Maxence Gallais IUT 2023-2024

Axel Barreteau

Partie 1
Détermination de la classe de trafic
Pour déterminer la classe de trafic, il faut d’abord déterminer la moyenne journalière
annuelle de poids lourd T. Pour cela, on sait qu’on a 14 000 véhicules par jour sur les 2 voies, soit
pour une voie 7 000 véhicules par jour, sachant que 15% d’entre sont des poids lourds, on a donc 1
050 poids lourds par jours.

Ensuite on calcule C, pour cela on détermine d. Ici nous sommes sur une autoroute 2 fois 2
voies de type L2 donc la durée de dimensionnement initiale est 30 ans. Notre taux de croissance t
est de 4%.

On obtient donc un trafic cumulé TCi30 de 18 166 050 poids lourds par an. Ici, notre catégorie
de voie est VRS donc nous sommes dans une classe TC6 car 15M < TCi30 < 38M.

Caractérisation des sols

Matériaux 1

Notre premier matériau est une roche sédimentaire de type craie avec une teneur en eau de
25% et une densité sèche 1,45 t/m3.

À l’aide du GTR 2023 fascicule 2, on obtient matériaux de sous-classe CH4m.

Matériaux 2

Notre second matériau est une roche sédimentaire de type craie avec une teneur en eau de
25%, densité sèche 1,65 t/m3 ainsi qu’un essai de gonflement : p = 0,3.

À l’aide du GTR 2023 fascicule 2, on obtient matériaux de sous-classe CH3m.

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Vérification de l’utilisation des sols en remblai

On considérera que pendant la durée des travaux de terrassement (déblais/remblais) on se
placera exclusivement en pluies faibles

Matériaux 1

A l’aide de ce tableau, on peut voir que pour un matériau CH3m, il peut être utiliser en remblai dans
notre situation.

Matériaux 2

Pour un matériau CH4m, dans notre situation, il ne peut pas être utilisé. Il faudra donc purger le sol
lors du terrassement.
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Pour les 2 matériaux on peut être en PST2 ou PST3, cependant nous n’avons pas de nappe donc
nous serons en PST3. De plus nous serons en AR2 car nous avons un système de drainage pour
évacuer l’eau. Nous aurons donc besoin d’une couche de forme non gélive.

La couche de forme que l’on nous propose est de la GNT 0/40 D21 non gélive. Afin de choisir
l’épaisseur de cette couche de forme on utilise les tableaux du GTR. Dans notre cas nous avons une
classe de trafic TC6 et nous somme en VRS, la classe de notre couche est donc PF3.
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En fonction de ce tableau et connaissant nos éléments on peut donc déterminer notre épaisseur de
couche de forme étant de 50cm

Pour dimensionner nos couches d’assises et de roulements nous avons utilisé ce tableau
trouvé dans le document routier VRS. Nous avons comme matériau demandé de l’EME2, on a donc
une première couche d’EME2 de 9cm et une deuxième de 10 cm

Pour la couche de surface nous avons choisis de prendre 4 cm de BBDr et 6 cm de BBSG.

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Vérification au gel
Pour les voies de catégories VRS, on retiendra les valeurs de « l’hiver exceptionnel » données
dans les tableaux de l’annexe 2 de la notice du SETRA

Étant dans une zone comme La Rochelle, notre IR sera donc de 75

Maintenant il nous faut déterminer la valeur de IA. Pour cela il nous faut calculer la valeur de
la quantité admissible de neige QB. Cela va dépendre de notre épaisseur de la couche non gélive soit
50cm, ainsi que de l’essai de gonflement de matériau 2 soit 0,3. On peut obtenir Qg en faisant 1/p.

Ensuite il nous faut calculer Qng, pour ce faire on utilise la formule ci-dessous et du tableau pour
choisir An :

Notre quantité de gel se calcul en additionnant Qg et Qng, et on obtient QB égale à 8,33.

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À l’aide de ce tableau trouvé dans le catalogue routier VRS on peut donc terminer IA soit
environ 215 ce qui est bien supérieur au IR.
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Partie Covadis
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Avant de modéliser la route sur Covadis, nous devions imaginer notre polygonale le plus
adéquat aux différentes contraintes données (maisons, bois, voie SNCF). Tout d’abord nous ne
devions pas commencer notre virage directement au point A ou B se qui veut dire que nous devions
laisser un certain rayon.

Ensuite nous devions éviter de passer à 100 mètres des maisons ou de la voie SNCF. Si nous
ne répondons pas à la contrainte nous serons obligés de raser les maisons, nous devions détruire 20
maisons maximum, nous sommes actuellement à 19 maisons détruite.
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De plus nous avons à créer des clothoïdes pour que Covadis puisse détecter ou il y a un
virage car nous devions mettre des points pour permettre cela.

Après avoir répondu à tous les critères nous pouvons maintenant dessiner notre axe en plan
grâce au logiciel Covadis.

Pour ce faire nous devons tout d’abord déterminer notre rayon pour les clothoïdes. Après de
nombreuses recherches dans notre cours de TTP 4 nous avons trouvés un rayon de 650m minimum
à mettre sur le Covadis.

Après avoir déterminer le rayon minimum à mettre nous pouvons effectuer l’axe en plan de
notre polygonale tout en tabulant nos axes tous les 100 mètres comme dis sur le sujet.
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À la suite de ça nous devions affecter à notre projet un décapage ainsi qu’une purge. La
première méthode nous partons de notre point de départ de notre route “A”, pour aller à la RD140
qui est à 2100 mètres (distance déterminer avec les axes placés juste avant. Pour ce qui est de la
deuxième méthode nous sommes parties de notre RD140 pour aller au point d’arrivé “B”.

Après avoir réalisé tous ces paramètres nous pouvons réaliser notre profil en long. Ce profil
nous permet de déterminer notre décapage ainsi que nos remblais sur notre projet. Sur celui-là nous
devions placer certains points afin d’avoir un profil harmonieux, nous n'avions pas de consigne sur
l’emplacement des points, cependant nous avons eu 2 contraintes notamment quand on arrive sur
la route départementale 140 et la voie communale 9 nous devions avoir 2 passages supérieur ou
inférieur de 5 mètres (distance donner dans le sujet 7). De plus nous avons des contraintes sur les
pentes pour le point de départ et le point d’arriver. En effet nous devions partir du point A avec une
pente de +0.5% et arriver sur le point B avec une pente de +2%. Après avoir pris en compte tous ces
critères nous avons pu réaliser notre profil en long.

Nous pouvons voire à vue d’œil que nous avons plus de déblais que de remblais ce qui est
une bonne chose notamment pour le mouvement de terre qui sera réaliser plus tard.

Passons maintenant au profil en travers. Pour se faire nous avons commençais par réaliser le
squelette en créant les différents segments du remblai et déblai grâce au différent plan su notre
sujet.
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Suit à ça nous avons mis les différentes couches que composé notre chaussée ainsi que notre
terre-plein central, à l’aide des matériaux déterminés dans la partie 1. Ce qui nous a donné un ce
profil en travers.

Partie 3
Mouvement de terre
Passons maintenant au listing ce qui va nous aider pour le mouvement de terre. Pour réaliser
le listing nous avons soustrait chaque déblai par chaque remblai dans la colonne volume partiel. À la
suite de ça nous avons enlevé dès que nous avons un déblai ou un remblai négatif pour ce qui est
des distances nous les avons additionnés pour chaque zone, ce qui nous donne le tableau en
dessous.
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Grace au tableau au-dessus nous avons pu faire un schéma sur le mouvement de terre de
notre projet, sous les flèches nous voyons combien de quantité nous bougons. A la fin de notre
étude nous remarquons que nous avons 82704.4 mètres cube de déblais que nous emmenons au
dépôt.

Pour ce qui est de la distance moyenne nous avons pris toutes les quantités que nous
bougerons pour chaque stock, la moitié des distances de chaque stock s'il y en besoin, puis nous
multiplions les deux valeurs. Après nous faisons le total de chaque paramètre pour ensuite diviser le
total de la quantité fois la distance par le total de la quantité ce qui va nous donner une distance en
mètre. Nous avons donc pour finir une distance moyenne de 2.44 m.
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Échelon Scrapers
Explication de l’échelon
Pour le déblai, nous devions utiliser des scrapers 631 ainsi qu’un bull pousseur D9. Pour le remblai,
nous avons utilisé Des Tampings SP1 pour compacter. Dans les deux situations, nous avons un chef
d’équipe, un ouvrier et autant de chauffeurs qu’il y a d’engins.

Dimensionnement du nombre d’engins nécessaire

Pour calculer le nombre de scraper, il fallait déterminer la durée d’un cycle d’un scraper et celle d’un
bull. Pour cela on mettra l’hypothèse que le transport moyen est de 2.5km afin de pouvoir calculer
les temps allé et retour. Le temps de chargement et le temps de dépendage sont fournis dans les
documents. On peut désormais calculer la durée du cycle d’un scraper et on obtient 10,05min. Pour
le bull, il nous juste le temps de chargement et temps de retour du bull, et on obtient 1,1min.
Ensuite on vient diviser la durée du cycle du scraper par celle du bull et on obtient environ 9
scrapers. Cependant nous avons une contrainte, nous devons prendre que 6 scrapers maximum,
donc sur le chantier nous en auront 6.

Calcul du rendement

Pour calculer notre rendement, il nous a juste fallut déterminer le nombre de cycle dans une journée
d’un scraper pour ensuite pouvoir le nombre de tour d’un scraper dans une journée en prenant en
compte qu’on travaille 7h par jour avec une efficience 0,7 donc on travail réellement environ 5h
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dans la journée. On obtient un rendement de 660 m3/j pour un scraper soit 3960 m3/j pour les 6
scrapers.

Calcul de la durée de terrassement

Pour commencer, on met l’hypothèse que l’on a 200 000 m3 de déblai à prendre sur notre chantier,
sachant que l’on a un rendement de 3960 m3/j on obtient une durée de 51 jours.

Calcul du prix (cout matériels, carburants et mains d’œuvre).

Pour cet échelon, le coût matériel est de 632,86 €/h, la main d’œuvre coûte 315 €/h, le carburant
coûte 153,72 €/h. Ce qui nous fait un prix par heure de 1 101,58 €/h, soit dans une journée 7 711,04
€ avec un prix final à la fin du déblaiement de 393 263,04 €. Pour cet échelon le prix au m3 est de
1,95 €/m3

Échelon chargeuse + dumper

Explication de l’échelon
Pour le déblai, nous devions utiliser des chargeuses 988B avec des dumpers 773B. Pour le remblai,
nous avons utilisé Des Tampings SP1 pour compacter. Dans les deux situations, nous avons un chef
d’équipe, un ouvrier et autant de chauffeurs qu’il y a d’engins.

Dimensionnement du nombre d’engins nécessaire

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Pour calculer le rendement, il s’agit du même principe que pour l’échelon précèdent, c’est à dire que
l’on vient calculer les temps aller, retour, de chargement et de déchargement. Pour le temps de
chargement nous avons utilisé le rendement m3/min ainsi que le volume du dumper, et pour le
temps de déchargement était donné dans les documents. On obtient une durée de cycle du dumper
de 12,17 min qu’on vient diviser par le temps de chargement pour obtenir 3 dumpers. Cependant
nous avons une contrainte, nous devons prendre que 2 dumpers maximum, donc sur le chantier
nous en auront 2.

Calcul du rendement
Le rendement de cet échelon est déjà donné dans les documents et il est de 2000 m3/j.
Donc pour 2 dumpers il est de 4000 m3/j.

Calcul de la durée de terrassement

Même technique que pour l’échelon de scraper, on met l’hypothèse que l’on a 200 000 m3
de déblai à prendre sur notre chantier, sachant que l’on a un rendement de 4000 m3/j on obtient
une durée de 50 jours.

Calcul du prix (cout matériels, carburants et mains d’œuvre).

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Pour cet échelon, le coût matériel est de 551,43 €/h, la main d’œuvre coûte 280 €/h, le
carburant coûte 131,76 €/h. Ce qui nous fait un prix par heure de 963,19 €/h, soit dans une journée
6 742,32 € avec un prix final à la fin du déblaiement de 393 263,04 €. Pour cet échelon le prix au m3
est de 1,69 €/m3

Comparaison des échelons

Pour choisir l’échelon, on compare le prix horaire, le prix au m3, la durée du déblaiement ainsi que le
prix final. On peut donc remarquer que dans toutes les situations, l’échelon des chargeuses avec les
dumpers est la plus optimal pour le déblaiement

Tamping SP1

Pour savoir le nombre de compacteur nécessaire pour compacter le remblai, il faut d’abord
déterminer son rendement Qprat. Nous sommes dans une situation où notre N/n vaut 2 et à l’aide
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des différents documents, on peut déterminer les autres valeurs nécessaires au calcul. On obtient
Qprat de 4704 m3/j, avec cette valeur on divise le rendement 1000m3/j et on obtient un seul
compacteur. On obtient aussi un nombre d’application de 9 soit 5 passes.

On obtient pour le compactage du remblai un coût de 194,77 €/h.

Partie 4
Détermination des modes de compactage pour chaque couche
Pour déterminer le nombre de compacteur on utilisera cette formule :

BBDr
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Pour la couche de BBDr, on avait seulement une solution qui était de prendre 2 compacteurs
VT0. Cette couche nous coûtera 165,71 €/h.

BBSG

Pour cette première solution, on prendra 4 compacteurs VT1 ce qui nous coûtera 312,86 €/h

Pour la deuxième solution on a 2 compacteurs VT2 ce qui nous coûtera 217.94 €/h, cette
solution est donc la meilleure.
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EME2 9cm

Pour la couche de 9cm d’EME, on avait seulement une solution qui était de prendre un compacteur
VT1 avec 2 P1. Cette couche nous coûte 279,91€/h.

EME2 10cm

Pour cette première solution, on prendra 5 compacteurs VT1 ce qui nous coûtera 383,57
€/h.

Pour la deuxième solution on a 3 compacteurs VT2 ce qui nous coûtera 311,91 €/h, cette
solution est donc la meilleure.

Chiffrage
Pour le chiffrage, on sépare le tableau en 3 grande partie afin de faciliter la démarche des calculs,
soit le terrassement déblai, le compactage du remblai, ainsi que la couche de surface. Tout en
prenant en compte les nouveaux volumes obtenus avec l’aide du logiciel covadis.
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Pour le terrassement le coût du matériel est le plus élevé avec 305 600 €, pour le matériel nous en
avons pour 245 952 €, et pour la main d’oeuvre le coût est bcp plus faible avec 22 400 €.

Pour le compactage du remblai, le coût du matériel est aussi le plus élevé avec 113 280 €,
pour le matériel nous en avons pour 101 102,40 €, et pour la main d’oeuvre le coût est bcp plus
faible avec 24 760 €.

Enfin, pour la couche de surface, en plus des compacteurs on ajoute un finisseur ainsi qu’une
bouille en sachant que la bouille a besoin de gasoil en tant que carburant. De plus il faut déterminer
le nombre de jour que l’on compacte pour chaque couche grâce au rendement de chaque
compacteur. Le coût du matériel est 74 175 €, pour le matériel nous en avons pour 6 090 864,66 €
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dont environ 3 000 000 € sont pour le matériel EME2, et pour la main d’oeuvre le coût est bcp plus
faible avec 10 290 €.

Pour finir le prix total du matériel est de 493 066 €, celui du matériau est de 6 437 919,06 €,
et celui de la main d’oeuvre est de 57 470,00€. Finalement, notre route nous coutera 6 968 444,06€,
on remarque que les différentes couches sont extrêmement impliquées dans ce prix. En ayant une
route faisant 5,302 km, notre route coûte 1 318 076,96 €/km, ce qui nous semble correct.