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Chapitre 2 : La couche accès réseau Révision : Février 2018 1

CHAPITRE 2 : LA COUCHE ACCES RESEAU


1. INTRODUCTION
La couche accès réseau est parfois appelée interface réseau ou accès physique. Elle englobe les deux
premières couches du modèle OSI qui sont étroitement liées. Ainsi, le modèle TCP/IP les considère une
seule couche. Il s'agit de la couche physique et de la couche liaison de données.
Sur le plan pratique plusieurs équipements réseaux fonctionnent au niveau de la couche d’accès réseau,
dont les plus connus sont la carte réseau, le modem (Modulateur démodulateur), le commutateur (connu
aussi sous le nom de switcher, ou Switch) et même le point d'accès wifi.
2. LES SUPPORTS PHYSIQUES DE TRANSMISSION
La connexion physique est obligatoire pour pouvoir communiquer dans un réseau local ou étendu. Selon le
type de connexion on peut utiliser différents supports physiques, qu'on peut les classifier en deux grandes
familles : les supports filaires et ceux sans fils, utilisant les ondes radio. Dans le cas d'une connexion filaire
on distingue principalement les câbles de cuivres et les fibres optiques. Quant aux connexions sans fil on
peut énumérer le wifi, le Bluetooth, l'infrarouge, les supports mobiles (2G, 3G, 4G,…) et les transmissions
satellites.
Les supports physiques sont aussi appelés supports d'interconnexion, lignes de transmission ou medium.
Le choix du type de connexion physique dépend entièrement de la configuration du réseau. Par exemple,
dans les entreprises on utilise généralement des réseaux filaires, dans lequel les données sont transmises à
travers un câble physique. Cependant, dans les lieux publics ou ouverts (tels que les aéroports, les gares,
les salons de thé et les universités), où il y a beaucoup de personnes mobiles, on utilise généralement des
connexions sans fil Wifi, pour connecter les ordinateurs portables, les tablettes et les Smartphones. On
ajoute ici que plusieurs établissements proposent des connexions filaires et des connexions sans fil.
2.1. Fonctionnement de la couche physique
La couche physique transporte les bits constituant une trame de la couche liaison de données en les codant
sous forme d'une série de signaux qui seront envoyés sur la ligne de transmission. Ces signaux seront
transmis d'un nœud à un autre jusqu'à la destination. A l'arrivée, la couche physique du nœud de destination
récupère ces signaux, les convertit en suite de bits et les transmet à la couche liaison de données sous forme
de trame complète
2.2. Classification des supports physiques
Il existe deux formes élémentaires de support de transmission, qui sont à leur tour divisées en plusieurs
types.
Pour les supports filaires on énumère les câbles en cuivre (dans ce cas, les signaux sont des variations de
signaux électriques) et les câbles à fibre optique (dans ce cas, les informations sont transmises sous forme
de signaux lumineux). Quant aux supports sans fil, les signaux sont transmis sous forme d'ondes radios.

2.2.1. Les câbles en cuivre


Les câbles en cuivre sont les types de support les plus utilisés dans les réseaux informatiques, car ils sont
bon marché et faciles à installer, sans oublier que le cuivre est un des meilleurs conducteurs du courant
électriques, car il a une faible résistance. Cependant, ces supports en cuivre sont limités par la distance et
les interférences. En effet, plus la distance de transmission du signal est longue, plus il subit une atténuation
du signal. Compte aux interférences électromagnétiques ou radioélectriques, elles peuvent être dues, par
exemple, aux moteurs électriques, aux ondes radios des éclairages fluorescents. Un autre phénomène
interne aux câbles de cuivre peut perturber les signaux et connu sous le nom de la diaphonie. Il s'agit d'une
perturbation causée par les champs électriques ou magnétiques d'un signal dans un câble au signal traversant
le câble adjacent.
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2.2.1.1. Les types des supports en cuivre


Les supports en cuivre sont commercialisés sous plusieurs noms. Par contre, on peut les classifier en deux
grandes familles : les câbles à paires torsadées et les câbles coaxiaux. Pour chacun d'eux on trouve des
câbles blindés et d’autres non blindés. Ainsi pour les paires torsadées on trouve les câbles à paires torsadées
non blindées (Connus sous le nom de câbles UTP : Unshielded Twisted pair) et les câbles à paires torsadées
blindées (Appelés aussi câbles STP : Shielded Twisted pair)
2.2.1.2 Types de blindages des câbles
Bien que les paires de cuivre peuvent être classifiées en deux grandes familles, les paires torsadées non
blindées (Connues par UTP) et les paires torsadées blindées (Connues par STP), il existe réellement
plusieurs types de câbles selon le type de blindage utilisé. En effet, le blindage peut être appliqué
individuellement à chaque paire, ou à l’ensemble du câble, formé par toutes les paires torsadées. Lorsque
le blindage est appliqué extérieurement, à l’ensemble des paires, on parle d’écrantage.
Les acronymes utilisés pour spécifier le type de blindage sont les suivants :

• U = Unshielded : Non blindé.

• F = Foiled : Blindé par feuillard, généralement en aluminium, connu aussi par le terme
écrantage.

• S = Shielded : Blindé, généralement par tresse.


A ces lettres on ajoute généralement les deux lettres TP (Twisted Pair), pour indiquer qu'il s'agit de paires
torsadées. Ainsi, il existe plusieurs types de paires torsadées :
• Paire torsadée non blindée : Unshielded twisted pair (UTP) : dénomination officielle U/UTP. La
paire torsadée non blindée n’est entourée d’aucun blindage protecteur.
• Paire torsadée écrantée : Foiled twisted pair (FTP) : dénomination officielle F/UTP. L'ensemble des
paires torsadées a un blindage global assuré par une feuille d’aluminium. L’écran est disposé entre
la gaine extérieure et les 4 paires torsadées. Les paires torsadées ne sont pas individuellement
blindées.
• Paire torsadée blindée : Shielded twisted pair (STP) : dénomination officielle U/FTP. Chaque paire
torsadée est entourée d’un écran en aluminium, ce qui assure un blindage par paire, sans avoir un
blindage extérieur.
• Paire torsadée doublement écrantée : Foiled foiled twisted pair (FFTP) : dénomination officielle
F/FTP. Chaque paire torsadée est entourée d'une couche conductrice de blindage en aluminium. Le
câble, qui constitue l'ensemble des paires torsadées, a un écran collectif en aluminium.
• Paire torsadée écrantée et blindée : Shielded foiled twisted pair (SFTP) : dénomination officielle
SF/UTP. Câble doté d’un double écrantage (feuille métallisée et tresse) commun à l’ensemble des
paires. Mais, les paires torsadées ne sont pas individuellement blindées (contrairement à ce que le
terme Shielded foiled twisted pair pourrait faire croire).
• Paire torsadée doublement blindée : Shielded shielded twisted pair (SSTP) : dénomination officielle
S/FTP. Chacune des paires est blindée par un écran en aluminium, et en plus la gaine extérieure est
blindée par une tresse en cuivre étamé. Mais, les paires ne sont pas individuellement blindées par
une tresse (Ce qui est aussi contradictoire avec le terme SSTP Shielded shielded twisted pair).

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Tableau récapitulatif avec les dénominations officielles (norme ISO/IEC 11801) :


Dénomination Dénomination Blindage de Blindage des paires
courante officielle l'ensemble du câble individuelles

UTP U/UTP aucun aucun

STP U/FTP aucun feuillard

FTP F/UTP feuillard aucun

FFTP F/FTP feuillard feuillard

SFTP SF/UTP feuillard, tresse aucun

SSTP S/FTP Tresse feuillard

Remarque : Le code avant la barre oblique (Le slash) désigne le blindage extérieur pour le câble
(l'ensemble des paires torsadées), alors que le code après le slash spécifie le blindage de chaque paire
individuellement.
2.2.1.3 Le câble UTP : Paires torsadées non blindées
Appelé aussi câble UTP et est le support réseau le plus répandu. Dans les réseaux locaux, chaque câble
UTP se compose de quatre paires de fils à code-couleur, torsadés deux par deux, ce qui permet de limiter
les interférences des signaux et la diaphonie. La gaine extérieure, en plastique souple, les protège des dégâts
matériels mineurs.

Câble UTP
Par Baran Ivo — Travail personnel, Domaine public,
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2964670
2.2.1.4 Le câble STP : Paires torsadées blindées
C'est le câble STP, qui offre une meilleure protection parasitaire que le câblage UTP. Comme les câbles
UTP, les câbles STP utilisent un connecteur RJ-45, qui doit être de préférence blindé. Mais à cause de ce
blindage, ces câbles STP sont bien plus coûteux et plus difficiles à installer. Leur blindage permet de contrer
les interférences électromagnétiques et radioélectriques, et le torsade permet d'éviter la diaphonie. Le câble
STP utilise huit fils groupés en quatre paires. Selon la qualité du blindage, on peut envelopper chaque paire
dans une feuille de blindage, ou se contenter seulement d'entourer toutes les paires d'une feuille métallique.
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Câble FTP
Par Baran Ivo — Travail personnel, Domaine public,
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2964741

Câble SSTP
Par Ru wiki (talk) — SFTP_CAT7.jpg, Domaine public,
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14970939
2.2.1.5 Le câble coaxial
Comme son nom l'indique, le câble coaxial contient deux conducteurs qui partagent le même axe. Le
conducteur en cuivre, au centre du câble, transmet les signaux électriques. Le deuxième conducteur est sous
forme de torsade (appelée aussi tresse) de cuivre ou une feuille métallique. Il est généralement connecté au
neutre et réduit les interférences électromagnétiques
externes. Ces deux conducteurs sont séparés par une
couche de matériau isolant souple en plastique. L'ensemble
du câble dans son entier est entouré d'une gaine protectrice.
A la terminaison du câble coaxial on utilise des connecteurs
BNC (Bayonet Neill–Concelman connector). Il s'agit d'un
connecteur tubulaire portant, sur sa partie femelle, deux
petites baïonnettes diamétralement opposées qui
s'encastrent dans des encoches situées sur le connecteur
mâle. La fixation est assurée en effectuant un quart de tour
à la bague qui enserre le connecteur.

Connecteur BNC

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Connecteurs BNC en T avec résistance de terminaison


CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=96414

Remarque : Les câbles coaxiaux ont été largement utilisés dans les premières installations Ethernet,
notamment avec la topologie en bus ou en anneau. Par ailleurs, les câbles UTP ont pratiquement remplacé
les câbles coaxiaux dans les installations Ethernet modernes. Cependant les câbles coaxiaux sont encore
utilisés dans les installations paraboliques et pour la télévision par câble. Dans les réseaux informatiques,
ces câbles sont encore utilisés pour interconnecter les commutateurs ou les points d'accès, ainsi que les
antennes (utilisés pour étendre les réseaux sans fil).
2.2.1.6. Catégories des câbles UTP
Le câblage UTP respecte la norme TIA/EIA-568A, qui spécifie les caractéristiques du câblage commercial
pour les installations des réseaux locaux. Ces principaux caractéristiques sont les catégories des câbles,
leurs longueurs, les types de raccordement et les connecteurs utilisés, ainsi que les méthodes de test finaux.
Les caractéristiques électriques du câblage en cuivre sont définies par l'IEEE (Institute of Electrical and
Electronics Engineers), qui classe le câblage UTP suivant ses performances. Les câbles sont placés dans
des catégories selon les débits maximums de la bande passante.
Par exemple, un câble de catégorie 5 (Cat5) est généralement utilisé dans les installations FastEthernet
100BASE-TX, c'est à dire un débit de 100 Mégabits par seconde. Les autres catégories comprennent le
câble de catégorie 5 renforcée (Cat5e), la catégorie 6 (Cat6) et la catégorie 6a (Cat6a).
Quant aux réseaux Gigabits Ethernet, ayant des débits exprimés en gigabits, il faut utiliser la catégorie 5E
ou plus, telle que les catégories 6, 6A ou 7, qui sont recommandées pour les installations de nouveaux
bâtiments.
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2.2.1.7. Codes couleur et connecteurs UTP


Le câble UTP est généralement terminé par un connecteur RJ-45, dont les caractéristiques sont spécifiées
dans la norme ISO 8877. La norme TIA/EIA 568 décrit la correspondance des codes couleur des fils avec
les broches du connecteur RJ-45.
Le câbles UTP, contient huit fils, torsadés deux par deux. Ce qui constitue quatre paires. Pour chaque paire
on trouve un fil coloré avec une couleur unique et un autre ayant la même couleur, mais tacheté en blanc.
Ainsi, dans ces paires on trouve les couleurs suivantes : le vert, le vert-blanc, le bleu, le bleu-blanc,
l'oranger, l'oranger-blanc, le brun et le brun-blanc.
Bien que le câble UTP contient huit fils, dans la pratique on n'utilise que deux paires pour l'émission et la
réception en full duplexe. Au niveau du connecteur RJ-45, les broches 1 et 2 (TX+ et TX-) sont utilisées
pour l'émission des bits et les broches 3 et 6 (RX+ et RX-) sont utilisées pour la réception.
Pour simplifier le câblage, la norme T568 possède deux sous-normes A et B. La différence entre les deux
réside dans l'ordre des codes couleur.

En utilisant des conventions de câblage spécifiques, on obtient soit un câble droit soit un câble croisé. Le
câble Ethernet droit est le type le plus courant de câbles réseau. Il est créé en utilisant la même norme de
câblage des deux extrémités. Ce type de câble est généralement utilisé pour connecter un hôte à un
commutateur et un commutateur à un routeur. Le câble Ethernet croisé est fabriqué en utilisant la norme
T568A d'un côté de la norme T568B de l'autre côté. Ce type de câble est peu utilisé et permet de relier des
périphériques similaires. Par exemple, pour connecter un commutateur à un commutateur, un hôte à un
autre hôte ou un routeur à un routeur. On trouve aussi le câble de renversement qui est spécifique aux
équipements Cisco et permet d'établir une connexion avec un routeur ou un port de console de commutateur.
2.2.1.8. Les connecteurs RJ-45
Les câbles à quatre paires torsadées sont généralement
terminés par des connecteurs RJ-45, dont les caractéristiques
sont spécifiées par la norme ISO 8877. Ce type de connecteur
est utilisé pour de nombreuses spécifications de couche
physique, dont Ethernet.

Connecteur RJ-45

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2.2.2. La fibre optique


La fibre optique est de plus en plus utilisée dans les réseaux informatiques et la télécommunication. Elle
permet la transmission de données sur de longues distances avec des débits très élevés.
La fibre optique est un fil en verre très pur (silice) transparent, à la fois flexible et très fin. Son diamètre est
de l'ordre de quelques micromètres. Les données sont transmises sur la fibre sous forme d'impulsions
lumineuses, ainsi la fibre optique peut transmettre des signaux qui subissent moins d'atténuation et est
entièrement insensible aux perturbations électromagnétiques et radioélectriques.
2.2.2.1. Constituants de la fibre optique
La fibre optique se compose de deux types de verre et d'une ou plusieurs protections extérieures. Les
différentes couches sont les suivantes :
Le cœur : est composé de verre pur dans lequel se propagent les signaux lumineux.
La gaine optique : il s'agit d'une couche de verre qui entoure le cœur, jouant le rôle de miroir, qui sert à
réfléchir les impulsions lumineuses dans le cœur. Ainsi, les impulsions lumineuses sont contenues dans le
cœur de la fibre selon un phénomène appelé réflexion totale interne.
La protection : il s'agit généralement d'une gaine en PVC qui protège le cœur et la gaine optique. Elle peut
également contenir des matériaux de renforcement et un revêtement destinés à protéger le verre des rayures,
de l'humidité et même des rongeurs.

Composants de la fibre optique


https://www.cuc.eu/guide-fibre-optique
Pour transmettre les bits sur le support optique, on doit commencer par les convertir en impulsions
lumineuses qui sont générées soit sous forme de lumière laser, ou par des diodes électroluminescentes
(LED/DEL). A la réception, des dispositifs à semi-conducteur électronique appelés photodiodes détectent
les impulsions lumineuses et les convertissent en tensions qui peuvent ensuite être reconstituées en séries
de bits.
2.2.2.2. Types de la fibre optique
Les câbles à fibre optique peuvent être classés en deux grands types :
• La fibre optique monomode (SMF) : son cœur présente un très faible diamètre et elle fait appel à
la technologie coûteuse qu'est le laser pour envoyer un seul rayon lumineux. Elle est répandue dans
les réseaux longue distance (plusieurs centaines de kilomètres) nécessaires pour les applications de
télécommunication.
• La fibre multimode (MMF) : la taille de son cœur est supérieure et elle utilise des émetteurs LED
pour envoyer des impulsions lumineuses et des photodiodes pour la réception. La lumière d'une
LED entre dans la fibre multimode selon différents angles. Elle est généralement utilisée dans les
réseaux locaux, car elle permet l'utilisation de LED, dont le coût est faible. Elle fournit une bande
passante allant jusqu'à 10 Gbit/s sur des liaisons pouvant atteindre 550 mètres de long.

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2.2.2.3. Les connecteurs de la fibre optique


Dans les extrémités d'un câble à fibre optique on utilise des connecteurs, qui peuvent être de divers types,
selon leurs dimensions et leurs méthodes de couplage mécanique. Bien qu'il existe des dizaines de
connecteurs, les trois connecteurs fibre optique réseau les plus répandus sont les suivants :
• Connecteur ST (Straight-Tip) : connecteur à baïonnette d'ancienne version couramment utilisé
avec la fibre monomode.
• Connecteur SC (Subscriber Connector) : parfois appelé connecteur carré ou connecteur standard.
Il s'agit d'un connecteur largement utilisé dans les réseaux locaux et étendus qui fait appel à un
mécanisme de couplage permettant de vérifier l'insertion. Ce type de connecteur est utilisé avec la
fibre optique multimode et monomode.

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• Connecteur LC (Lucent Connector) : parfois appelé petit connecteur ou connecteur local, il est
de plus en plus répandu en raison de sa petite taille. Il est utilisé avec la fibre monomode et prend
également en charge la fibre multimode.

La transmission des impulsions lumineuses dans la fibre


est monodirectionnelle, donc deux fibres sont requises
pour prendre en charge le fonctionnement
bidirectionnel simultané. C'est pour cette raison que les
câbles de brassage en fibre optique regroupent deux
câbles à fibre optique raccordés par une paire de
connecteurs monovoies standard. Certains connecteurs
à fibres optiques acceptent à la fois les fibres de
transmission et de réception. Ce sont des connecteurs
bidirectionnels.
Les câbles à fibre optique doivent être protégés par un
petit embout en plastique lorsqu'ils ne sont pas utilisés.
L'utilisation des couleurs permet de différencier les
câbles de brassage monomode et multimode. Ainsi, la
norme TIA 598 qui recommande l'utilisation d'une
gaine jaune pour les câbles à fibre optique monomode
et d'une gaine orange (ou bleue) pour les câbles à fibre
multimode.

2.2.3. Les supports sans fil


Les supports sans fil utilisent des fréquences radio ou micro-ondes, pour transporter les bits des données
sous forme de signaux électromagnétiques. Ces supports sans fil offrent le plus d'options de mobilité. De
ce fait, la technologie sans fil est devenue le support de choix pour les réseaux domestiques et dans les lieux
publics. Même les entreprises utilisent les réseaux sans fil en plus des réseaux filaires.
Toutefois, le sans-fil présente également quelques contraintes :
• Zone de couverture : les technologies de communication de données sans fil fonctionnent bien
dans les environnements ouverts. Cependant, certains matériaux de construction utilisés dans les
bâtiments et structures limitent la couverture effective.
• Interférences : la transmission sans fil est sensible aux interférences et peut être perturbée par des
appareils électriques, les téléphones fixes sans fil, certains types d'éclairages fluorescents, les fours
à micro-ondes et d'autres appareils de communications sans fil.
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• Sécurité : C'est la contrainte la plus délicate lors de l'utilisation d'un réseau sans fil. Ainsi cette
sécurité constitue donc un composant essentiel de la configuration et l'administration des réseaux
sans fil.
2.2.3.1. Types des supports sans fil
Il existe trois types de supports sans fil définis par des normes IEEE.
• Norme IEEE 802.11 : la technologie LAN sans fil (WLAN), plus communément appelée Wi-Fi.
• Norme IEEE 802.15 : la norme relative au réseau personnel sans fil (WPAN), couramment appelée
Bluetooth, utilise un processus de jumelage de périphériques pour communiquer sur des distances
de 1 à 100 mètres.
• Norme IEEE 802.16 : la technologie d'accès couramment appelée WiMAX (Worldwide
Interoperability for Microwave Access) utilise une topologie point-à-multipoint pour fournir un
accès à large bande sans fil.
Remarque : Il existe d'autres technologies sans fil telles que les communications par satellite ou cellulaires,
qui peuvent également fournir une connectivité au réseau de données. C'est le cas, par exemple, de l'internet
par satellite et les réseaux 3G et 4G utilisés avec les smartphones.
2.2.3.2. Le réseau Wifi
C'est l’appellation courante d'un réseau local sans fil, bien que le terme Wi-Fi est une marque déposée de
la Wi-Fi Alliance. L'appellation Wi-Fi est utilisée sur des produits certifiés appartenant à des périphériques
WLAN basés sur les normes IEEE 802.11
Pour mettre en place un réseau local sans fil on utilise généralement un point d'accès sans fil et des
équipements ayant des cartes réseaux sans fil. Le point d'accès sans fil est le nœud central qui communique
avec tous les autres terminaux. Il concentre les signaux sans fil des utilisateurs et se connecte, en général
via un câble en cuivre, à une infrastructure réseau en cuivre existante telle qu’un réseau Ethernet. Les
routeurs ADSL sans fil pour particuliers et petites entreprises intègrent à la fois les fonctions d'un routeur,
d'un commutateur et d'un point d'accès.
Le tableau suivant résume les principales normes Wifi 802.11.

3 TYPES DE TRANSMISSION DES DONNEES


Pour transmettre les données sur une ligne on peut utiliser deux types qui sont la transmission en bande de
base et la transmission modulée.
3.1 La transmission en bande de base
Le codage en bande de base est appelé parfois codage en ligne, ou codage de ligne. Sur le support physique,
ce type de codage correspond à des variations de tension ou de courant utilisées pour représenter les bits. Il

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existe des codes à deux niveaux et d’autres à trois niveaux, c'est à dire ils codent les bits en utilisant deux
ou trois tensions différentes.
Dans la suite nous étudierons quatre méthodes de codage à deux niveau, qui sont assez répandues dans la
transmission en bande de base.

3.1.1 Le codage NRZ (Non-Return to Zero)


C'est le codage le plus classique, dans lequel les valeurs des bits zéro et un sont codées par deux tensions
différentes (généralement opposées) et aucune position neutre ou de repos. Le code NRZI (NRZ Inverted)
présente les mêmes caractéristiques avec des valeurs inversées de tension.
Ce type de codage est utilisé par exemple dans les premiers ports série des ordinateurs, notamment dans la
norme EIA RS232, où les tensions sont +12 volts ou -12 volts.
H

S. Binaire

+A

NRZ

-A

NRZI

Code NRZ : '0' -A


'1' +A
Code NRZI : 0' +A
'1' -A
Avantages : Codage très simple et très facile à mettre en œuvre
Inconvénients : Une inversion de fils au raccordement provoquerait une erreur d’interprétation. De même
ce codage provoque la perte de synchronisation dans le cas d'une suite de bits de même valeur.

3.1.2 Le codage Manchester (Biphase)


Dans ce cas les signaux effectuent une transition au milieu de chaque bit. Ainsi, le 0 est représenté par une
transition vers le bas, de tension et le 1 par une transition vers le haut, de tension. Ce type de codage est
utilisé, particulièrement, dans les premières versions d'Ethernet.

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Techniquement, on effectue une opération « Ou exclusif » (XOR), entre le signal d'horloge et les données,
d'où une transition systématique au milieu de chaque bit du signal binaire.

S. Binaire

+A

Manchester

-A

Code Manchester = H ⊕ S
Advantages : Mise en œuvre simple, codage et décodage faciles, pas de signal continu, donc pas de perte
de synchronisation sur les suites de symboles identiques.
Inconvénients : Bande passante toujours occupée, à cause des transitions dans tous les bits.

3.1.3 Codage Manchester Différentiel


Appelé aussi biphasé différentiel, où on code les bits suivant la valeur du bit précédent. Une transition
systématique est réalisée au milieu de chaque bit.
Pour '1' logique, on effectue seulement une transition au milieu du bit. Donc il n'y a pas de transition au
début de la période.
Pour '0' logique, il y a une transition au début et au milieu de la période.

S. Binaire

Manchester

Différentiel

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Ce type de codage était utilisé en particulier dans les réseaux Token Ring.
Advantages : Mise en œuvre simple, codage et décodage facile et assure une synchronisation parfaite, à
cause des transitions dans tous les bits.
Inconvénients : Consommation importante de la bande passante, due au grand nombre de transitions.

3.1.4 Code de Miller


C'est une amélioration des codes Manchester et Manchester différentiel, ou on supprime une transition sur
deux.
Pour '1' logique, on effectue une seule transition au milieu du bit.
Pour '0' logique pas de transition au milieu du bit. Une transition à la fin du bit pour '0' logique, si le bit
suivant est aussi un '0' logique. Autrement, on sépare deux zéros successifs par une transition.

S. Binaire

Miller

Advantages: Mise en œuvre simple, bande passante réduite, pas de perte de synchronisation sur les suites
de symboles identiques, car il y a toujours des transitions.
Inconvénients : Apparition d'une composante continue qui provoque un taux d'erreurs élevé.
Remarque : Les codages basés sur les transitions, tels que Manchester, Manchester différentiel et Miller,
sont insensibles aux inversions de fils dans le câblage. Car ce sont les transitions du signal et non pas ses
états qui représentent les bits transmis.

3.2 Modulation / démodulation


Pour les transmissions en longues distances utilisant, par exemple, comme support le réseau téléphonique
commuté, on utilise une transmission analogique modulant une onde porteuse. Il existe plusieurs types de
modulations telles que la modulation d'amplitude, la modulation de fréquence et la modulation de phase.
Le signal porteur appelé aussi la porteuse est un signal sinusoïdal ayant comme équation :

P(t) = A0 sin (2πF0 t + ϕ)

Tels que : A0 est l'amplitude maximale du signal, F0 est sa fréquence et ϕ est le déphasage.

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En modifiant un ou plusieurs paramètres de l'amplitude A0, la fréquence F0, ou le déphasage ϕ, on aura


plusieurs types de modulations.
Bien qu'il existe plusieurs méthodes de modulation, nous allons, dans la suite, étudier seulement les trois
formes élémentaires de modulation. À savoir, la modulation d'amplitude (AM), la modulation de fréquence
(FM) et la modulation de phase (PM).

3.2.1 Modulation d'amplitude (AM)


C'est la technique de modulation la plus classique, qui consiste à faire varier l'amplitude de la porteuse, de
fréquence élevée, en fonction d'un signal modulant de plus basse fréquence. Ce dernier est celui qui
contient l'information à transmettre.
Pour des signaux numériques, on utilise une variante appelée modulation par déplacement (ou saut)
d'amplitude, connue par ASK (Amplitude-Shift Keying), qui utilise un nombre limité d'amplitudes
discrètes.

3.2.2 Modulation de fréquence (FM)


C'est une méthode de communication dans laquelle la fréquence de la porteuse varie selon le signal. Cette
méthode est plus robuste que la modulation d'amplitude pour transmettre un message dans des conditions
difficiles d'atténuation et de bruit importants.
Pour des signaux numériques, on utilise une variante appelée modulation par déplacement (ou saut) de
fréquence, connue par FSK (Frequency-Shift Keying), qui utilise un nombre limité de fréquences discrètes.

3.2.3 Modulation de phase (PM)


C'est une méthode de communication dans laquelle la phase de la porteuse varie selon le signal.
Pour des signaux numériques, on utilise une variante appelée modulation par déplacement (ou saut) de
phase, connue par PSK (Phase-Shift Keying), qui utilise un nombre limité de phases discrètes.
Remarque : La vitesse de transmission correspond au nombre de bits transmis en une unité de temps. Elle
est mesurée en bit par seconde (noté bit/s ou bps). Par contre, la vitesse de modulation correspond au
nombre de modulation par seconde, elle est mesurée en baud.

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4 LA LIAISON DES DONNEES


La couche liaison de données assure l'échange des trames entre les nœuds via la ligne de transmission. Elle
est l'intermédiaire entre les couches supérieures et la couche physique et contrôle la manière dont les
données sont échangées sur le support physique d'interconnexion.

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Chapitre 2 : La couche accès réseau Révision : Février 2018 15

Autrement, la couche liaison de données accepte les paquets de la couche réseau et les encapsule dans des
unités de données appelées des trames, détecte les erreurs éventuelles et contrôle l'accès au support.
4.1. Éléments d'une liaison des données
La connexion entre systèmes informatiques s’effectue via des liaisons, dont les principaux éléments sont
définis par les normes du CCITT (Comité Consultatif International de Téléphones et Télégraphes), devenu
en 1993 l'Union Internationale des Télécommunications.

Circuits de données

ETTD ETCD ETCD ETTD

Ligne de
Jonction
transmission
( interface )

Éléments d’une liaison


ETTD : Equipement Terminal de Traitement de Données. Connu aussi par DTE (Data Terminal
Equipment). Il peut être un ordinateur, un terminal, une imprimante ou tout équipement qui ne se
connecte pas directement à la ligne de transmission. Il est situé à l'extrémité d'une liaison et intègre
un contrôleur de communication.
ETCD : Equipement de Terminaison du Circuit de Données. .Appelé aussi DCE (Data Circuit Equipment).
Il assure la transmission des données, et peut être une carte réseau, un modem, un multiplexeur,
un concentrateur ou un adaptateur. Il assure deux fonctions principales :

• L’adaptation du signal binaire entre ETTD et la ligne de transmission, ce qui correspond


généralement à un codage et une modulation ( à l’émission ) ou une démodulation et un
décodage ( à la réception )

• La gestion de la liaison : établissement, maintient et libération de la ligne.


La jonction : elle constitue l’interface entre l’ETTD et l’ETCD et permet de contrôler le circuit des
données. Comme exemple on peut citer les bus systèmes dans la carte mère, les ports série et
parallèle et même les connecteurs tels que les fiches BNC et RJ45.
La ligne de transmission : Appelé aussi support physique d'interconnexion ou médium, permet de
transmettre les signaux entre les deux ETCD. Les détails des support physiques sont déjà vus dans
la première partie de ce chapitre.
Le circuit des données : S'étend entre les différentes interfaces de la liaison des données et se compose
principalement des ETCD et du médium. Autrement, le circuit des données est le circuit dans
lequel circulent les signaux sur le support physique.

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Chapitre 2 : La couche accès réseau Révision : Février 2018 16

4.2. Composition de la couche liaison des données


La couche liaison de données se divise en deux sous-couches, la plus basse est liée au support et à l'aspect
physique et celle du haut traite l'aspect logique :
• La sous couche MAC (Medium Access Controller : Contrôleur d'accès au medium). C'est la
sous-couche inférieure, qui définit les processus d'accès au support exécutés par le matériel. Elle
assure l'adressage physique de la couche liaison de données, connu sous le nom d'adresse MAC.
Elle est aussi responsable du codage et décodage des signaux transitant sur le support physique.

• La sous couche LLC (Logical Link Controller) : Contrôleur de liaison logique. C'est la sous-
couche supérieure qui spécifie les processus logiciels fournissant des services aux protocoles de
couche réseau. Elle est responsable d'une partie de l'encapsulation et la désencapsulation de la trame,
en précisant en particulier le protocole de couche réseau utilisé dans le paquet encapsulé. Ceci
permet à plusieurs protocoles de couche 3 (par exemple, IPv4 et IPv6) d'utiliser la même interface
réseau et les mêmes supports.
Remarques
• La sous-couche LLC communique avec la couche réseau alors que la sous-couche MAC autorise
différentes technologies d'accès au réseau.
• La sous-couche MAC communique avec la technologie de réseau local Ethernet pour envoyer et
recevoir des trames via des câbles en cuivre ou à fibre optique. Elle supporte aussi les technologies
sans fil telles que le Wi-Fi et le Bluetooth pour envoyer et recevoir des trames sans fil.
4.3. Structure de la trame
La trame est l'unité de données de la couche liaison de données. Elle a un format précis qui attribue aux
signaux physiques une structure normalisé, pouvant être reçue par les nœuds et décodée en paquets au
niveau de la destination.
La trame est composée principalement de trois parties :

• Un en-tête : Situé au début de la trame et il contient des informations de contrôle telles que les
adresses et le type du protocole transporté.
• Des données : Elles sont composées de l'ensemble des informations venant des couches supérieures
et contiennent l'en-tête du paquet, l'en-tête du segment et les données d'application.
• La fin de trame : Appelé aussi en-queue et contient, en particulier, des informations de contrôle
pour la détection d'erreurs de transmission.

Bien que les détails des champs des trames changent d'un protocole à un autre, leurs structures possèdent
un format générique composé des champs suivants :
• Indicateurs de début et de fin de trame : Ils sont utilisés par la sous-couche MAC pour identifier
les limites de début et de fin de la trame.
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• Adressage : Utilisé par la sous-couche MAC pour identifier les nœuds source et de destination.
• Type : Ce champ permet à la sous-couche LLC d'identifier le protocole de couche réseau, inclus
dans la trame.
• Contrôle : Ce champ permet d'identifier les services de contrôle de flux spécifiques.
• Données : Ce champ contient les informations reçues des couches supérieures, qui sont l'en-tête de
paquet, l'en-tête de segment et les données utiles des couches hautes du modèle OSI.
• Détection d'erreur : Insérée avant le champ de la fin de trame, et utilisée pour la détection des
erreurs de transmission.
Remarque : Les normes d'un protocole de liaison de données spécifique définissent le format réel de la
trame, donc, d'un protocole à un autre, on peut ne pas trouver tous ces champs.
Les normes et les protocoles de la couche liaison de données se basent sur plusieurs technologies. En plus
de la couche 2, certaines de ces normes intègrent les services de la couche 1.
Les protocoles et services fonctionnels de la couche liaison de données sont décrits par les organismes
d'ingénierie, qui définissent les normes et protocoles publics et ouverts, et les sociétés du secteur des
communications qui définissent et utilisent des protocoles propriétaires, en se basant sur les nouvelles
avancées technologiques.
Les organismes d'ingénierie qui définissent des normes et des protocoles ouverts s'appliquant à la couche
liaison de données incluent :
• Institute of Electrical and Electronics
Engineers (IEEE)
• Union Internationale des
Télécommunications (UIT)
• ISO (International Standards
Organization)
• ANSI (American National Standards
Institute)

La différence de la bande passante et des supports


de transmission, entre les réseaux locaux et les
réseaux étendus, nécessite l'utilisation de
différents protocoles, comme le protocole
Ethernet, le protocole PPP (Point-to-Point Protocol) et le protocole 802.11, pour les réseaux locaux sans fil.
RESUME
La couche d'accès au réseau, de la pile TCP/IP, correspond aux deux premières couches du modèle OSI,
qui sont la couche physique (couche 1) et la couche liaison de données (couche 2).
La couche physique permet d'acheminer, sur la ligne de transmission, les bits constituant une trame de la
couche liaison de données. Les composants matériels, font partie de la couche physique, tels que les cartes
réseau, les interfaces, les connecteurs et les câbles, sont tous répertoriés dans les normes associées à la
couche physique. Les normes de couche physique traitent trois zones fonctionnelles : les composants
physiques, la technique de codage de la trame et la méthode de signalisation.
La connexion physique, qu'elle soit filaire ou sans fil, assure la communication entre les différents nœuds
dans un réseau.
La communication filaire utilise des supports en cuivre et de câbles à fibre optique.
• Il existe trois types principaux de supports en cuivre utilisés dans les réseaux : les câbles à paires
torsadées non blindées (UTP), les câbles à paires torsadées blindées (STP) et les câbles coaxiaux.
Le câblage UTP est le support réseau en cuivre le plus courant.
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Chapitre 2 : La couche accès réseau Révision : Février 2018 18

• La fibre optique est de plus en plus utilisée pour interconnecter des périphériques réseau
d'infrastructure. Elle permet la transmission de données sur de longues distances et à des débits plus
élevés qu'avec les autres supports réseau. Contrairement aux fils de cuivre, la fibre optique peut
transmettre des signaux qui subissent moins d'atténuation et est entièrement insensible aux
perturbations électromagnétiques et radioélectriques.
Les supports sans fil transportent les signaux électromagnétiques qui représentent les bits des
communications de données via des fréquences radio ou micro-ondes. Actuellement, le nombre de
périphériques sans fil continue d'augmenter. Par conséquent, la technologie sans fil est devenue le support
de choix pour les réseaux domestiques et gagne rapidement du terrain dans les réseaux d'entreprise.
La couche liaison de données est responsable de l'échange de trames entre les nœuds et permet aux couches
supérieures d'accéder aux supports physiques et contrôle la manière dont les données sont placées et reçues
sur la ligne.
Tous les protocoles de couche liaison de données encapsulent les paquets (Unités de données de protocole
de couche 3) dans le champ de données de la trame. Cependant, la structure de la trame et les champs
contenus dans l'en-tête et dans le code de fin varient selon le protocole.

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