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BUT S1 SAE 1.

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Projet d’ouvrage d’art
Passage supérieur en dalle précontrainte (PS-DP)
RD 938 – Déviation de Brion-Près-Thouet

Franck POISAT / Léo WEBER


TP 7 2022 - 2023 GC –
CD
Dans cette SAE 1.2, notre objectif final est de chiffrer l’exécution des mouvements de
terre lors de la construction du passage supérieur de la RD 938 entre Étambé et Brion-Près-
Thouet. Tout d’abord, pour se familiariser avec le projet, nous avons fait l’élévation de la pile
1 sur feuille A3 à partir des plans donnés. Ensuite, nous avons effectué quelques métrés de
l’ouvrage. Enfin, nous avons établi les mouvements de terre, à savoir le décapage de la terre
végétale, le terrassement des fouilles de l’ouvrage et celui des remblais contigus. Dans un
même temps, nous avons chiffré chaque opération pour atteindre notre but. Ici, nous allons
vous détailler les métrés et les mouvements de terre.

Pour commencer, à partir des plans fournis, nous avons réalisé différents métrés qui
composent cet ouvrage. Les plus importants sont les travaux préparatoires, c’est-à-dire celui
du décapage de la terre végétale, des déblais pour fouilles et des remblais d’accès. Ces métrés
seront nécessaires pour faire les mouvements de terre. Comme le montre l’annexe 1, nous
trouvons 2400 m³ de terre végétale en place à décaper. Le terrassement du déblai des fouilles
pour les piles 1 et 2 et pour les culées 0 et 3 est égale à 2884,11 m³, soit 6056,63 tonnes (en
place). Les deux remblais contigus représentent 13639.99 m³ et peuvent s’illustrer sur
l’annexe 2/3/4/5. À la suite de cela, nous avons fait le métré du volume de béton de propreté
et de béton, ainsi que la masse d’armatures. Les résultats sont dans l’annexe 1. Pour finir avec
les métrés, nous avons aussi fait ceux de la superstructure comme la longueur des fourreaux,
des glissières et sécurité ou bien le nombre de joints de chaussée et de corniches
préfabriquées.
Ensuite, nous avons établi les différents mouvements de terre en débutant par la
première étape, le décapage. Il se fait avec un bouteur qui va décaper 2 400 m³ de terre
végétale en place. Pour ce faire, il faut choisir le meilleur bull, c’est-à-dire celui qui va coûter
le moins possible. Ainsi, nous estimons le décapage à 2 692,44 €. Ce prix comporte un bull D7
loué pendant 4 jours à 1 480 € et un conducteur avec un ouvrier au sol qui travaillent
exactement 3,15 jours pour 1 212,44 €. Une fois la terre végétale décapée, il faut en
transporter une partie en carrière, soit 1 400 m³ (foisonné). Pour ce faire, une chargeuse est
sur chantier pour mettre la terre végétale foisonnée par le bouteur dans des camions qui vont
à la carrière située à 21km du chantier. Les camions se relaient en double fret, c’est-à-dire
qu’ils partent remplis de terre végétale et reviennent aussi remplis de R22. L’annexe 6 résumé
cette étape. Nous estimons que le transfert de terre végétale en carrière coûte 25 036,84 €.
Cet atelier se compose de 9 camions 6x4 loués pendant 5 jours pour 12 600 €. Comme dit
précédemment, il y a une chargeuse Mecalac AX850 louée aussi 5 jours pour 1 200€. De plus,
cet atelier se constitue de 10 conducteurs d’engin et un ouvrier au sol engagés 4,21 jours. La
main d’œuvre représente la moitié de l’atelier avec 11 236,84 €. En outre, le double fret
rapporte 2 652,63 tonnes de R22.
Par la suite, il faut étudier le terrassement des fouilles pour les piles et les culées. Nous
avons trouvé un volume total à déblayer de 3 134,82 m³ (en place), à l’aide d’une pelle. Toute
cette terre commune se transporte par camion à la même carrière, toujours en doublet fret
afin d’encore ramener du R22. L’annexe 7 résume cette étape. Après avoir calculé les
rendements de pelles et les 4 combinaisons (pelle – camion) possibles, nous estimons que
l’atelier terrassement des fouilles coûte 44 623,23€ dont une pelle Mecalac 12 MTX (godet de
0,4 m³) à 2 750€, 7 camions 6x4 à 21 560€ et 8 conducteurs d’engins avec un ouvrier au sol
pour 20 313,23€. Il dure 11 jours pour les engins et exactement 10,48 jours pour la main
d’œuvre. En outre, le double fret rapporte 5133,04 tonnes de R22.
Enfin, une fois que les piles et les culées seront installées, il faut reboucher les fouilles
avec 6 056,63 tonnes de R22. Or, grâce au double fret nous avons rapporté 7 785,67 tonnes
de R22. Comme notre volume de R22 ramené en double fret est supérieur à celui nécessaire
pour remblayer les fouilles des piles et culées (7 785,67 > 6 056,63), nous avons décidé de
faire le remblai des fouilles et celui des rampes d’accès ensemble. Ainsi, notre masse totale
de R22 après avoir enlevé celui apporté par le double fret est de 26 914,95 tonnes. L’annexe
8 résume cette étape. Pour acheminer tout ce R22, il faut un atelier formé de 7 camions 6x4,
2 chargeuses Mecalac AX850, 8 conducteurs d’engin et 1 ouvrier au sol. Les 7 camions se
relaient à tour de rôle pour que la pelle à la carrière puisse les remplir sans arrêt. On dit que
nous avons saturé la pelle. Les camions partent donc à vide du chantier et reviennent plein de
R22. Ici, ce n’est pas en double fret. Le rôle des deux chargeuses est de remplir les fouilles et
créer les deux remblais contigus avec le R22 déposé par les camions. Nous estimons cet atelier
à un total de 174 990,40 € en supposant que la pelle située à la carrière est gratuite. Le
matériel coûte 99 360 € et la main d’œuvre 75 630,40 €. Nous avons aussi calculé le coût de
cette étape avec plusieurs ateliers pour diminuer le temps d’exécution, or nous trouvons des
budgets plus chers. Ainsi, on peut dire qu’être plus rapide coûte plus cher.

Pour conclure avec cette SAE 1.2, l’exécution des mouvements terre s’élève à 247 342,
92 €. Elle nous a permis d’approfondir nos lectures de plans qui étaient plus difficiles
qu’auparavant. Nous avons refait des calculs de rendement d’engins et des cycles de camions,
ce qui nous a permis de revoir certaines notions non comprises lors des cours. Nous avons
tout fait sur Excel donc nous avons réutilisé, et même approfondi nos connaissances sur ce
logiciel. Nous avons acquis de nouveaux savoirs comme le double fret, les remblais contigus
et les différents composants d’une passerelle supérieurs. Nous avons aussi assimilé les
différents ordres de grandeur des éléments constituants un ouvrage de ce type. Nos difficultés
ont été de manier la notion « en place ou foisonné » et de calculer le volume de R22 des
remblais contigus.
Annexe 1 : Fiche récapitulatif des métrés.
Annexe 2 : remblais contigus culée 0 vu de côté.

Annexe 3 : remblais contigus culée 0 vu de haut.


Annexe 4 : Remblais contigus 3 vu de côté.

Annexe 5 : Remblais contigus 3 vue de haut.


Annexe 6 : Décapage avec le transfert de la terre végétale.
Annexe 7 : Terrassement des fouilles.
Annexe 8 : Remblais du R22.

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