Gabin Boulaud

Mathys Lépinay
Johan Pouchard
TP4

SAÉ 4.6
Gestion de la voirie rochelaise
Programmation des travaux de réparation

Année 2023-2024 M. Debar-Monclair

 SAE4.6 - Exploitation et maintenance

Le territoire de La Rochelle comprend près de 300 km de routes qui, au cours du temps,

subissent des dégradations dues principalement au passage des bus, aux diverses conditions
climatiques comme la pluie, les périodes de forte chaleur et le gel, ainsi qu'à différentes opérations
telles que la mise à jour des réseaux ou les réparations de fuites.

Notre objectif consiste à effectuer une évaluation approfondie de l'état des routes, afin de
développer un plan d'entretien adapté au budget disponible. Ce plan inclura à la fois des opérations
mineures et des opérations majeures. Parmi les interventions prévues, nous envisageons le pontage
de fissure et la projection d'enrobé pour corriger les déformations localisées. En cas de dommages
plus étendus, un renouvellement de la couche de roulement sera également envisagé pour les routes
présentant de multiples dégradations.

Pour atteindre cet objectif, nous devrons d'abord réaliser une analyse détaillée des diagnostics
permettant de classer les voies en fonction de la gravité des dommages identifiés. Nous procéderons
ensuite à l'estimation des surfaces ou des longueurs nécessitant des interventions. Par la suite il faudra
estimer le coût par mètre carré associé au renouvellement de la couche de roulement. Nous devrons
également évaluer l'impact environnemental de ces travaux en mesurant les émissions de CO2
générées. Enfin, le coût total du programme sera calculé, avec une répartition claire des coûts selon
le type d'intervention prévue. (Nous disposons d’un budget de 900 000€ pour les opérations lourdes
et 300 00€ pour les opérations légères)

La structure au niveau des arrêts de bus sera renforcée car l’enrobé peut être endommagé.

De plus, l’ECF sera utilisé dans les rues comportant les pathologies pontage et projection d’enrobé
pour un coût de 6€/m².

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 SAE4.6 - Exploitation et maintenance

Classement des rues en fonction de l’intensité des désordres

Initialement, notre démarche a consisté à classer les rues en fonction de leur état, une note
globale était attribuée à chacune des rues et nous a permis de les classer afin de déterminer celles
nécessitant une intervention prioritaire. Une note autour de 1,5 ne sera pas forcément prise en
compte car il est possible de reporter cette opération, suivant la pathologie, à l’année suivante. Nous
avons donc sélectionné les 100 premières rues avec les pires notes globales. Pour chacune d'elles,
nous avons dû déterminer la nécessité d'une intervention légère ou majeure. Cela a impliqué une
analyse détaillée permettant de repérer la présence d'un ou de plusieurs types de dégradations. Une
seule catégorie de problèmes justifiait une intervention légère, tandis que la présence de multiples
dégradations conduisait à la planification d'une intervention majeure.

Nous avons sélectionné les 100 premières routes à rénover, estimant que les suivantes ne
présentent pas de dégradations suffisamment significatives pour justifier des réparations immédiates
et pourrons être réparées lors d’une prochaine rénovation. Cette décision nous permet d’attribuer le
budget de manière stratégique, en privilégiant une réparation de qualité sur un nombre réduit de
routes. Cette approche nous offre également la possibilité de consacrer des fonds à d'autres travaux
d'entretien qui n'ont pas été envisagés dans le cadre de ce projet.

Estimation des surfaces ou des longueurs des rues

Après avoir identifié les rues à analyser, nous devons ensuite calculer la surface de chaussée
à rénover. Pour cela, il faut d’abord déterminer la longueur et la largeur de chaque route. La longueur
étant déjà disponible dans le tableur, il ne nous restait plus qu'à savoir la largeur de chaque route.
Dans ce but, nous avons utilisé le site Google Earth pour mesurer précisément la largeur des routes
concernées. Nous obtenons au total 25 015 m² d’opérations lourdes, 29 769 m² de surface de
pontages et 10 150 m² de surface de projection d’enrobé, ces surfaces nous servirons pour estimer
les coût des opérations et pour sève.

Chiffrage
Pour mener à bien ces travaux avec un budget restreint, il a été essentiel de calculer le coût
au mètre carré pour chaque type d’opération. Pour la projection d’enrobé, le coût des matériaux
s'élève à 20€ par mètre carré. Toutefois, étant donné que seulement 15% de la surface nécessite ce
traitement, le coût effectif se réduit à 3€ par mètre carré. En ce qui concerne le pontage de fissures,
avec un coût de 1.5€ par mètre linéaire et en estimant une moyenne d'un mètre linéaire de fissure
par mètre carré de chaussée, le coût est donc de 1€ par mètre carré. L'opération de rabotage,
nécessitant davantage de main-d'œuvre et d'équipement, a été calculée en divisant le coût de
l'utilisation des machines et le coût de la main-d'œuvre par la surface totale traitée. Ce calcul nous
amène à un coût de 7.8 € par mètre carré pour le rabotage seul, et de 25.13 € pour la mise en œuvre
de l'enrobé, ce qui nous amène à un coût global de 32.93€ par mètre carré.

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Évaluation des émissions de CO2

Nous avons utilisé le logiciel sève TP afin d'analysé les émissions de CO2 des
différentes opérations. Ce logiciel étant spécialisé dans de grandes opérations de voiries, nous
n’aurons pas tous les engins de façon pour les petites opérations notamment la machine
réalisant le pontage.

Pour le pontage, nous avons un enrobé à froid qui sera amené via des camions de 18t.
Nous avons donc calculé notre volume d’enrobé, en sachant que nous avons 29 769 m² de
fissures soit 29 769 ml de fissure et en prenant l’hypothèse de fissure faisant 5 mm par 20 cm,
nous obtenons 29.77 tonnes d’enrobé. Sur cette partie, nous analyserons que les matériaux
ou les frets, car les machines comme les fondoirs ou fraises à bitume ne sont pas disponible
sur Sève.

Concernant la projection d’enrobé nous utiliseront une émulation par répandeuse.

Nous avons un total de 10 150 m² avec une application de 2cm et une masse volumique de
2.6 t, ce qui nous fait donc un total de 527.8 tonnes. Cette partie est partiellement correcte,
car nous avions nous avion émis des hypothèses sur les engins utilisés et le type d’enrobé.

Pour les chantiers de renouvellement de la couche de roulement avec rabotage,

l’étude sera plus représentative de la réalité. Nous avons toutes les opérations compris 25
014 m² à réaliser avec une couche de 6cm de BBSG avec une masse volumique de 2.6 t/m3,
ce qui fait un total de 3 242 tonnes.

On peut voir que le pontage

émet seulement 6.16 tonnes
équivalent CO2, cette solution émet
peu de CO2, car on ne prend en
compte que le CO2 produit par le
matériau et que cette opération ne
nécessite pas beaucoup de matériaux
et n’est pas faites sur une grande
surface.

Pour la projection d’enrobé, le

total est de 108,2 tonnes équivalent
CO2 seulement pour le matériau,
l’émission est beaucoup plus élevée,
car cette opération nécessite plus de
matériaux, et nous la faisons en plus grande quantité.

Concernant la partie rabotage plus renouvellement, nous avons un total de 158 tonnes
équivalent CO2 ce qui est plus que les autres opérations, ce résultat si élevé s’explique par la
faite que nous utilisons plus de matériaux 6cm contre 2cm pour la projection, plus d’engins,
et nous savons que les engins consomment beaucoup de carburant qui vont dégager du CO2.

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 SAE4.6 - Exploitation et maintenance

Coût des opérations

Nous avons analysé 100 rues différentes et attribué à chacune d’entre-elle le type d'opération
à réaliser selon les diverses pathologies.

Nous avions un budget de 900 000€ pour réaliser les opérations lourdes comportant le
rabotage ainsi que la mise en place d’un nouvel enrobé. Et un budget de 300 000€ pour les opérations
légères tels que le pontage des fissures et les projections d’enrobé.

Après analyse et calcule des coûts de chaque rue, nous obtenons un prix total, en ce qui
concerne les opérations lourdes, de 823 710€. Il nous reste donc environ 76 000€ dans notre budget.

De plus, nous avons fait le même procédé pour les opérations légères. Nous avons donc
obtenu un coût total de 47 717€ pour le pontage et de 37 890€ pour la projection d’enrobé. Le prix
total des opérations légères est donc de 85 307€. Il nous reste donc 215 000€ dans notre budget.

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Le budget restant s'élève donc à 291 000€. Plusieurs options s'offrent à nous pour utiliser cette
somme, notamment l'entretien des ouvrages d'art à La Rochelle ou la construction d'un nouveau pont
pour remplacer l'actuel pont de Tasdon. La création d'une nouvelle liaison au-dessus de la voie ferrée
serait particulièrement bénéfique pour les habitants de La Rochelle. Ce budget pourrait également
être réaffecté au développement de pistes cyclables, développement l'offre de mobilité à La Rochelle,
ou à l'entretien général de la ville, incluant les espaces verts et les ruelles, pour en améliorer
l'attractivité et la qualité de vie.

Conclusion
En somme, à travers ce projet et en travaillant en trinôme, nous avons élaboré un programme
détaillé qui identifie les rues nécessitant des opérations d'entretien en 2025, en spécifiant le type
d'opération nécessaire pour chaque rue. Ce programme a été conçu en tenant compte du budget
disponible. En outre, notre proposition intègre une évaluation des émissions de CO2 générées par les
opérations d'entretien, qui est un facteur très important dans ce secteur de nos jours. En résumé,
notre programme d'entretien offre une solution complète et équilibrée, alliant efficacité
opérationnelle, responsabilité environnementale et gestion financière prudente. En mettant en
œuvre ce programme, la Ville de La Rochelle continuera à prospérer en tant que communauté urbaine
moderne et soucieuse de son environnement.

Cette SAÉ nous a permis de nous rendre compte du coût élevé de la rénovation des voiries,
ainsi que la mise en évidence de diverses pathologies routières. Elle a souligné l'importance cruciale
de prioriser certaines interventions pour optimiser l'usage du budget alloué.