Vous êtes sur la page 1sur 72

1

INTTIC
Abdelhafid BOUSSOUF ORAN

LA SIGNALISATION
PAR CANAL SEMAPHORE
(CCITT N°7)

A.TIENTI
2

LA SIGNALISATION PAR CANAL SEMAPHORE CCITT N° 7

INTRODUCTION

La signalisation par voie commune est une méthode de signalisation


entre les systèmes à commande par programme enregistré ( centre
téléphonique, centre de commutation de données, etc ..) CCS
(common channel signaling) est un élément de construction de base
dans les réseaux de télécommunications numériques modernes.

Les réseaux à commutation de circuit comme le réseau téléphonique


sont basés sur le principe d’interconnexion d’une chaîne de liaisons à
travers un ou plusieurs centres, d’un abonné vers un autre abonné.
Ceci nécessite la communication (signalisation) entre les centres du
réseau et entre les abonnés et le réseau dans le but d’assurer la
supervision et la commande coordonnée. La technique de signalisation
utilisée avant le CCS (CCITT n° 7) est la signalisation par voie
associée (voie / voie).

Signalisation par voie associée / Signalisation par voie commune

La signalisation par voie associée est caractérisée par une stricte


corrélation entre la parole et les signaux qui utilisent les mêmes
chemins dans le réseau.

= parole + signalisation

Fig 1. Signalisation par voie associée


3

- Une et la même connexion est utilisée pour la parole et la


signalisation (signalisation décimale)

- Les signaux sont envoyés sur la voie de parole, mais avec


différentes valeurs de fréquences ( voix – signalisation par
fréquences).

- Les signaux de ligne sont envoyés sur l’IT-16, où chaque voie de


parole a des bits alloués et propre à cette voie de parole du début
jusqu’à la fin de communication (système de signalisation MIC).

Dans la signalisation par canal sémaphore les signaux sont séparés de


la parole. Ils sont envoyés sur des voies séparées à travers un réseau
séparé : le réseau de signalisation.

Parole
Signaux

Fig 2. Signalisation par voie commune


4

Centre A Centre B

Réseau de Réseau de
connexion connexion

Processeur Processeur

ST : Terminal de signalisation

Fig.3 Signalisation par voie commune

Vu que la signalisation est séparée de la parole, chaque signal,


appartient a une connexion spécifique de parole, et pour éviter une
confusion totale une étiquette est attribuée à chaque message de
signalisation.

Voie de parole Voie de parole


N° 9 N° 1

Voie de parole
N° 15

Voie de parole
Voie de parole N° 13
N° 28

Fig.4 Structure de base du réseau de signalisation


5

Avantages de la signalisation par canal sémaphore

- Capacité élevée, volumes importants d’informations peuvent être


transmises.
- Temps d’établissement court. Ceci veut dire que chaque canal de
signalisation peut traiter un nombre important de
communications (jusqu’à 5000 voies de parole ).
- Nombre d’équipements réduit. IL n’est pas nécessaire d’allouer
un équipement de signalisation séparé pour chaque voie de
parole (envoyeurs / récepteurs).
- Temps de prise réduit en cas d’occupation ou encombrement.
Les tonalités sont envoyées à partir du centre de départ et non
pas du centre d’arrivée.
- Fiabilité élevée. La signalisation est contrôlée par un certain
nombre de fonctions de supervision.

Les systèmes de signalisation pour la signalisation par voie commune

Le CCITT a recommandé deux différents systèmes standard pour la


signalisation par canal sémaphore. L’un des deux, CCITT n° 6, était
spécifié avant 1968 et était défini pour le trafic international. Le
CCITT n°6 peut être seulement utilisé pour les réseaux utilisant un
faible débit de transmission (réseau analogique : 2,4 Kbit/s, réseau
numérique : 4 Kbit/s).

L’autre système, CCITT n°7, était spécifié en 1979 / 1980 et il est


défini premièrement pour les réseaux numériques avec un débit élevé
(64 kbit/s).

Le CCITT n°7 permet la signalisation entre centraux dans un réseau


numérique et aussi entre les centres d’exploitation et de maintenance
et entre centraux et PABX. Il peut être utilisé pour les réseaux RNIS
pour le trafic téléphonique et de données.
6

RTCP : Réseau téléphonique commuté public


RNIS  : Réseau numérique à intégration de services

Fig. 5

Structure de base : du CCITT n° 7

Un réseau de signalisation peut être utilisé comme un système de


transmission d’informations pour utilisateurs de différentes
catégories : téléphonie, données, exploitation et maintenance etc..
puisque le CCITT n° 7 traite la signalisation pour tous les utilisateurs,
ses fonctions sont divisées en un nombre d’utilisateurs.
7

Centre A Centre B

TUP  : Utilisateur de téléphonie


DUP  : / / / / de données
ISUP : / / / / RNIS
MTP : Partie de transfert de message

Fig. 6

Tous les utilisateurs utilisent les fonctions du CCITT n°7 qui


appartiennent au MTP. Le MTP fait passer les messages de
signalisation (MSU : unité de message de signalisation) vers les
utilisateurs (de même type ) localisés dans des différents sites dans le
réseau de signalisation.

Les utilisateurs contiennent les fonctions liées au traitement des


signaux d’informations avant et après que l’information est transmise
à travers le réseau de signalisation.

 On peut comparer la partie du transfert de message à la poste et


les utilisateurs aux clients.
8

SIF : Signal d’information


UP : Utilisateur
Fig. 7

Le modèle OSI

La partition du système de signalisation n°7 en deux parties :

MTP  : Partie du transfert du message


UP : Utilisateur, est la première partie vers la séparation des
fonctions qui ont différentes caractéristiques.

L’un des objectifs du modèle OSI est de créer une structure commune
pour les spécifications des différentes interfaces. Le modèle est
théorique et n’est pas applicable a aucun système de communication
existant ou imaginé.
9

Système 1 Système 2 Système 3

Fig. 8 Modèle OSI

Couches du CCITT n° 7

Le système de signalisation est spécifié suivant les 4 couches du


modèle OSI, les couches 1 – 3 représentent la partie MTP et la couche
4 représente l’utilisateur.

Couche 1 : Couche physique

C’est l’interface du réseau de signalisation, c.a.d les connexions


physiques entre les centres (Liaisons de données de signalisation).
10

Couche 2 : Liaison

Cette couche représente les fonctions pour la transmission des


messages fiables sur le support physique c.a.d délimitation des
messages, détection et correction des erreurs, détection des fautes de
la liaison de données.

Couche 3 : Réseau

Cette couche s’occupe du traitement des messages : séparation,


distribution et routage. Cette couche s’occupe aussi de la gestion du
réseau de signalisation : supervision du réseau pour maintenir sa
capacité de transmission.

Couche 4 : Utilisateur

La conception du CCITT n° 7 permet à plusieurs utilisateurs


d’envoyer des signaux dans le même réseau de signalisation. Cette
couche traite les protocoles de communication des utilisateurs et
s’assure que l’information est transmise d’une façon fiable.

La couche 4 a des fonctions de traitement et de supervision de la


transmission d’information sur la connexion logique, cependant la
couche 2 réalise le traitement et la supervision sur la connexion
physique.
11

Traitement Fonctions Liaison de


des messages de la liaison données de
de signalisation de signalisation signalisation

Gestion du
Réseau de
signalisation

: Signaux de commande
: Message de signalisation

Fig. 9

La liaison de signalisation SL

Ce sont les couches 1 et 2 qui s’occupent de l’envoi et de la réception


des messages. Ces fonctions, ensemble, forment la liaison de
signalisation SL.
12

Les fonctions de la connexion physique (couche 1) sont dénommées


par le concept liaison de données de signalisation SDL.

Couche 2 Couche 1 Couche 2

Fonctions de Liaison de Fonctions de


liaison de données de liaison de
signalisation signalisation 64 signalisation
kbit /s

Centre A Centre B

Fig. 10

Les liaisons de signalisation sont utilisées comme chemins dans le


réseau de signalisation, elles interconnectent les centres.

Fig. 11
13

Les messages de signalisation

Les messages (MSU) échangés entre TUP et MTP dans les centres
peuvent être répartis en trois types :

MSU  : Message
LSSU  : Message de l’état de liaison
FISU : Message de remplissage
MTP : Partie de transfert du message
SL : Liaison de signalisation

Fig. 12

- MSU : échangés entre les utilisateurs comme TUP.


- MSU / SNM : contenant les signaux pour la gestion du réseau de
signalisation.
- MSU / SNT : contenant les signaux pour la maintenance et le
test du réseau de signalisation.
14

- LSSU : est envoyé à chaque changement d’état sur la liaison de


signalisation (SL) informant l’autre bout de la liaison de
signalisation (l’autre centre) à propos du nouvel état.
- FISU : est un message de remplissage qui est envoyé et reçu sur
la liaison de signalisation pendant les périodes où aucun des
autres messages sont échangés.

Suivant les tâches des différents messages on peut décider les


couches auxquelles ils appartiennent.

TUP MTP

Couche 4 Couche 3 Couche 2 Couche 1


44
MSU / TUP MSU-SNM LSSU

MSU-SNT FISU

Fig. 13
15

Formats des messages

MSU-TUP
SIF

Etiquette

F CK DATA H1 H0 CIC OPC DPC SIO LI CORR F


8 16 n x 8 4 4 12 14 14 8 2 6 16 8

MSU-SNM
Ou
MSU-SNT
SIF

Etiquette

F CK DATA H1 H0 SLC OPC DPC SIO LI CORR F


8 16 n x 8 4 4 12 14 14 8 2 6 16 8

LSSU

F CK SF LI COOR F
8

8 16 16 2 6 16 8

FISU

F CK LI COOR F
8

8 16 2 6 16 8
16

Fig. 14

F : Drapeau indiquant le début et la fin du message. Le drapeau


d’ouverture peut aussi servir normalement comme un drapeau de
fermeture pour le message précédent. (configuration du drapeau
01111110).

CORR : Correction d’erreur, s’assure de la réception des messages


dans le bon ordre et demande la réemission en cas d’erreur.

LI : Indicateur du nombre d’octets avec 2 fonctions. Il indique le


nombre d’octets inclus dans le champ SIF ou dans le champ SF
(Status field / Champ d’état), dans le LSSU.

LI peut aussi indiquer lequel des messages il s’agit : (LI représente


une valeur binaire entre 0 et 63).

LI = 0 ; FISU
LI = 1 ou 2 LSSU
LI > 2 MSU

SIO : Octet d’information du service. (peut apparaître seulement dans


les messages MSU). SIO est constitué de deux parties, l’indicateur de
service (SI) et le champ du sous service (SSF).

Le SI (4 bits) indique, parmi d’autres choses, si le message MSU est


un message MSU-SNM (gestion du réseau de signalisation) ou un
message MSU-SNT (test du réseau de signalisation) ou message
d’utilisateur par exemple MSU-TUP.

SSF (4 bits) indique si le message MSU est un message national ou un


message international.
17

Fig. 15

DPC : Code du point de destination. Indique l’adresse de destination


c.a.d l’identité du centre auquel le message est destiné.

OPC : Code du point d’origine. Indique l’adresse de l’envoyeur c.a.d


l’adresse du centre qui émet le message.

CIC : Code d’identification du circuit. Indique le numéro de la voie de


parole auquel le message MSU-TUP appartient.

SLC : Code de liaison de signalisation. Indique le numéro de la liaison


de signalisation en relation avec le message MSU-SNM ou MSU-
SNT.

Les champs DPC, OPC et CIC ensemble forment l’étiquette. Cette


dernière est utilisée pour l’attribution d’un message à la voie de
parole correspondante dans le réseau.

H0, H1 : H0 et H1 ensemble constituent un code indiquant le signal,


par exemple un signal téléphonique contenu dans le message (MSU-
TUP).

Data : Les données qui peuvent être transportées par le signal,


(certains signaux n’ont aucune donnée).
18

CK : Utilisé pour la détection des erreurs sur les bits du message.
SIF : Champ d’information du signal, qui est composé d’étiquette, un
entête (H0, H1) et des données (data). SIF peut apparaître seulement
dans les MSU. A partir du MSU-TUP, le SIF est transféré à
l’utilisateur (couche 4).
Le SIF de MSU-TUP et MSU-SNT vont vers la gestion du réseau de
signalisation par la couche 3.

SF : Champ d’état. Ce champ dans le LSSU indique l’état pris par un
côté du SL quand un changement d’état se produit.

Signaux téléphoniques : TUP

Le SIF est transmis à l’utilisateur et si l’utilisateur est un TUP, le SIF


contiendra les messages des signaux téléphoniques. La procédure de la
signalisation téléphonique dans le CCITT n°7 est plus moins la même
que celle utilisée dans les anciens systèmes de signalisation.
Les messages des signaux téléphoniques, sont répartis en groupes de
message, qui sont indiqués par H0 dans SIF.

H0 = 1 FAM (Forward address messages / Messages d’adresse en


avant)
H0 = 2 FSM (Forward set-up messages / Messages d’établissement
en avant)
H0 = 3 BSM (Backward set-up messages / Messages d’établissement
en arrière)
H0 = 4 SBM (Successfull backward set-up messages / Messages
établis en arrière avec succés)
H0 = 5 UBM (Unsuccessfull backward set-up messages / Messages
établis en arrière sans succès)
H0 = 6 CSM (Call supervision messages / Messages de supervision
d’appel)

H0 = 7 CCM (Circuit control messages / Messages de control du


circuit)
19

Chaque groupe de message contient un certain nombre de signaux. Le


numéro d’un signal dans le groupe est indiqué par le paramètre H1.

Exemple :
Le second signal dans le groupe FAM (H0=1) est appelé IAI (H1 = 2)
(Initial address message / Message d’adresse initiale ), avec
information additionnelle.

2
4
3
3
7 FAM-IAI (Initial address message with additional information)
FAM-IAI(Message d’adresse initial avec information additionnelle)

1 FAM-SAO (Subsequent address message with one address signal)


FAM-SAO (Message d’adresse subséquent avec un signal d’adresse)

SBM-ACM (Address complete message / Message d’adresse complet)

Tonalité de retour de sonnerie Signal de sonnerie

CSM-ANC (Answer signal charge / Signal de réponse, taxer)

Conversation

CSM-CBK (Clear back signal / Signal de liberation en arrière)

CSM-CLF (Clear forward signal / Signal de liberation en avant)

CCM-RLG (Release guard signal / Signal de liberation de garde)


20

IAI : Initial address message with additional information


Message d’adresse initial avec information additionnelle.
Normalement, ce premier message contient toutes les
informations nécessaires pour permettre l’établissement de l’appel
vers l’abonné demandé (centre B). IAI peut aussi contenir de
l’information additionnelle sur le routage et la taxation, etc..

SAO : Subsequent address message with one address signal.


Message d’adresse subséquent avec un signal d’adresse.
Tout chiffre restant du numéro B est envoyé avec SAO. Chaque
chiffre dans chaque signal. Une variante appelée SAM (subsequent
address message) peut contenir plusieurs chiffres.

ACM : Address complete message / Message d’adresse complet.

Ce message confirme que tous les chiffres nécessaires pour établir une
connexion vers l’abonné demandé B ont été reçus et que aucun signal
additionnel à propos de l’état de la ligne d’abonné B ne sera envoyé.

ANC : Answer signal charge / Signal de réponse et taxation.

Quand l’abonné B décroche son combiné, ANC est envoyé pour


indiquer que la taxation peut commencer.

CBK : Clear back signal / Signal de libération en arrière.

Indique que l’abonné B a raccroché son combiné.

CLF : Clear forward signal / Signal de libération en avant.

CLF est envoyé entre les centres impliqués dans une connexion.
Chaque centre va réagir par la libération et par l’envoi du signal RLG.

RLG : Release guard signal / Signal de libération de garde.


21

Ce signal est envoyé comme accusé de réception au signal précédent


CLF et indique que le circuit d’arrivée est libre.

2. Réseaux de signalisation

Introduction

Canal 1
Canal 15

Canal 16

Canal 17
Canal 31

Liaison de signalisation
Chemin de parole

Fig. 2.1

Liaison de signalisation
Chemin de parole

Fig. 2.2

La signalisation entre les centres A et B passe via C. Le réseau de


signalisation est constitué de centres reliés par des liaisons de
22

signalisation. Les centres dans le réseau sont appelés les points de


signalisation (SP / Signalling point). En plus, certains centres jouent le
rôle des points de transfert de signalisation (STP / Signalling transfer
points). En plus de la réception et l’émission des messages. Un STP
peut aussi les transférer, par exemple en lisant seulement l’adresse
d’un message et ensuite l’envoyer en avant vers un autre centre du
réseau de signalisation.

Un autre concept utilisé dans ce contexte est le LS (Link set /


ensemble de liaisons), qui est constitué d’un ou plusieurs liaisons de
signalisation SL et qui interconnecte directement deux points de
signalisation.
LS

LS LS

Liaison de signalisation

Fig. 2.3

Structure du réseau de signalisation


D’un point de vue global le réseau de télécommunications est
structuré en deux différents niveaux et ceci s’applique au réseau de
signalisation. Les réseaux de signalisation international et national
sont séparés et peuvent avoir des structures individuelles.

Réseau
international

Réseau
23

national

Fig. 2.4
En théorie, on peut imaginer différents types d’architecture du réseau,
qui tous répondent aux exigences de la signalisation entre les centres
connectés.

Une architecture est la structure maillée où tous les centres sont des
STP et ils sont équivalents du point de vue fonctionnel.

: Liaison de signalisation
: Connexion de parole

Fig. 2.5

Une autre architecture est celle de la structure en étoile avec un ou


plusieurs STP qui sont utilisés pour le trafic des signaux entre les
centres SP.

: Liaison de signalisation
24

: Connexion de parole
Fig. 2.6

En pratique, une combinaison de ces deux structures est utilisée. Le


réseau est constitué des régions de signalisation (fig. 2.7), chaque
région est desservie par une paire de centres STP. Le réseau de
signalisation national est utilisé pour la signalisation vers les centres
dans les régions de signalisation adjacentes. On peut avoir une
hiérarchie constituée de trois niveaux :

1) STP national
2) STP régional
3) Des SP.

La charge sur les centres STP est réduite en plaçant les centres à deux
niveaux. Un autre avantage de cet arrangement est l’obtention d’un
réseau de signalisation plus robuste, et ceci est dû au fait que
l’apparition des fautes dans l’une des régions de signalisation aura un
effet minime sur le reste du réseau.

Notons que les centres ont au moins deux liaisons de signalisation


connectées à ces centres. Le débit de transmission élevé va permettre
aux centres de réaliser leurs travaux avec juste une SL, mais pour des
raisons de fiabilité etc. au moins deux liaisons séparées (de préférence,
elles doivent être connectées à deux différents STP) sont toujours
fournies.

STP national STP national

Réseau Région 1
national

STP national STP national

Région 2
25

Fig.2.7
Adresses des points de signalisation

Pour faciliter l’identification des centres dans le réseau, tous les points
de signalisation sont numérotés suivant un système prédéterminé.
Quand un message est envoyé d’un SP vers un autre SP, ces numéros
sont représentés par le DPC et OPC dans le message du signal.

SP = 500

OPC DPC

MSU est envoyé de A vers B

SP = 100 SP = 110

Fig. 2.8
Tous les centres dans le réseau de signalisation ont une adresse
unique. Cependant, la même adresse peut être utilisée dans un autre
réseau.

 Règle de base importante : La destination dans un point de


signalisation donné peut représenter seulement d’autres points de
signalisation que si un chemin de parole direct aboutit au centre
de destination en question.

Fig. 2.9
26

Pourquoi, ceci est très important ?

Après qu’un message a été reçu par le point de signalisation qui


correspond à l’adresse DPC de l’étiquette, la voie de parole doit être
identifiée. Ceci est réalisé avec l’aide de l’OPC et CIC.

Cependant, si la voie de parole n’appartient pas à la route issue du


centre de départ, le centre de destination ne sera pas capable de
localiser cette voie de parole.

Le résultat est que le message de signalisation est sans propriétaire qui


ne peut pas être interprété dans le point de signalisation de réception.

Comment la DEST est déterminée pour les centres de destination qui


ne sont pas accessibles par un chemin de parole direct ?

Dans ce cas, la voie de parole est envoyée vers le centre de destination


en passant par un ou plusieurs centres de transit.

SP = 500

SP = 100 SP = 110

MSU
Voie de parole A B
DPC

MSU

DPC
Fig 2.10
27

Dans le centre de transit une nouvelle route de parole sera sélectionnée


et la DEST associée avec cette route sera utilisée pour les messages de
signalisation. Cependant les messages de signalisation seront
transférés vers le prochain centre de transit ou le centre d’arrivée.
Cependant, des destinations souhaitables (DEST) doivent être
déterminées dans chaque point de signalisation.

 Les règles suivantes doivent être appliquées :

SP – Ici DEST est choisie pour représenter ces destinations où


existe un chemin direct de parole.

STP – Ici DEST est choisie pour représenter ces destinations vers
qui le point de signalisation propre et les points de signalisation
subordonnés sont connectés des routes de paroles directes.

Les exemples suivants servent à illustrer comment la DEST est


déterminée.

: Chemin de signalisation
: Chemin de parole
Fig 2.11

Pour le point de signalisation A (fig 2.11), les points de signalisation


B, C et D peuvent être déterminés comme DEST dans le réseau de
signalisation. Le centre A a des chemins, de parole directs vers ces
points.
28

STP national

Région N°1 Région N°2

: Signalisation
: Parole
Fig 2.12

Dans le STP régional B (fig 2.12) , les points de signalisation A, C, D


et le STP national sont déterminés comme DEST, parce que B a une
route de parole directe vers ces points.

En plus, E peut être déterminé comme DEST dans B parce que D (qui
est localisé dans sa propre région) a une route de parole connectée à E.
29

Routage dans le réseau de signalisation

Le processus de routage

Le processus de routage est basé sur deux étapes :

1) Un LS (Link set / Ensemble de liaisons) pour une destination


spécifique (DPC). Cette sélection est basée sur les priorités
attribuées aux LS pour la destination concernée.
2) Si le LS est constitué de deux SL et plus, un bit du CIC est
utilisé pour décider la liaison de signalisation SL qui sera
utilisée.

Toutes les destinations (DEST) dans chaque point de signalisation


(SP) doivent être définies en respectant les facteurs suivants :

- Les LS qui seront utilisés,


- Ordre de priorité entre les LS.

Deux LS sont définis pour chaque DEST et on attribue à ces LS des


priorités (PRIO). PRIO peut avoir 1 ou 2 comme valeur (fig 2.13).

Centre

Centre
30

Fig 2.13

Si l’un des LS a la priorité prio = 1et l’autre prio =2, les messages
seront envoyés sur le LS avec la priorité prio =1 tant que le LS est en
bon état de fonctionnement.

Si les deux LS ont les mêmes priorités c.a.d prio =1, ils vont
fonctionner suivant le principe de partage de charge. Le partage de
charge est activé en utilisant l’un des bits 1 ou 2 du champ CIC
(fig 2.14). La valeur du bit indique laquelle des deux LS va être
utilisée. Le bit n° 1 est utilisé dans les (SP) et les (STP) national par
contre le bit n°2 est utilisé dans le STP régional.

SP et STP national STP régional

CIC CIC

11 3 2 1 0 11 3 2 1 0

0 ou 1 0 ou 1
Fig 2.14

Si la valeur du bit utilisé est 0, le LS qui a été défini le premier sera


sélectionné. Si la valeur du bit est 1, le LS qui a été défini le dernier
sera sélectionné. Cette méthode d’utilisation du CIC assure le routage
sur le même chemin du réseau de tous les messages appartenant à un
appel. Une condition pour faire ce choix est que le LS doit être en bon
état de fonctionnement.

Comment l’ordre des priorités est défini dans les différents cas ?

Le partage de charge est utilisé en général sauf dans les situations où il


existe un LS direct vers la destination concernée.
31

Marquage des priorités des LS

: Signalisation
: Parole
Fig 2.15

Une voie de parole est établie entre les centres A et D sur l’un des
circuits de parole de la route A – D (fig 2.15).

Sur quel chemin le message MSU sera envoyé de A vers D ?

Puisque A a une route de parole directe vers D, la destination dans A


sera DEST = D.

Après avoir défini DEST, deux alternatives LS doivent être indiquées.


Comme on le voit sur la figure 2.15, MSU peut aller de A D soit à
travers le centre B ou via le centre C.

Conséquemment, les centres B et C sont des STP. Puisque il y a aucun


LS direct entre A et D, MSU doit être distribué entre B et C c.a.d en
utilisant le partage de charge.
32

DEST = D, dans le centre A doit être définie suivant la figure 2.16

Spécification de la destination DEST = D, dans le centre A

Fig 2.16

Autrement dit : prio = 1 pour les deux alternatives veut dire : partage
de charge. Le CIC est utilisé pour distribuer la charge entre deux LS
dans le partage de charge ( voir fig 2.17).

Si par exemple, la connexion de parole 1 est sélectionnée, LS = B sera


utilisée et si la connexion de parole 2 est sélectionnée, LS = C sera
utilisée.

CIC

CIC

Fig 2.17
33

Exemple 2

Spécification de la destination DEST = B dans le centre A

LS = B, prio =1

LS = C, prio = 2

Fig 2.18

Dans cet exemple, une connexion de parole est établie entre les
centres A et B sur la route A --- B. La destination définie dans A sera
DEST = B. Bien sûre, la route normale pour un MSU de A vers B est
un LS direct vers B, comme apparaît sur la figure 2.18, il y a aussi une
alternative via C. LS = C sera utilisé seulement quand LS = B sera
bloqué.

Exemple 3

Fig 2.19

Si le LS contient deux SL (fig 2.19), le bit n° 0 dans le CIC est utilisé


pour indiquer la SL sur laquelle le message sera envoyé.
L’arrangement du partage de charge est permanent et peut être
34

modifié seulement si une faute apparaît sur l’une des SL. Dans ces
situations, les autres liaisons prennent en charge et envoient tous les
messages de signalisation qui sont routés via le LS.

Envoi des messages de signalisation

Il y a deux cas de base d’envoi des messages :

1) STP envoie les messages de signalisation entre deux points de


signalisation interconnectés à travers une route de parole directe
(fig 2.20)

2) STP envoie les messages de signalisation entre deux SP qui ne


sont pas interconnectés entre eux par une route de parole directe.

Exemple 1 :

Un abonné du centre A appelle un abonné du centre C (fig 2.20),


puisque il y a une route de parole directe entre A et C, la voie n°13 est
sélectionnée dans cette route.

: Signalisation
: Parole
Fig 2.20

Comment est elle définie l’étiquette d’un MSU-TUP envoyé de A vers


C ? La destination est DEST = 200 puisque A utilise une voie de
parole directe vers C (fig 2.20)
35

: Signalisation
: Parole
Fig 2.21

Dans le centre B le MTP lit le DPC de l’étiquette et décide d’envoyer


le message parce que ce message n’est pas destiné pour le centre B.
DPC = 200 donne DEST = 200 qui est utilisée pour transmettre le
message vers C.

: Signalisation
: Parole
Fig 2.22
36

Dans cet exemple aussi un abonné du centre A appelle un abonné du


centre C mais cette fois ci il y a un encombrement sur le chemin de
parole entre les centres A et C.

Ce qui fait la voie de parole n° 20 est sélectionnée sur le chemin


A ---B. Quelle sera la destination DEST définie dans le message au
niveau du centre A et qui est destiné pour le centre C ?

Puisque la voie de parole aboutit au centre B, la réponse est que


DEST = 500. L’étiquette sera définie telle qu’elle apparaît sur la
figure 2.22.

Quand le MTP dans B trouve que le message est envoyé pour le centre
B après vérification du DPC. Comment ceci fonctionne t-il, sachant
que le message venant de A est destiné pour C ? Le SIF du message
MSU est dirigé vers TUP (fig 2.23).

Fig 2.23

TUP peut consulter OPC et CIC pour déterminer le circuit en rapport


avec l’appel. Le premier message envoyé de A ---- B, par exemple
(IAI / premier message d’adresse), qui son contenu inclut le numéro
de l’abonné B. Le numéro B sera transmis vers l’enregistreur dans le
centre B où le numéro B est analysé (figure 2.24).

Une fois l’analyse accomplie, une route de parole est sélectionnée.


Maintenant TUP est appelé une autre fois, et quand il reçoit
l’information à propos de l’identité de la route, il peut déterminer la
destination DEST, DEST = 200 est attribuée à la route B—C.
37

Numéro d’abonné
Analyse des chiffres
Dans le centre C

TUP

Route B --C
Analyse de route

Fig 2.24

Maintenant TUP sélectionne une voie de parole (n°14) dans la route


B – C, et les deux voies de parole (n°20 à partir de A et n° 14 vers C)
sont connectées ensemble dans le centre B.

Un nouveau SIF est composé et envoyé vers le MTP, (figure 2.26). Ce


nouveau SIF est identique avec le SIF reçu du centre A, sauf
l’étiquette est changée.

Fig 2.25

Maintenant le MTP compose un MSU dans lequel un nouveau SIF est


inclus (fig 2.26), et cependant envoie un MSU vers la destination
indiquée par le nouveau DPC, c.a.d le centre C (adresse du point de
signalisation 200).
38

Voie de parole

Fig 2.26

Le dernier exemple illustre clairement la similitude entre le MSU et


une enveloppe sur laquelle l’envoyeur et le destinataire peuvent être
changés sans affecter le contenu.

Notez que OPC change de valeur quand l’envoi se fait dans le centre
B. Le centre B (et non le centre A) est indiqué comme envoyeur du
MSU, malgré que le contenu c.a.d le signal IAI du TUP a été généré
dans le centre A.

Si l’OPC = 100 reste inchangé, le centre C ne sera pas capable de


reconnaître que la communication sur la voie 14 à partir du centre B
mais à la place le relie au circuit 14 dans la route directe à partir du
centre A.
39

Equivalences modèle OSI et CCITT n° 7

Dans ce système, les trois couches inférieures forment la partie


transfert des messages (MTP) et la quatrième couche représente la
partie application ou la partie utilisateur. Le CCITT n°7 n’est donc pas
totalement compatible avec le modèle OSI.

OSI CCITT n°7

Utilisateur TC

Couche TCAP
Sous couche
application composants
7
Sous couche
transaction
Couche 6
présentation

Couche 5
session

Couche
4
transport
3
Couche SCCP
réseau Fonction de transposition
2
Couche Fonction commande
liaison des liaisons
1
Couche Liaison de données
physique De signalisation

Une différence importante entre la version du CCITT n°7 (SS7) et le


modèle OSI est le processus de communication à l’intérieur du réseau.
40

Le modèle OSI décrit un échange de données orienté liaison . Le


processus de communication comprend donc trois phases :
établissement de la liaison, transfert de données et libération. Le MTP
ne délivre qu’un service de transfert sans liaison (seule phase de
transfert des données), ce qui représente une méthode plus rapide de
transmission de petites quantités de données.

La SCCP (partie de commande des liaisons de signalisation) a été


ajoutée en 1984 dans le livre rouge du CCITT pour répondre aux
services plus étendu exigés par certaines applications.

La SCCP permet de réaliser des communications de type « sans


liaisons » aussi bien que de type « orienté liaison » et offre une
interface entre couches transport et réseau généralement conforme à
celle du modèle OSI. La SCCP permet d’utiliser un réseau SS7, basée
sur la MTP, en tant que support de transmission entre les applications
qui utilisent les protocoles OSI pour l’échange d’informations dans les
couches de rang élevé. Ceci représente un avantage, particulièrement
dans le cas où le réseau SS7 existe déjà.

Le livre bleu du CCITT (1988) décrit un protocole général pour les


possibilités de transmission (TCAP) et une partie application pour les
fonctions d’exploitation et de maintenance. Ces deux parties
correspondent à la couche 7 du modèle OSI.

SCCP : (Signalling connection control part / partie de commande de la


connexion de signalisation).

TCAP : Transaction capabilities application part / partie d’application


des possibilités de transaction.

SCCP et TCAP fournissent des fonctionnalités additionnelles au MTP.

Partie de commande de la connexion de signalisation :SCCP

Les utilisateurs comme le TUP utilisent les services du MTP pour


véhiculer les messages de signalisation pour la gestion des appels.
Certaines applications peut nécessiter le transfert des messages de
41

signalisation qui ne sont pas reliés à un circuit particulier. Par


exemple, la validation de la carte de crédit dans IN (Intelligent
network / réseau intelligent).

La SCCP complète les messages véhiculés par le MTP de telle façon


que la signalisation reliée au circuit ou non reliée au circuit peut être
supportée. La SCCP est constituée de logiciel dans le CCS.

Partie application des possibilités de transaction : TCAP

Le TCAP utilise la SCCP et le MTP pour fournir le support de


signalisation pour les applications interactives distribuées dans le
réseau. Exemples des applications qui utilisent le TCAP sont :

- Téléphonie mobile cellulaire : Pour accéder à la base de données


qui stocke l’information de localisation de l’abonné.
- Réseau intelligent / IN : pour accéder au point de contrôle de
commutation (SCP), une base de données stockant les
programmes pour exécution des services IN comme le téléphone
libre.

- Les applications d’exploitation et maintenance

Comme SCCP, MTP et TCAP est une application indépendante. Il


offre des services aux applications dépendantes.

Exemple de ce type d’applications sont les parties d’application du


réseau intelligent (Intelligent network application part / INAP).

- La partie d’application mobile (MAP / Mobile application part)

 La partie d’application des systèmes de station de base


(BSSAP /base station system application part)
TCAP est constitué de logiciel dans le CCS.
42

3) Implantation du CCITT N°7 dans l’AXE 10

Le système de signalisation CCITT N° 7 a une structure en couche


conforme au modèle OSI, où chaque couche réalise des fonctions
définies. Dans l’AXE ces fonctions sont réalisées dans un certain
nombre de blocs fonctionnels dans différents sous systèmes (voir
fig. 3.1).

TSS CCS
Couche 4 Couche 3 Couche 2 Couche 1
Utilisateur Fonctions Fonctions de
du réseau de liaison de Liaison des données de
signalisation signalisation signalisation

Fig 3.1

La partie du transfert du message (MTP) est implanté dans le sous


système (CCS), et l’utilisateur téléphonique (TUP) est implanté
dans le sous système (TSS).
En plus des blocs fonctionnels qui sont directement impliqués dans
le traitement des messages de signalisation, il existe d’autres blocs
43

fonctionnels qui s’occupent des fonctions d’exploitation et de


maintenance tels que :

C7SLDA : signalling link data administration /gestion des données


de liaison de signalisation
C7DPDA : administration of signalling route and exchange data /
gestion des routes de signalisation et des données du
central

C7STDA : signalling terminal data administration / gestion des


données des terminaux de signalisation

C7STM  : signalling terminal maintenance / maintenance des


terminaux de signalisation

Couche 1 : Liaison des données de signalisation (SDL)

La liaison des données de signalisation est un circuit physique pour


la transmission d’un message de signalisation entre les points de
signalisation (SP) dans le réseau (voir figure 3.2), pour les systèmes
numériques il s’agit d’une voie (IT) de 64 kb/s dans un système
MIC. N’importe quelle voie (IT ) dans le joncteur (ETC) peut être
utilisée à part IT0 qui est réservé pour la synchronisation. En Suède,
c’est l’IT1 qui est utilisé comme liaison des données de
signalisation, le reste des intervalles de temps sont utilisés pour
véhiculer la parole.

La SDL est connectée à travers le commutateur de groupe (GS) par


commande, d’une façon permanente (SEBU).

Le PCD-D (pulse code device-digital) multiplexe les voies de 64


Kb/s issues des ST (terminaux de signalisation) en un débit de 2
Mb/s.
44

0 16 31 0 16 31

64 kb/s 2 Mb/s
voie de signalisation

Fig 3.2

Couche 2 : Fonctions de la liaison de signalisation

Bloc fonctionnel C7ST

La liaison de signalisation est constituée des terminaux de


signalisation dans les deux points de signalisation et la voie de
signalisation à travers le PCD-D, le commutateur de groupe et ETC.

Les fonctions de la liaison de signalisation traitent le trafic sur la


liaison de signalisation et sont implantées dans le bloc C7ST qui est
constitué de matériel (ST) ainsi que le logiciel régional et central.
La tâche des fonctions de la liaison de signalisation est d’assurer
une transmission fiable des messages de signalisation sur la liaison
des données de signalisation.
45

Le bloc C7ST assure les fonctions suivantes :

- délimitation des messages


- détection des erreurs
- correction des erreurs et supervision
- activation de la liaison des données de signalisation

Fig 3.3

Délimitation des messages


46

Afin de permettre la délimitation des messages de signalisation sur


la liaison des données de signalisation, le message commence et se
termine par un drapeau ayant la configuration suivante (01111110).
Afin de prévenir la création des drapeaux intentionnellement dans
un message, un zéro est inséré automatiquement après cinq
1 consécutifs dans le message. Ce zéro est éliminé dans le ST au
niveau du récepteur. Cette fonction est appelée bourrage.

Détection des erreurs

Afin de détecter les erreurs dans un message (causées par exemple


par interférence sur la liaison des données de signalisation), chaque
message contient 16 bits de contrôle générés (CK) dans le ST. A la
réception le ST réalise la même opération (génère les bits de contrôle
et les compare à ceux reçus) et si les résultats coïncident, le message
est correctement reçu (sans erreurs) et il est accepté. Si la comparaison
diffère, le message est rejeté, résultant dans l’indication d’erreurs et
une demande de retransmission de message est envoyée vers
l’émetteur (ST).
47

01111110 … 01111110…01111110…01111110………

Fig 3.4

Correction des erreurs et supervision

Il y a deux méthodes de correction d’erreurs : la méthode de base et


la méthode préventive de retransmission cyclique. Les deux
méthodes utilisent la retransmission pour corriger un message de
signalisation erroné. La fonction de retransmission est réalisée en
stockant le message émis dans une mémoire tampon de
retransmission dans le ST. Un accusé de réception négatif permet la
48

retransmission du message, par contre un accusé positif élimine le


message du buffer de retransmission. La retransmission est
initialisée de différentes voies par les deux méthodes.

Fig 3.5

La méthode de base se repose sur l’envoi d’un accusé négatif en


cas de réception d’un message erroné par le ST. L’accusé négatif
initie la retransmission du message erroné ou perdu.

La méthode cyclique est basée sur l’initiation automatique de


retransmission du message transmis dont l’accusé de réception n’est
pas encore reçu. Les messages de remplissage FISU sont transmis
seulement si aucun nouveau message de signalisation n’est prévu
pour la transmission et que le buffer de retransmission est vide (voir
fig 3.6). La retransmission peut être aussi initiée si le nombre de
messages de signalisation dans le buffer de retransmission atteint un
nombre fixé. Dans ces situations, la retransmission interrompt la
transmission de nouveaux messages.
La méthode cyclique n’utilise aucun accusé de réception négatif
émis par le terminal de signalisation récepteur (la transmission de
l’accusé nécessite un certain temps de propagation entre les
ST).Ceci veut dire que si les ST sont très éloignés, la vitesse de
signalisation est petite et l’efficacité du système de signalisation
diminue. Pour cette raison, la méthode cyclique est utilisée pour les
liaisons de signalisation intercontinental où le temps de propagation
est de 15 ms ou plus sur les liaisons de signalisation via le satellite.

La méthode de base est utilisée pour la signalisation sur le réseau


terrestre avec un temps de propagation inférieure à 15 ms.
49

Fig 3.6

La fonction de correction d’erreur utilise le champ « corr » du


message de signalisation. Ce champ est constitué de 16 bits et est
organisé tel qu’il est montré sur la figure 3.7. Un numéro de
séquence, est attribué à chaque message transmis, est inséré dans le
message et forme le numéro de séquence en avant FSN.

Fig 3.7

Si le message est reçu correctement, le récepteur envoie un accusé


de réception positif en insérant le numéro de séquence en arrière
50

(BSN) dans un message de signalisation ordinaire (MSU), un


message de remplissage (FISU), ou un message d’état (LSSU),
avec un bit indicateur en arrière (BIB) = 1. Quand le terminal de
départ reçoit l’accusé de réception enlève le message du buffer de
retransmission.
Si le message reçu est erroné, le terminal d’arrivée envoie un accusé
de réception négatif avec BIB = 0. Cependant le message est
retransmis à partir du buffer de retransmission.
La perte d’un message en entier est détectée par les numéros de
séquence des messages reçus non consécutifs. Dans cette situation,
le terminal d’arrivée n’envoie aucun accusé de réception positif du
dernier message reçu, mais par contre demande la retransmission du
message perdu.
La figure 3.8 montre comment les messages de signalisation sont
échangés entre les points de signalisation durant une phase de
correction d’erreur.
51

Point de signalisation A Point de signalisation B

Un MSU avec FSN=23 est transmis. Ce message MSU contient aussi un accusé de
réception du message MSU reçu précédemment avec le numéro de séquence égal à 59.

Le message MSU ayant pour numéro de séquence 23 a été reçu correctement. Un accusé
de réception positif est transmis dans le message FSN = 60.

Le message MSU avec FSN = 24 est transmis. Ce message contient aussi un accusé de
réception positif du message reçu avec le numéro de séquence 60.

Le message MSU 24 n’a pas été reçu correctement. Un accusé de réception négatif est
envoyé dans le MSU ayant le numéro de séquence 61.

Le message MSU avec le numéro de séquence 24 est retransmis. Ce MSU contient aussi
un accusé de réception positif pour le message avec le numéro 61.

Le message MSU avec le numéro 24 a été reçu correctement. Le point de signalisation B


n’a pas d’autres messages à transmettre vers A. L’accusé de réception positif du MSU
avec le numéro 24 est envoyé dans le message FISU, qui lui est attribué le même numéro
de séquence en avant que le MSU qui a été envoyé le dernier.

Fig 3.8
52

Activation de la liaison de signalisation

La liaison de signalisation doit être activée avant sa mise en service


(pour la première fois ou après blocage). L’activation est une
procédure de « handshaking » qui commence quand la liaison de
signalisation est débloquée (manuellement ou automatiquement).

Couche 3 : fonctions du réseau de signalisation

Les fonctions du réseau de signalisation concernent les procédures


qui sont nécessaires pour transmettre les messages entre deux points
de signalisation du réseau.
Les fonctions du réseau de signalisation sont réparties en deux
catégories : les fonctions de traitement de message et les fonctions
de gestion du réseau de signalisation (voir figure 3.9).
Les fonctions du traitement de message veillent à ce que les
messages atteignent la bonne adresse, soit sur une liaison de
signalisation entre deux points de signalisation ou à travers un ou
plusieurs points de transfert sémaphore.
Dans le cas où par exemple une liaison de signalisation en faute ou
le point de signalisation, les messages doivent être reroutés vers
d’autres chemins de signalisation du réseau autres que les chemins
normaux pour atteindre leurs adresses. Ce reroutage est réalisé par
les fonctions de gestion du réseau de signalisation. Dans des
situations où le reroutage est impossible ou indésirable le trafic de
signalisation doit être stoppé ou limité à la source.

Le bloc C7DR (C7 discrimination, distribution and routing / C7


discrimination, distribution et routage) s’occupe des fonctions du
traitement des messages.
Le bloc C7DP (C7 destination point management / gestion de
points de destination), le bloc C7LS (C7 link set management /
gestion des ensembles de liaison) et le bloc C7SL (C7 signalling
link management / gestion des liaisons de signalisation) s’occupent
de la gestion du réseau de signalisation. Tous ces blocs sont
constitués de logiciel seulement.
53
54

Fig 3.9
Traitement des messages

Bloc C7DR : C7 discrimination, distribution et routage

Le traitement des messages concerne le routage, discrimination et


distribution des messages de signalisation (voir fig 3.9).
Afin de transmettre un message à partir d’un point de signalisation
(SP), ce message est routé vers la liaison de signalisation qui est
sélectionnée pour son transport. Cette sélection est déterminée grâce
à l’adresse du point de destination (DPC) qui figure dans le
message.
Un ensemble de liaison (LS) a été défini dans les données du central
pour chaque destination (DPC). Cette information est stockée dans
le bloc C7DP qui interfonctionne avec le bloc C7DR. Le DPC
indique au bloc CDR le LS qui va être utilisé pour transmettre le
message. La sélection de la liaison de signalisation (SL) au niveau
du LS est déterminée par le bit de rang 0 ou 1 du champ CIC.

Les messages d’arrivée sont discernés, c.a.d des messages qui sont
destinés vers d’autres points de signalisation sont reroutés. Les
messages destinés au central sont envoyés à la distribution qui
utilise le contenu de l’octet de l’information de service (SIO) pour
diriger le message vers l’utilisateur concerné.

Gestion du réseau de signalisation

La gestion du réseau de signalisation s’occupe de la gestion du


trafic de signalisation, la gestion des liaisons de signalisation et la
gestion des routes de signalisation. L’objectif de la gestion du
réseau est d’éliminer les conséquences des fautes et des blocages
qui peuvent survenir dans le réseau de signalisation.

La figure 3.10 montre une section du réseau de signalisation, B et C


sont interconnectés par deux liaisons de signalisation fonctionnant
suivant le mode de fonctionnement partage de charge. Si une faute
survient sur l’une des liaisons de signalisation entre B et C, la
gestion du trafic de signalisation transfère le trafic de la liaison en
55

faute vers la liaison de signalisation sans faute. Quand la liaison de


signalisation en faute revient à son état de bon fonctionnement le
trafic sera de nouveau écoulé par cette liaison. Le transfert ne
résulte en aucune perte de messages de signalisation.

Fig 3.10

Si la liaison de signalisation (SL) entre B et D est rendue non


opérationnelle (fig 3.11), dans ce cas B ne peut pas router des
messages de C vers D. Les fonctions de gestion des routes de
signalisation de B informe C pour cet effet en envoyant un transfer
interdit ( TFP : transfer prohibited). Quand le trafic revient de
nouveau sur la liaison BD, le centre B envoie un transfert autorisé
(TFA : transfer allowed) vers le centre C qui peut utiliser la route
CBD pour le trafic destiné à D.

Fig 3.11

Si il n’y a aucun chemin pour atteindre une destination dans le


réseau de signalisation, l’utilisateur (UP) stoppera la génération du
56

trafic de signalisation en bloquant les routes de parole vers la


destination concernée.
Couche 4 : l’utilisateur téléphonique TUP

Bloc C7LABT (C7 label translation / traduction de l’étiquette)


Bloc BT1 et bloc BTM1.

L’utilisateur traite l’information de signalisation contenue dans le


message. Les blocs interfonctionnent pour la lecture de
l’information de signalisation. Par exemple le bloc C7LABT traduit
l’étiquette d’un message d’arrivée pour indiquer le numéro de la
voie (IT) de parole utilisée pour la communication. Le bloc BT1 lit
le champ des données et les paramètres H0 et H1. Toute
l’information est envoyée vers l’enregistreur RE qui gère
l’établissement de l’appel.
Pour le trafic sortant, BT1 et BTM1 insert l’information de
signalisation dans le message et l’envoie vers le bloc C7DR pour sa
transmission.
57

Fig 3.9
58

Connexion entre RP, ST-7 et PCD-D

Fig 3.10

Chaque paire de RP commande 4 ST-7 suivant le mode partage de


charge, (voir figure 3.10). La connexion des ST-7 vers les PCD-D
se fait de telle façon que les EM pairs sont connectés sur le PCD-D
pair et les EM impairs sont connectés sur les PCD-D impairs.
59

Structure matérielle

a) ST-7

Fig 3.11

b) PCD-D

Fig 3.12

La figure 3.12 montre un PCD-D complètement équipé. Le terminal


de signalisation ST est raccordé au PCD-D par deux câbles l’un
pour l’émission carte (TSU-T) et l’autre pour la réception carte
60

(TSU-R). Le PCD-D est connecté au commutateur de groupe (GS)


par la carte TPLU.
Comme seulement quatre ST sont connectés au PCD-D, ce dernier
nécessite seulement d’être équipé par une carte TSU-T et une carte
TSU-R (fig 3.13) où les numéros des voies connectées au PCD-D
apparaissent dans la figure 3.13.

Fig 3.13

4) Données du central AXE pour le réseau de signalisation


61

Ce chapitre présente un exemple de définition d’une liaison de


signalisation CCITT N°7 entre deux centres du réseau d’Algérie
telecom à Oran. Cet exemple permet de définir les données d’un
central AXE qui sont nécessaires pour construire un réseau de
signalisation CCITT N°7 et pour le mettre en service.

: Liaison de signalisation
: Route de parole
Fig 4.1

La définition de la liaison de signalisation présentée dans cet


exemple se fait à ROCHD vers MHIDI7.

- Afficher les informations des points de signalisation

<C7SPP : SP = ALL;
CCITT N°7 SIGNALLING POINT DATA

SP SPID
2-806 OWNSP ROCHD
2-3 CTN7
2-31 GSM7
END
- Définir les points de signalisation

<C7SPI : SP = 2-800;
62

EXECUTED

<C7SPP : SP = ALL;

CCITT N°7 SIGNALLING POINT DATA

SP SPID
2-806 OWNSP ROCHD
2-3 CTN7
2-31 GSM7
2-800
END

- Attribuer une identité au point de signalisation

<C7PNC : SP =2-800, SPID = MHIDI7;


EXECUTED

<C7SPP: SP = ALL;

CCITT N°7 SIGNALLING POINT DATA

SP SPID
2-806 OWNSP ROCHD
2-3 CTN7
2-31 GSM
2-800 MHIDI7
END

- Définir une route


< EXROI : R=MHIDI7D&MHIDI7A, DETY=UPDN3, FNC=3, SI=ISUP4,SP=2-800;
EXROI : R=MHIDI7D&MHIDI7A, DETY=UPDN3, FNC=3, SI=ISUP4,SP=2-800;
<;
EXECUTED

- Afficher les données de route

<EXROP : R = MHIDI7D;
63

ROUTE DATA
R ROUTE PARAMETERS
MHIDI7D DETY = UPDN3 TTRANS =1 FNC = 3
R = MHIDI7A
SI = ISUP4 SP = 2-800
END

<EXROP : R = MHIDI7A;

ROUTE DATA
R ROUTE PARAMETERS
MHIDI7A DETY = UPDN3 PRI =10 FNC = 3
R = MHIDI7D
SI = ISUP4 SP = 2-800
END

- Changer les données de route

<EXRBC : R = MHIDI7D, ST = 3;
EXRBC : R = MHIDI7D, ST = 3;
<;
EXECUTED

<EXRBC : R = MHIDI7A, CO = NO, PRI = 10;


EXRBC : R = MHIDI7A, CO = NO, PRI = 10;
<;
EXECUTED

<EXROP : R=MHIDI7D&MHIDI7A;
ROUTE DATA
R ROUTE PARAMETERS
64

MHIDI7D DETY = UPDN3 TTRANS =1 FNC = 3


R = MHIDI7A
ST = 3 SI = ISUP4 SP = 2-800
MHIDI7A DETY = UPDN3 PRI =10 FNC = 3
R = MHIDI7D
CO = NO SI = ISUP4 SP = 2-800
END

- Afficher les données des link set

<C7LDP : LS =ALL ;

CCITT7 LINK SET DATA


LS SPID ASP SPID
2-3 CTN7
SLC ACL PARAMG ST SDL
0 A2 0 C7ST2-0 UPDN3-16
LS SPID ASP SPID
2-31 GSM7
SLC ACL PARAMG ST SDL
END

- Définir les link set

<C7LDI : LS = 2-800;
EXECUTED

<C7LDP : LS =ALL ;
CCITT7 LINK SET DATA
LS SPID ASP SPID
2-3 CTN7
SLC ACL PARAMG ST SDL
0 A2 0 C7ST2-0 UPDN3-16
LS SPID ASP SPID
2-31 GSM7
SLC ACL PARAMG ST SDL
LS SPID ASP SPID
2-800 MHIDI7
65

SLC ACL PARAMG ST SDL

END
- Afficher les connexions entre les terminaux de signalisation et le PCD-D

<C7SDP : DEV = C7PCDD-0&&-8;

CCITT7 SIGNALLING TERMINALS CONNECTED TO PCD-D

DEV ST
C7PCDD-0 C7ST2-0
C7PCDD-1 C7ST2-2
C7PCDD-2 C7ST2-4
C7PCDD-3 C7ST2-6
C7PCDD-4 C7ST2-1
C7PCDD-5 C7ST2-3
C7PCDD-6 C7ST2-5
C7PCDD-7 C7ST2-7
C7PCDD-8 C7ST2-8
END

<STDEP : DEV = C7PCDD-0&&-8


DEVICE STATE DETAILS
DEV STATE BLS FTYPE ADM ABS R
C7PCDD-0 SEBU MBL H’08
C7PCDD-1 BLOC MBL H’08
C7PCDD-2 BLOC MBL H’08
C7PCDD-3 BLOC MBL H’08
C7PCDD-4 BLOC MBL H’08
C7PCDD-5 BLOC MBL H’08
C7PCDD-6 BLOC MBL H’08
C7PCDD-7 BLOC MBL H’08
C7PCDD-8 BLOC MBL H’08
END

- Initier la liaison de signalisation

<C7SLI:LS=2-800,SLC=0,ST=C7ST2-2,ACL=A2,SDL=UPDN3-528,PARMG=0;
66

EXECUTED

<C7LDP : LS =ALL ;

CCITT7 LINK SET DATA


LS SPID ASP SPID
2-3 CTN7
SLC ACL PARAMG ST SDL
0 A2 0 C7ST2-0 UPDN3-16

LS SPID ASP SPID


2-31 GSM7
SLC ACL PARAMG ST SDL

LS SPID ASP SPID


2-800 MHIDI7
SLC ACL PARAMG ST SDL
A2 0 C7ST2-2 UPDN3-528
END

- Définir les données de routage du MTP

<C7RSI : DEST = 2-800, LS = 2-800, PRIO = 1;


EXECUTED

- Afficher les données de routage du MTP

<C7RSP : DEST = ALL;

CCITT7 MTP ROUTING DATA

DEST SPID DST PRIO LSHB LS SPID RST


2-3 CTN7 ACC 1 2-3 CTN7 WO
2 2-31 GSM7 UN/TA
2-800 MHIDI7 INA 1 2-800 MHIDI7 MD
END

- Activer le routage du MTP


67

<C7RAI : DEST = 2-800 ;


C7RAI : DEST = 2-800 ;
<;
EXECUTED

- Activer la liaison de signalisation

<C7LAI : LS = 2-800, SLC = 0;


C7LAI : LS = 2-800, SLC = 0;
<;
EXECUTED

- Afficher l’état des link set

<C7LTP : LS = ALL;

CCITT7 LINK SET STATE


LS SPID SLC STATE INHIBST FCODE INFO
2-3 CTN7 00 ACTIVE

2-31 GSM7

2-800 MHIDI7 00 RESTORING

END

<EXROI : R=MHIDISD&MHIDISA, DETY=UPDN3, FNC=7;


EXROI : R=MHIDISD&MHIDISA, DETY=UPDN3, FNC=7;
<;
EXECUTED

- Allouer les organes aux routes définies

<EXDRI:DEV=UPDN3-528, R=MHIDISD&MHIDISA;
68

EXDRI:DEV=UPDN3-528, R=MHIDISD&MHIDISA;
<;
EXECUTED

<EXDRI:DEV=UPDN3-513&&527, R=MHIDI7D&MHIDI7A,MISC1=1;
EXDRI:DEV=UPDN3-513&&527, R=MHIDI7D&MHIDI7A,MISC1=1;
<;
EXECUTED

<EXDRI:DEV=UPDN3-529&&543, R=MHIDI7D&MHIDI7A,MISC1=17;
EXDRI:DEV=UPDN3-513&&527, R=MHIDI7D&MHIDI7A,MISC1=17;
<;
EXECUTED

<EXDAI : DEV = UPDN3-513&&527;


EXDAI : DEV = UPDN3-513&&527;
<;
EXECUTED

<EXDAI : DEV = UPDN3-529&&543;


EXDAI : DEV = UPDN3-529&&543;
<;
EXECUTED

<EXDAI : DEV = UPDN3-528;


EXDAI : DEV = UPDN3-528;
<;
EXECUTED

- Initier la procedure pour la specification de la connexion semipermanente

<EXSPI : NAME = MHIDIO;


EXECUTED

- Spécifier les organes pour la connexion semipermanente

<EXSSI : DEV1 = UPDN3-528 ;


69

EXECUTED
<EXSSI : DEV2 = C7PCDD-1;
EXECUTED

- Terminer la procedure pour la specification de la connexion semipermanente

<EXSPE;
EXSPE;
<;
EXECUTED

- Afficher les données de la connexion semipermanente

<EXSCP : NAME = ALL;

SEMIPERMANENT CONNECTION DATA

NAME CSTATE DISTC MISC NUMCH


MHIDIO RES 0 1

SIDE1 SSTATE ATT ES MISCS


DEV=UPDN3-528 RES

SIDE2 SSTATE ATT ES MISCS


DEV=C7PCDD-1 RES

NAME CSTATE DISTC MISC NUMCH


CTNO ACT 3 1

SIDE1 SSTATE ATT ES MISCS


DEV=UPDN3-16 ACT

SIDE2 SSTATE ATT ES MISCS


DEV=C7PCDD-0 ACT

END

- Activer la connexion semipermanente


70

<EXSCI : NAME = MHIDIO, DEV = UPDN3-528;


EXSCI : NAME = MHIDIO, DEV = UPDN3-528;
<;
ORDERED

SEMIPERMANENT CONNECTION ACTIVATION RESULT

NAME RESULT
MHIDIO SUCCESSFUL

END

Définition des points de signalisation


71

C7OPI  : Define Own signalling point


C7SPI : Define signalling point
C7PNC : Assign identity to signalling point
C7SPP : Print signalling point information

Définition des terminaux de signalisation, liaisons de signalisation et


link set

C7STI  : Initiate signalling terminal


C7STP : Print signalling terminal data
C7SDI : Connect signalling terminal to PCD-D device
C7SDP : Print connections between signalling terminals and PCD-D
devices

EXDUI : Connect PCD-D device to group switch


C7SLI : Initiate signalling link
C7LAI : Activate signalling link
C7LDI : Define link set
C7SUC : Define link set supervision data
C7SUI : Activate link supervision
C7LDP : Print link set state
C7SUP : Print link set supervision data

Routage des messages

C7RSI  : Define MTP routing data


C7RAI : Activate MTP routing
C7RSP  : Print MTP routing data
C7RUC : Define MTP routing supervision data
C7RUI : Activate MTP routing supervision
C7RUP : Print MTP routing supervision data

Connexion semipermanente
72

EXSPI : Initiate procedure for specification of semipermanent


connection
EXSSP : Print procedure data
EXSPE : Terminate procedure for specification of semipermanent
connection
EXSSI : Specify device for semipermanent connection
EXSCI : Activate semipermanent connection
EXSCP : Print semipermanent connection data

Vous aimerez peut-être aussi