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Canal de propagation

Radio Mobile
Théorie et Pratique
Canal
• Le canal est le média sur le quel l’information voyage d’un point A à
un point B qui ne se trouvent pas sur le même endroit physique
• On trouve
• L’Air
• Fibre optique
• Cuivre
• Câble coaxial
• Paire torsadée
Canal un peu de l’histoire
Introduction Un peu d’Histoire...
Transmission filaire
Morse met au point
1832 le télégraphe
Morse

Cooke met au point


1839 le 1er télégraphe
électrique
Cooke
1851 : 1ère liaison trans-manche (Siemens)
1866 : 1ère liaison trans-atlantique

1876 Bell découvre le


téléphone
Bell
4

Canal Un peu d’Histoire...


Transmissions hertziennes
Introduction
Faraday émet
l’hypothèse de
1831 champs électriques
et magnétiques
Faraday
Maxwell établit sa
1864 fameuse théorie de
l’électromagnétisme
Maxwell
Hertz met en évidence
la propagation des
1887 ondes
électromagnétiques
Hertz
Canal début de communication radio
Introduction Un peu d’Histoire...
Branly met au point Récepteur de Branly
son « cohéreur »
1890 permettant de
recevoir les ondes
Branly électromagnétiques

Popov invente la
première antenne
1895 pour l’observation de
phénomène
Popov météorologiques

En se basant sur les


travaux d ’Hertz, Branly
1895 et Popov, Marconi réalise
la première transmission
radio (>2 km)
Canal Premiers déploiements
Introduction Un peu d’Histoire...
1899 Première transmission trans-manche

1901 Première transmission Antibes-Corse


(175 km)

1903 Transmission Irlande-Terre Neuve


(3400 km)

Gustave Ferrié installe la


première antenne sur la
1905 tour Eiffel pour
communications militaires
(portée de plusieurs
Ferrié centaines de km)

1908 Portée de 6000 km


Canal l’émetteur de Lyon - la Doua
Introduction Un peu d’Histoire...
1914 : 8 pylônes de 120 mètres

1917 : 2 pylônes de 200


mètres et 6 pylônes de
180 mètres

Installations transférées
dans l’Ain en 1960
Canal déploiement du réseau
Introduction Un peu d’Histoire...
1912 Le SOS du Titanic est capté par le navire Carpathia
et sauve 800 personnes
1916 Obligation d’équipement des navires en radio

1920 1ère liaison radiotélégraphique France-Amérique


ouverte au public

1927 1ère liaison radiophonique Londres-New-York

1939 Début du multiplexage

1955 1er réseau radio-mobile en France (taxis, médecins)

1956 1er câble sous-marin téléphonique trans-atlantique


TAT1 (48 voies)
Canal et aujourd’hui
Introduction Un peu d’Histoire...
Propagation filaire

Réseau Téléphonique Commuté (RTC) xDSL


Réseau par courant porteur (PLC)
Câble
Fibre optique

Propagation hertzienne
Liaison satellite
Téléphonie mobile (GSM, DCS, GPRS, UMTS)
Réseaux locaux sans fil (WLAN, UWB)
Boucle Locale Radio (WiMax)
Canal Multiplication des supports
Introduction Un peu d’Histoire...
Canal Les deux types de transmissions
Introduction Un peu d’Histoire...

Propagation guidée Propagation espace libre Propagation guidée


Canal Les principaux types de lignes
Introduction Un peu d’Histoire...
Ligne bifilaire
diélectrique conducteur

1ère ligne utilisée


ne permet qu’une voie par paire de fils
regroupement de fils dans un même câble :
-d’abord par 2 (paire)
-puis encore par 2 (quarte)
Canal ligne bifilaire
Introduction Un peu d’Histoire...
Regroupement

les câbles urbains et inter-


urbains regroupent
plusieurs paires :
resp. 182 et 1792.

fils de cuivre (0,5 à 2mm)


isolés par du polyéthylène
Canal Lignes évoluées
Introduction Un peu d’Histoire...
Câble coaxial

L’enveloppe extérieure sert à la fois de blindage pour le


conducteur intérieur et de conducteur de retour.

Grande bande passante : plusieurs voies par


multiplexage :
- à courant porteur (échelonnage des différentes voies selon
l’axe des fréquences)
- par impulsions codées : répartition dans le temps des
impulsions binaires codées (forcément numérique)
Canal Performances
Performances
Les performances des câbles coaxiaux sont liées à la qualité du diélectrique

Nature du Constante Facteur de pertes à


diélectrique diélectrique à 20°C
20°C
Polyéthylène 2,26 0.0002 à 1MHz
de 1 à 3000 MHz 0.0005 à 3000 MHz
Chlorure de 3,2 à 3,8 0,008 à 100 MHz
polyvinyle 100% de 60 à 3000 MHz 0,006 à 3000 MHz
Polystyrène 2,56 0,0001 à 100 MHz
de 60 à 3000 MHz 0,003 à 3000 MHz
Téflon 2,1 0,002 à 100 MHz
(polytétrafluoréthylène) de 60 à 3000MHz 0,00015 à 3000 MHz
Canal Câbles téléphoniques à lignes coaxiales
3 types de câbles à circuits coaxiaux sont utilisés en France :

- le câble 2,6/9,5 : 4 paires coaxiales (2,6mm, 9,5mm) 12MHz


- le câble 1,2/4,4 : 4 à 28 paires coaxiales (2700 voies).

- le câble 3,7/13,5 : 4 à 10 paires coaxiales 60MHz


(10800 voies).
Canal Lignes microrubans

Technique de circuits imprimés : précision et faible coût


Dispositifs micro-ondes faible puissance
Canal Guides d’ondes métalliques

Tube métallique (diélectrique=air)


Pertes très faibles
Dimensions transverses de l’ordre de la longueur d’onde
Canal Les guides d’ondes diélectriques
La partie centrale (cœur) est un diélectrique, entourée par un autre gaine diélectrique
diélectrique (gaine) de permittivité légèrement plus faible.
La propagation s’effectue par réflexions successives à l’interface des 2
diélectriques.
Aux fréquences optiques, la silice et ses dérivées présentent des coeur
pertes très faibles (< 1dB/km). fibres optiques
Canal Comparaison des capacités

nbre de voies par ligne


• les câbles bifilaires 1

• les câbles coaxiaux 2700 à 10800 multiplexées

• les guides d’onde (fibre optique) >23000 (débit >280MBit/s)


TAT13 : 2,5GBit/s
Canal Les câbles téléphoniques à fibre
optiques

En télécommunications, on regroupe également les fibres dans des câbles.


Ici représentation de la technique dite « à jonc cylindrique rainuré ».
en a), 1 jonc contenant 10 fibres dans des rainures gravées.
en b) regroupement de 7 joncs. => câble à 70 fibres.
Canal Les câbles sous-marins transatlantique

coaxiale
1956 TAT1 48 analogique ----- 10km

1976 TAT6 4000 ----- 10km


1988 TAT8 23000 280Mbit/s 0.35dB/km 60km
fibre optique

1991 TAT9 46000 560Mbit/s 0.22dB/km 120km

1995 TAT12 500000 2,5 Gbit/s ----- 45km


1996 TAT13
1999 SeaMeWe3 20Gbits/s ----- 300km
Canal Structure des câbles sous-marins
Canal Les supports de liaisons hertziennes
Canal Les antennes filaires

Station de base

Monopôle

Antenne dipôle
Canal Les antennes directives

Yagi-Uda Antenne cornet


Canal Les antennes directives compactes

Réseaux de Antenne à lentille


patchs diélectrique
Canal Les antennes à réflecteur

Parabole Station d’Arécibo


Questions

1.Décrire un système de transmission


2.Quels sont les types des antennes
3.Donner des exemples de support
4.C’est quoi la différence entre Propagation hertzienne et
filaire
Réponses
Propagation
• Exprime l’ensemble des phénomènes dont un signal ou une onde
électromagnétique peut rencontrée
• Réflexion
• Diffraction
• Transmission
• Absorbation
La•base de compréhension
Réfraction et les équation de maxwell et Hertz
• Diffusion
• Atténuation
Radio
• L’exploitation des ondes radio pour la transmission de l’information
• Chaines de diffusion
• Chaines TV
• ComSat
• Cellulaire
• WiFi
• IoT
Mobile
• Mobilité physique et technologique et régionale
• Facilité de l’accès à l’information
• Liberté de choix
Réseau de téléphonie mobile
Un réseau de téléphonie mobile est un réseau téléphonique qui permet l'utilisation
simultanée de millions de téléphones sans fil, immobiles ou en mouvement, y
compris lors de déplacements à grande vitesse et sur une grande distance.
Réseau de téléphonie mobile
Pour atteindre cet objectif, toutes les technologies d'accès radio doivent résoudre
un même problème : répartir aussi efficacement que possible une bande de
fréquences hertzienne unique entre de très nombreux utilisateurs.
Pour cela, diverses techniques de multiplexage sont utilisées pour la cohabitation
et la séparation des utilisateurs et des cellules radio : le multiplexage temporel, le
multiplexage en fréquence et le multiplexage par codes, ou le plus souvent une
combinaison de ces techniques.
Réseau de téléphonie mobile
Un réseau de téléphonie mobile a une structure « cellulaire » qui permet de
réutiliser de nombreuses fois les mêmes fréquences ; il permet aussi à ses
utilisateurs en mouvement de changer de cellule (handover) sans coupure des
communications en cours.
Dans un même pays, aux heures d'affluence, plusieurs centaines de milliers, voire
plusieurs millions d'appareils sont en service répartis (dans le cas du GSM) sur
seulement 500 canaux disponibles.
Concept des Systèmes Cellulaires

PSTN : Public Switched Telephone Network BSS : Base Station Subsystem


MSC : Mobile Switching Center BSC : Base Station Controller
HLR : Home Location Register BTS : Base Transceiver Station
VLR : Visitor Location Register MS : Mobile Station
Types de Cellules

Types de Cellules :
Méga-Cellules : 1000km, Bandes L, S (1 à 4GHz), Ka
Macro-Cellules : 1 à quelques dizaines de km, Bandes VHF/UHF
Micro-Cellules : 500m, Bandes VHF/UHF
Pico-Cellules : quelques m, haut débit.
Définition du Canal Radio Mobile
• Canal de Propagation (linéaire, réciproque, TV)
• Antennes Emettrices et Réceptrices
𝑐
• Fréquences entre 3kHz et 300GHz (𝜆 = entre 100km et 1mm)
fc

Canal montant (Reverse Channel ou Uplink Channel)


• Mobiles vers BS
• Transmissions Asynchrones
• Effet d’éblouissement (near-far, proche-éloigné)

Canal descendant (Forward Channel ou Downlink Channel)


• BS vers Mobiles
• Transmissions synchrones
• Peu d’effet d’éblouissement
40- Liaison

Fréquences du Canal Radio


Modes de propagation

Le principaux modes de propagation utilisés son :

les ondes de sol


la réfraction troposphérique
la réflexion ionosphérique
la réfraction ionosphérique
la visibilité directe
41- Liaison

Fréquences du Canal Radio


42- Liaison

Fréquences du Canal Radio


Les ondes de sol ou ondes de surface

L'onde de surface suit la courbure de la terre. Sa portée dépend de la nature du sol


rencontré, de la fréquence et, bien sûr, de la puissance de l'émission.

Une partie de l'énergie de l'onde de surface est absorbée par le sol et y provoque
des courants induits; l'absorption d'énergie est beaucoup plus importante en
polarisation horizontale et c'est pourquoi les émissions s'effectueront en
polarisation verticale.
43- Liaison

Fréquences du Canal Radio


L’atmosphère

400 km

50 km

10 km
Fréquences du Canal Radio
Plus on utilise une fréquence haute (donc une onde courte), plus on augmente la
portée. Mais au-delà de la fréquence critique de 30 MHz, les ondes ne sont plus
réfléchies.
f=30 MHz fréquence critique

f=20 MHz

f=5 MHz

f=3 MHz

terre
Fréquences du Canal Radio
Quand on veut effectuer une transmission via un satellite, il faut alors dépasser
cette fréquence critique pour que les ondes ne soient pas réfléchie. En pratique, on
prend f>100MHz.
De plus, pour des considération d’absorption, on reste la plupart du temps avec
f<12 GHz.
Par contre, il y a toujours phénomène de réfraction qui produit des changements
de trajectoire à prendre en compte (plus problème de polarisation).

terre
Fréquences du Canal Radio
La visibilité directe

Dans la plupart des télécommunications modernes, gourmandes en


débit, on utilise des fréquences hautes avec une propagation en onde
d’espace (ou visibilité directe). Dans ces systèmes, les portées sont
relativement faibles et les sources de pertes importantes.

Divers systèmes : point à point, point-multipoint ou


multipoint-multipoint.
Fréquences du Canal Radio
Fréquences du Canal Radio
Phénomènes Physiques

Direct (Line of Sight LOS) Émetteur


Réflexion (surfaces laises)
Dispersion (milieux rugueux)
Diffraction (angles, pointes)
Réfraction (milieux translucides) Récepteur

• Phénomènes aléatoires modélisation statistique du canal


• Importances des phénomènes fonction de la fréquence modélisation du canal dépendante du signal considéré
2 types de bruit :
Additif (thermique, radiations,…)
Multiplicatif (atténuations successives)
Les Trois Types de Fading

PATH LOSS (Affaiblissement de parcours)


diminution de la puissance du signal due à l’éloignement phénomène déterministe

SHADOWING (Effet de masque)


phénomène plus local, aléatoire
dû aux atténuations successives
FAST FADING ou SMALL-SCALE FADING (évanouissement)
variations rapides de l’amplitude du signal (addition constructive ou destructive des ondes)
Exemple de signal en radio mobile
Path loss ou perte par
chemin, traduit l’effet
de la distance entre
Signal total l’émetteur et le
récepteur
Shadowing ou
l’évanuissement
traduit l’effet des
grandes structures

Fast Fading ou
l’effacement traduit
l’effet des petites
structures et la vitesse
de mobilité
Description Physique du Modèle
Phénomène macroscopique
Modélise la diminution de l’amplitude du signal avec l’éloignement suivant certaines situations

Paramètres :
ℎ𝑚 : hauteur locale de l’antenne mobile (environ 1,5m)
ℎ𝑏 : hauteur locale de l’antenne de la BS
𝑑 : distance mobile/BS
𝑑𝑚 : distance entre le mobile et l’obstacle le plus
proche
ℎ0 : hauteur locale du bâtiment le plus proche
𝑐
𝑓𝑐 : fréquence porteuse du signal (ou 𝜆 = )
𝑓𝑐
Définition du Path Loss (L)
Définition du Path Loss :
1 𝑃𝑟
=
𝐿 𝑃𝑡

𝑃𝑟 : puissance reçue 𝑃𝑡 : puissance émise

• Différents types de modèles :


• Modèles empiriques
• Modèles physiques
• Modèles hybrides
Modèles Empiriques
Méthode : séries de mesures effectuées dans un environnement donné
détermination d’une fonction approchant au mieux les données en fonction
de certains paramètres.

1 mesure : moyenne calculée sur une petite aire élimination des


phénomènes locaux
Modèles Empiriques
a. Modèles « Power-Law »
1 𝑃𝑟
=
𝐿 𝑃𝑡
𝐿𝑑𝐵 = 10 n log10 𝑑 + 𝐾
𝑑
𝐿𝑑𝐵 = 10 n log10 + 𝐾𝑟𝑒𝑓
𝑑𝑟𝑒𝑓
𝑛 : exposant du Path-Loss, calculé d’après mesures
b. Modèle de Okumura-Hata
• modèle standard pour les macro-cellules
• mesures faites en 60-70 pour f entre 200MHz et 2GHz
Modèles Empiriques
3 catégories de terrain :
zone ouverte : pas de grands obstacles
zone sub-urbaine : quelques obstacles (village, autoroutes,…)
zone urbaine : beaucoup d’obstacles (villes)
Modèles Empiriques

Exposant du PL :
𝐵
𝑛 = ≤4
10
augmente quand ℎ𝑏 diminue
intérêt à placer l’antenne les plus haut possible

Conditions de validité du modèle :


𝑓 entre 150MHz et 1.5GHz
ℎ𝑏 entre 30m et 200m
ℎ𝑚 entre 1m et 20m
𝑑 > 1 km
Nécessité d’adapter le modèle à l’environnement considéré
Modèles Empiriques
c. Modèle de COST231-Hata
• modèle pour petites et moyennes villes
• f entre 1.5GHz et 2GHz

d. Autres modèles : Lee, Ibrahim-Parsons,...


Inconvénients des modèles empiriques
• valables que pour un ensemble de paramètres fini
• nécessité de classifier en différentes zones
• trop généraux car pas de considérations physiques
Modèles Physiques
a. Modèle d’atténuation à l’air libre
• modèle idéal, pas d’obstacles, existence d’une ligne de vue (« Line Of Sight »)
• modèle type power-law, fonction des gains des antennes émettrice et
réceptrice

Exposant 𝑛 = 2 Atténuation relativement faible

b. Modèle de propagation extérieure


• 1 signal direct + 1 signal réfléchi
• approprié si surface plane entre émetteur et
récepteur
Modèles Physiques

• exposant 𝑛 = 4, comme pour modèles empiriques


• Path Loss indépendant de la fréquence porteuse

c. Modèle de diffraction par les toits


• formes des obstacles supposées peu Problèmes :
influentes sur la diffraction • trop complexe
• trop de connaissances a priori
• M-1 obstacles avec diffraction faible nécessaires rarement utilisé
• dernier obstacle qui diffracte vers le mobile, modèles simplifiés
avec coefficient connu
Modèles Physiques

d. Modèle de diffraction par toits plats

Modèle simplifié : LE SHADOWING


• bâtiments de même taille
• séparations identiques
Path Loss en excès (en plus de la propagation à
l’air libre)

exposant 𝒏 = 𝟐 + 𝟎. 𝟗𝟗 𝐥𝐨𝐠 𝑴
Conclusion
• grand nb de modèles de Path Loss, empiriques ou physiques

• modélisation fonction de l’environnement de propagation

• développement de logiciels grâce aux progrès en informatique et


en propagation

• développement de systèmes d’info géographiques

• en pratique, on se tourne de plus en plus vers des modèles


hybrides physiques/statistiques pour trouver un compromis
précision/complexité
LE SHADOWING
Causes Physiques et Modélisation Statistique
LE SHADOWING
Causes Physiques et Modélisation Statistique
• Phénomène plus local (sur qques centaines de 𝜆)
• Variations de la puissance due à de (gros) obstacles
• Pour 2 mobiles à égale distance de la BS, shadowing différent
(contrairement au PL, si environnement homogène)
• Important pour déterminer la robustesse de couverture d’un système
• Phénomène aléatoire (car obstacles aléatoires)
• Moyennage ⟹du shadowing Path Loss
Modélisation : pour N atténuations successives
Atotal = A1 × ⋯ AN
Atotal dB = +A1 dB ⋯ AN (dB)
LE SHADOWING
Causes Physiques et Modélisation Statistique
Théorème de la Limite Centrale :
𝐴𝑑𝐵 suit une loi Gaussienne (A suit une loi log-normale)
𝐴𝑑𝐵 ∼ 𝑁(0, 𝜎𝐿2 )
𝜎𝐿2 : « location variability », dépend de la fréquence, de la taille des
antennes, de l’environnement
LE SHADOWING
Influence du Shadowing sur la couverture d’une cellule
Shadowing ⟹chutes importantes du SNR (surtout en liaison montante)
Conséquences :
• frontières de la cellule floues
• phénomène de hand-over (ou hand-off)
• perte d’efficacité
• nécessité de connaître 𝜎𝐿 (modèles empiriques de
Okumura,…)
LE SHADOWING
Shadowing Corrélé
Le shadowing sur un chemin (path) peut influer sur celui d’un autre chemin

2 types de corrélation :
• entre 2 positions de mobile (corrélation série)
• entre 2 positions de stations (corrélation site-à-site)
LE SHADOWING
Corrélation Série et Corrélation Site-à-Site
Corrélation Série
Coefficient de corrélation :
(si r assez petit)

• indique la vitesse de variation du shadowing qd le mobile se déplace


• modèles exponentiels
Corrélation Site-à-Site
Coefficient de corrélation :

• indique l’importance du rapport Signal/Interférence


• effet important sur la capacité du système
• pour le moment, pas de modèles très performants
LE SHADOWING
Corrélation Série et Corrélation Site-à-Site
Exemple de modèle physique

• 𝜙 ≈ 0 et r1 ≈ r2 : corrélation forte car environnement identiques


• 𝜙 ≈ 0 et r1<r2 : corrélation plus faible car environnements différents
Modèle de corrélation (pour r1<r2 ) :

rc : distance de corrélation du shadowing.


Bilan de liaison
Déf. : ensemble des paramètres permettant de vérifier l’équilibrage de la liaison
(puissance reçue sur liaison montante = puissance reçue sur liaison descendante pour
terminal en limite de portée)
fermer la liaison : puissance reçue suffisamment forte pour assurer la comm. ajustement
de la puissance des émetteurs, des gains d’antennes, … en fonction du modèle de
propagation (Path-Loss) et des marges (Shadowing)
Bilan de liaison en espace libre :
équation du bilan de liaison (équation de Friis)

𝑃𝐸 , 𝑃𝑅 ∶ puissances émises et reçue


𝐺𝐸 , 𝐺𝑅 : gains des antennes d’émission et de réception
𝐿𝑃 : Path-Loss en espace libre (sans prendre en compte les gains d’antennes)
Bilan de liaison
Liaison satellite en espace libre :
Puissance du bruit de réception (bruit thermique) :
𝑁0 = 𝑘𝑇𝑒
Te : température équivalente du système, k : cte de Boltzmann
Rapport signal-sur-bruit :
Bilan de liaison
Exercice : Bilan de liaison en
espace libre sur liaison
satellite montante
Bilan de liaison
Exercice : Bilan de liaison en
espace libre sur liaison
satellite descendante
Bilan de liaison
Quand on cherche à effectuer une transmission sans fils, on veut
pouvoir évaluer la puissance captée par un récepteur en fonction de la
puissance envoyée par un émetteur à une distance donnée.
C’est le but de l’équation du bilan de liaison. Ce bilan tient compte de la
puissance fournie, du gain des antennes, de la distance et des pertes.
Bilan de liaison
Gain d’une antenne

Une antenne est un dispositif permettant de transformé une énergie guidée en


une onde EM rayonnée en espace libre.
Suivant sa forme et son mode de fonctionnement, l’énergie est rayonnée dans
certaines directions privilégiées de l’espace. La représentation de ces directions
dans tout l’espace est appelée diagramme de rayonnement.
Rq : une antenne est réciproque en émission/réception

Le gain d’une antenne est défini comme le rapport entre l’intensité du champ rayonnée dans une direction
donnée et l’intensité rayonnée par une antenne isotrope recevant la même puissance.
Bilan de liaison

 
Pr   Ge GrPe
2

4r

Pr : puissance reçue par le récepteur


Pe : puissance envoyée par l’émetteur
Ge : gain de l’antenne d’émission
Gr : gain de l’antenne de réception
r : distance émetteur/récepteur
Bilan de liaison
Bilan de liaison en dBm : PdBm=10 log(PmW)

Pr(dBm)=Pe(dBm)+Ge(dB)+Gr(dB)+ap(dB)
ap(dB)= -92.5 - 20logRkm-20logFGHz

Equation du radar : SER

Pr   2
G Pe
2

4  r
3 4
Bilan de liaison
Bilan de liaison
Le bruit

A feeder feeder A

Deux types de bruits :

bruit dû à l’environnement (bruit atmosphérique, bruit cosmique, parasites dus aux appareillages électriques);

bruit dû au système (interférences, bruit des amplis…).


Bilan de liaison
Exemple d’une transmission BLR à 40 GHz :
Répeteur
Réception individuelle

Répeteur

Réception individuelle
Réception
individuelle Système LMDS de
Réception

Réception
individuelle
distribution de haut débit
individuelle
sans fils fixe (portée de
Satellite
plusieurs km)
Station de
base

Autoroute de l'info Voie "aller" et "retour" par ondes


ou réseau câblé radio
Voie "retour" réseau téléphonique
Connection aux réseaux câblés 25 - 55 Mbit/s 25 - 55 Mbit/s
et satellites

Zone couverte par


1 - 2 Mbit/s 1 - 2 Mbit/s
la station de base

Couverture cellulaire
Bilan de liaison
Retour au LMDS…

Exemple d’étude des champs rayonnés pour une


configuration urbaine

Emetteur
Bilan de liaison
Uniquement les rayons directs
Exemple d’étude des champs rayonnés pour une
configuration urbaine

Emetteur
Bilan de liaison
Uniquement les rayons réfléchis
Exemple d’étude des champs rayonnés pour une
configuration urbaine

Emetteur
Bilan de liaison
Uniquement les rayons diffractés
Exemple d’étude des champs rayonnés pour une
configuration urbaine

Emetteur
Bilan de liaison
Ensemble des rayons
Exemple d’étude des champs rayonnés pour une
configuration urbaine

Emetteur
Bilan de liaison
Pluie/brouillard/neige

La pluie entraîne des pertes par absorption et par diffusion. Plus les ondes sont courtes, plus ces
pertes deviennent importantes (surtout la diffusion). Pour les évaluer on utilise généralement des
données météo.
A A
On calcule l’atténuation spécifique gR (dB/km) pour la fréquence, la
polarisation, et le taux de précipitation :
G
E
𝛾𝑅 = 𝑘𝑅𝑎 avec R : taux de précipitation
E
G

C
J
C
k et a sont donnés dans les tables de recommandation et varient en
F
G
fonction de la polarisation et de l’angle d’élévation. Des formules
H
F
F E
permettent d’adapter ces coefficients.
H
[ k H  k V  ( k H  k V ) cos ²  cos 2]
E
k= 2
[ k H a H  k V a V  ( k H a H  k V a V ) cos ²  cos 2]
H L K

L a=
H
K
2k
E
Bilan de liaison
La végétation

La végétation est constituée en majorité de molécules d’eau et présente de


nombreuses arêtes, son influence est donc non négligeable suivant la fréquence
considérée.
Les pertes dues à la végétation ont été modélisées par Weissberger qui fait apparaître
une décroissance exponentielle. Il s’applique aux fréquences comprises entre 230 MHz
et 95 GHz :
L  1.33F 0.284 d 0.588 pour 14  d  400m
L  10.45F 0.284 d pour 0  d  14m

Où L est la perte en dB, F est la fréquence en GHz et d est la distance parcourue par
l’onde à travers les arbres en mètres.
Par exemple, à la fréquence de 900 MHz (GSM) et pour une haie d’arbres de 5 m de profondeur située entre
l’émetteur et le récepteur, l’atténuation de propagation sera de L900MHz = 50.71 dB. A 41.5 GHz elle sera de L41.5GHz
= 150.5 dB.
Bilan de liaison
Influence de la saison

45

40

35
Atténuation en dB
30

25

20

Avec feuilles
15
Sans feuilles

10

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
Diamètre de l'arbre en mètres
Bilan de liaison
Modèles de prédiction

Quand un opérateur télécom veut effectuer un déploiement, il utilise des outils de


planification donnant une prédiction de la couverture des zones à desservir suivant
le placement des stations de base.
Pour faire cette prédiction, des modèles de propagation doivent être utilisés pour
tenir compte au mieux de la réalité du terrain.
Bilan de liaison
Bilan de liaison
Modèles statistiques

Afin de prendre en compte les conditions dans lesquelles s’effectuent les liaisons
radioélectriques, les modèles statistiques apportent à la formule d’atténuation en
espace libre des facteurs de correction empiriques.
Ces facteurs sont déduits de l’analyse statistique des résultats de nombreuses
campagnes de mesures effectuées dans des environnements typiques (rural, urbain,
…).
Une formule donne alors la variation du champ reçu en fonction de la distance
émetteur-récepteur mais également de la fréquence, de la hauteur d’antenne du
mobile et de coefficients correctifs liés à l’environnement. Le plus connu est le
modèle d’Okumura-Hata.
Conclusion
• phénomène aléatoire, fait varier localement le 𝑃𝐿
• rayon de couverture d’une cellule aléatoire
• influe sur la dynamique du signal
• influe sur le pourcentage de positions bien couvertes
• corrélations série et site-à-site doivent être fortes
• besoin d’estimations dynamiques des corrélations
• prise en compte des marges dans le bilan de liaison
FAST FADING POUR CANAUX A BANDE
ETROITE
• phénomène aléatoire, fait varier localement le 𝑃𝐿
• rayon de couverture d’une cellule aléatoire
• influe sur la dynamique du signal
• influe sur le pourcentage de positions bien couvertes
• corrélations série et site-à-site doivent être fortes
• besoin d’estimations dynamiques des corrélations
• prise en compte des marges dans le bilan de liaison

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