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HANDOVER DANS LES

RÉSEAUX WIFI
EXPOSANTS
EXPOSANTS
Mouhamadou Moustapha DIONE
Bounene El Id M’BARECK
Pape Malick THIOUNE
Massyla SYLLA
Ismaïla Sangué SOW
INTRODUCTION
INTRODUCTION
La gestion de mobilité peut s’effectuer de diverses manières selon l’architecture du réseau. Il existe plusieurs
techniques pour gérer la mobilité au niveau des différentes couches du modèle OSI (Open Systems
Interconnection). Dans ce chapitre nous parlerons principalement des différentes techniques et mécanismes mises
en œuvre pour gérer la mobilité des utilisateurs de manière transparente. Cette gestion peut être mise en place au
niveau de la couche liaison de données (Niveau 2, Layer 2, L2) ou au niveau de la couche réseau. Chacune de ces
techniques peuvent avoir leur propre avantage, et peuvent se compléter selon les besoins et de l’architecture du
réseau. Le standard 802.11 ne définit pas comment le « roaming » ou handover est fait, mais en définit cependant
les règles de base. Celles-ci comprennent l’écoute active ou passive, le processus de réassociation, ou une station
qui passe d’un point d’accès à un autre sera associée au nouveau point d’accès.

La gestion de mobilité s’effectue au niveau réseau lorsque, pendant son déplacement, l’utilisateur mobile se trouve
dans un nouveau réseau dont le préfixe est différent de son réseau d’origine.
Le développement de notre thème nous amènera à expliquer la gestion de mobilité au niveau de la couche liaison de
données comme proposé par la norme IEEE 802.11
Gestion du handover dans les réseaux IEEE 802.11
Généralités
Le handoff ou handover ou roaming ou encore transfert automatique intercellulaire, point clé de cette étude, est
l'ensemble des opérations mises en œuvre permettant qu'une station mobile puisse changer de cellule sans
interruption de service.
Le transfert inter-cellule peut être soit une:
● Handoff vertical : dans le cas d'un changement de réseau ainsi que le type de technologie, par exemple un
transfert d'une cellule WLAN à une cellule WiMax ou UMTS. Plusieurs techniques, que nous n’allons pas
aborder ici, sont proposées pour effectuer ce type de handover.

● Handoff horizontal : dans le cas où l’on change de réseau, mais pas la technologie. Par exemple un transfert
à partir d'une cellule WLAN 1 à un WLAN2. Dans la suite de ce chapitre, c’est ce type de handover que nous
étudierons, pour le cas des réseaux sans fil IEEE 802.11.
Principe du handover dans les WLAN IEEE 802.11
En général, le handover est définie comme la procédure requise pour exécuter le transfert de la connexion
physique d’une station (STA) d’un point d’accès à un autre point d’accès ou « access point » (AP). Dans le
réseau WLAN 802.11, cette connexion physique est appelée « association » d’une STA avec un AP, aussi
souvent appelé « attachement ».

Figure 1:Scénario de handover dans un réseau WLAN.


Principe du handover dans les WLAN IEEE 802.11
Les stations qui se déplacent d’une cellule à une autre doivent rester synchronisées pour maintenir la
communication. Le point d’accès envoie périodiquement des trames de gestion, plus précisément des trames balises
appelées « Beacon Frame », qui contiennent la valeur de son horloge, aux stations qui peuvent ainsi se synchroniser.
La station terminale choisit son point d’accès en fonction de la puissance du signal du point d’accès, du taux
d’erreurs par paquet ou encore de la charge du réseau.
La station demande à accéder à une BSS (Basic Service Set) dans le cas où il est éteint et par la suite est mis sous
tension ; ou pendant son déplacement. L’adaptateur réseau de la station est capable de changer de point d’accès
d’attachement selon la qualité des signaux reçus provenant des différents points d’accès dans sa portée. Les points
d’accès peuvent aussi communiquer entre eux et échanger des informations concernant les stations grâce au
système de distribution (DS).
Principe du handover dans les WLAN IEEE 802.11
Pour pouvoir s’associer à un point d’accès, c'est-à-dire établir un canal de communication avec le point d’accès, la
station procède à une écoute de l’environnement radio. Dans l’écoute passive, la station attend la réception d’une
trame balise venant du point d’accès ; tandis que dans l’écoute active, c’est la station, après avoir trouvé le point
d’accès le plus approprié, qui envoie une demande d’association via une trame appelée « Probe Request Frame » au
point d’accès. Notons que la station peut envoyer une requête d’association à un ou plusieurs points d’accès.
Le point d’accès envoie une réponse à la requête. Si c’est un échec, la station prolonge son écoute. En cas de succès,
la station accepte l’association. Le point d’accès signale la nouvelle association à travers le système de distribution
(DS), et met à jour sa base de données puis informe l’ancien point d’accès afin que ce dernier puisse libérer ses
ressources.
Gestion des Associations
Les fonctions de gestion permettent de structurer, de faire fonctionner et de gérer le réseau WLAN 802.11. Elles
incluent la fonction d'association; la fonction de synchronisation, indispensable au niveau physique pour les
techniques de transmission à saut de fréquence, et la fonction de gestion d'énergie qui permet à des stations de
fonctionner en mode économie d'énergie. Dans notre étude, nous nous concentrons sur la fonction d'association.

Lorsque les stations se déplacent dans le réseau, c'est-à-dire lorsqu'elles changent de BSS, ou qu'elles sortent d'un
mode d'économie d'énergie ou juste après allumage ; avant de pouvoir communiquer, elles doivent choisir un AP
d'un BSS, et s'associer à cet AP.

L’ensemble des procédures qui consistent à s'associer avec un AP est appelée la « procédure d'association ». Les
stations qui se déplacent dans les réseaux se déconnectent avec l'AP courant, et lancent la procédure d'association et
se reconnectent à un nouvel AP. Cette procédure de changement d'AP dans les réseaux sans fil est appelée handover
de couche liaison ou le handover de niveau 2 (en anglais Layer 2 Handover).
Gestion des Associations
La procédure d'association est à l'initiative des stations et est décomposée en trois phases : la « phase de découverte
», « la phase d'authentification et la phase de réassociation ». Elles sont réalisées à l'aide des échanges des trames de
gestion des associations sous la forme de requête et de réponse. Les stations ne peuvent ni envoyer, ni recevoir des
trames de données avant la fin de la procédure d'association.
Phase de découverte

La première étape d'une procédure d'association consiste à découvrir un point d’accès AP. Le choix d'un AP est lié à
un certain nombre de critères, tels que la puissance du signal, le taux d'erreur des paquets ou la charge du réseau.

Un mécanisme, défini par la norme IEEE 802.11, permet de mesurer la puissance du signal reçu RSSI (Received
Signal Strength Indication) avec une valeur variable entière entre [0,255]. Si le RSSI avec l'AP courant descend au-
dessous d'un seuil, la station doit lancer la phase de découverte pour chercher un autre point d’accès plus approprié.

La recherche du meilleur point d’accès passe par l'écoute du support. Elle peut se faire de deux manières
différentes : scan actif et scan passif, selon des critères tels que les performances ou la consommation d'énergie.
Phase de découverte

a. Scan actif:

La station mobile sonde tous les canaux radio consécutivement en envoyant une trame, appelée Probe Request
Frame. Lorsqu'un AP reçoit cette trame, il répond à la station source en envoyant une trame, appelée Probe
Response Frame. Cette trame contient les différents paramètres, tels que des informations de configuration réseau
comme le SSID et le mécanisme de sécurité adopté, le taux des transmissions supporté, etc. Lorsque la station reçoit
une Probe Response , il enregistre les différents paramètres de l'AP contenus dans cette trame.

Ensuite, la station mobile continue de sonder les canaux radio suivants (ou une liste de canaux radio). Après avoir
sondé tous les canaux, la station sélectionne un AP parmi ceux qu'il a découverts et passe à la phase
d'authentification.
Phase de découverte

Il est possible que la station ne puisse pas recevoir une Probe Response après l'envoi d'une Probe Request
sur un canal. En effet, une collision peut survenir lors de l'envoi de la trame Probe Request quand il n'y a
pas d'AP à proximité opérant sur le canal sondé et peut causer une non réception de Probe Response. Pour
éviter que la station n’attende trop longtemps la Probe Response sans pouvoir sonder le canal suivant ; la
station doit lancer un compteur appelé Probe Timer après l'envoi d'un Probe Request sur un canal radio.
La norme définit deux temps d'attente lors du scan d'un canal : MinChannelTime » et MaxChannelTime ».
près l'émission de la première Probe Request sur un canal, la station initie le compteur Probe Timer. S'il
n'y a pas d'activité détectée sur le canal, et lorsque le compteur Probe Timer atteint la valeur
MinChannelTime et si pendant ce temps la station n'a pas encore reçu de Probe Response, elle en déduit
qu'aucun AP n'opère sur ce canal et passe au canal suivant. Par contre, si la station détecte une activité sur
le canal, elle doit attendre Probe Response d'AP jusqu'à ce que le compteur Probe Timer atteigne la valeur
MaxChannelTime et passer au canal suivant.
Phase de découverte

La norme ne définit que la relation MinChannelTime < MaxChannelTime sans donner


de valeurs numériques à ces paramètres. Cependant, ces paramètres peuvent fortement
varier suivant l'équipement sans fil utilisé. Une mesure empirique montre que
MinChannelTime et MaxChannelTime valent respectivement environ 20 ms et 40 ms.
Pour sonder tous les canaux, la limite du délai de scan actif peut être calculée comme
suit:
Où N est le nombre de canaux qui peuvent être sondés lors du scan actif et T_scan
correspond à tout le délai de scan actif mesuré.
Phase de découverte

b.Scan Passif :
Le standard 802.11 spécifie également une méthode de recherche passive. Les APs diffusent périodiquement sur son
canal une trame balise ou Beacon Frame pour annoncer leur présence. Afin de découvrir les APs sur un canal, il
suffit pour les stations de basculer sur ce canal .
La trame balise est généralement envoyée toutes les 100 millisecondes par l’AP.
Pour 11 canaux, la station doit prendre 100 ms × 11 ≈ 1 seconde à sonder tous les canaux et découvrir tous les APs
disponibles. Puisque le scan passif nécessite toujours une plus longue latence que le scan actif, la plupart des
stations utilisent le scan actif pour découvrir les APs disponibles.
Phase d'authentification

Lorsqu'une station a sélectionné un nouvel AP suite à la phase de découverte, elle doit s'authentifier
avec l'AP choisi. Deux méthodes d'authentification sont définies dans la norme IEEE 802.11 :

❖ La méthode ouverte : qui ne nécessite qu'une séquence de deux messages (requête/réponse)


car chaque station est systématiquement autorisée à accéder au réseau.

❖ La méthode à clé partagée est, par contre, décomposée en une séquence de quatre messages.
La station commence par envoyer son identité à l'AP. Celui-ci demande alors à la station de
répondre à un texte de défi permettant de vérifier si la station possède le secret partagé.

Après vérification de la réponse au texte de défi, l'AP communique à la station le résultat de


l'authentification (réussie ou non).
Phase de réassociation
La phase de réassociation constitue la dernière étape de la procédure d'association et se décompose en deux
échanges de messages. La station envoie au point d’accès une trame de requête d’association, ce dernier envoie à
son tour une trame de réponse à la requête d’association. Suite à une authentification réussie, la phase d'association
permet à la station et à l'AP de s'accorder sur les différents paramètres qu'ils vont utiliser pour leurs communications
à venir. Une station est capable de transmettre et de recevoir des données dès la fin de la phase d'association.

La figure 2 ci dessous illustre les différentes phases introduites précédents.


Phase de réassociation
Dans les trois phases de la procédure d’association, le délai total est décomposé en trois parties : le délai de
découverte des APs, le délai d'authentification et le délai de réassociation. Parmi ces délais le plus important est le
délai de la phase de découverte, il représente environ 90% du délai total. La phase d'authentification et la phase de
réassociation ne nécessitent généralement que quelques millisecondes.

Comme nous l’avons dit précédemment, la station ne peut ni transférer ni recevoir les données avant la fin de la
procédure d'association. Le délai est assez significatif pour pénaliser la qualité de service des applications exigeant
des grandes contraintes temporelles étant donné que la station doit par défaut scanner tous les canaux
consécutivement. Pour réduire le délai, la meilleure solution est de scanner le moins de canaux possible.
Le roaming dans Wi-Fi

Le roaming en Wi-Fi représente l'action qui consiste pour une station à changer d’AP sans perdre sa connectivité
réseau. Il faut préciser que dans les réseaux GSM, les notions de roaming et de handover représentent des actions
différentes, ce qui n'est pas le cas dans le Wi-Fi. Les mots « roaming », « handover », ou « itinérance » seront donc
utilisés indifféremment dans le domaine du Wi-Fi.
IAPP ou 802.11f

Au début, le roaming n'a pas été implémenté dans la norme IEEE 802.11 bien que cette dernière soit une
technologie sans fil. Mais quelques années après, les constructeurs et chercheurs ont trouvé une solution : l’IAPP
pour Inter Access Point Protocol, qui va donc soutenir l'interopérabilité des fournisseurs de point d'accès,
permettant le roaming des stations 802.11.
IAPP ou 802.11f
IAPP définit des messages et des données à échanger entre les APs ainsi que les entités de gestions des couches
supérieures pour supporter le roaming. Ce protocole a donc besoin d'un système de distribution (DS) pour échanger
les informations entre ces APs. Il utilise le TCP pour la communication entre les points d'accès et UDP pour les
échanges du type RADIUS « request/response ». Notons qu'il est possible d'adjoindre un ou plusieurs serveurs
RADIUS qui permettront deux choses: en premier lieu, d'associer chaque AP avec son BSSID et permettre la
consultation de cette information, et en second lieu de donner des clés de cryptages aux APs pour augmenter la
confidentialité des échanges. Ces deux fonctions sont entièrement facultatives.

Une fois, une station en roaming entre dans la zone de couverture du nouvel AP, elle lancera le handover à cet AP.
Ceci déclenche au nouveau AP d’employer le protocole IAPP pour rechercher les informations appropriées de la
station au serveur RADIUS, pour informer l'ancien AP de la nouvelle association et pour exécuter un transfert de
contexte avec cet ancien AP.
IAPP ou 802.11f
Le but principal de ce protocole est de :
➔ Assurer la mise à jour rapide des tables de pont (« bridge tables ») pour ne pas perdre les trafics destinés à la
station mobile.

➔ Partager des données d'authentification concernant la station


mobile pour permettre une réauthentification rapide.

➔ Passer des informations sur l'identité des autres APs dans le même réseau, pour être employées dans des
outils de diagnostiques.
La relation entre IAPP et IEEE 802.11

Comme la figure 4 ci-dessous l'illustre, l'échange d'IAPP est exécuté entre les APs et cela par l'intermédiaire du
système de distribution (DS).

Quand une station se déplace d'un AP à un autre, une réassociation à un « nouveau AP » est exécutée pour s'assurer
que la station maintient la connexion au réseau. De cette manière, le nouveau AP saura l'arrivée de la station.
L'ancien AP (à partir duquel la station part) doit être informé au sujet de cet événement, de sorte qu'il ne passe pas le
trafic à la station.

L'ancien AP peut être informé de deux manières différentes :

● Passive : La station lance le trafic qui est reçu par l'ancien AP sur un port différent (le port d'Ethernet par
exemple), où l'ancien AP l'a attendu (c.-à-d. le port sans fil). En conséquence l'ancien AP mettra à jour ses
tables de pont.
La relation entre IAPP et IEEE 802.11
● Active (par protocole) : le nouvel AP informera l'ancien AP que la station est réassociée. Les avantages d'une
méthode active tels qu'IAPP sont :
● Retard de mise à jour des tables de pont minimale,
● Aucun trafic perdu quand les données étaient sur son chemin vers la station tandis qu’elle s’éloignait de l’AP,

● Possibilités de diffuser des informations additionnelles entre APs.


Définition du protocole IAPP
Deux protocoles de base sont définis dans IAPP, ce sont :
➢ Announce Protocol : ceci s’assure que l’AP sache les autres APs dans son réseau.
➢ Handover Protocol : ceci s’assure que les APs soient activement informés au sujet de l'événement du
roaming d'une station mobile.
Ces deux éléments de protocole sont échangés entre les APs en utilisant le trafic d'UDP/IP. En d'autres termes, ces
éléments exigent la connaissance de l'adresse IP de l'APs.
a. IAPP Announce Protocol
Deux messages Announce AP sont définis, ce sont :
● ANNOUNCE request, et
● ANNOUNCE response.

Quand un AP se met à travailler, il transmettra un « Announce request », indiquant qu’il commence à travailler et
demande les autres APs pour se faire connaître. Ce message est envoyé à une adresse de destination d'IP Multicast
en utilisant l'adressage de groupe défini d'UDP/IP.
Définition du protocole IAPP

D'autres APs qui font partie du même réseau et sont déjà opérationnels répondent avec un message « Announce
response ». La réponse portera 2 informations (l’adresse IP de l'expéditeur en tant qu'élément de l'en-tête, et le
BSSID de l’AP en tant qu'élément de la charge utile), ceux-ci sont employés par le nouveau AP pour construire une
table de correspondance de « BSSID-to-IP ». La table est employée par le nouvel AP pour relier le BSSID, employé
par la station en état de roaming afin d’identifier son ancien AP, à l'adresse IP de l’ancien AP.

Après un intervalle approprié de temps, quand toutes les réponses sont reçues, le nouvel AP publie un message d’«
Annonce response » pour indiquer son statut opérationnel.

Le nouvel AP va (comme tous les APs) renvoyer un « Announce response » pour continuer à informer tous les APs
participants, au sujet de tous les changements de statut.
Définition du protocole IAPP
l y a 3 méthodes différentes, ce sont les « Announce Procedure » :
➢ « pick and go »,
➢ « central control method », et
➢ « Distributed control method ».
Définition du protocole IAPP
a. IAPP Handover Protocol
Deux types de Handover IAPP existent, ce sont :
➔ HANDOVER.request, et
➔ HANDOVER.response
Déroulement du protocole :
Quand la station mobile s’éloigne de son ancien AP, elle doit s’associer à un nouvel AP rapidement, afin de
maintenir la connectivité au réseau. Par conséquent, elle envoie une « Reassociation Request ». Le nouvel AP
auquel la station veut s’attacher renverra une « Reassociation Response » s’il l’accepte. C’est après ces mécanismes
que le nouvel AP prendra en charge la station mobile, et c’est ainsi que s’achève la procédure du handover.
Basé sur les informations contenues dans la « Reassociation Request (BSSID de l’ancien AP), le nouveau AP peut
obtenir l'adresse IP de l’ancien AP, qui a été obtenue par l’Announce protocole. En utilisant cette adresse IP le
nouveau AP envoie une demande de Handover (Handover Request) à l’ancien AP (par l'intermédiaire du système de
distribution).
Définition du protocole IAPP

La demande de Handover portera un nombre de séquence, qui est recherché quand le


nouvel AP reçoit des Handover Responses. Quand la réponse de Handover avec le nombre
de séquence correct est reçue, le Handover est considéré être accompli.

Il y a 3 types de Handover Procédures :

● Normal Handover Procedure,


● Handover Retransmission, et
● Handover Network Recovery.

Voici une figure illustrant le fonctionnement d’une des procédures :


Définition du protocole IAPP
Définition du protocole IAPP
On peut dire que l'IAPP est une prolongation de la norme IEEE 802.11 pour soutenir l'interopérabilité, la mobilité,
le handover et la coordination parmi les APs d’un WLAN. Aujourd’hui de nombreuses recherches sur le sujet de la
gestion du handover au niveau de la couche liaison de données sont effectuées. Comme nous l’avons dit plus haut,
la majorité de la latence du handover est principalement dû à la procédure de la phase de découverte (Scanning
phase). Parmi les solutions les plus prometteur proposées jusqu’à aujourd’hui sont les méthodes dite « Neighbor
Caching Mechanism », qui consiste à diminuer, voire supprimer la procédure de scan des AP environnement à partir
de la construction d’une table contenant les informations (Channel, BSSID, …) concernant les APs environnant
(voisin ou neighbor en anglais) mis en cache dans les APs. Ces mécanismes sont basés sur « les théories de graphe
». Cependant, sa mise en place est plus ou moins compliqué, selon les équipements utilisés, car elle nécessite une
mise à jour ou une mise à niveau du « firmware » ou micro-logiciel de l’AP concerné. Toutefois sa mise en place
peut diminuer considérablement le délai du handover. Ce délai qui était de l’ordre de la seconde peut être réduit
jusqu’à 26,1 ms, voire à 2,6 ms. Ceci étant, nous ne nous attarderons plus sur la question concernant le handover
niveau 2.
Définition du protocole IAPP
Le grand défi se concentre maintenant sur la gestion de la mobilité au niveau des
couches supérieures. [23] Maintenant, nous allons parler du protocole IP Mobile qui fait partie des protocoles les
plus utilisés au niveau des couches hautes : la couche réseau.
CONCLUSION
La mobilité constitue une caractéristique essentielle des réseaux sans fil. Cela a
permis de développer certains mécanismes pour la gestion mobilité. La notion de
mobilité dépend de la nature de l’architecture du réseau. En conclusion de notre
description, grâce à l'utilisation du protocole IPv4 Mobile, le Nœud Mobile (MN)
peut se déplacer sur le réseau sans interrompre la communication en cours,
cependant, la gestion de la mobilité par le protocole IPv4 Mobile implique des
problèmes de performances.

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