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Les réseaux n’ont pas attendu l’Internet pour s’imposer dans nos sociétés. Ils
sont aujourd’hui aussi nécessaires à la vie des individus et des collectivités que
les réseaux électriques, les réseaux d’eau ou de transports. Depuis la découverte
du télégraphe par Samuel Morse en 1837 et celle du téléphone par Graham Bell
en 1876, les technologies de transmission et de commutation se sont succédées
jusqu’à l’explosion récente des technologies optiques, radio ou satellite,
l’ouverture vers les mobiles et l’explosion d’Internet.
En parallèle, la radio et la télévision ont vécu une évolution aussi riche, se
traduisant dès 1948 par l’apparition des premiers réseaux câblés de
télédistribution.
Malgré des origines et des problématiques différentes, les deux mondes des
télécommunications et de l’audiovisuel voient leurs sphères d’influence
s’entremêler en raison de leur ouverture respective sur une palette plus large de
services et d’applications.
On peut d’ores et déjà distinguer plusieurs types de réseaux :
les réseaux traditionnels de télécommunications, orientés téléphonie, dont les
infrastructures évoluent aujourd'hui vers le haut débit grâce à l'ADSL
(Asymmetric Digital Subscriber Line), les réseaux informatiques, orientés
données, comprenant les réseaux locaux d’entreprise (LAN - Local Area
Network), les réseaux de collecte dits métropolitains (MAN - Metropolitan Area
Network), sans oublier les réseaux d’entreprise étendus (WAN - Wide Area
Network), les réseaux câblés de télédistribution, orientés image, initialement
destinés aux usagers résidentiels.
A l'origine séparés, ces différents réseaux évoluent aujourd'hui pour s'appuyer
sur des technologies et des infrastructures communes et convergentes.
L’ère optique :
Ces limitations ont pu être dépassées grâce au développement des fibres optiques.
L’amélioration de la transparence du verre de silice permet à la fibre optique de
transporter un signal dans le proche infrarouge (∼ 1300nm- 1600nm) avec de faibles
pertes sur une centaine de kilomètres, comme illustré sur la figure (1.1).
Ceci permet de réduire le nombre d’amplificateurs sur les lignes. La figure (1.2)
montre l’évolution de l’atténuation des verres, de son invention antique à la fin des
années 80.
En 1986, on installe le premier câble optique sous-marin. Son débit est de 280 Mbps
(soit environ 4000 voies). Les amplificateurs utilisés alors sont électroniques. Le
signal lumineux doit être converti en signal électronique pour être amplifié puis
reconverti en signal lumineux. Le débit de ces lignes est limité par la rapidité des
composants électroniques des amplificateurs. A la fin des années 1980, une nouvelle
technologie fait son apparition dans les laboratoires de recherche qui est
l’amplificateur optique à base de fibre en silice dopée aux terres rares et en particulier
à l’erbium (Erbium Doped Fibre Amplifier EDFA). Le minimum d’atténuation de la
silice se situant autour de 1550nm, on a cherché un amplificateur capable d’opérer à
ces longueurs d’onde. Grâce à lui, il n’est plus nécessaire de convertir le signal de
l’optique à l’électronique. Le signal lumineux est directement amplifié sans
conversion électronique. L’énergie nécessaire à l’amplification est apportée sous
forme de lumière par un rayonnement laser de pompe. On n’a plus besoin
d’amplificateurs électro-optiques complexes et coûteux. De plus, puisqu’il ne passe
plus par des composants électroniques au temps de réponse limité, on peut utiliser des
fréquences de l’ordre du THz pour le signal. La première ligne commerciale avec ce
type d’amplificateur a été installée en 1995.
Afin de guider la lumière, des guides d'onde d'abord métalliques et non métalliques
ont été fabriqués, mais ils ont d'énormes pertes. Donc ils n'étaient pas adaptés pour les
télécommunications. ‘Tyndall’ a découvert qu’avec les fibres optiques, la lumière peut
être transmise par le phénomène de réflexion interne totale. Pendant les années 1950,
les fibres optiques à grand diamètre d'environ 1 ou 2 millimètres ont été utilisées dans
les endoscopes pour voir les parties intérieures du corps humain [2]. Les fibres
optiques peuvent fournir une voie beaucoup plus fiable que l'atmosphère. En 1966,
‘Kao’ et ‘Hockham’ ont publié un document sur le système de communication par
fibres optiques [3] avec une énorme perte de 1000 dB/km. Par contre, dans
l'atmosphère,
La plupart des entreprises, même de petite taille, disposent d’un réseau LAN
(Local Area Network) pour interconnecter leurs PC et les périphériques associés.
Par ailleurs, les communications téléphoniques sont traditionnellement gérées à
travers un PABX. L’accès individuel à Internet peut être simplement traité par
des connexions analogiques sur le réseau téléphonique commuté. Il peut être
également traité à travers le réseau LAN via un serveur connecté avec le monde
extérieur, sans oublier la convergence voix/données à
travers des PABX fondés sur IP (Internet Protocol). Au-delà du réseau
d’entreprise limité à un territoire privé, il est nécessaire de mettre en œuvre des
solutions à couverture plus large permettant la mise en place d’applications telles
que l’Intranet et l’Extranet sans oublier l’interconnexion avec les télétravailleurs
distants ou nomades.
On parle alors de WAN (Wide Area Network) ou de V.LAN (Virtual LAN). Le WAN
est établi sur la base de lignes spécialisées louées à un opérateur. C’est une
pratique très répandue, mais coûteuse. La notion de VPN (Virtual Private
Network) permet d’offrir une alternative aux WAN, par le déploiement des
liaisons sur des infrastructures partagées.
Evidemment les besoins des entreprises varient fortement en fonction du nombre
de postes de travail et du type d’échange avec le monde extérieur. Pour la
majorité des entreprises, le besoin dépassera plusieurs dizaines de Mbit/s d’ici
les prochaines années, même si toutes n’en ont pas encore pris conscience. Dans
tous les cas, il s’agit de liaisons symétriques, c'est-à-dire que les débits sont
équivalents sur la voie descendante (vers l’utilisateur) et la
voie retour (vers le cœur du réseau).
USAGERS RESIDENTIELS
Pour les usagers résidentiels, il est nécessaire de proposer une offre « triple-play » qui
comprend des services de vidéo, gourmands en bande passante, de téléphonie et d’accès à
l’Internet. Les débits nécessaires pour les services de télévision dépendent des technologies
de codage et de compression utilisées ; le tableau suivant résume la situation :
Les besoins associés à chaque logement sont fondés, à moyen terme, sur les hypothèses
suivantes :
télévision : en moyenne trois terminaux (téléviseur ou enregistreur) pour des services
simultanés de programmes de télévision diffusée (broadcast) ou dédiés (VOD), en
qualité numérique, avec prise en compte de la haute définition (HD),
accès Internet à haut débit : navigation, transfert de fichiers, jeux en ligne, etc.
Section 2 : Présentation et fonctionnement de la fibre optique et réseau FTTH
A- Présentation : La fibre optique est un moyen de transmission de l’information d'un point
à un autre sous forme de lumière. En verre ou en plastique, la fibre optique est un fil très
fin conducteur de lumière. Contrairement aux supports de transmissions sur cuivre, la
fibre optique n'est pas de nature électrique car elle transporte les données via des ondes
lumineuses, donc de la lumière. C’est ce qui définit le terme « optique ». La fibre
optique se présente sous forme d’un cylindre de verre de quelques centaines de
micromètres de diamètre.
Il existe plusieurs types de fibres mais tous sont structurés de la même façon : un cœur et une
gaine (toutes deux sont des matériaux transparents en verre ou en plastique) ainsi que d’un
revêtement protecteur ou revêtement de protection qui entoure la gaine.
Source : www.memoireonline.com
Avec la fibre, une connexion peut atteindre plusieurs gigabits par seconde, aussi bien en débit
ascendant qu’en débit descendant. Pour parler de la fibre optique, on emploie aussi
l’expression « Internet très haut débit ».
La fibre optique est utilisée dans le domaine des télécommunications, pour la transmission
d'informations, que ce soit des conversations téléphoniques, des images ou des données. La
fibre optique permet de transmettre des données sur de grandes distances en une fraction de
seconde tout en garantissant une stabilité de la vitesse de transmission de données, même
sur des longues distances. Leurs capacités de transmission atteignent des débits de l’ordre du
gigabit par seconde.
De plus, grâce aux multiplexages, on atteint la centaine de Gbits/s. En arrivant dans les
habitations via les réseaux FTTH, la fibre optique apporte une nette amélioration dans les
télécommunications en termes de débits et de services.
La télécommunication est sans aucun doute l’un des domaines dans lequel l’utilisation de la
fibre optique est le plus important et a le plus d’avenir. La fibre optique est également utilisée
en téléphonie car elle offre de meilleures qualités d’appel. Ainsi, les communications
téléphoniques sont plus claires, moins saccadées ; notamment parce que les paquets de
données sont transmis plus rapidement.
La fibre optique est aussi utilisée dans les réseaux informatiques. Lorsque la distance entre
deux machines augmente, utiliser une fibre optique devient intéressant : on peut relier par
fibre optique deux bâtiments, ou constituer en l'utilisant un maillon du réseau informatique
local, régional, continental, ou intercontinental.
La fibre optique fournit une connexion Internet rapide, constante et stable qui permet de
transmettre beaucoup de données sur des distances incroyables. Comme les demandes de
données deviennent énormes, le câblage en fibre optique est la solution la plus sûre pour
assurer la flexibilité et la stabilité du réseau.
La fibre optique joue aussi un rôle important dans l’industrie automobile tant au niveau des
éclairages que de la sécurité. La fibre optique est également très utilisée dans les voitures car
elle permet de gagner de la place du fait de son faible encombrement. En outre, les câbles à
fibres optiques peuvent transmettre des signaux à la vitesse de l’éclair, entre différentes
parties du véhicule.
La fibre optique est un câble fin et résistant, spécialement conçu pour transporter
de l’information et des données sur internet. Le câble fibre optique est fabriqué à
partir de la fibre de verre ou de plastique, et se compose de trois principales parties :
Source : www.wikiwand.com
Comme c’est de la lumière, la vitesse de transmission est considérable. Mais, Les signaux
lumineux ne voyagent pas à la vitesse de la lumière en raison des couches de verre
plus denses. Ils voyagent environ 30 % plus lentement que la vitesse de la lumière.
Pour améliorer le signal tout au long de son parcours, la transmission par fibre optique
nécessite parfois des répéteurs distants qui régénèrent le signal optique. Les câbles à
fibre optique sont désormais capables de prendre en charge des signaux jusqu'à 10
Gbit/s. En règle générale, plus la capacité de bande passante d'un câble fibre optique
augmente, plus il devient coûteux.
Source : www.wikiwand.com
Source : www.sterlan.com
- La Fibre multimode : La fibre multimode tire son nom des multiples chemins
empruntés par la lumière lorsqu’elle se déplace le long du câble. Elle est caractérisée
par un diamètre de cœur allant de 50 µm et de 62,5 µm, cela permettant ainsi
d'envoyer plusieurs impulsions lumineuses à traverser le câble en même temps, ce qui
se traduit par une plus grande transmission de données. Cela signifie également qu'il y
a plus de possibilité de perte de signal, de réduction ou d'interférence. En
conséquence, la fibre multimode est utilisée uniquement pour des bas débits et de
courtes distances.
Source : www.sterlan.com
Dans cette famille, nous trouvons deux sous catégories:
La fibre à saut d'indice : Avec un coût plus bas, c’est la plus ordinaire. La bande
passante est assez réduite et Le cœur a un diamètre plus gros de 50-200 µm. Elle est
beaucoup utilisée dans les systèmes de communication sur de courtes distances
(quelques kilomètres) et à vitesse réduite (8 Mbps ou moins). La lumière se propage le
long de l'axe de la fibre en zigzag, ce Affecte la capacité de transmission de la fibre et
limite la distance de relais.
Source: igm.univ-mlv.fr
Le tableau suivant résume les différences existantes entre les différents types de câbles
Fibre optique :
Tableau comparatif
La fibre optique fournit une connexion Internet rapide, constante et stable qui permet de transmettre
beaucoup de données sur des distances incroyables. Comme les demandes de données deviennent énormes,
le câblage en fibre optique est la solution la plus sûre pour assurer la flexibilité et la stabilité du réseau.
Dans les réseaux FTTH, les opérateurs installent de la fibre optique monomode.
A- Présentation du Réseau FTTH
Après avoir présenté les généralités sur la transmission par fibre optique, il sera question pour nous
dans ce chapitre, d’expliquer la description, le dimensionnement et le déploiement d’un réseau
FTTH. Pour y parvenir, nous présenterons dans un premier temps un réseau FTTH. Par la suite, nous
détaillerons le processus de planification de ce type de réseau. Enfin, nous parlerons tour à tour du
dimensionnement des nœuds et celui des liaisons optiques qui précèdent le processus de
déploiement.
FTTH est l'acronyme anglais de "Fiber to the Home" que l'on peut traduire en français
par "fibre jusqu'au domicile ». Autrement dit, les installations de fibre optique déployées par
l’opérateur vont jusqu’au domicile (ou bureaux) de l’abonné comme le montre la figure suivante.
Source : www.ducretet.net
La fibre optique jusqu’au domicile est donc l’installation et l’utilisation de la fibre optique à
partir d’un point central directement vers des bâtiments individuels tels que des résidences
ainsi que des immeubles d’habitation et des entreprises pour fournir un accès Internet à haut
débit. Le réseau FTTH permet ainsi de bénéficier de tous les avantages de la fibre sur
l'ensemble du réseau jusqu'à l'abonné.
1) Débit en FTTH :
La technologie FTTH donne accès à un débit de bonne qualité. La fibre optique peut
transporter des données sur de très longues distances avec une atténuation du signal quasi
nulle car elle n’est pas impactée par les perturbations électromagnétiques.
Contrairement aux autres variantes de la FTTx comme la FTTE et la FTTO qui sont des
réseaux dédiés, la FTTH est réseau partagé entre les abonnés, on dit que c’est un réseau
mutualisé. D’où le débit n’est pas garanti. L'opérateur peut promettre des débits de l’ordre du
gigabit sans pour autant le garantir. Le débit va dépendre des utilisateurs qui sont aux
alentours, qui eux aussi sont raccordés en fibre optique chez le même opérateur et qui vont
exploiter la même architecture physique.
Figure N09 :
Source :
Figure N010 :
Source :
Voix sur IP : Avec l’arrêt prochain du R.T.C, la majorité des entreprises en France
utilisent la technologie de la VOIP sur Trunk SIP ou s’apprêtent à la mettre en place
au sein de leur structure. Cette technologie permet de réaliser des appels téléphoniques
via internet. La qualité de votre connexion impacte donc directement la qualité de vos
appels téléphoniques. C’est pourquoi l’utilisation d’une fibre FTTH dans le cadre de
l’utilisation de la VOIP sur Trunk SIP permet d’assurer une qualité de service élevée.
V.P.N : Les logiciels V.P.N permettent de mettre en relation deux systèmes
informatiques distincts et ainsi leur permettre d’échanger des données de manière
sécurisée. Pour une utilisation optimale, il est préférable d’avoir un accès internet très
haut débit.
La FTTH est une solution dans laquelle la fibre optique est utilisée de bout en bout entre le nœud
de raccordement optique et l'abonné.
Le réseau FTTH est composé d’un certain nombre d’éléments qui peuvent être classés en trois
catégories :
- Infrastructure : composée notamment des fourreaux, des chambres, des armoires de rue et des
locaux techniques.
- optique passive : composants passifs du réseau et qui comportent notamment les fibres
optiques, les boitiers et les baies de brassage.
Architecture FTTH :
L’architecture Ethernet point-à-point (P2P), pour laquelle une fibre optique par abonné est déployée
du NRO jusqu’au foyer de l’usager. Et L’architecture point-multipoint ou PON (Passive Optical
Network), basée sur différents standards (GPON, EPON) et pour laquelle une fibre optique peut
desservir plusieurs abonnés.
L’architecture P2P :
L'architecture FTTH P2P (point-à-point) est une architecture qui utilise une seule fibre optique par
abonné et par FAI. Chaque abonné dispose d'une fibre optique bidirectionnelle qui lui est propre
le reliant directement au nœud de raccordement optique de l'opérateur. Elle nécessite donc la
pose d'une fibre continue et non partagée entre le NRO et l'utilisateur.
Ce qui permet ainsi l'allocation de toute la bande passante potentiellement disponible sur une
fibre pour un abonné (le débit est quasi-illimité par abonné). Par contre elle présente
l'inconvénient de nécessiter de nombreuses fibres, ce qui est coûteux à gérer (notamment en
milieu urbain) et compliqué en gestion (notamment au sein du NRO).
Mais si en théorie, la technologie P2P permet à chaque usager de bénéficier d’un débit de 100 Mbps
ou plus, dans la pratique ce débit dépendra des capacités des liaisons de l’opérateur en amont du
commutateur Ethernet situé dans le NRO.
L’architecture FTTH généralement retenue par les opérateurs est une architecture PON.
Le PON est une architecture point à multipoints basée sur les éléments suivants :
Ce système permet de regrouper jusqu'à 128 abonnés sur une seule fibre optique via
du multiplexage.
Le trafic descendant et le trafic montant sont envoyés sur deux longueurs d'onde différentes.
Pour le sens descendant, l’OLT diffuse les données des abonnés destinataires, multiplexées en
temps. Puis, le signal est divisé par un coupleur (splitter) et dirigé vers les ONT.
Chaque ONT sélectionne le paquet qui lui est destiné et supprime les autres paquets. Dans le
sens montant (de l’abonné vers le réseau métropolitain), l’ONT émet ses données dans
l’intervalle de temps qui lui a été attribué. Cette transmission repose donc sur une technique
TDMA.
L’inconvénient principal de cette liaison est la nécessité de synchronisation des ONT et des
OLT afin d’éviter les collisions et les pertes de données.
Le point de mutualisation :
Source: lafibre.info
Prise Terminale Optique :
La Prise Terminale Optique PTO relie l’abonné au point de branchement optique par un câble de
branchement mono-fibre ou bi-fibre en fonction de la catégorie de l’abonné à desservir.
Source : lafibre.guide
Le PEC a pour rôle d’optimiser et d’apporter de la flexibilité au réseau FTTH. Il est placé dans une
chambre et il permet d’éclater un ou plusieurs câbles pour desservir soit plusieurs sous répartiteurs
ou bien des points de branchement sans couplage.
Source : reseaux.orange.fr
Le sous-répartiteur optique est une armoire de rue similaire aux sous-répartiteurs utilisés au niveau
des réseaux téléphoniques. C’est un nœud intermédiaire de brassage qui permet de faciliter
l’établissement des lignes optiques jusqu’à l’abonné. Il regroupera un nombre entier de point
d’éclatement de câble (PEC) et il représente un point de convergence des infrastructures génie civil.
Source : www.maroc-contracting.com
Le SRI est équivalant au SRO décrit ci-dessus et il est placé en pied d’immeuble. Le SRI est un point de
brassage entre le câblage d’immeuble et les réseaux d’adduction des différents opérateurs. Le SRI
permet le brassage de chaque abonné vers n’importe quel opérateur et il peut intégrer une fonction
de couplage pour le cas des technologies Point Multi Points. Les SRI sont utilisés pour les immeubles
dont l’équivalent logement est strictement supérieur à 12 FO (Fibres Optiques).
Situé généralement en pied d’immeuble, ce boîtier permet le raccordement des câbles venant de
l’extérieur et ceux de la colonne montante où se trouvent les points de branchement qui desservent
chaque logement. Pour les immeubles de faible capacité dont le nombre de logements est inférieur
ou égale à 12 FO, il n’y aura pas besoin de mettre en place un répartiteur d’immeuble et les abonnés
seront desservis directement à partir d’un boitier placé soit en sous-sol, en coffret ou en borne sur la
voie publique à l’extérieur de l’immeuble. Dans certain cas, le BPI peut être installé dans une
chambre dont les dimensions et l’encombrement sont compatibles avec la protection d’épissure
utilisée.
Source : wide-fiber.com
Le nœud de raccordement optique est l'endroit qui concentre les équipements actifs
installés par les opérateurs de réseau fibre. A partir du NRO, la fibre est transportée vers
plusieurs zones dans lesquelles elle sera desservie à tous les abonnés qui y sont éligibles.
Figure N020 : Nœud raccordement optique
Source : www.echosdunet.net
Source : www.community.fs.com
Plus précisément, le répartiteur optique passif peut diviser, ou séparer, un faisceau lumineux
incident en plusieurs faisceaux lumineux à un certain taux. La configuration 1x4 présentée ci-
dessous est la structure de base : séparation d'un faisceau lumineux incident provenant d'un seul
câble à fibres optiques d'entrée en quatre faisceaux lumineux et transmission de ces derniers par
quatre câbles à fibres optiques de sortie individuels. Par exemple, si le câble en fibre optique
d'entrée transporte une bande passante de 1000 Mbps, chaque utilisateur à l'extrémité de sortie
des câbles peut utiliser le réseau avec une bande passante de 250 Mbps.
Source : www.community.fs.com
Chapitre I : raccordement et Installation d’un client
Section 1 : raccordement
Afin de transporter des données avec fiabilité et rapidité, la fibre optique est la solution
idéale. En effet, constitué d’un fil en verre ou en plastique, pas plus épais qu’un cheveu, celle-
ci permet le déplacement d’un signal lumineux avec de nombreuses données sur des grandes
distances.
Aujourd’hui disponible aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers, le réseau
optique permet un grand confort d’utilisation à ses usagers. Mais cette technologie nécessite
la mise en place d’un réseau spécifique, appelé communément FTTH, Fiber to the Home en
anglais (fibre jusqu’au domicile).
Afin d’obtenir ce confort d’utilisation, le réseau optique doit ainsi être déployé de l’opérateur à
l’usager. Mais ce déploiement nécessite des opérations d’envergure, que l’on découpe en plusieurs
grandes étapes :
Avant de pouvoir être déployée dans les logements, la fibre optique doit d’abord être amenée
dans votre ville et doit également être installée dans la rue. C’est ce qu’on appelle le
déploiement horizontal. Pour cela, il faut installer un Nœud de raccordement optique.
C’est en fait une grande centrale optique : un bâtiment qui mesure en général 6 à 10 mètres de
long. Pour pouvoir alimenter la ville en fibre optique, ce NRO est relié au cœur du réseau
national de fibre optique. Le nœud de raccordement optique est le point de départ des liens
optiques vers les utilisateurs.
Le NRO peut alimenter plusieurs kilomètres en fibre optique avec un débit identique
partout. En d’autres mots : si un logement se situe à 30 mètres ou à 10 km de ce NRO, il n’y
aura pas d’affaiblissement de débit.
Figure N024 : Installation de la salle NRO
Source : essonnenumerique.com
Le NRO est en place et peut donc maintenant diffuser la fibre. Afin de distribuer la fibre dans
les différents quartiers, il va cependant avoir besoin d’une aide précieuse, celle des points de
mutualisation de zone (PMZ). Ces points de mutualisation sont installés dans les différents
quartiers de la ville afin de raccorder les bâtiments et les logements en fibre. Une fois ces
points de mutualisation créés chaque fournisseur d’accès à Internet peut venir se raccorder à
ce PMZ s’il souhaite proposer ses offres fibre aux habitants du quartier. Il s’agit surtout
d’éviter le monopole d’un opérateur et de proposer des offres fibres variées aux utilisateurs.
C'est au niveau des PMZ que les opérateurs activent ou désactivent les accès aux réseau
fibre optique.
Afin de bénéficier de la fibre optique et d’internet à très haut débit, il est tout d’abord
nécessaire de s’assurer que son logement est éligible à la fibre optique. En effet, bien que le
réseau se déploie de plus en plus, il n’est pas encore généralisé. Ainsi, il est indispensable de
vérifier que la fibre est accessible au logement ou au local professionnel. Les fournisseurs
proposent de vérifier cette éligibilité en effectuant une étude du terrain. Une fois l’éligibilité
confirmée il suffit de demander le raccordement à la fibre optique.
Section 2 : Installation d’un client
Avant toute chose, Nous devons, évaluer les besoins de notre projet avant pour mener
une étude de faisabilité afin de réunir les différents objets réseaux ci - dessous :
Etre en possession du PTO (Prise Terminal Optique)
Etre en possession d’un équipement Transceiver
Etre en possession d’un routeur Livebox ayant un port optique
Etre en possession des câbles fibre optique multimode
Etre en possession des différent s connecteurs (sc, fc,st)
Etre en possession d’un pc, switch, point d’accès
Etre en possession de la cliveuse
Cette étude sera donc dans un premier temps en perpétuelle changement pour être de
plus en plus définie et précise au fur et à mesure de l’avancée de l’analyse de
faisabilité du projet.
1-1 Installation :
Source : connectify.biz
Source: assistance.orange.fr
4– Switch:
Source : www.conrad.fr
5-PC (personal computer)
Figure N°31 : Personal computer
Source : tonpc.ma
6– Câble Fibre optique Multimode G657A2
Figure n°32 : Fibre optique Monomode SC/APC à SC/APC
Source : amazon.fr
6-quipment Point D’accès :
Figure N°33 : Point D’accès
Source : Solutys.com
L'emplacement de cette prise une fois choisi, le technicien va alors repérer le point de
branchement optique. A l’aide d’un câble de tirage, il va tirer la fibre en partant du PBO
(câble de branchement) jusqu’au logement. Le technicien va ensuite Percer un trou dans un
mur pour faire rentrer la fibre optique dans l'appartement Généralement, le trou se fait juste
au-dessus de la porte d'entrées ensuite il va Faire cheminer le câble optique le long des
plinthes ou dans une goulotte, jusqu'au PTO.
Le câble optique ne fait que 4mm quoi qu'il arrive, il reste très discret. Le câble optique sera
ensuite connecté à la Prise Terminale Optique. L’emplacement de la PTO est important car le
box doit pouvoir s’y relier facilement pour distribuer le wifi.