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SAE 4.2
10/12/2023
SAE 4.2
Chantier type autoroutier
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MONTIGNY Lili TP5
SAE 4.2
10/12/2023
Introduction
Dans ce projet nous étudierons un chantier de type autoroutier d’environ 5 km. Nous nous
pencherons sur l’étude de sol afin de caractériser les différents sols en place. Puis nous modéliserons
notre route sur logiciel. Pour finir, nous ferons une étude de prix en fonction de deux échelons
différents.
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Partie 1 : Conception
Nous devions dans un premier temps déterminer quel serait notre sol, quelles seraient ses
particularités et y aurait-il des précautions particulières à prendre ?
Pour commencer, nous devions déterminer la classe de trafic. Nous disposions des données ci-dessous.
Comme dit dans le sujet, la route sera dimensionnée comme une autoroute 2x2 de type L, c’est donc
une VRS. Elle doit supporter 14 000 véhicules/j, avec un pourcentage de poids lourds de 15%. Le taux
de croissance annuel est de 3%.
Nous avons donc 7 000 véhicules/jours pour une voie. Nous dimensionnons la chaussée en ne prenant
en compte que la voie sur laquelle le plus de camions passeront. Il s’agit de la voie de droite qui
comporte 90% de poids lourds. Nous pouvons ainsi déterminer le nombre de poids lourds total ainsi
que sur la voie de droite.
Calcul du trafic :
Avec :
C: d = 30 ans et t = 3%
Nous cherchons maintenant à caractériser le sol. Nous avons deux types de matériaux sur le chantier.
Afin de déterminer de quel type de sol il s’agit, nous utilisons le guide GTR. Nous utilisons aussi les
données de l’étude géotechnique.
Les deux matériaux sont définis comme étant une roche sédimentaire de type craie. La classe est donc
R1.
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En nous reportant aux pages suivantes du GTR, nous pouvons préciser notre analyse.
Nous retrouvons les valeurs de teneurs en eau pour chaque matériau dans le tableau. Le 1 (en vert) à
une valeur de 1.45 t/m3 et le 2 (en bleu), de 1.65 t/m3. Nous trouvons donc :
Le matériau 1 n’est pas considéré comme un bon matériau et sera donc enlevé au commencement du
chantier. Nous continuerons l’étude avec le matériau 2.
Toujours à l’aide du GTR nous déterminons la partie supérieure des terrassements (PST) et la classe
d’arase (AR). Il n’y a pas de nappe phréatique et des dispositifs de drainage sont prévus. Notre matériau
est un R12m. Nous sommes alors en PST 3, AR 2.
Nous pouvons maintenant déterminer la classe de plate-forme, nous sommes en PF2. En nous référant
au guide pour VRS nous déterminons les épaisseurs des couches de chaussée. Nous mettons en place
une GB3/GB3 et nous sommes en TC5.
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Vous avez ci-contre les différentes épaisseurs
qui composeront la chaussée.
Pour composer la couche de forme nous utiliserons de la GNT 0/40 de classe D21. Nous ne mettrons
pas de géotextile. Nous aurons une épaisseur de 30 cm de GNT.
Calcul de IA :
Détermination de Qg :
Cette valeur nous donnera un résultat pour le matériau 2. Nous nous servirons de son essai de
gonflement pour déterminer sa tenue au gel-dégel.
L’essai de gonflement donne une valeur de 0.3 °C.heure, 0.05 < 0.3 < 0.4, nous avons donc un matériau
peu gélif (SGp). Nous cherchons la quantité de gel admissible. Nous avons une GNT non gélive (SGN)
et un matériau SGp en dessous, cela correspond au cas 2. C’est pourquoi nous pouvons déterminer la
quantité de gel à l’aide du tableau ci-dessous. Nous obtenons : Qg = 1/0.3 = 3.33.
Détermination de Qng :
Avec :
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Nous pouvons désormais avoir la valeur de QB, qui est de 6.03. Nous cherchons maintenant IA, qui
s’obtient à l’aide d’un abaque. IA est environ égal à 220 °C.jours. IA est supérieur à IR, la structure de la
chaussée est retenue.
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Partie 2 : Tracés et métrés
Dans cette partie nous devons modéliser notre route sur Covadis. Nous devons respecter certaines
règles. Pour rejoindre les deux tronçons, nous devons passer à travers des maisons et une forêt. Nous
devons veiller à détruire le moins possible de maisons et d’arbres. Les maisons à moins de 100 mètres
seront détruites. De plus, la route longera une voie ferrée, nous devons respecter une distance de 100
mètres avec celle-ci.
Afin de tracer l’axe de la route nous avons tout d’abord effectué des droites. Nous devions respecter
des rayons minimums pour notre route afin de garantir une sécurité et un confort maximal. Nous avons
un rayon minimal de 400m. Cependant, la courbe devra être de 1.5 fois le rayon. Soit de 600 mètres.
Nous nous sommes servis de l’étude menée dans la partie 1 afin de créer les différentes couches de
chaussée. Ensuite nous avons pu extraire différentes données de cette modélisation comme les
déblais/remblais ou les métrés des matériaux.
Vous avez ci-dessous le tracé de l’axe. Les maisons qui seront détruites sont entourées par des cercles
verts (voir zoom sur axe).
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Nous avons également pu avoir nos profils en long et en travers avec une vue des déblais et remblais à
effectuer. Nous avons-nous même estimés quels seraient les déblais/remblais du projet en créant le
profil en long. Nous devions respecter une pente de 0.5% à l’origine du projet et une pente de 2% à la
fin de la route. De plus, elle devait obligatoirement passer par un point sous le niveau du terrain naturel
pour permettre le passage de la RD140. Ici le point était à 5 mètres sous le terrain naturel. Sur le profil
en long, les zones en jaune et rouge représentent les déblais/remblais. Vous retrouverez également les
3 points par lesquels nous devions obligatoirement passer.
Vous avez ci-dessous des images du profil en travers à différents endroits. Nous pouvons voir qu’il n’y
aura parfois que du déblai, que du remblai ou bien des deux pour un même endroit.
Nous avons extrait les listings pour l’axe en plan et le profil en long. Vous les trouverez en annexes.
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Partie 3 : Choix des engins et chiffrage du terrassement
Nous avons récupéré les cubatures de Covadis sur fichier Excel. Nous avons ainsi pu déterminer
différents volumes dont celui de la terre végétale. Pour ce faire nous avons utilisé les cubatures de
décapage. Dans le décapage il y a la terre végétale mais aussi le matériau 1 qui doit être enlevé. Grâce
à Covadis nous avons pu déterminer sur quelle partie il y aurait ce matériau, ici il va du début de la
route jusqu’à la VC9. L’épaisseur à décaper avec ce matériau est de 1 mètre alors que celui avec
seulement la terre végétale est de 30 cm.
Il nous faut donc enlever ce volume à celui de la terre végétale. Pour cela, nous prenons les volumes
cumulés dans l’onglet « cubatures décapage » du Excel. Nous prenons le volume final, qui est le volume
total. Nous lui enlevons le volume cumulé à la fin des 1 mètre de décapage. Ainsi nous avons le volume
de terre végétale pour la deuxième partie de route qui ne contient que la TV. Ensuite, il ne nous reste
plus qu’à calculer la part de terre végétale dans le volume total à la fin de la première partie. Comme
la hauteur de décapage fait 1m avec 0.3m de TV nous pouvons dire que la TV est un pourcentage du
total. Soit le volume de TV est égal à 30% du volume total. Pour finir, il faut additionner les deux volumes
obtenus, ce qui nous donne un total d’environ 50 410 m3 de TV.
On peut voir à certains endroits des zones avec une seule valeur de
déblais et celle-ci n’est pas prise en compte. Comme elle est seule, nous
la prenons en compte dans le mouvement de terre. Chaque zone du
mouvement de terre correspond à la somme des valeurs dans le tableau
ci-contre. Pour les volumes encadrés en rouge nous les soustrayons à la
somme du bloc se trouvant à côté.
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Nous obtenons le mouvement de terre suivant :
Les flèches en bleu représentent les mouvements de terre, le numéro en vert à côté de chaque flèche
donne le numéro de chaque flèche. En jaune et rose nous retrouvons les sommes des remblais et
déblais. Au-dessus de chaque flèche se trouve le volume de terre à déplacer.
Afin de déterminer la distance de chaque flèche, nous avons pris les points kilométriques à la fin de
chaque zone. Par exemple le remblai pour a première zone est entre le point 1 et 3. En dessous nous
avons le nombre de mètres que cela représente, ici nous sommes entre 0 et 300 mètres. Pour chaque
point correspond une longueur. Ensuite il fallait déterminer le milieu des zones. Pour cela, nous
additionnons à la valeur du point kilométrique précédent le milieu des deux points extrêmes de la zone.
Par exemple pour la zone 2 : 300+((700-300)/2) = 500m. Nous faisons de même pour toutes les flèches.
Nous remarquons un d’, il s’agit de la distance entre la zone de dépôt et l’axe de la route. Nous devions
déterminer un chemin perpendiculaire à l’axe de la route. Nous estimons la distance avec Covadis, ce
qui nous donne environ 18 mètres. A partir de la perpendiculaire nous arrivions à environ 4015m. Pour
obtenir la distance finale entre la zone du chantier et le dépôt il fallait soustraire le milieu de la zone à
4015. Puis on additionnait les 78m. Ce qui nous donne une distance de 2343m pour aller jusqu’au dépôt
(elle correspond à la distance pour la flèche n°7).
Cette distance nous permet de déterminer le nombre d’engins dont nous aurons besoins. Nous avons
deux échelons à étudier. Premièrement un échelon avec scrapers S 631 et bull D9 puis un échelon avec
chargeuses 966C et dumpers 769C.
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Nous devons tout d’abord calculer le nombre d’engins pour le déblai avec le rendement de chaque
méthode pour ensuite pouvoir calculer le remblai. Pour chaque étape vous pourrez vous référer au
Excel correspondant.
Pour calculer le nombre d’engins il nous faut déterminer le temps de cycle pour un bull et un scraper.
Dans le temps de cycle d’un scraper nous avons : le temps de chargement, de déchargement, aller et
retour. Le temps de chargement et de déchargement sont donnés. Nous avons une vitesse à vide et en
charge pour les scrapers, à l’aide de la distance moyenne (1.73km) nous pouvons calculer les temps
aller et retour. Nous obtenons un total de 7.35 min. Ensuite, nous déterminons le temps de cycle du
bull. Le bull est chargé de pousser les scrapers. Il n’y a donc que deux temps, le temps de chargement
qui est le même que celui du scraper et le temps de manœuvre qui lui permet d’aller d’un scraper à un
autre (temps de retour, valeur donnée). Nous obtenons 1.10min.
Le nombre de scrapers s’obtient en divisant le temps de cycle d’un seul par celui du bull. Nous obtenons
6.68 scrapers. A partir de là nous pouvons étudier deux cas distincts : un échelon avec 7 scrapers et un
autre avec 6. Dans le premier cas les scrapers attendent et dans le deuxième, le bull attend. Afin de les
départager nous étudierons lequel est le plus rentable au niveau financier.
Pour les deux cas nous calculons le rendement en m3/j. Il nous permet d’obtenir la durée de
terrassement. Ensuite nous devons étudier le prix des engins en eux-mêmes, de leur consommation en
carburant, mais aussi des ouvriers. Nous cherchons un prix en €/m3. Pour le prix du carburant nous
avons pris en compte l’efficience alors que pour la main d’œuvre nous ne l’avons pas prise en compte.
La main d’œuvre sera payée même si elle n’est pas toujours efficace à 100% mais la consommation de
carburant peut varier en fonction des évènements extérieurs.
Nous voyons que saturer le bull en mettant 7 scrapers coûte moins cher pour le déblai seulement.
Cependant nous devons vérifier que cette méthode est toujours valable en ajoutant le prix du remblai.
Soit :
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Nous devons savoir combien il y aura de compacteurs et combien de passe seront à effectuer. Le
nombre de passe correspond à l’épaisseur des couches divisée par Q/S, on obtient 9 passes. Pour savoir
le nombre de compacteurs il faut comparer leur rendement avec celui des scrapeurs. Si celui des
compacteurs est plus grand alors nous n’aurons besoin que d’un seul compacteur car il sera capable de
suivre l’allure du déblai. C’est le cas ici. Le rendement du compacteur ne va pas changer d’un atelier à
l’autre, en revanche le prix oui, car nous faisons en fonction du rendement du déblai. En effet, nous
n’allons pas utiliser le rendement du remblai, celui-ci étant plus rapide.
Nous avons à nouveau calculé une durée de terrassement en nous servant là encore du rendement du
déblai. Nous n’avons cependant pas la même durée. En effet, une partie du déblai sera emmenée au
dépôt et ne sera donc pas compactée. Cette durée servira pour le prix final.
Nous calculons donc à nouveau la main d’œuvre, le carburant et le prix des engins. Nous nous rendons
compte cette fois que le prix au m3 est plus élevé quand le bull attend. En ajoutant les prix en déblai
et ceux en remblai nous pouvons comparer et donner lequel coûtera le moins cher.
Finalement saturer les scrapers et faire attendre le bull coûte moins cher. Cependant nous remarquons
que la différence n’est pas grande. Si nous avions un délai à respecter, le choix se porterait peut-être
sur l’autre atelier qui est le plus rapide.
Nous devons maintenant étudier ce nouvel échelon pour voir si cette méthode serait plus efficace que
la précédente. Ici nous allons étudier le remblai avec 1,2 ou 3 chargeuses.
Nous devons d’abord trouver le temps de cycle d’une chargeuse qui dépend de la capacité des dumpers
(ceux-ci ont une capacité de 22 m3). Pour cela nous avons besoin du rendement de la chargeuse. Nous
le multiplions par l’efficience. Nous cherchons un rendement en m3/min, c’est pourquoi nous divisons
le rendement précédent par le nombre d’heures travaillées en minutes. Pour obtenir le temps de cycle
d’une chargeuse nous divisons la capacité des dumpers par le rendement. Si nous voulons le temps
pour 2 ou 3 chargeuses, il suffit de diviser le résultat obtenu par le nombre de chargeuses voulu.
Ensuite, nous calculons le temps de cycle d’un dumper de la même manière que pour les scrapers.
Nous appliquons la même méthode que pour l’échelon précédent, à la différence près qu’ici nous
étudions trois cas différents.
Au final, si nous comparons les résultats, parmi cet échelon la combinaison la plus intéressante serait
de prendre 3 chargeuses et 3 dumpers. Le prix au m3 est le moins cher et le temps de terrassement est
le moins élevé.
Cependant quand on compare ce prix à ceux de l’échelon précédent, ce n’est pas intéressant de retenir
cette possibilité. Le remblai ne changerait pas la donne car le rendement est toujours le même et
toujours supérieur au rendement du déblai. Donc, on prendrait encore une fois en compte le
rendement du déblai, ce qui nous donnerait obligatoirement un prix plus élevé que pour l’échelon
précédent.
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Conclusion
Ce projet nous aura permis de nous rendre compte de toutes les étapes préparatoires à faire
avant de débuter un chantier. L’étude de sol est importante car elle permet de caractériser le sol et
savoir les mesures à prendre en fonction. Le sol aura peut-être besoin d’une couche de forme ou d’un
traitement. Ensuite savoir la nature du sol est importante pour tout ce qui est déblais/remblais. Les
délais et les engins ne seront pas les mêmes en fonction du type de sol. Savoir modéliser la route sur
logiciel est également important car c’est ce qui permet d’obtenir toutes les données concernant les
volumes et les distances.
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Annexes
Projet autoroute
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Axe En Plan
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Elts Caractéristiques Points de Contacts
Nom Paramètres Longueur Abscisse X Y
Droite 9 Gisement 85.83gr 40.668 5203.817 349474.893 75586.316
5244.485 349514.558 75595.293
Longueur totale de l'axe 5244.485 mètre(s)
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