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l’IOT
Table des matières
Définition IOT
En logistique
Dans le domaine pharmaceutique
Dans le domaine de la sante ("quantified self")
Dans le domaine de la mode ("wearable technologies")
Ville intelligente
Dans le domaine de la domotique
Architecture IOT :
Les capteurs
Les actionneurs
Les microcontrôleurs :
o Arduino
o ESP32
o ESP8266
o Raspberry Pi
o Tableau comparatif
Les passerelles
Technologie IOT :
RFID
NFC
Réseaux de capteurs sans fil (WSN)
Bluetooth
Bluetooth Low Energy (BLE)
Wi-Fi
ZigBee
Technologies non cellulaires (LPWA)
Technologies cellulaires
Z-Wave
L'Internet des objets, tel qu'il est donné syntaxiquement par son nom, est composé de deux
termes : "Internet" et "Objets". Le premier terme décrit un aspect orienté réseau, où Internet
est le bloc de construction central interconnectant tous les appareils informatiques possibles
dans le monde.
Cet aspect est donné dans la définition de l'IoT par DGCONNECT (anciennement INFSO)
comme : "un réseau mondial d'objets interconnectés adressables de manière unique, basé sur
des protocoles de communication standard". Dans cette définition, on fait référence aux
"objets" comme étant des entités interconnectées. Cela nous amène au deuxième terme de
l'IoT, le terme "objets" qui décrit littéralement tout ce qui est adressable et communicable sera
connecté
Ville intelligente :
Circulation routière intelligente
Transports intelligents
Collecte des déchets
Cartographies diverses (bruit, énergie, etc.).
1. La couche de perception
La tâche principale de la couche de perception est de reconnaitre les propriétés
physiques telles que la température, l’humidité, le niveau de la lumière, la vitesse, etc.,
par divers dispositifs de détection, et de convertir ces informations en signaux
numériques. Les objets de cette couche peuvent avoir des capacités de détection et/ou
des capacités d'actionnement.
2. La couche réseau
La couche réseau est la couche responsable de la transmission des données reçues de
la couche de perception à une base de données, serveur, ou d'un centre de traitement.
Les principales technologies utilisées pour réaliser cette couche sont : les technologies
cellulaires 2G / 3G / LTE, Wi-Fi, Bluetooth, Zigbee ou Ethernet, et avec ces
différentes technologies on peut donc faire le traitement de plusieurs objets qui seront
connectés à l’avenir.
L'internet des objets sera un énorme réseau qui relie non seulement une multitude
d’objets, mais englobe également des réseaux hétérogènes.
3. La couche d’application
La couche application analyse les informations reçues de la couche réseau. Cette couche
fournit des applications pour toutes sortes de défis technologiques. Ces applications
favorisent l'Internet des objets, ce qui explique pourquoi cette couche joue un rôle
important dans la propagation de l’IoT.
L’architecture IoT6 :
1. Les capteurs :
C’est un dispositif utilisé pour détecter un événement ou une grandeur physique, tels que
luminosité, température, humidité du sol, pression, etc. et qui fournit un signal électrique
correspondant.
Les capteurs IoT sont généralement de petite taille, ont un faible coût et consomment moins
d’énergie.
Les signaux produits par un capteur sont traités par un microcontrôleur pour l‘interprétation,
l‘analyse et la prise de décision.
2. Les actionneurs :
Arduino
ESP32
L’ESP32 est une carte électronique permettant de réaliser des projets «IoT» assez facilement.
Elle possède en effet une connectivité assez complète, que nous détaillerons dans la partie
suivante.
L’ESP32 est assez simple à prendre en main car elle est cousine de la carte Arduino. Il est
donc possible de l’utiliser comme la carte microcontrôleur italienne, en utilisant le même
langage de programmation, les mêmes modules complémentaires et surtout le même logiciel
de compilation (Arduino IDE).
Par ailleurs, on peut relever que sa taille miniature lui est un avantage considérable : elle
mesure en effet moins de 3 cm par 5 cm, malgré les technologies qu’elle embarque.
L’ESP32 est sans doute la carte microcontrôleur qui possède le meilleur compromis taille /
connectivité / entrées sorties. Cela en fait un outil redoutable pour la miniaturisation des
projets connectés.
ESP8266 :
L’ESP8266 est, comparée à l’ESP32, une carte minimaliste. L’idée étant de contenir le Wifi
et un microcontrôleur sur une seule et même carte. Le nombre d’entrées et sorties est assez
limité mais néanmoins suffisant pour réaliser de petits objets « IoT » basiques. La connectique
est simpliste : la carte ne peut être programmée ou alimentée directement via l’ordinateur en
USB. Il sera nécessaire d’utiliser une carte Arduino par exemple pour programmer
l’ESP8266.
Raspberry Pi :
Cette carte est en elle-même un ordinateur miniature. Elle comporte ainsi plus de 512 Mb de
mémoire RAM (pour les moins puissantes), un port HDMI, une entrée pour caméra, des ports
USB, Bluetooth, WiFi, port Webcam et parfois port Ethernet et carte son… Elle contient aussi
des ports GPIO entrée/sortie permettant de piloter des actionneurs ou de recevoir des données
provenant des capteurs. Elles sont de réels ordinateurs qui évoluent sur un système
d’exploitation Raspbian (dérivé du populaire Debian de la plateforme Linux).
Tableau comparatif :
4. Les passerelles :
1. RFID
RFID passif : elle ne transmet des signaux que lorsqu'elle est déclenchée par un
lecteur. La transmission est alimentée par le signal RF généré par le lecteur. La
durée de vie est illimitée. Et la portée 3-5m.
RFID actif : elle possède une batterie intégrée pour alimenter la transmission de
ses signaux (périodiquement ou lorsqu'elle est déclenchée par un lecteur), et
éventuellement des capteurs et des actionneurs intégrés pour la collecte de
données et réagir au monde extérieur. La durée de vie est limitée
(approximativement 10 ans). Portée jusqu‘à 100m.
Cette technique est principalement utilisée pour la traçabilité de personnes, de
véhicules ou encore pour la traçabilité logistique.
RFID semi-passive : elle est alimenté par une source d’énergie. Cependant, la
batterie alimente la puce RFID à des intervalles de temps réguliers. Celle-ci
n’envoie pas de signal. Cette technologie s’avère utile pour la traçabilité
alimentaire notamment pour enregistrer les changements de température
durant le transport.
2. NFC
Le mode lecture / écriture : Dans ce mode, les téléphones avec NFC activé peuvent
lire et écrire toutes les balises NFC et en obtenir les données.
Le mode Peer-to-Peer : Deux appareils NFC peuvent échanger des données. Par
exemple, vous pouvez partager un mot de passe Bluetooth ou Wi-Fi pour démarrer
Bluetooth ou vous connecter au Wi-Fi. Vous pouvez également échanger des données
telles que des cartes de visite virtuelles ou des photos numériques.
Le mode émulation de carte : Les téléphones compatibles NFC agissent comme des
lecteurs lorsqu'ils interagissent avec des balises. Dans ce mode, le téléphone mobile
peut également être utilisé comme étiquette ou carte sans fil à lire.
3. Réseaux de capteurs sans fil (WSN)
Un WSN se compose généralement d'un certain nombre de noeuds de capteurs de petite taille,
qui peuvent détecter et réagir à l'environnement, traiter les informations et communiquer entre
eux sans fil; et un ou plusieurs récepteurs d'informations qui reçoivent et traitent les
informations rapportées par les noeuds de capteur, ainsi, ils contrôlent le fonctionnement du
WSN.
Un WSN peut être déployé dans l'environnement pour interagir avec le monde physique,
c'est-à-dire pour nous fournir les états réels du monde physique en temps réel via de riches
informations sensorielles ainsi que la capacité de contrôler le monde physique via des
actionneurs. Les réseaux de capteurs jouent un rôle crucial dans l'IoT.
4. Bluetooth
La technologie Bluetooth est un acteur incontournable pour les réseaux de courte portée
(WPAN) basée sur la norme IEEE 802.15.1. Elle se caractérise par une communication à
courte portée, qui nécessite une faible puissance et un faible coût. La portée de transmission
peut aller jusqu'à 10 mètres (par exemple, les Smartphones) avec une consommation
électrique inférieure à 30 mW et une fréquence de 2,4 GHz (ISM).
C’est une technologie basée sur la norme IEEE 802.15.1 sous classe de la famille
Bluetooth 4.0, commercialisée sous le nom Smart Bluetooth.
La norme BLE offre une consommation réduite d’énergie (Tx 2.9mW, Rx 2.3mW).
Elle Prend en charge d'IOS, Android, Windows et GNU / Linux. Elle est utilisée dans les
smartphones, tablettes, montres intelligentes, appareils de surveillance de la santé et de
la condition physique.
Elle se caractérise par une portée de 50-150m (extérieur) avec des temps de latence 15
fois plus courts que Bluetooth, une vitesse de transmission de 1 Mbit/s, elle est utilisée
dans les applications envoyant un volume réduit de données.
Il faut noter que BLE n‘est pas compatible avec Bluetooth.
6. Wi-Fi
Le Wi-Fi fournit une connexion sans fil à la fois pour Internet et pour les réseaux locaux
(LAN). De nombreux appareils sur le marché aujourd'hui sont compatibles le Wi-Fi : les
Smartphones, les consoles de jeux vidéo, les appareils photo numériques des ordinateurs
portables et des imprimantes. Ils se connectent à Internet et aux points réseau pour accéder
aux ressources. Le Wi-Fi est considéré donc comme une technologie permettant l'IoT, car il
est un moyen de communication des objets.
7. ZigBee
C’est une technologie crée par Zigbee Alliance et basée sur la norme IEEE 802.15.4. ZigBee
est un protocole non IP cible les applications nécessitant des échanges de données
relativement peu fréquents à de faibles vitesses de transmission (250 Kbit/s) sur un espace
restreint et dans une portée de 100 m.
Trois topologies sont possibles : étoile, maillée, cluster tree.
Les objets connectés avec Zigbee prennent trois rôles : Coordinateur, routeur, client. Le
coordinateur : est responsable de la gestion des clients, la formation et la maintenance du
réseau. Chaque coordinateur peut se connecter à 8 objets (clients & routeurs).
Les routeurs : jouent le rôle d‘un pont de données entre le client et le coordinateur
9. Technologies cellulaires
Les technologies de réseaux cellulaires auxquelles nous sommes habitués, telles que GSM
(2G), UMTS(3G) et LTE(4G), ne sont pas particulièrement adaptées aux applications
IoT.Pour cette raison, en 2016, le projet de partenariat de troisième génération 3GPP
(l'organisation qui génère et maintient les normes pour les réseaux cellulaires) a publié une
série de spécifications pour les normes spécifiques à l'IoT: LTE-M (LTE for Machine Type
Communication) et NB-IoT (Narrowband IoT).
LTE-M (ou e-MTC) : extension logicielle de la 4G LTE, dédiée au trafic M2M. LTE-M
peut offrir un débit allant à 1Mbps.
NB-IoT : intégrée dans la 4G LTE et utilisant une interface radio distincte. NB-IoT offre un
débit, adaptée aux applications IoT, de quelques dizaines de Kbps.
10. Z-Wave
Z-Wave est une technologie télécoms RF à faible consommation, principalement conçue pour
la domotique et les produits tels que les contrôleurs de lampe ou les capteurs.
Cette technologie est basée sur la norme Z-Wave Alliance ZAD12837/ITU-T G.9959,elle est
caractérise par une fréquence de 900MHz, une portée de 30m et un débit de 9,6 / 40 / 100
Kbit/s.
VI. Les protocoles de communication IoT :
Les caractéristiques du protocole MQTT en font un protocole adapté aux réseaux IoT car il
répond aux besoins suivants :