre de cœur 2a = 100 μm et une ouverture
numérique ON = 0,25. Quelle est alors la puissance couplée à la fibre par une diode de burrus de
même diamètre et de luminance Le = 66 W/cm2
Réponses : Pc = 1mW ; θ = 15°
Solutions
I 1-Calcul de la puissance de bruit de l’amplificateur
Soit la relation :
Pb=2(G-1)hBoNsp
Trouvons , la fréquence de l’ amplificateur :
c 10 8 m / s
= = 0,769 .10 14 Hz
1,3.10 m 6
Exp(-x)
I
0,37 o
/
x
Figure 6-1: Evaluation de l’ intensité lumineuse I(x) en fonction de la profondeur de pénétration
87
104 Si InGaAs
103
Ge
2
10
10
0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 [ µm]
Figure 6-2: Variation du coefficient d’absorption et de la profondeur de pénétration
60
InGaAs
40
20
0 [ µm]
0,6 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8
0,4 0,8
88
c
Figure 6-4 : Variation de la sensibilité en fonction de la longueur d’onde.
La zone p (ou n) traversée par la lumière doit être de faible épaisseur et recouverte d’ une
couche anti – reflet (Si3Na).
La photodiode PIN est de très simple structure, de bonne dynamique de linéarité (de
quelques pW à la dizaine de mW) et bon marché. Elle autorise actuellement la détection des
signaux modulés dans la gamme des GHZ.
En l’ absence d’ éclairement on constate la circulation du courant d’ obscurité iob dû à la
génération thermique dans la zone intrinsèque et aux courants de fuite.
Ainsi, le courant total i de la photodiode est :
i=Iph + iob (6-9 )
le courant Iph ne dépend pas de la tension de polarisation inverse tant que celui – ci reste loin de la
tension de claquage ; par contre, certaines composantes du courant d’ obscurité augmente avec
elle.
Plus grande est l’ épaisseur du courant I plus grande est la valeur η (plus grande est
l’absorption “ utile’’ de la lumière). D’autre part, l’augmentation de l’épaisseur diminue la
rapidité de réponse, ce qui limite l’utilisation des PD PIN dans les STCO à haut débit.
photons
Couche antireflets
n+ Zone de multiplication
P
Électron primaire
P+ Zone d’absorption
substrat
Pour caractériser l’ avalanche des porteurs qui se compose de deux flux des “particules’ ’ , la
direction opposées, on introduit le rapport : K= αn / αp ;
iob <M iob ( 6-11 )
0 < K < ∞ ; qui dépend de la structure de matériau (K=0,01.......100).
C’est donc l’analogie d’un système à retour à réaction positive avec, en conséquent, toutes les
propriétés de l’amplification, de l’influence sur la sélectivité fréquentielle et sur le bruit.
Si la tension de polarisation V s’ approche de la tension de claquage, l’ augmentation de la
tension de multiplication M est limitée par la résistance du semi – conducteur Rs et par
l’ augmentation de la température due au dégagement de la chaleur avec l’ augmentation du
courant. Ce qui entraine la diminution de αe et αp , l’augmentation du Vc. On constate aussi
l’augmentation de la vitesse de la génération thermique des porteurs et du courant iob.
Ainsi la liaison entre M et la tension de polarisation est assez complexe et définit dans
l’ expression (6-12) et la figure (6-7). [3]
1
M= n
( 6-12)
V I M R,
1
VC
V=tension de polarisation
Vc=tension de claquage
IM=courant d’ avalanche
n dépend du matériau et de la construction
de la diode
R'=Rs+RT RT =résistance due à l’ augmentation de la température
M[echelle log]
100
Si
InGaAs
20
Ge
10
1
Vv
0 50 100 150 200
La rapidité de réponse est limitée par le temps de transite (de diffusion) et le temps de
développement de l’ avalanche qui dépend de la valeur du facteur K.
La durée τ du processus transitoire est plus faible si l’avalanche est crée par des électrons
(αn > αp ). On peut estimer la bande passante B au niveau (-3 dB) par la relation approchée
suivante :
B ≈ 0 ,44 τ (6-13)
91
Le paramètre représentant le produit M.B est très significatif, il est proportionnel au temps de
transit des porteurs à travers le domaine de multiplication. S’il s’agit de l’avalanche à un seul type
de porteurs (αn > αp ou αn < αp , SiGe). La bande passante ne varie presque pas avec
l’augmentation du gain M et le produit M.B augmente donc avec.
Dans le cas de la multiplication sur les deux types de porteurs (α e < αp ; GaAs), le produit
M.B reste constant avec l’augmentation du gain M et on a :
Mo
M(ω)= (6-14 )
1 M o2 2 o2
0 =le temps que met l’ onde incidente pour
ioniser une paire électron -trou
Mo=gain pour K=1
Le gain M a tendance à diminuer si la lumière est modulée à une fréquence ω/2π très élevée
(en GHz).
Dans une PDA, on observe un courant d’obscurité amplifié i’ob qui est un porteur croissant de
la tension V, mais reste inferieur à M. iob , puisque toutes les composantes des iob ne subissent pas
le phénomène d’avalanche. La température augmente le courant d’ obscurité.[7]
Tableau 6-1: valeurs des coefficients d’ ionisations pour les matériaux Si, Ge et InGaAs.
Materiaux Si Ge InGaAs
λc µm 1,0 1,6 1,4 à 1,7
PIN Smax A/W 0,6 0,7 0,93
iob 1à5 500 1à5
Na
PDA Vc V 150 à 200 25 50 à 100
Mmax 100 10 20
K 0,5 >1 0,7
Stade de développement Matériaux traditionnels Matériaux
nouveaux
92
PDA idéale
PDA réelle
PIN M
M optimal
Malgré cela, les PDA apportent une amélioration sensible des récepteurs optiques à détection
directe.
On dit que le photodétecteur fonctionne en régime quantique, lorsque le bruit quantique est
prépondérant devant les autres sources de bruits, se régime correspond à un optimum de sensibilité.
Mais en pratique on ne peut l’ atteindre que si le photodétecteur reçoit un signal optique très
intense, c’ est loin des conditions réalistes du fonctionnement d’ un récepteur IMDD pour le quel
le flux optique incident se compte souvent en nanowattes optique et dont les performances sont
largement limitées par le bruit thermique. Alors qu’ à la limite quantique, la sensibilité est voisine
de 20 photons par bit en puissance de crête, les valeurs pratiques obtenues en fonctionnement
limité par le bruit thermique sont plutôt de quelques centaines de photons par bit. En plus, il existe
encore le bruit de grenaille du courant d’ obscurité.
La densité spectrale des bruits de grenaille s’ exprime comme suit :
- pour le bruit quantique :
Sq =2eIph ( 6-15)
où Iph=moyenne du photocourant
- pour le bruit d’ obscurité :
Sob = 2eiob ( 6-16 )
Où iob=moyenne du courant d’ obscurité
Dans le cas d’ une PDA il faut tenir compte de l’ effet de multiplication et de l’ excès de bruit
(bruit d’ avalanche). Alors la densité spectrale totale du bruit de grenaille s’ exprime par :
St = 2q (MIph) ..MF (M) + Sob (6-17 )
93
Le facteur de bruit F(M) dépend de M qui dépend à son tour du type de matériau
ap
semiconducteur, notamment du coefficient d’ ionisation K= . En général on utilise
an
l’ approximation suivante.
F(M) =Mx ( 6-18 )
x=exposent d’ excès de bruit qui se trouve typiquement dans
La gamme 0,2....0,1 suivant le matériau et le type de
Porteurs dans l’ avalanche.
Si la multiplication best initiée par les électrons (k < 1), il est possible de préciser l’ approximation
(6-18) de la façon suivante :
M 1
2
F(M) = M 1 1 K (6-19 )
M
Resistance de
contre reaction(et <i
2
th >
son bruit)
Capacite de la
Cc
contre reaction
<e n >
2
is iob Rp
<i q>2
<i 2
> RA
th
CpD CA <i n>
2
filtre
Résistance de Amplificateur
photodiode Polarisation ( et Circuit du opérationnel
Son bruit) préamplificateur (et
ses bruits
Figure 6-9: récepteur optique à détection directe
2FC 3
<iA2>= S in S en R 2 F ( 6-33 )
3
Sin et Sen dépend de la structure du
préamplificateur qui est de 2 familles
- amplificateurs à haute impédance d’ entrée sans cotre -réaction (RA et Rc ∞), à amplificateur
opérationnel (jusqu’à quelques MHz) ou à transistor TEC au-delà. Si la résistance de polarisation
Rp est forte, ils sont très sensibles et de très faible bruit. Mais il apparaît une constante de temps
= Rc donc, un effet d’intégration du signal au delà de la fréquence de coupure.
- amplificateurs trans -impédance, avec une contre -réaction Rc . Si le gain de la chaine
amplificatrice est grand, on a :
96
Vs = - Rc is. (6-34 )
Donc, un gain plat et reproductible sur une large bande passante. La constante de temps est divisée
4kT F
par le taux de contre – réaction. Par contre Rc apporte un suplement de bruit .
RC
En dessous d’ une certaine fréquence (de l’ ordre de 50 MHz), la structure à haute impédance
(figure 6-6a) est moins bruyant. En effet pour un TEC la valeur <in2> est pratiquement nulle et
<iA2> augmente avec (F) 3. Au delà on utilise un amplificateur trans -impédance à transistors
bipolaires (figure 6-6b), moins bruyant et de très large bande passante. Au-delà de 500 MHz
environ, cette solution est limitée par des problèmes de stabilité et on utilise des TEC en GaAs ou
InP, intégrés si possible avec la photodiode. [14]
+v +v
Rc
is is
P
Vs = -Rc is
G G
Rp Rp
Vs = G Rp is
Onde de référence
e
nt
ra
ns e
ra m
pa
i t La
Onde de signal
em
S
détecteur
Figure 6-11 : Schéma synoptique d’un récepteur à détection cohérente.
Dans l’ expression du photocourant du signal Is on néglige les termes aux fréquences 2fS, 2fL
et
fS + fL (toutes de l’ ordre de 1015 Hz) dont les variations sont beaucoup trop rapides pour être
détectées.
On constate qu’ une modulation d’ amplitude, de phase ou de fréquence de l’ onde optique du
signal se traduit par une modulation de même nature du photocourant à la fréquence intermédiaire.
Cette composante du photocourant est d’ autant plus importante que l’ oscillateur local est intense
(effet de gain).
Il est important de noter qu’ elle est maximale si les états de polarisation des ondes du signal et
de l’ oscillateur sont colinéaires, mais s’ annule lorsqu’ ils sont orthogonaux. Ce fait constitue un
problème.
Lorsque la fréquence du signal et la fréquence de l’ oscillateur local sont égales, on parle de
détection homodyne : la fréquence intermédiaire est nulle et le signal est détecté en bande de base.
Dans le cas contraire on a affaire à une détection hétérodyne et le signal électrique est transposé au
tour de la fréquence intermédiaire de l’ ordre de quelques GHz. Alors un filtrage passe- bande et
une démodulation seront nécessaires pour obtenir le signal en bande de base.
En pratique, on remplacera la lame semi- transparente de la figure (6-11) par un coupleur directe,
22. Quelque soit le schéma employé, la moitié de l’ énergie optique incidente est perdu du fait
qu’ une seule des deux sorties du mélangeur optique est utilisée pour la détection. Ce problème
peut être résolu en employant un récepteur équilibré (figure 6-.12). [11]
Laser émetteur
préamplificateur
Coupleur directif
photodiodes
Oscillateur local
On recueille dans ce cas, non la somme mais la différance des photocourants. En effet, les
composantes à la fréquence intermédiaire des deux photocourants i1 et i2 sont en opposition de
phase, le montage en série des photodétecteurs permet donc d’ éliminer la composante continue du
photocourant et de doubler l’ amplitude de la composante utile.
L’ utilisation de la détection cohérente permet d’ améliorer la sensibilité du récepteur en
s’ approchant de la limite quantique, à condition d’ utiliser un oscillateur local délivrant une
puissance optique POL suffisante. En effet, l’ amplitude du signal électrique est proportionnelle à
PoL (effet de gain). D’ autre part, l’ onde intense de l’ oscillateur local produira en photocourant
continu IOL lui-même à l’ origine d’ un bruit de grenaille important qui rendra négligeable
l’ influence du bruit thermique. [11]
Figure 6-13: représentation en photons par bit (puissance de crête) des différents récepteurs
en limite quantique, avec un taux d’ erreur de 10-9
I Trouver le corant Iph d’ une photodiode dont la fréquence du champ optique est de 106 Hz
et que la puissance optique de l’ onde incidente est de 5mW.
Quelle est la sensibilité de cette photodiode ?
On donne : Valeur absolue de la charge de l’ élecon e = 1,6.10-19c ; C= 2.108 m/s ;λ=0,85 µm.
Constante de plank h =6,62.10-34
Nombe moyen de paires générées 30
Nombre de photons incidents 35
Réponses : Iph= 4,40 mA ; S= 0,88 A/W
Solution
I Calcul du courant de phase
D’ après la relation
e
I ph h Po
h
n 30
Trouvons η : h 0,857
n 0 35
c 2.10 8 m / s
Trouvons : 2,35 .10 14 Hz
85 .10 8
CONCLUSION
Au terme de la réalisation de ce mémoire nous pouvons retenir globalement, que les
systèmes de télécommunications par fibres optiques ne se limitent pas à la transmission des voix,
mais répondent à une explosion de la demande d’ un trafic élevé dans le domaine de la
transmission à haut débit et à haute vitesse des images de télévision et des données informatiques
et que l’ utilisation des fibres optiques dans les systèmes de transmission, fait appel à un ensemble
de dispositifs optoélectroniques actifs et passifs.
Afin d’ assurer la qualité requise de communication et favorise la fiabilité de ce nouveau
mode de transmission, une notion des principes fondamentaux des fibres optiques, des dispositifs
optiques d’ introduction, de traitement, de détection, d’ interconnexion, ainsi que les équipements
de ligne t des paramètres pouvant apparaître sur l’ ensemble de la ligne reste indispensable aussi
bien à l’ implantation qu’ à l’ exploitation du réseau.
Compte tenu de ma tâche dans ce travail, je me suis limité au domaine prescrit et pense avoir
donné les notions théoriques et principes de base des systèmes de télécommunications par fibres
optiques avec pour toile de fond le domaine d’ optoélectronique, conformément au plan de cours
de formation en vigueur. Cependant, puisque l’ ouvrage doit servir comme support didactique,
j’ ai élargie mes recherches sur certaines parties et enrichi certaines notions pour conférer au
volume toute sa valeur bibliographique en vue de servir utilement et au professeur chargé du cours
et aux étudiants en formation.
Je pense également que son édition et multiplication au sein de la chaire de transmission
permettront de consolider le programme pédagogique et faciliteront la recherche dans le cadre de la
documentation universitaire.
De mon coté, l’ élaboration de ce mémoire m’ a permis de mieux cerne les aspects
fondamentaux de ce vaste domaine en plaine évolution et expansion et m’ ouvre de nouveaux
horizons tendant à une meilleure qualification.
Comme tout travail, le document présenté mérite d’ être revu, critiqué et améliorer par la
commission de jury spécialisé en vue de le rendre meilleur. C’ est un souhait en fin de compte et
j’ en serai reconnaissant.
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Bibliographie
1- E A Zarkevich « Les propriétés dans les systèmes optique »
Télécommunication N6 2000 .
2- A . Cozamet ; J . Fleuret ; H Rousseau « Optique et Télécommunication ; Transmission et
Traitement Optique de l’ Information » Eyrrolles Paris 1981.
3- Malga Toremolionos « Brochure sur la transmission Optique »
4- Pierre Halley; « Systèmes à Fibres Optiques » Eyrolles Paris 1985
5- Suenatsu ( Yasuharu) « Transmission sur Fibre Optique Technologie générale» Masson
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6- Dr Vladmir Goloskov « Cours d’ Optoélectronique 4e Année »
Université de Conakry 1996-1997
7- Emmanuel Roencher; « Optoélectronique » Masson Pais 1998.
8- A.S Woronlsov ;« Généralité de la fiabilité des Systèmes optiques» Télécom N 2 1998
9- V.N Kors honov; «Paramètes énergétiques des Systèmes optiques» Télécom ; Moscou
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10- E A Zarkevich « Les propriétés dans les systèmes optiques »
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11- S.EPiterskich «Nouvelles technologies à l’ estimation de la fiabilité des Systèmes
Optiques » Télécom N8 2000.
12- DL Charle «Fibres Optiques Modernes» Télécom N19 2000
13- RS Kirlinin ; «Multiplexage spectrale dans les cables optiques » Télécom N8 2000
14- AL.Alexandrosky«Méthodes d’ amélioration des caractéristiques des régénérateurs
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15- Pièrre -Gérard « Sytèmes de Télécommunication» Fontelliet ; Paris 1992
16- I Chsnoy ; R.Hidman ; I.Joseph « Application de l’ optoélectronique aux
Radiocommunications » Revue de Télécom. Vol 34.
17- Y.Suematou ; « Transmission sur fibre optique » Paris ; NY 1984
18- Annale des Télécommunications« La Transmission par Soliton sur fibre optique »
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19- B.Berzine ; A.Brusker ; V.Ivanov ; « Systèmes de Télécommunications optiques»
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