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CPGE – DAKHLA

Problèmes corrigés
D’électronique

Filière – PSI
2022 / 2023

AAZIZI HASSAN
L’électronique

1/77
Chapitre 01 :

Stabilité et réponse d’un


système linéaire

2/77
Problème 01 : Filtre passe – bas de premier ordre
On considère le montage de la figure 1, comportant un condensateur de
capacité C et d’une résistance R .
On excite l’entrée du montage par une tension alternatif sinusoïdale de
tension e t   Ecos  t  e  et à la sortie on visualise à l’aide d’un
oscilloscope la tension de sortie s t  .

e t  C s t 

Figure 1 : Filtre passe – bas passif de premier ordre

1. Etablir l’équation différentielle liant e t  et s t  . Conclure.


2. Déduire la fonction de transfert, H  j    s t  / e t  .
3. Représenter le diagramme de Bode associé.
4. Justifier l’appellation du montage de deux manières différentes.

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Corrigé
1.  L’équation différentielle liant e t  et s t  :
ds t 
RC  s t   e t 
dt
 C/C : Le système est linéaire.
Avec e t   Ecos  t  e  on aura :
s t   Scos  t  S  .
2. Le pont diviseur de tension donne :
s t  ZC
H j   
e t  R  Z C
1

1  jRC 
C 1/ RC 1

1  j  / C 
x  / C 1

1  jx

3. Première méthode
L’impédance du condensateur de capacité C en régime
périodique de pulsation  s’écrit ZC  1/ jC  .
— En hautes fréquences ZC  0 , le condensateur est
équivalent à un interrupteur fermé. s t   0 . Le
montage de la FIGURE 1 ne laisse pas passer les
hautes fréquences.
Deuxième méthode
— A hautes fréquences   C  x  1  H  0 . Le
montage de la figure 1 ne laisse pas passer les
hautes fréquences.
— A basses fréquences   C  x  1  H  1 . Le
montage de la figure 1 laisse passer les basses
fréquences.

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Problème 02 : Filtre passe – haut du 2e ordre
Soit le circuit électronique de la figure 1, comportant une
résistance R , un condensateur parfait de capacité C et une bobine
parfaite d’inductance propre L .

R
C

e t  L s t 

Figure 1 : Circuit RLC

1. Montrer que la fonction de transfert, H  j   s / e , du montage


s’écrit sous la forme :
1
H  j  
1 1 1
1 j 
Qx x 2

Avec : x   /  . Exprimer  et Q en fonction des données.


0 0

2. Déduire l’équation différentielle liant e t  et s t  .


3. Représenter le diagramme de Bode correspondant en représentant
le gain en décibel GdB et la phase  en fonction de Log  x  en
discutant les trois cas : Q  1 ,Q  1 et Q 1.

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Corrigé
1.  On note :
Z  Z  j L
2 L

Z  Z  Z  R  1 / j C
1 R C

Z R 1 R 1

1
  j 
Z 2 j L j L j C L LC 2

 Le pont diviseur de tension permet d’écrire :


Z 1 1
H  j    2

Z Z 1
1
Z
1 j2
R

1 1

Z L LC 2
2

On pose :   1 / LC et  / Q  R / L soit :
2
0 0

1 L
Q
R C
Donc, avec : x   / 0
.
1
H  j  
1 1 1
1 j 
Qx x 2

2. Par définition de la fonction de transfert :


 1   
s 1 
2

 0 0
  e
 Q j  j  
2

Alors :
  
s  j   j     j  e
2 2 2


0

 Q
0

D’où l’équation différentielle :


d s t   ds t 
2
d e t  2

   s t  
0 2

dt Q dt dt
2 0 2

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3.  A hautes fréquences : Soit,    x  1: 0

H  j   1
 L’asymptote du gain :
G  20Log  H   0 dB
dB

 L’asymptote de la phase :
 0
 Pour,    x 1 :
0

H  j   j Q
 Le gain : GdB  20Log Q
 La phase : 
 / 2
 A basses fréquences : Soit,     x  1 : 0

H  j    x 2

 L’asymptote du gain :
G  40Log  x 
dB

 L’asymptote de la phase :
 
D’où le diagramme d Bode suivant :

Q 1 Q1 Q 1
G dB GdB GdB GdB 20Log Q 
Log x  Log x  Log x 
0
0
40dB 20Log Q  40dB 40dB 20Log Q 



 /2

0 Log x 

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Problème 03 : Filtre passe – bas du 2e ordre
Soit le circuit électronique de la figure 1, comportant une
résistance R , un condensateur parfait de capacité C et une bobine
parfaite d’inductance propre L .

R
L

e t  C s t 

Figure 1 : Circuit RLC

4. Montrer que la fonction de transfert, H  j   s / e , du montage


s’écrit sous la forme :
1
H  j  
1
1 j x  x 2

Q
Avec : x   /  . Exprimer  et Q en fonction des données.
0 0

5. Déduire l’équation différentielle liant e t  et s t  .


6. Représenter le diagramme de Bode correspondant en représentant
le gain en décibel GdB et la phase  en fonction de Log  x  en
discutant les trois cas : Q  1 ,Q  1 et Q 1.

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Corrigé
1.  On note :
Z  Z  1 / j C
2 C

Z  Z  Z  R  j L
1 R L

Z
 j RC  j L j C
1

Z 2

 Le pont diviseur de tension permet d’écrire :


Z 1
H  j    2

Z Z 1
Z 1 2
1

Z 2

1

1  j RC  j L j C
On pose :   1 / LC et  / Q  R / L soit :
2
0 0

1 L
Q
R C
Donc, avec : x   / 0
.
1
H  j  
1
1 j x  x 2

Q
2. Par définition de la fonction de transfert :
 1 j   j 
2

s 1     e
 Q  0
2
0 
Alors :
  
s  j   j     e
2 0 2 2

 Q 
0 0

D’où l’équation différentielle :


d s t   ds t 
2

   s t    e t 
0 2 2

dt Q dt
2 0 0

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3.  A hautes fréquences : Soit,    x  1:
0

H  j    x 2

 L’asymptote du gain :
G  20Log  H   40Log  x 
dB

 L’asymptote de la phase :
 
 Pour,    x 1 :0

H  j    j Q
 Le gain : GdB  20Log Q
 La phase : 
 / 2
 A basses fréquences : Soit,     x  1 : 0

H  j   1
 L’asymptote du gain :
G  0dB
dB
 L’asymptote de la phase :
 0
D’où le diagramme d Bode suivant :

Q 1 Q1 Q 1
G dB GdB GdB GdB 20Log Q 
Log x  Log x  Log x 
0
0
20Log Q  40dB
40dB


40dB

0
 / 2 Log x 



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Problème 04 : Filtre passe – bande du 2e ordre
Soit le circuit électronique de la figure 1, comportant une
résistance R , un condensateur parfait de capacité C et une bobine
parfaite d’inductance propre L .

L
C
e t  R s t 

Figure 1 : Circuit RLC

7. Montrer que la fonction de transfert, H  j   s / e , du montage


s’écrit sous la forme :
1
H  j  
 1
1  j Q  x  
 x
Avec : x   /  . Exprimer  et Q en fonction des données.
0 0

8. Déduire l’équation différentielle liant e t  et s t  .


9. Représenter le diagramme de Bode correspondant en représentant
le gain en décibel GdB et la phase  en fonction de Log  x  en
discutant les trois cas : Q  1 ,Q  1

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Corrigé
1.  On note :
Z R
2

1
Z Z Z   j L
j C
1 C L

Z 1 L

1
j 
Z 2 j RC R
 Le pont diviseur de tension permet d’écrire :
Z 1 1
H  j     2

Z Z 11
Z
1
1 L
j 
2
1

Z j RC R 2

On pose :   1 / LC et  / Q  R / L soit :
2
0 0

1 L
Q
R C
Donc, avec : x   / 0
.
1
H  j  
 1 
1  j Q  x  
 x
2. Par définition de la fonction de transfert :
  j   
s j 1  Q  Q   j
0
e 0 0

Q   j  Q 0

Alors :
  
s  j   j     e
2 0 2 2

 Q 
0 0

D’où l’équation différentielle :


d s t   ds t 
2
 de t 
   s t   0 2 0

dt Q dt Q dt
2 0

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3.  A hautes fréquences : Soit,    x  1: 0

H  j   j / Qx
 L’asymptote du gain :
G  20Log Q  20Log  x 
dB

 L’asymptote de la phase :
  / 2
 Pour,    x 1 :
0

H  j   1
 0dB
 Le gain : GdB

 La phase :   0
 A basses fréquences : Soit,     x  1 : 0

H  j   j x / Q
 L’asymptote du gain :
G  20Log Q  20Log  x 
dB

 L’asymptote de la phase :
  / 2

D’où le diagramme d Bode suivant :

Q 1 Q1 Q 1
G dB
GdB 20Log Q  GdB
Log x 
GdB
Log x 
0 Log x 
0
20dB 20dB 20Log Q 
20dB 20dB
20dB 20dB


/2

0
 / 2 Log x 

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Problème 05 : Filtre de Wien
On considère le filtre de Wien représeté sur la figure 1 et on
suppose qu’aucun courant ne sorte de ce filtre ( i2  0 ).

i2
R
C
v1 C R v2

Figure 1 : Filtre de Wien

1. Déterminer la fonction de transfert du filtre : H  v2 / v1 .


2. Préciser les paramères caractéristiques du filtre (amplitude
maximale, facteur de qualité, pulsation particulière).
3. Tracer le diagramme de Bode (gain et phase) associé à H . On
fera apparaitre sur cacun des graphes le tracé asympthotique et
le tracé réel. Quelle est la nature du filtre ?
4. Montrer que les tensions d’entrée v1 et de sortie v 2 sont liées par
l’éqation différentielle :
d 2v 2 dv 2 dv1
 a 0   2
0 v 2   0 1
dt 2 dt dt
5. Exprimer le coefficient  0 en fonction de R et C et déterminer la
valeur numérique du paramètre a .

14/77
Corrigé
1. La fonction de trasfert est définie par :
s t  Z 1 1
H    2

e t  Z  Z 1  ZY  1  1 
2 1 1 2 
1  R     jC 
 jC   R 
1

 1 
3  j RC  
 RC  
2. La fréquence de coupure est définie par :
H
H  max
   1/ RC
2
C

  1 
Avec x  / on aura : H x  1/  3  j x  
C
  x 
Le gain en décibel est définie par G  20Log  H . Mais avant de le
3.
dB

calculer d’abord discutant la fontion de transfert pour x  0 , x  1 et


x   .
 lim H   x G  20Log x  et    / 2
x 0 dB

1
 lim H   G  20Log 3 et   0
3
x 1 dB

1
 lim H   G  20Log x  et    /2
x
x  dB

4. D’après l’équation de tranbsfert :


  1 
 
j  3  j RC    v  j v
  RC  
2 1

Soit :
dv dv 1 dv 2

3  RC 
2
v  2 1

dt dt RC dt 2 2

Donc :
a  3 et   1/ RC 0

15/77
Problème 06 : Montage à rétraction négative
Soit le circuit à base d’amplificateur opérationnel représenter à la
figure 1, comportant deux résistances et un amplificateur
opérationnel qu’on modélise comme étant un système linéaire du
premier ordre de gain  /  / C .


 
  
  

Figure 1 : Montage à rétroaction négative

1. Etablir l’équation différentielle reliant   et   . Montrer que


le montage est stable.
2. Sachant que l’AO est supposé idéal écrire une relation entre  
et   . Donner un nom adéquat au montage.

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Corrigé
1. L’AO amplifie la différence de potentielle, donc avec   
et puisque son gain est donc,
  
   
Or ,

   
 / C
Soit en notation réelle :
 
    
C
D’après le théorème de Millman en  :
   

   

 

Donc,
   
        
C    
Vu que  , donc :
 
     
C  
La SSEDSSM,
 C  
  exp   
  
Le système est donc stable.
2. En supposant un AO idéal,   . Vu que   est finie alors
obligatoirement  . Soit :   Donc :

    

Le montage est amplificateur inverseur.

17/77
Problème 07 : Comparateur à hystérésis inverseur
L’amplificateur opérationnel de la figure 1 est supposé idéal est
alimentée par une tension symétrique  Vsat . On excite le montage à
l’aide d’une tension variable e t  puis on visualise à l’aide d’un
oscilloscope la tension s t  à la sortie.

 

ε

e t  R2 s t 

R1

Figure 1 : Montage du trigger de Schmitt inverseur avec tension de


référence nulle

1. Justifier que l’amplificateur fonctionne en régime saturé.


2. Montrer que lorsque ε  0 , e t  V1 et lorsque ε  0 alors e t   V2 .
Exprimer les tensions V1 et V2 en fonction des données du problème.
3. Déduire la caractéristique s t  en fonction e t  du trigger de
schmitt.

18/77
Corrigé
1. La rétroaction est positive. L’ALI fonctionne en régime saturé. Donc :
s t    Vsat si ε  0




 s t   Vsat si ε  0


2.  Si ε  0 , alors : s t    Vsat . Or :
R1
V   Vsat
R1  R2
D’où :
R1
V  V  Vsat  e t 
R1  R2
R1
Donc : V1  Vsat
R1  R2
 Si ε  0 , alors : s t   Vsat . Or :
R1
V   Vsat
R1  R2
D’où :
R1
V V   Vsat  e t 
R1  R2
R1
Donc : V2   Vsat
R1  R2
3. La caractéristique est :
s t 
+Vsat

V2 0 V1 e t 

-Vsat

19/77
Problème 08 : Comparateur à hystérésis inverseur
L’amplificateur opérationnel de la figure 1 est supposé idéal est
alimentée par une tension symétrique  Vsat . On excite le montage à
l’aide d’une tension variable e t  puis on visualise à l’aide d’un
oscilloscope la tension s t  à la sortie.

 

ε

e t  R2 s t 

R1

Figure 1 : Montage du trigger de Schmitt inverseur avec tension de


référence nulle

4. Justifier que l’amplificateur fonctionne en régime saturé.


5. Montrer que lorsque ε  0 , e t  V1 et lorsque ε  0 alors e t   V2 .
Exprimer les tensions V1 et V2 en fonction des données du problème.
6. Déduire la caractéristique s t  en fonction e t  du trigger de
schmitt.

20/77
Corrigé
1. La rétroaction est positive. L’ALI fonctionne en régime saturé. Donc :
s t    Vsat si ε  0




 s t   Vsat si ε  0


2.  Si ε  0 , alors : s t    Vsat . Or :
R1
V   Vsat
R1  R2
D’où :
R1
V  V  Vsat  e t 
R1  R2
R1
Donc : V1  Vsat
R1  R2
 Si ε  0 , alors : s t   Vsat . Or :
R1
V   Vsat
R1  R2
D’où :
R1
V V   Vsat  e t 
R1  R2
R1
Donc : V2   Vsat
R1  R2
3. La caractéristique est :
s t 
+Vsat

V2 0 V1 e t 

-Vsat

21/77
Problème 09 : Amplificateur d’instrumentation
L’électrocardiogramme est une mesure de l’activité du cœur par les variations
de tension locales de l’ordre du millivolt qui lui sont associées.
A cela vient se superposer un bruit électrique majoritairement du au couplage
capacitif entre le corps humain et le réseau électrique. Ce couplage induit une
tension dite de mode commun à 50Hz entre le corps et la terre de l’ordre du volt.
Pour filtrer ce bruit, on utilise deux électrodes (12 en réalités) : la première
mesure le potentiel proche du cœur et l’autre « loin ». On utilise alors le montage
appelé amplificateur d’instrumentation représenté à la figure 1.
Rg1
 R nR

e1 (t ) 


R1 R
R0  
R1 VS
nR
e2 (t ) 
Rg2

Figure 1 : montage amplificateur d’instrumentation

1. Exprimer VS en fonction de e1 (t ) et e2 (t ) . Conclure quant à l’utilité du


montage dans ce cadre.
2. On suppose qu’on commet une erreur sur les deux résistances (identifiée
avec une  ). Elles prennent alors respectivement les valeurs R  δ pour celle
du haut R  δ pour celle du bas.
2.1. Exprimer VS sous forme :
A1
VS = A0  e2  e1  +  e2  e1 
2
2.2. En déduire le taux de réjection de mode commun :
TRMS = 20Log A0 / A1 .

Données numériques : n  100, R  2 kΩ , R0  1 kΩ, R1  10 kΩ et δ  100 Ω .

22/77
Corrigé
1.  Les trois ALI du montage sont en rétroaction négative
donc le montage est stable.
 En utilisant le théorème de Millman on trouve :
 R1 

VS  n1   e2  e1 
 R0 

2.1.  L’égalité des résistances est physiquement impossible.


Cette question vise à étudier l’impacte de cette
différence sur le fonctionnement du montage.
 Donc :
A1
VS = A0  e2  e1  +  e2  e1 
2
2.2. On a :

A0
TRMS = 20Log
A1

23/77
Problème 10 : Montage suiveur – Application
On considère un générateur de Thévenin (Montage 1 de la figure 1) de
force électromotrice e t  et de résistance interne RG . Le montage 2 à
base d’amplificateur opérationnel modélisé comme étant un système
linéaire du premier ordre de gain : μ  j   μ0 / 1 + jC 
On donne : μ0  10 5 et fC  C / 2π  10 Hz .

 


i t  i t 

RG RG

s0 t  s t 

e t  e t 

Montage 1 Montage 2

Figure 1 : Générateur de Thévenin et Montage suiveur

1. En se référant au montage 1, exprimer s0 t  en fonction de


e t , i t  et RG .
2. En se référant au montage 2, établir l’équation différentielle reliant
s t  et e t  . Discuter la stabilité du montage 2 ? Sachant que l’AO
est supposé idéal écrire une relation entre s t  et e t  . Proposer un
nom convenable au montage.

24/77
Corrigé
1. La loi de maille donne :
s0 t   e t   RG i t 
2.  On a :
s t   μ  j  ε 
μ0

 V  V 
1+ j
C
Or : V  e t  et V  s t  ,
 
1 + j   s t   μ e t   μ s t 
 C 
0 0

L’équation différentielle s’écrit :


1 ds t 
 1  μ0  s t   μ0 e t 
C dt
Compte tenu de la valeur du gain maximale :
1 ds t 
 μ0 s t   μ0 e t 
C dt
Le montage est donc stable vu qu’on régime libre la
solution est :
1 ds t 
C dt

 μ0 s t   C1 e μ0 C t  0
t 

 En supposant que l’AO est idéal alors :
ε  0  V  V
D’où :
s t   e t 
 Le montage est amplificateur suiveur.
L’intérêt du montage suiveur, dans cette étude, est de
rendre une source de tension réelle, accompagnant une
résistance interne, une source idéale

25/77
Problème 11 : Mesure d’impédance
On considère le montage sur la figure 1 comportant un
amplificateur opérationnel un multiplieur et un filtre passe bas de
fréquence de coupure fC = 100Hz . L’amplificateur opérationnel est
supposé idéal et de gain infini ; il fonctionne en régime linéaire. Le
générateur délivre une tension sinusoïdale
u t  = U m cos  t  avec f =  / 2π = 10kHz . Les valeurs de U m et
R0 sont connus et fixées par l’expérimentateur.

V'
V
Z
Filtre passe

R0  
A B s t 

u t 

Figure 1 : Montage pour la mesure d’impédance

1. Montrer que la mesure e la tension s t  permet d’accéder à la


partie réelle de Z .
2. Quelle fonction faut – il introduire dans le montage pour accéder à
la partie imaginaire de Z .

26/77
Corrigé
1. L’amplificateur opérationnel est idéal de gain infini d’où :V  V
Et puisque V  0 alorsV  0 . Millman permet d’écrire :
 u t  V   1 1
V     /     0
 R0 Z   R0 Z 
Z Z Z
 V  u t    e jU me j t   U m cos t   
R0 R0 R0
Avec :
Z  Z e j  Z cos    j sin 
Après le multiplieur :
Z 2
V '  V  u t    U m cos t    cos t 
R0
Z
 U m2 cos    cos 2t   
2R0
Après le filtre passe bas :
Z Re Z  2
U m2 cos    
s t    Um
2R0 2R0
Donc la mesure de s t  connaissant R0 et U m donnera la partie réelle
de Z .
2.  On utilise un déphaseur de  / 2 entre A et B:

R  
A B


R
u t  s t 
C

Alors :
 
u ' t   U m cos t  
 2

27/77
2.
Donc :
 
Z Z j t   Z   
V   u ' t    e jU me  2    U m cos t    
R0 R0 R0  2 
De même :
Z   
V '  V  u ' t    U m2 cos t    cos t 
R0  2 
Z     
 U m2 cos     cos 2t    
2R0  2  2 
Après le filtre passe bas :
Z   Z Im Z  2
s t    U m2 cos      U m2 sin    Um
2R0  2 2R0 2R0
Donc la mesure de s t  connaissant R0 et U m donnera la
partie imaginaire de Z .

28/77
Problème 12 : Etude d’un déphaseur actif
Pour réaliser un circuit déphaseur on propose le montage décrit à
la figure 1, comportant un amplificateur opérationnel idéal fonctionnant
en régime linéaire. Le circuit est excité avec une tension sinusoïdale de
pulsation   2πf et à la sortie on récupère une tension s t  .
Ordre de grandeur
  π / 2 , pour R  1kΩ, R'  10kΩ et f  40 kHz .

R2

R2  
A B

R 
u t  s t 
C

Figure 1 : Montage déphaseur actif

1. Montrer que l’on a réalisé un circuit déphaseur dont le


déphasage  peut être ajusté par action sur la valeur de la
capacité C du condensateur.
2. Calculer C .

29/77
Corrigé
1.  L’AO est idéal et fonctionne en régime linéaire donc :
V  V .
 Millman en  :
e t  0

R ZC e t 
V  
1 1 1
 1R
R ZC ZC
 Millman en  :
e t  s t 

V  R ' R '  e t   s t 
1 1 2

R' R'
Donc,
e t  e t   s t 

R 2
1
ZC
Ce qui donne en régime variable,
1  jRC 
s t   e t 
1  jRC 
Le montage réalise un déphasage entre l’entrée et la sortie.
En effet,
e  j
s t   j e t   e  j 2e t 
e
Avec,
tan   RC 

2.  Pour 2   / 2     / 4 :
tan  
C 
2 fR
AN :
C  3, 98nF

30/77
Chapitre 02 :

Systèmes asservis
linéaires

31/77
Problème 13 : Stabilité d’un ALI
On considère le montage de la figure 1 dont l'amplificateur opérationnel
est supposé idéal,

 

Ve

R2 Vs

R1

Figure 1 : Rétroaction négative

1. Calculer le gain en tension G  Vs / Ve en fonction de R1 et R2 .


L'approximation faite en supposant l'amplification infinie n'est en fait
pas valable et la transmittance complexe A de l'amplificateur opérationnel
est en réalité égale à : A  A0 / 1  j /  c 
A0 , réel et  c  2 fc .
On veut décrire le montage de la figure 1 par un schéma bloc
fonctionnel de principe donné en figure 2 et comportant une chaîne directe,
caractérisée par le gain H , et une chaîne de retour, caractérisée par le gain
 ; H et  peuvent prendre des valeurs complexes.

Ve  Vs
 H

Figure 2 : Le schéma bloc de la rétroaction négative

32/77
2. Déterminer H et  .
3. Mettre la transmittance complexe A'  VS / Ve sous la forme :
A'  A'0 / 1  j  / 'C 
Avec A0' réel. Donner les expressions littérales de A0' et  c' .

4. A0' et  c' sachant que A0  10 5 et fc  10Hz .


Calculer
5. Tracer dans un système d’axe AdB  20 Log  A  et
A'dB  20 Log  A'  (diagramme de Bode relatif au gain) en utilisant
la représentation asymptotique.
6. Quelle est la relation simple entre A0 , A'0 , fc et f'c ? Déduire l’intérêt
de ce montage.

On considère le montage de la figure 3 où, par rapport à la figure 1, les


bornes  et  de l'amplificateur opérationnel ont été inversées.

 

Ve 
R2 Vs

R1

Figure 3 : Rétroaction positive


On suppose que l'on a toujours, pour l'amplificateur opérationnel,

A  A0 / 1  j /  c  , A0 , réel et  c  2 fc .
7. Comment est appelée la rétroaction dans ce cas ?
8. Établir, avec soin, le schéma bloc équivalent au montage de la figure 3.
9. Exprimer A''  VS / Ve .
10. Donner la définition de la stabilité d'un système, et montrer que si,
1  R2 R1  A0 le système de la figure 3 est instable.
33/77
11. Expliquer pourquoi la sortie ne peut alors prendre que les valeurs
VSat et VSat ( VSat est la tension de saturation de l'amplificateur
opérationnel).
12. On se place dans le régime d'instabilité et on néglige le temps de
passage de VSat à VSat ou de VSat à VSat . Tracer la courbe
représentative de la fonction VS  f(Ve ) pour R1  R2 . A quoi peut
servir ce montage ?

34/77
Corrigé
1. L’ALI est supposé idéal et foncionne en régime linéaire, donc : V  V
D’où : Ve  V
Le pont diviseur de trension permet d’écrire :
R1
V  Vs
R1  R2
Donc :
G  Vs / Ve  1  R2 / R1
2.  D’après la figure 2 : H  A  A0 / 1  j /  c 
 D’après la figure 2 :
R1
    V / Vs   
R1  R2
3.  Le système est un système asservi linéaire, donc :
A0
H 1  j  / c
A'  
1  H 1 
A0
1  j  / c
A0

1  A0   j  / c
A0 / 1  A0  

1  j  / c 1  A0 
Par identification :
A0
A0' 
1  A0 
Et :  c'   c 1  A0  
4. A0
 A0   1/   A0'  1  R2 / R1
'

1  A0 
R1
  c'   c 1  A0     c A0    c'  A0 c
R1  R2

35/77
Corrigé
5.

6. D’après le résultat de 4. :
A0'  c'  A0 c
C/C : le produit gain – bande est conservatif.
7. La rétroaction positive.
9.
Ve  Vs
 H


10.  Un système est dit stable quand une perturbation sur l'entrée limitée dans le
temps lui permet de retrouver une sortie nulle, un moment après la fin de la
perturbation. (le système perturbé revient à son état de repos).
 On a :
H A0 / 1  A0  
A''  
1 H 1  j /  c 1  A0  
Donc :
 
A0  A0 c
R1
, ''C  1 
''C t
Vs t   Ce
 R1  R2 

36/77
Corrigé
10.  Donc, Si :
 
1  R1 A0   0  Vs t     Vs t   Vsat
 R1  R2 
11.  Si ε  0 , alors : s t    Vsat . Or :
R1
V   Vsat
R1  R2
D’où :
R1
V  V  Vsat  e t 
R1  R2
R1
Donc : V1  Vsat
R1  R2
 Si ε  0 , alors : s t   Vsat . Or :
R1
V   Vsat
R1  R2
D’où :
R1
V V   Vsat  e t 
R1  R2
R1
Donc : V2   Vsat
R1  R2
12.  La représentative de la fonction VS  f(Ve ) :

s t 
+Vsat

V2 0 V1 e t 

-Vsat
 Comparateur à hystérésis et ses dérivés.
37/77
Problème 14 : Hacheur, régulateur de vitesse
Le hacheur série permet de transformer une tension continue fixe
en une tension d'alimentation plus faible réglable par l'utilisateur. Par
exemple le hacheur série peut servir de variateur de vitesse pour les
moteurs à courant continu (MCC). Il est constitué d'un transistor
interrupteur, d'une diode, d'une inductance.
1. Etude du hacheur
On suppose que le moteur à courant continu est commandé par un
hacheur série comme indique la figure 1.
uk uL

ik K iM L

us uM
E0 D MCC

iD

Figure 1 : Montage d’un hacheur série


On a placé une bobine de forte inductance L en série avec le
moteur. La source continue en entrée du hacheur délivre une tension de
valeur E0  800V .
L’interrupteur K est commandé périodiquement de la façon suivante
sur une période T  1, 5 ms :
— il est fermé pour t compris entre 0 et t 1  aT ,
— il est ouvert pour t compris entre t 1 et t 2  T .
a  0, 8: est appelé rapport cyclique de hachage.
On supposera que la diode D et l'interrupteur K sont idéaux.
1.1. Quel composant électronique de puissance peut-on choisir
pour K ?
1.2. Quel type de conversion réalise un hacheur série ?
1.3. Quel est le rôle de la bobine L ?

38/77
1.4. Donner la caractéristique statique d’une diode idéale en
déduire la représentation de us (t) en fonction du temps pour
deux périodes.
1.5. Quel est le rôle de la diode D ?
1.6. Dessiner sur le schéma les branchements de l'oscilloscope
permettant de visualiser la tension us (t) .
1.7. Calculer la valeur moyenne notée us (t) .
1.8. En déduire la valeur moyenne de u M (t) notée u M (t) .
1.9. Déterminer le rapport cyclique  au régime nominal
permettant d'obtenir : u M (t)  760V .
2. Etude de l'électronique de commande
On donne le schéma d'une partie de l'électronique de commande
permettant la régulation de vitesse du moteur.
La tension VC (t) est une tension de consigne permettant de régler
la valeur de la vitesse du moteur. La tension Vn (t) provient d'un capteur
de vitesse et est liée à celle-ci par la relation suivante :
Vn (t)  0, 01n , avec n exprimée en tour / min
Les amplificateurs linéaires intégrés idéaux (ALI1 et ALI2 encore
appelés amplificateurs opérationnels) sont alimentés par des tensions
symétriques 15V . Le premier étage réalise la fonction " opération de
différence". Le second permet d'amplifier la tension Ver (t) .
2.1. Montrer que les ALI1 et ALI2 peuvent fonctionner en régime
linéaire.
2.2. En justifiant, montrer que la tension V(1)  VC t  / 2 .
2.3. En déduire une relation entre Ver (t),VC t  et Vn (t) .
2.4. Sachant que R1  10 kΩ , calculer la valeur de R2 pour
avoir Va (t)  5,7 Ver (t) .

39/77
R
R  

Vn (t) ALI1  
V er (t)
R  ALI2
VC t  V(1)  Va (t)
V(2)
R
R2

R1

Figure 2 : partie de l'électronique de commande

3. Etude de la régulation de vitesse


Le schéma bloc de la figure 3 représente la boucle de régulation de
la vitesse du moteur en commandant sa fréquence de rotation.
On suppose que la tension va agit par l'intermédiaire du hacheur de
manière à avoir n  200 Va avec n exprimée en tour / min . On
connaît par ailleurs Va (t)  5,7 Ver (t) et Vn (t)  0, 01n .
3.1. Donner la valeur respective des transmittances  H 1 et H 2 .
Préciser les unités correspondantes.
3.2. Comment s'appelle la partie de la boucle correspondant à la
transmittance  ?
3.3. Exprimer la transmittance H de la chaine directe en fonction
de H 1 et H 2 , puis la calculer.
3.4. Montrer que la transmittance de la boucle fermée s'écrit :
T  n / VC  H / 1  HK  . Calculer T .
3.5. Déterminer la valeur de VC permettant d'avoir
n  1125 tour / min .

40/77
VC Ver Va n
 H1 H2

Vn

Figure 3 : Boucle de régulation de la vitesse du moteur

41/77
Corrigé
1.1. Transistor ou bien thyristor.
Collecteur
L’anode

La base

Gate
L’émetteur La cathode

Le transistor Le thyristor
1.2. Le hacheur série est un convertisseur continu-alternatif.
1.3. La bobine de lissage d'inductance L suffisamment élevée permet d'obtenir un
courant i  I  Cte dans l'induit du moteur.
1.4.  La caractéristique statique de la diode idéale :
i i

ud

0 ud

 Si K est fermé pour t compris entre 0 et t 1  aT : us  E0  ud


La diode est bloquée.

 Si K est ouvert pour t compris entre t1 et t2  T : La diode est


passante.

uS (t )

E0

0 aT T t

42/77
Corrigé
1.5.  Lorsque l'interrupteur Kconduit, la bobine inductive stocke de l'énergie.
 Lorsque l'interrupteur Kest ouvert, la bobine restitue l'énergie qu'elle a
stockée, la diode D étant passante, elle ferme le circuit moteur  bobine
d'inductance L .
 C/C :
« En conséquence, le courant i M est peu ondulé et ne s'annule jamais ».
1.6. Le schéma des branchements de l'oscilloscope permettant de visualiser la
tension u s (t) .

uk CH 1 uL

ik K iM L

us uM
E0 D MCC

iD

1.7. Par définition de la moyenne temporelle :


aT
1
us (t) 
T E 0 dT
0

 a E0
1.8. diL
Avec ; us  L  u M  us  u M .
dt
1.9.
a  u M (t) / E0  760 / 800  a  0, 95 .

43/77
Corrigé
2.1. Il existe entre l'entrée inverseuse et la sortie une boucle de contre-réaction
(rétroaction négative). Les amplificateurs opérationnels peuvent donc
fonctionner en régime linéaire.
2.2. L’ALI1 est idéal alors : i  0 . Le pont divieseur de tension donne :
R
V(1)  VC t   VC t  / 2
R R
2.3.  Le théorème de Millman en  de l’ALI1 :
Vn t  Ver t 

V 
(1) R R
1 1

R R
V t   Ver t 
 n
2
 D’après 2.2. :
VC t  Vn t   Ver t 

2 2
Donc :
Ver t   VC t   Vn t 
2.4.  Le pont diviseur de tension en  de l’ALI 2 :
R1
V(2)  Va t 
R1  R2
 L’ALI 2 est idéal et fonctionne en régime linéaire :
V(2)  V(2)  Ver t 
Donc :
R1
Ver t   Va t 
R1  R2
 Donc pour que : Va (t)  5,7 Ver (t) ,
5,7R1
1
R1  R2
Soit :
R2  4,7 R1
AN : R1  47 kΩ .

44/77
Corrigé
3.1. D’après la figure 3 :
 Valeur de K :
Vn
K  0, 01
n
L’unité de K est : V  min  tour 1 .
 Valeur de H 1 :
V
H 1  a  5,7
Ver
L’unité de H 1 est : sans unité.
 Valeur de H 1 :
n
H2   200
Va
L’unité de H2 est : V 1  min1  tour .
3.2.  C'est une chaine de retour.
3.3. La transmittance de la chaine directe :
Va n n
H  H1H 2    200  5,7
Ver Va Ver
 1140 V 1  min1  tour
3.4.  D’après la figure 3 :
Ver  VC  Vn  VC  Kn
Et : Ver n / H1H 2
D’où avec T  n / VC :
n T H
 VC  Kn   1  KT  T 
H1H 2 H1H 2 1  HK 
AN : T  92 V 1  min1  tour
 La valeur de VC permettant d'avoir n  1125 tour / min :

n
VC   12, 2V
T

45/77
Problème 15 : Hystérésis en électronique : trigger de Schmidt
On considère le montage de la figure 1 où l’amplificateur opérationnel est supposé
idéal. Le montage est alimenté par une tension e t  d’amplitude variable. La tension de
sortie s t  est visualisée par un oscilloscope.

2R

R  
e t 
 s t 

Figure 1 : Trigger de Schmidt


1. Montrer que l’AO fonctionne en régime saturé.
2. A quelle condition sur V , potentiel de la borne d’entrée non – inverseuse, a – t – on
s t    Vsat ?
3. Montrer que le potentiel V s’écrit comme une combinaison linéaire des tensions e t 
et s t  : V   e t    s t  où l’on précisera les valeurs des coefficients  et .
4. Supposons que la tension e t  soit suffisamment négative pour que s t  soit égale à
Vsat . La tension e t  augmente alors. Pour quelle valeur V1 de e t  la sortie s t 
bascule de Vsat à Vsat ?
5. Supposons maintenant que la tension e t  soit suffisamment positive pour que s t 
soit égale à Vsat . La tension e t  diminue alors. Pour quelle valeur V2 de e t  la
sortie s t  bascule de Vsat à Vsat ?
6. Tracer avec le plus grand soin l’allure de la caractéristique s t  en fonction e t  . On
précisera bien le sens de parcours de la caractéristique en y plaçant des flèches.
7. Application : Un tel montage peut servir à stocker de l’information : par exemple,
lorsque la sortie est « bloquée » à la valeur Vsat , on dit que l’on a enregistré un bit de
valeur « 1 » et lorsque la sortie est « bloquée » à la valeur Vsat , on dit que l’on a
enregistré un bit de valeur « 0 ». On rappelle que tout entier peut se décomposer en
p
binaire selon la relation : N   bk 2k . Où : bk  0 ou 1 . L’ensemble des bk forme le
k 0

code binaire de l’entier N .


7.1. Quel est le plus grand nombre que l’on puisse écrire avec un code binaire de 13
chiffres et de 14 chiffres ?
7.2. Déduire le nombre de circuits « trigger de Schmidt » à utiliser pour stocker un
code formé de 4 chiffres en base décimale.
7.3. Citez d’autres utilisations du trigger de Schmidt.
46/77
Corrigé
1. La rétroaction est positive donc l’AO fonctionne dans le régime saturé.
Donc : s t   15V
2. Plus précismeent : s t   Vsat si   0 // s t   Vsat si   0
3.  Le théorème de Millman en :
e t  s t 

V  R 2R  V  2e t   s t 

1 1 3

R 2R
Par identification :   2 / 3 et   1 / 3 .
4.  Supposons que la tension e t  soit suffisamment négative pour que s t 
soit égale à V sat
:
2e t   Vsat 2e t   Vsat
V    0  e t   Vsat / 2
3 3
 Le basculement de la sortie de V sat
à V sat
se fait lorsque :

V  0  e t   V1  Vsat / 2
5.  Supposons que la tension e t  soit suffisamment positive pour que s t 
soit égale à V sat
V
:   2e t   Vsat  /3
2e t   Vsat
Soit avec V  
0 :  0  e t    Vsat / 2 .
3
 Le basculement de la sortie de V sat
à Vsat
se fait lorsque :

V  0  e t   V2  Vsat / 2
6.  La représentation graphique de s t  en fonction de t.
s t 
+Vsat

V2  V1 0 V1 e t 

-Vsat

47/77
Corrigé
6.  Ce circuit permet ainsi de stocker un bit d’information :
 Lorsque la tension d’entrée e t  est inférieure à V2 , on «
enregistre » la valeur -Vsat , ou un bit de valeur « 0 »
 Lorsque la tension d’entrée e est supérieure à V1 , un bit de
valeur « 1 ».
 Si aucune tension n’est appliquée en entrée, la tension en
sortie représente la valeur du bit stocké.
7.1.  Pour un code binaire de n chiffres, le plus grand nombre que l’on
puisse écrire est celui où tous les « bits » bk sont égaux à 1 .
On obtient ainsi l’équation :
n1 n1
N   1 2   2
n
k k

k 0 k 0

2 , ce qui donne :
On reconnaît ici la série de
k

N  2 2  2 1
n
n 0 n

 On cherche à enregistrer un code formé de 4 chiffres, soit un


nombre compris entre 0 et 9999 . L’application numérique
donne :
 N  2  1  8191 .
Pour n  13 : 13
13

 Pour n  14 : N  2  1  16383 .
14
14

7.2.  On a bien N 9999 , et le montage doit donc contenir 14


14
circuits
« trigger de Schmidt », chacun correspondant à un « bit », pour
stocker un code de 4 chiffres.
7.3. Ce circuit peut également être utilisé :
 Comme réducteur de bruit, lorsque l’amplitude du bruit crête
à crête est inférieure à Vsat ;
 Pour comparer deux tensions, ce qui améliore le montage
classique du comparateur simple en éliminant l’instabilité au
seuil (système « anti-rebond ») ;
 Pour la numérisation d’un signal (la discrétisation de son
amplitude, l’autre étape étant la discrétisation dans le temps, ou
échantillonnage).

48/77
Problème 16 : L’effet Larsen
Lors d’un discours ou un concert, il arrive fréquelment que des ons
stridents très forts et désagréables soient produits involontairement par
la sonorisation. Cela a lieu lorsque le son émis par le haut – parleur est
capté par le microphone, amplifié puis retransmis a haut – parleur. Il
s’agit de l’effet Larsen.
On cnsidère un chanteur utilisant un microphone, un amplificateur et
un haut parleur lors d’n oncert. On note e(t) le signal émis par le
chanteur et capté par le microphone et s(t) le signal émis par le haut-
parleur. On note enfin er (t)   s(t) le signal émis par le haut-parleur
au niveau du microphone.

Microphone

e (t)
Chanteur

er (t)

s (t)

Haut – parleur
Amplificateur
Figure 1 : Illstration de l’effet Larsen
L’ensemble (microphone + amplificateur + haut – parleur) peut étre
modélisé par sa fonction de transfert : H(  )  μ(j ) .

49/77
L’effet Larsen apparait lorsque l’amplification en boucle produit un sgnal
s(t) qui augmente progressivement en intensiét jusqu’à atteindre les
limites de fonctionnement du matériel, ce qui peut l’endommager et est
très désagréable à l’écoute.

1. Représenter le système décrit sous forme d’un schéma – bloc. En


déduire s(t) en fonction de e(t) .
2. Donner un critère d’apparition de l’effet Larsen.
Le microphone utilisé par le chanteur est directionnel, c’est – à –
dire qu’il capte essentiellement les sons venant dans la direction de son
axe. Ceux qui viennent de d’autres directions sont plus ou moins
atténués comme représenté sur le diagramme polaire (Figure 2). On
parle de microphone de typê « cardioide ».
Le chanteur se produit dans les conditions de la figure précédente. On
suppose que le HP émet une onde sphérique dont l’intensité I décroit en
1/r 2 , avec r la distance au HP. En plaçant un isolant phonique entre le
HP et le chanteur, on mesure un niveau sonore 92dB à 1,0m du HP,
lorsque la voix du chanteur produit un son de niveau sonore de 73 dB au
nivau du microphone.

3. A quelle disantece minimale le HP doit – il étre placé pour éviter


l’effe Larsen ?

5 dB
15 dB
25 dB

270° 90°

180°
Figure 2 : Diagramme polaire

50/77
Corrigé
1.  On considère que le signal du à l’effet Larsen est harminqiue. En régime
établi, on utlise la notation complexe. Les grandeurs de l’énoncé deviennent :


 s  μ(j ) x


 x  e  er



 e s

 r
Le système est donc un système asservi dont le schéma bloc est le suivant :

e x s
 μ(j )

er


 Donc : s  μ(j ) e   s 
D’où :
μ(j )
s e
1   μ(j )
2.  Critères de Barkhausen (les critères d’oscillations entretnus) :
 μ(j  )  1
Soit :
 arg   μ(j )  0 : Condition qui donne la pulsation d’oscillation
 
0 .
  μ(j )  1 : qui donne le gain minimal d’oscillations.
 Vu que arg  μ(j )  est inconnu on ne peut pas appliquer la condition du
 
critère de Barkhausen.
 On suppose qu’il existe une pulsation  0 telle que : arg   μ(j )  0 .
 

51/77
2.  On a autoentretien des socillations si :  μ(j )  1. Mais cette

condition n’assure pas l’amplification des oscillations, seulement


l’entretien de leur amplitude de départ. En pratique on a instabilité
si :  μ(j )  1 . Dans ce cas, tout bruit d’entrée qui contient la
bonne fréquence f0   0 / 2 est amplifiée de manière
exponoentielle. C’est l’effet Larsen.

3.  Il s’agit de respecter :  μ(j )  1 . Soit :

μ 1
avec μ  GmG A ( Gm :le gain du microsphone et G A le gain de
l’amplifictauer associé au haut – parleur).  est le gain du à la
propagaion du son dans l’air du locale.
 Or l’amplitude du signal sonore est proportionnelle à la racine
carré de l’intensité sonore. Alors :
1
 I  .
r
 On peut avoir l’effet Larsen si :
GmG A
1
r
Soit : r  GmG A
Donc pour éviter l’effet Larsen il faut se placé au dessus la
distance :
rmin  GmG A
 Application nmérique :
73
rmin 
92  73
 3, 8 m
 C/C : Il faut éviter d’approcher le microphone à mois de quatre
mètre du haut – parleur si on veut éviter l’effet Larsen.

52/77
Chapitre 03 :

Les oscillateurs

53/77
Problème 17 : Oscillateur à boucle de rétroaction
Une méthode pour obtenir des oscillations quasi – sinusoïdales
consiste à utiliser un système bouclé à deux opérateurs : le premier, de
fonction de transfert H  j    us / ue constituant la chaine directe ; le second,
de fonction de transfert F  j    ue / us , la chaine de retour.

u e
u s

Chaîne directe
H  j 

Chaîne de retour
F  j 

Figure 1 : Oscillateur à boucle de rétroaction


1. Donner la condition sur les fonctions de transferts pour que le système soit
le siège d’oscillations sinusoïdales spontanées de pulsations   .
Lorsqu’une telle condition est réalisée, quel phénomène est à l’origine de
l’apparition des oscillations ?
On se place dans le cas particulier ou H  j   est une constante H 0
indépendante de  et où F  j   est :
j  / Q
F  jω  F0
1  j  / Q    /  
2

2. Quel est la nature de la chaine de retour ?


3. F0 ,  et Q étants fixés, pour quelle valeur H m de H 0 a – t – on des
oscillations quasi – sinusoïdales ? Que vaut la pulsation des oscillations ?
La condition sur H 0 étant une égalité, elle est, en pratique, impossible à
réaliser strictement. ue t  et uS t  ne sont donc pas sinusoïdales. On cherche
à préciser l'expression des fonctions ue t  et uS t  .
4. Établir l'équation différentielle satisfaite par ue t  et uS t  .
5. Discuter la nature des solutions en fonction de H 0 (on se limitera aux
cas des solutions oscillatoires).
6. Un des opérateurs comportant un amplificateur opérationnel. Montrer
que, pour certaines valeurs de H 0 , il sortira de son domaine de linéarité.
On constate dans ce cas que le système peut être le siège d'oscillations
permanentes plus ou moins sinusoïdales.
54/77
Corrigé
1.  La condition d’existence des oscillations spontanées (condition de
Barkhausen) :
D’après la figure 1, la condition s’écrit :
F  j    H  j   1
Remarque :
Cette relation donne deux équations :

 F  j    H  j   1



arg  F  j   arg  F  j   0


 Si cette condition est réalisée alors le bruit électronique (bruit blanc) suffit à
provoquer l’apparition des oscillations.
2.  La chaine de retour est un filtre
 Ici le filtre est un passe – bande
 Le diagramme de Bode (Gain) avec x   / 
:

G dB

Asymptote à HF
20 dB
20Log Q  Log  x 

0 Log  x 

20 dB
Q  0, 1

Q  10

Figure 1 : Gain en décibel en fonction de Log  x 

55/77
Corrigé
3.  Sachant que La condition de Barkhausen s’écrit :
 H  j   H 0
,
j / Q
 F  jω  F0
1  j  / Q    /  
2

Alors :
j / Q
H 0 F0 2  1
1  j  / Q    /  
Soit :
j  H 0 F0 / Q  1  j  / Q    /  
2

D’où :
 j  H 0 F0 / Q  j  / Q 


 0  1   /  
2


Donc :

 H 0 F0  1  H  1 / F

  m 0
    

    
 
 
4. Par définition de H  j  et F  j  :
H  j   u / u  u  H  j   u
s e s e

F  j   u / u  u  F  j  u
e e e s

Donc :
u  H  j  F  j  u
s s

Soit :
j / Q
H 0 F0 2 us  u s
1  j  / Q    /  
Donc :

    j  
2


H 0 F0 j us  us 1  j    
Q  Q    
56/77
Corrigé
4. D’ou :
1 du s t  1 dus t  1 d  us t 
H 0 F0  u s t    
Q dt Q dt  dt 
Donc :

d  us t   dus t 

  1  H 0 F0    
 us t   
dt Q dt
De même que pour u s t  , on aura :

d  ue t   due t 

  1  H F
0 0    ue t   
dt Q dt
5. En se limitant aux cas des solutions oscillatoires, le discriminent de l’équation
 . L’équation caractéristique s’écrit :
caractéristique doit être négative

r   1  H 0 F0   r    
Q
Alors :
  
  1  H F   
  
  1  H 0 F0    4   
 0 0
  4
 Q  
 Q  
D’où :
2Q  1
H0 
F0

6.  La solution du régime libre tend vers zéro (ne diverge pas) lorsque t
augmante si r1 et r2 (racines de l’éqation caraéactéristiques) sont à partie
réelle négative. Donc le système est stable si a, b et c ont memes signes et
ceci quelque soit la valeur de  . Donc pour
1  H 0 F0 0  H 0 1 / F0 .

 Donc, l’oscillateur sortira de son domaine de linéarité si :


H 0  1 / F0

57/77
Problème 18 : Oscillateur à R < 0
Le circuit de la figure 1 est constitué des résistances R, R
1
et R
2
, d’un

condensateur de capacité C , d’une bobine d’inductance L et d’un


amplificateur opérationnel supposé idéal fonctionnant en régime
linéaire.

i t 
R1
i t 
 

V t 

L u t 
L

R2
s t 
C u t 
C

R3
R u R t 

Figure 1 : L’oscillateur RLC avec résistance négative

1. Montrer que V t   R'i t  et exprimer R' en fonction de


R ,R 1 2
et R 3
.

2. Montrer que pour R'  R , s t  vérifie une équation différentielle


d’un oscillateur harmonique. Calculer sa fréquence.

58/77
Corrigé
1.  L’AlI est supposé idéal et fonctionne dans sa zone linéaire donc :
V t   V t   

 Le pont diviseur de tension en  :


R R
V t   s t   k s t  , k 
3 3

R R R R

2 3 2 3
Soit :
 R  R
s t   1   V t   1   V t  2 2

 R   R 
 

3 3

 La loi d’Ohm entre les bornes de R : 1

 R  R

V t   s t   R i t   V t   1   V t    V t  2 2

 R 
   
R
1

3 3

RR
Donc : V t    i t 
1 3

R 2

RR
Par identification : R'  
1 3

R 2

2. La loi des mailles donne :


q t  di t 
V t   u t   u t   u t   Ri t  

L
C dt
R C L

dV t  di t  i t  d i t  2

D’où :  R  L

dt dt C dt 2

D’près 1 : V t   k s t  et i t   k s t  / R' :

d s t  1
2
ds t  1
  R  R'  s t   0
dt L 2
dt LC
Donc s t  vérifie l’équation d’un oscillateur harmonique non amorti de
fréquence f  1 / 2 π LC . D’équation :
0

d s t  1 2

 s t   0
dt LC 2

59/77
Problème 19 : Oscillateur actif RLC parallèle
On s’intéresse au montage de la figure 1. On suppose l’ALI idéal de gain
infini, et fonctionnant en régime linéaire.

i t 
R0

 
V t 

R0
C L R s t 

Figure 1 : Oscillateur actif RLC parallèle

1. Etablir une relation entre V t  et i t  . Quelle fonction réalise ce


montage ?
2. Etablir l’équation différentielle vérifiée par V t  . Déduire la

condition sur r pour observer des oscillations sinusoïdales, ainsi


que la fréquence f0 des oscillations.
3. Pour assurer le démarrage des oscillations, quelle valeur faut – il
donner à r . Quels sont les phénomènes limitant la croissance des
oscillations ?
60/77
Corrigé
1.  L’AlI est supposé idéal et fonctionne dans sa zone linéaire donc :
V t   V t   

 Le pont diviseur de tension en  :


r r
V t   s t   k s t  , k 
rR rR

0 0
Soit :
 R  R
s t   1   V t   1   V
0 0
t 
 r   r 
 

 La loi d’Ohm entre les bornes de R : 1

 R  V t 
V t   s t   R i t   V t   1  0
 0
 r

 

R
  V t  0

r
Donc : V t    r i t 

 Le montage de droite réalise la fonction de résistance négative.


2.  La loi des nœuds en  : i t   i t   i t   i t 
L R C
Alors :
di t  di t  di t  di t 
 L
  R C

dt dt dt dt
Soit :
di t  1 1 dV t  d V t  2

  V t   
C  

dt L R dt dt 2

De 1.
1 dV t  1 1 dV t  d V t  2

   V t  

C 
 

r dt L R dt dt 2

Donc :
d V t  1  1 1  dV t 
2
1
   

 V t   0

dt 
C R r
2
 dt LC

 Pour observer les oscillations : r  R . La fréquence des oscillations est :


f0  1 / LC .

61/77
Problème 20 : Etude de l’oscillateur de Wien
On considère le montage de la figure 1. L’amplificateur linéaire inétgré
(ALI) utilisé dans cette partie est supposé idéal. Les tensions de
satutarations en sortie de l’ALI sont notées Vsat et Vsat . On suppose

que la saturation en courant n’eat jamais atteinte.


R
C

R2 C R

R1 s t 

Figure : Montage oscillaeur de Wein


1. En supposons que l’ALI fonctionne dans sa zone linéaire,
montrer que : us  AV . Donner l’expression de A en fonction

de R1 et R2 .

2. Montrer que us et V vérifient l’équation dfférentielle :


d 2V+ dV+ du
2
 3 0   02V+   0 S 1
dt dt dt
Exprimer le coefficient  0 en fonction de R et C .

62/77
3. Déduire que la tension us est régie par l’équation différentielle
suivante :
d 2us dus
2
 2m 0   02us  0  2
dt dt
Préciser la condition de validité de cette équation. Donner
l’expression du coefficient m en fonction de A .
4. Montrer que ce montage peut générer des oscillations en
l’absence de générateur de fonction (GBF) pour une valeur de
A  A0 . Donner la valeur limite de A0 .
5. Montrer que pour A  A0 la tension us est sinusoidale. Donner
l’expression générale de us t  et péciser l’expression de sa

fréquence f en fonction des paramètres du montage.

6. Comment doit – on régler pratiquement la valeur de A par


rapport à A0 pour qu’il y ait démarrage des oscillations dans le

ciruit ? Justifier.
7. Est – il possible avec le montage proposé de régler l’amplitude
des oscillations ? Pourquoi ?

63/77
Corrigé
1. Le pont diviseur de tension en  :
R1
V  us
R1  R2
Donc :
 R 
us  1  2  V
 R1 
Par identification :
R2
A  1
R1
2. Le pont diviseur de tension (pour le filtre de Wien), avec Z1  Z R  ZC et
Z 2  Z R // ZC .
Z2 1
V   u
Z1  Z 2 1
Z1 s
Z2
Or :
Z1 1  1  1  1
 Z1    R    jC  2   jRC
Z2 Z 2  jC 
 R  jRC
Soit :
Z2 1
V   us
Z1  Z 2 3
1
 jRC
jRC
D’où :
 
 jRC   us
1
V 3 
 jRC 
Alors :
 1 

V j RC 3   j RC   j RCus
 j RC 
Donc :
d 2V+ dV+ duS
 3 0   2
V
0 +   0 ,  0  1 / RC
dt 2 dt dt

64/77
Corrigé
3. D’après 1. (et en suppososns que l’ALI idéal et fonction en régime linéaire),
V  us / A . Donc dans 2. :
d 2 uS duS duS
 3 0   2
0 u S   0 A
dt 2 dt dt
D’où :
d 2 uS duS
2
  0  3  A  02 uS  0
dt dt
Par identification :
3 A
m
2
4.  Etudions la stabilité en régime libre (c’est le cas ici). L’équaion caractéristique
associée s’écrit :
ar 2  2br  c  0, a  1, b  m 0 et c   02
Le descriment relative de l’équaion caractéristique associée est :
'  b 2  c
Dans le cas générale les deux solutions de l’équation caractérsituqe vérifent :
b  ' b  '
r1  , r2 
a a
Vérifiants :
2b c
r1  r2   2m 0 et r1r2 
  02
a a
La solution du régime libre tend vers zéro lorsque t augmante si r1 et r2 sont à
partie réelle négative.
Donc le système est stable si a, b et c ont memes signes et ceci quelque soit la
valeur de ' .
C/C :
Le système stable si : 2m 0  0 Soit : m  0 . Donc si : A  3 .
 C/C :
Or la stabilité annule la réponse uS . Donc le montage peut générer des
oscillations en l’absence de générateur de fonction (GBF) si : A3 . Soit :

A0  3 .

65/77
Corrigé
5. Pour A0  3 , l’équation différentielle s’écrit :
d 2 uS
2
  02uS  0
dt
C’est une équation différentielle d’un oscillateur harmoniqe non amorti dont la
solution est la réponse du système précédent dans la condirion indiquer. Alors :
uS t   C1cos  0 t   C 2 sin  0t 
Avec C1 et C 2 des constantes déterminées à l’aide des onditions intiaiales.
Par exemple on suppose que :
uS t  0  0
Donc :
C2  0
Alors :
uS t   C1 cos  0 t 
La fréquence du signal harmonique est :
0
f 

1

 RC
6. Vu que :
A  A0  3
Sachant que :
R2
A  1 3
R1
D’où la condition pratique des oscillations :
R2  2R1
Pratiquement de choisir pour R1 une résistance variable (Boite à décade par
exemple) puis essayer de se mettre dans le critère d’oscillation précédent.
7. L’amplitude des oscillations est déterminé à l’aide des onditions intiaiales. Avec le
montage précédent on ne peut que modifier la fréqeunce du signale et non pas de
son amplitude.

66/77
Problème 21 : Oscillateur astable à pseudo-intégrateur
On s’intéresse au montage de la figure 1. On suppose l’ALI idéal de gain
infini, et fonctionnant en régime saturé.

On pose : k  R / R  R .
1 1 2

i
R
V t  
 

ε

C
q
R
2 s t 
R1

Figure 1 : Oscillateur astable à pseudo-intégrateur

1. Redessiner autrement le schéma du montage, afin de faire


apparaitre deux blocs, dont un bloc est un comparateur à
hystérésis. Que comporte le deuxième bloc ?
2. Etude du bloc 1 : comparateur à hystérésis, Tracer le cycle
d’hystérésis s t   f V t  de ce bloc.

3. Etude du bloc 02 : comparateur à hystérésis, Tracer le cycle


d’hystérésis de ce bloc.

67/77
3.1. Déterminer la fonction de transfert H  j . Justifier le nom
de « pseudo – intégrateur ».

3.2. Déduire l’équation différentielle liant V t  à s t  .


4. Etude de l’oscillateur :
4.1. Décrire qualitativement l’évolution de V t  et s t  .

4.2. A t  0 , la tension s t  bascule de V sat


à V
sat
.

Déterminer l’évolution de V t  pendant cette première phase,


en déduire l’instant t 1
de basculement de s t  à V sat
.

4.3. Même question pour la deuxième phase ou s t  se bascule à


nouveau à V sat
.

4.4. Tracer V t  et s t  .

4.5. En déduire la période T des oscillations.

68/77
Corrigé
1.  Le schéma des deux blocs du montage est :

2
i
R
V t  
 

ε

C
q
R 2 s t 
R 1
1

 (1) : est le comparateur à hystérésis.


 (2) : est un filtre RC passe – bas de premier ordre.
2.
 Si s t   V sat
: V t   kV  V t   V t V = kV
 sat   1 sat

 Si s t   V sat
: V t   kV  V t   V t 
 sat  

 D’où le cycle d’hystérésis :

s t 
+Vsat

V2  V1 0 V1 V t 

-Vsat

69/77
Corrigé
3.1.  La fonction de transfert du bloc 02 :
V t 
H  j  

s t 
Le pont diviseur de tension :
Z 1
V t   s t  
C
s t 
Z R R

C
1
Z C

1
 s t 
1  j RC
Donc :
1
H  j  
1  j RC
 Le nom de « pseudo – intégrateur » :
Pour RC  1 :
V t  1

 V t    s t  dt

s t  j RC

3.2. L’équation différentielle liant V t  à s t  : 

V t  1

s t  1  j RC
D’où :

dV t 
RC 
 V t   s t 

dt
4.1.  Pour : 0t t 1
; s t   V sat
, le condensateur se charge jusqu’à ce

que la tension V t  est égale à V t  .


 1 

1

 Pour : t  t  t ; s t   V . La tension se bascule à s t   V


1 2 sat sat

et le condensateur se décharge à travers la résistance R .

70/77
Corrigé
4.2.  Remarque :
La tension V t  est continue, vu qu’elle est proportionnelle à l’énergie

stockée par le condensateur.
C/C :
A t  0 , la tension s t  bascule de V sat
à V sat
.
Alors :
V t  0   kV


sat

Et :
V t  0   kV


sat

Or :
V t  0   V t  0   kV




sat

De même que V t  ,  t  est non continu :


 t  0   V t  0   V t  0 




0
Et :
 t  0   V t  0   V t  0 




 2kV sat

 On posera par la suite :   RC .


 Pour : 0t t 1
; s t   V sat
,

dV t 
 V t   V
RC 

dt
sat

La solution s’écrit : V t   V  C e
t /

 sat 1

C Est une constante déterminée avec la condition initiale donnée à


1
l’énoncé :
V t  0   V t  0   kV




sat

D’où : C   k  1 V .
1 sat

V t   V
 sat 1  k  1 e t /

 Le temps du basculement de la sortie à V sat
:

V t  t   kV
 1 sat

71/77
Corrigé
4.2. Soit :
kV  V sat sat 1  k  1 e  t 2 t 1  / 

D’où :
kV  V sat sat 1  k  1 e  t1 / 

Donc :
 k  1
t   ln  
 1  k 
1

4.3.  Pour : t tt


1 2
; s t   V , sat

dV t 
RC V t   V 

dt
sat

La solution s’écrit : V t   V  C e
   t t 1 / 

 sat 2

C Est une constante déterminée en t  t :


2 1

V t  t   V t  t   kV
 1

 1

sat

D’où : C  k  1 V .
2 sat

V t   V
 sat 1  k  1 e  t t 1  / 

 Le temps du basculement de la sortie à V : sat

V t  t   V t  t 
 2

 2

 kV sat

Soit :
kV  V sat sat 1  k  1 e  t 2 t 1  / 

D’où :
 k  1
t  t   ln  
2
 k  1 1

Donc :
k  1
t  2 ln  
2
 1  k  
72/77
Corrigé
4.4.
V t 

s t 

V sat

kV sat

0 t 1
t 2 t
kV sat

V sat

4.5. La période des signaux, V t  et s t  est :


k  1  2R 

T  2 ln  
  T  2RC ln 1  
 1  k   R 
1

 2

73/77
Problème 22 : Multivibrateur astable
Dans tout le sujet, les amplificateurs linéaires (ALI) sont supposés
d’impédance d’entrée infinie et d’impédance de sortie nulle. En mode
linéaire, leur gain est considéré comme infini. On note Vsat leur tension
de saturation, avec V  15V . On considère le circuit de commande
sat

de la figure 1. La résistance R est une résistance variable, les deux


3

autres résistances sont de valeurs fixes.

C
R
R  
5
3
A
R  
B
4

ALI1 V 
A
V
ALI2
B

Figure 1 : Multivibrateur astable

1. Préciser pour chacun des amplificateurs linéaires, s’il fonctionne, a


priori, en régime linéaire ou saturé.
2. Déterminer, en fonction de R3 et C , la fonction de transfert
H  j  du montage lié à l’amplificateur linéaire ALI1. Quelle est la
fonction réalisée par cette partie du montage ?
3. Quelle fonction réalise le montage lié à l’amplificateur linéaire ALI2 ?
4. On suppose que VA t  0   R4Vsat / R5 . En veillant à indiquer
toutes les informations nécessaires, tracer sur un même graphe,
l’allure des deux tensions VA et VB en fonction du temps. Comment
sont modifiées ces tensions lorsqu’on augmente la résistance R
3
?

74/77
Corrigé
1.  Pour L’ALI1 :
La rétroaction est négative donc l’ALI1 fonctionne dans sa zone linéaire.
Alors :
V1  V  1  

Or : V1  0 . Donc : V  1  0
 
.
 Pour L’ALI2 :
La rétroaction est positive donc l’ALI2 est saturé. Alors : VB  15V .
D’où :

V  Vsat si   0
 B


 V  Vsat si   0

 B
2. Le théorème de Millman appliqué à l’entrée  1 :
VB V
 A
R ZC V V
V 1  3 0  B  A 0
 
1 1 R3 ZC

R3 ZC
Donc :
V Z 1
H  j   A
 C

V B
R j R C 3 3
Ou encore :
1
V t     V t  dt
RC
A B

3
C/C : Le montage est donc un montage intégrateur.
Soit :
V
V t    t C B

RC
A 1

3 Le montage de l’ALI2 est un montage comparateur à hystérésis (Trigger de


Schmidt).
4.  On a :
V V   1 1  R5VA  R4VB
V2   A  B  /    
 R    R4  R5
4 R5  4 R R5
 Or :
V 2  0
 

75/77
Corrigé
4.  Lorsque : VB  Vsat    0  V2  0 ,
R5VA t   R4Vsat
0
R4  R5
Soit :
R4
VA t    Vsat
R5
V
Alors d’après 2. : VA t   t C sat

RC
1

Avec la condition initiale : V t  0   R V / R


A 4 sat 5
.

V R
V t    t V sat 4

RC R
A sat

3 5

Le temps du basculement du comparateur vers VB  Vsat est telle que

: VA t 1   R4Vsat / R5 .
t  2R R C/R
1 3 4 5

 Lorsque : VB  Vsat    0  V2  0 ,


R5VA t   R4Vsat
0
R4  R5
D’où :
R4
VA t   Vsat
R5
V
Alors d’après 2. : VA t   t  t   C
sat

RC
1 2

La constante est déterminée par la condition : V A t 1   R4Vsat / R5 .


Soit :
V R
V t    t  t   V
sat 4

RC R
A 1 sat

3 5

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Corrigé
4.  D’où la représentation de V t  et V t  .
A B

V t 
x
V t 
B

V sat

V t 
A

R4
V
R
sat

0 t 1 T t

R
 4
V
R
sat

V sat

 La période des deux tensions est :


4R R C
T 3 4

R 5

 En augmentant R
3
la période T des deux tensions augmente.

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