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Saé 4.

2 - Étude de la construction d’une route de


liaison

Sujet n°7

Basile Derbré
Alexy Roy Saé 4.4 F.Gendron
Basile Derbré - Alexy Roy

I - Introduction

L’objectif de cette saé est d’étudier, de dimensionner et de chiffrer la conception d’une route
de liaison. Le projet étudié est un chantier de type autoroutier en 2x2 voies d’environ 5 km aux
alentours de Saujon.

II - Conception

Le segment routier sera conçu pour avoir les caractéristiques d'une autoroute à deux voies
dans chaque direction de type L2. La route est dimensionnée pour accueillir un trafic de 14 000
véhicules par jour c’est-à-dire 7000 véhicules par sens de circulation, avec une proportion de poids
lourds de 15 %. De plus, un taux de croissance annuel linéaire de 4 % est anticipé.

a) Calcul de la classe de trafic

La route appartient à la catégorie des VRS, dimensionnées pour 30 ans. Grâce aux données d’entrées
nous pouvons calculer la quantité de poids lourds passant sur la route chaque année afin d’en
déduire la classe de trafic cumulé TCI30. Nous faisons l’hypothèse que 90 % des poids lourds circulent
sur la voie de droite.

TCI30 = 365 x T x C

Avec T = 15% x (14000/2) = 1050 PL/jours


C = 30 x(1+4/100 x (30-1/2)

TCI30 = 18 166 050 PL/an

Donc TCI30 = 0,9 x 18 166 050 = 16 349 445 PL/an

Nous obtenons donc une classe de trafic de 6 (TC630) et par conséquent une classe de plateforme de
type PF3.

b) Caractérisation des sols

Nous devons maintenant caractériser nos sols en fonction des données relevées lors de
l’étude géotechnique. Nous définirons les sols avec le GTR 2000 et le GTR 2023. L’étude géotechnique
met en évidence deux sols de type craie. D’après le GTR 2000, le premier matériau est un R13m et le
second est un R12. Quant à lui, le GTR 2023 définit le premier matériau comme un CH4m et le second
comme un CH3m.

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Captures d’écrans disponibles sur le fichier excel

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c) Vérification de l’utilisation en remblai des sols

Après la classification des sols, nous devons vérifier si les sols sont utilisables en remblai.
Pour cela, nous allons vérifier dans le GTR2000 et 2023. D’après les deux GTR, le matériau 1 est
inutilisable en remblai dans nos conditions. Nous devons donc effectuer une purge de ce matériau.
Tandis que les deux GTR spécifient que le matériau 2 peut être utilisé en remblai sous certaines
conditions. Ce dernier doit être compacté de manière intense sur des couches moyennes.

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d) Couche de forme

Cette étape consiste à la création d’une couche de forme, car nous ne pouvons utiliser notre
sol support tel quel. Pour définir l’épaisseur de notre couche de forme, nous nous sommes servi des
GTR. La couche de forme sera faite d’une GNT 0/40 de type D21 non gélive. Comme nous sommes
sur une PST3 AR2 (grâce aux dispositifs de drainage), le GTR 2000 nous impose de mettre en place le
matériau soit avec un traitement, soit avec un enduit de cure ou avec arrosage continu. Le guide
impose au minimum une épaisseur de couche de forme de 35cm.

Tandis que le GTR 2023, nous impose avec nos dispositions constructives, une couche de forme de 50
cm.

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D’après le GTR 2000 et 2023, comme nous mettons en place des dispositif de drainage et une
couche de forme, nous sommes donc en classe de PST 3 avec une classe d’arase AR2.

Nous devons tout de même vérifier l’indication du GTR, qui spécifie que pour une classe PF3
certains matériaux nécessitent un traitement aux LRH. Nous devons donc trouver le nouveau nom de
la GNT D21 dans le GTR2023.Nous constatons qu’il s’agit d’un G11ins.

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En regardant les conditions d’utilisation pour une couche de forme en G11ins, nous
constatons que le matériau peut être utilisé en l’état et peu importe les conditions météorologiques.
Nous choisissons donc la solution proposée par le GTR 2023 qui semble être plus économique et
écologique. En effet, en utilisant un liant hydraulique, cela revient à produire du ciment et donc
beaucoup de pollution.

e) Définir l’épaisseur de vos couches de chaussée selon votre fiche de structure

Nous savons que nous avons une classe de PST3 avec une classe de trafic 6 (TC630). Le sujet
n°7 nous impose un corps de chaussée en EME2/EME2. Donc d’après le catalogue des VRS, la
chaussée sera composée d’une première couche de 10 cm d’EME2, suivit d’une seconde couche
d’EME2 de 9 cm avec une couche de de surface à déterminer. Concernant la couche de surface, elle
sera composée de 4 cm de BBdr et de 6 cm de BBSG.

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f) Vérification au gel-dégel
Nous devons vérifier si le sol support est sensible au gel-dégel. Pour cela nous devons vérifier
si l’indice de la chaussée (IA) est supérieur ou non à l’indice de gel référence (IR).

Détermination de IR

Comme nous dimensionnons une route de type VRS, nous devons prendre la colonne de
résultats pour les “hivers exceptionnels”. Grâce au tableau ci-dessous nous savons que l’indice de gel
de référence vaut 75 °C x jours.

Détermination de IA

Nous commençons par déterminer la classe de sensibilisation au gel de la partie supérieure


des terrassements (PST) et de notre couche de forme à partir des résultats de l’essai au gonflement.
Pour la couche de forme en GNT, nous sommes sur un matériau non gélif. Cependant, comme le
matériau 2 à un p = 0,3 pour l’essai de gonflement, le tableau ci-dessous nous donne un classe SGp.

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Maintenant que nous avons classé les différents matériaux composant la PST et la couche de forme,
nous devons déterminer, en regroupant les matériaux de même classe, à l’un des 3 cas suivants :

A la vue de ces 3 cas, nous savons que nous sommes dans le cas n°2. Nous pouvons
désormais calculer Qg et Qng afin d’obtenir notre Qb. Nous savons que la quantité de gel admissible
en surface d’un matériau gélif (Qg) est obtenue d’après la valeur de p donnée dans l’essai de
gonflement. Nous avons dans notre cas grâce au tableau ci-dessous un Qg qui vaut 1/0,3.

Ensuite, nous devons calculer Qng grâce à la formule suivante :

Donc Qng vaut 5.

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Nous pouvons calculer QB = Qng + Qg. Nous obtenons Qb = 5 + 1/0,3 = 8,33.

La détermination de IA se fait à partir de QB grâce à l’abaque jointe à chaque fiche de structure.

IA est égale à 240 et comme IA (240) > IR (75) nous pouvons conclure que notre structure est
conservable.

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III - Tracés et métrés

La suite de notre étude se poursuit sur covadis.


La première étape est de créer la polyligne de notre route sur autocad. Nous avons raccordé
les deux extrémités du projet en essayant de respecter au maximum les contraintes suivantes :
- Minimum 100 m entre le bords des maisons et l’axe de la route sinon elles seront détruites
- Préserver au maximum le Bois de la Fenêtre
- Minimum 100 m entre la voie SNCF et l’axe de la route
Une fois l’axe tracé, nous avons ensuite importé notre fichier sur Covadis.

Sur Covadis, nous avons tracé l’axe en plan de notre projet en respectant les rayons minimale
pour chaque raccord.

D’après les données disponibles dans le cours, le rayon minimal pour une route type L2 est
de 650m. Il faudra donc un rayon de de plus de 650 m entre chaque raccords de notre tracé. Nous
avons ensuite tabulé notre axe en plan tous les 100m pour apercevoir les clothoïdes.

Voici donc notre axe en plan tabulé. Nous avons extrait la cubature de l’axe en plan afin de s’assurer
que les rayons étaient tous bien respectés (voire annexe 1).

La seconde étape est de créer le profil en long de la route, en respectant les caractéristiques
suivantes :
- Déclivité à l’origine A = + 0,5 %
- Déclivité en B = + 2,0 %
- Cote en A = 7,65 m
- Cote en B = 10,50 m
Une fois la polyligne de du profil en long créée, nous avons à nouveau raccorder les différents
segments de celle-ci en respectant les rayons minimaux données dans notre cours.

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Lors de notre tracé, il a fallu prendre en compte le fait que l’on doit passer à -5m de la RD140
afin de créer un passage supérieur. Une fois tracée, nous avons essayé d’équilibrer à l'œil les déblais
et les remblais pour avoir le moins de terre à stocker possible. Nous avons à nouveau extrait la
cubature du profil en long afin de vérifier les angles, les pentes et les altitudes des différents points
de notre axe (voire annexe 2).

Nous avons ensuite tracé notre profil en travers. La première étape est de créer le profil type
de notre chaussée avec les données du sujet.

Voici le profil type de notre chaussée.

Une fois le profil appliqué à notre chaussée, nous avons ensuite mis en place le décapage de
30 cm sur tout le projet. Grâce aux données fournies et au calcul précédent, il a aussi fallu mettre en
place une purge de tout le matériau 1, présent depuis l’origine du projet jusqu’à la RD140, car ce
n’est pas un matériau assez bon pour être utilisé en remblai.

Notre route est donc enfin tracée, nous pouvons désormais exporter le listing des déblais et
des remblais ainsi que celui des matériaux.

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Grâce au listing des matériaux, nous pourrons effectuer le chiffrage des différents matériaux de notre
chaussée

Le listing des déblais et remblais nous permet de calculer le volume de terre à stocker, la
distance moyenne entre les zones de déblais et de remblaie afin de dimensionner nos engins de
terrassement. Lorsque l’on calcul la différence entre la quantité de matériaux à déblayer et à
remblayer, on remarque que le volume de matériaux à stocker est d’environ 50 m3, ce qui est
extrêmement peu pour un chantier de cette taille. Cela signifie que l’on va dépenser peu d’argent
dans les tâches de terrassements.

Nous pouvons maintenant effectuer notre mouvement de terre

Voici le schéma de principe de notre mouvement de terre. Il va nous permettre de calculer


la distance moyenne que vont effectuer nos engins de terrassements entre les zones de déblais et de
remblais. Plus la distance est petite, moins les engins feront de déplacement et donc on économisera
de l’argent.

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Nous avons regroupé les distances entre chaque zone sous forme de tableau afin de calculer la
distance moyenne qui correspond à la somme VxD / le volume total.

On obtient une distance moyenne de 1.78 km ce qui est assez bas par rapport à la distance
totale de notre chantier. Grâce à notre distance moyenne, nous allons pouvoir dimensionner et
choisir nos engins de terrassement.

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IV - Choix des engins et chiffrage du terrassement

Cette étape du projet consiste à déterminer l’échelon pour les mouvements de terre en
remblai/déblai. Nous utiliserons les listings, la distance moyenne et les données calculées dans
l’étape précédente. Le surplus de terrassement sera transporté sur la zone de l’installation de
chantier. Deux choix s'offrent à nous. Nous pouvons choisir un échelon composé d’un Bull et de
plusieurs scrapers ou un échelon composé d’une chargeuse avec des dumpers.

Echelon 1 - Bull & scrapers

- En déblai

Le sujet nous impose des scrapers 651 (avec un maximum de 6 scrapers) et 1 bull pousseur
D11. Nous pouvons à l’aide de ces contraintes et des données à disposition dans le sujet, déterminer
le temps d’un cycle de scraper et le temps d’un cycle d’un Bull.

Détail des calculs:

Scrapers
Temps de chargement et temps de déchargement =
données du cours
Taller = distance(km)/vitesse chargé(km/h)*60
Taller = distance(km)/vitesse déchargé(km/h)*60

Bull
Tremplacement = donnée du sujet
Tpoussage = Tchargement du scraper

Nombre de scraper = Tcycle d’un scraper/Tcycle du Bull

Nous avons un nombre de 7 scrapers sauf que nous ne pouvons en prendre que 6. Pour le reste de
nos calculs, nous prendrons 6 scrapers. De ce fait, dans notre échelon, le bull attend.

Détail des calculs:

Nombre de minutes par jour/ temps d’un


cycle de scraper = 420/7,51
Rendement de l’échelon = Nb de scrapers x
rendement d’un scraper

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- En remblai

Nous devons ensuite calculer l’échelon pour le remblaiement. Pour cela nous utiliserons un
tamping SP1. D’après le GTR et les formules du cours de TTP4, nous avons trouvé qu’un seul Tamping
suffira.

Donc, avec 9 applications et 5 passes 1 SP1 compacte 5171 m3/j

Echelon 2 - Chargeuse & Dumpers

- En déblai

Le sujet nous impose des chargeuses 988B (2 chargeuses maximum) et des dumpers 773B.
Nous pouvons, à l'aide de ces contraintes et des données à disposition dans le sujet, déterminer le
temps d’un cycle d’un dumper et le rendement d’une chargeuse. Nous devons d’abord calculer le
rendement de notre chargeuse qui nous permettra de calculer le temps d’un cycle d’un dumper.

Détail des calculs:

Facteur de remplissage => défini en


fonction de la nature du sol. Nous avons
choisi un
Vu = Vgodet*facteur remplissage
n = 60/temps d’un cycle*facteur
efficience

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Maintenant, nous cherchons à calculer le nombre de dumper nécessaire. D’après le tableau


ci-dessous, nous avons besoin de 2 dumper pour une chargeuse. Nous prendrons donc 4 dumpers
pour 2 chargeuses.

Détail des calculs:

En divisant le temps d’un cycle d’un


dumper par le temps de remplissage, nous
obtenons le nombre de dumper soit 2 pour une
chargeuse.

Tremplissage = Capacité d’un dumper/rendement


chargeuse

- En remblai

Pour cette étape, nous conservons un Tamping SP1 avec les mêmes données. Donc, avec 9
applications et 5 passes 1 SP1 compacte 5171 m3/j

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Comparaison des échelons

Désormais, nous allons comparer les coûts des deux échelons afin de choisir le plus
avantageux économiquement pour la suite de nos calculs. Nous intégrons dans nos calculs le coût
des engins de la main d'œuvre et le carburant afin d’obtenir un prix en euros/m3.

Echelon 1 - Bull & scrapers

Echelon 2 - Chargeuse & Dumpers

Nous observons que l’échelon le plus rentable est l’échelon avec 2 chargeuses et 4 dumpers
avec un prix pour le terrassement de 2,36€/m3. Ce qui nous donne ci-dessous, les tableaux
récapitulatifs de la durée de la tâche et du prix de l’opération. Pour la suite des calculs, nous
prendrons le rendement de l'échelon comme rendement de base ( ex : Qproduction pour les
compacteurs).

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V - Choix des engins de compactage et chiffrage de la chaussée

Maintenant, notre attention se porte sur le compactage des couches d'enrobé. Nous allons donc
commencer par la couche de BBDR. Pour cela, nous allons nous aider de l'abaque de notre cours.

Sur l’abaque, on peut lire que pour compacter la BBDR, on peut utiliser seulement un VT0.

On va donc calculer le nombre de VT0 que l’on aura besoin pour compacter cette couche. En
utilisant la formule disponible dans le cours, on obtient 2 VT0.

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Nous avons ensuite calculé le prix de notre tâche au mètre cube afin de faire notre chiffrage
de la chaussée plus facilement.

Passons maintenant au dimensionnement des engins de compactage pour la couche de


BBSG.

On utilise à nouveau l'abaque, et on trouve cette fois-ci 8 solutions possibles. Nous avons
donc dimensionné toutes les solutions. Nous avons gardé seulement les solutions avec le moins
d'engins possibles afin de ne pas trop dépenser. Nous avons donc 2 solutions avec seulement 1
compacteur, le P2 et le VT2. Nous allons donc comparer ces deux compacteurs avec une étude de
prix.

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Pour faire nos chiffrages, nous avons pris en compte 1 chauffeur +1 ouvrier au sol ainsi qu’1
chef d’équipe.
On remarque donc que le prix de la tâche est moins cher avec le compacteur P2. Nous allons
donc retenir cet engin pour le compactage de la couche de BBSG.

Il nous reste maintenant à dimensionner les engins de compactage de la couche de forme en


D21. Pour cela, nous devons trouver dans le GTR pour le D21 quels engins peuvent compacter notre
matériau en fonction des compacteurs dont nous disposons. Nous remarquons que seuls les
compacteurs P1 et P2 peuvent compacter la couche de forme. Nous allons donc comparer les deux
afin d’obtenir le prix le plus avantageux.

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Nous constatons que l’utilisation des compacteurs P2 est plus économe car elle nous coûte
0,36€/m3, soit 0,1 € de moins qu’en utilisant des compacteurs P1.

Nous devons également dimensionner et choisir l’atelier de compactage le moins coûteux


pour les couches d'EME2. Nous procédons de la même manière que pour les couches de roulement.
Les ateliers de compactages utilisés seront les suivants :

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Nous constatons que peu importe l’atelier, nous avons seulement besoin de deux
compacteurs. Nous travaillerons avec un P1 et un VT1 car cela nous revient à moins cher.

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Il nous reste plus que les engins de mise en place d’enrobées à dimensionner. Nous avons
décidé de prendre 4 finisseurs pour chaque couche. Nous avons compté par finisseur 1 conducteur, 3
ouvriers et 1 chef d’équipe. Nous avons donc calculé le prix de chaque couche au m3 sachant que le
rendement pour la couche de BBSG et de BBDR est le même.

Pour la bouille, nous avons décidé de mettre un camion derrière chaque finisseur. Le
rendement de chaque camion est le même que le finisseur qu’il suit. Il y a donc deux prix à calculer,
un pour les couches de BB et un pour les couches de EME. Nous avons mis pour chaque camion un
conducteur et un ouvrier.

Nous avons aussi dimensionné la machine à coffrage glissant pour le TPC. Le rendement
d’une seule machine est suffisant pour notre chantier.

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Chiffrage

Maintenant que nous avons choisi tous nos engins, nous pouvons maintenant chiffrer notre
projet. Tout d’abord, commençons avec les matériaux.

Nous avons utilisé le listing des matériaux pour chiffrer notre projet. En effet, pour chaque
matériau, nous avons multiplié la quantité par la densité afin d’avoir la bonne unité puis nous avons
ensuite multiplié par le coût unitaire de chaque matériau.
On obtient donc pour tous les matériaux un DS de 4 403 530.36€

Nous avons ensuite chiffré le matériel et la main d'œuvre pour obtenir le DS total de notre
chantier. Nous avons donc, pour chaque tâche, multiplié la quantité par le coût unitaire calculé lors
du dimensionnement des engins.

On obtient un DS pour le matériel et la main d'œuvre de 1 047 023.03 €.

On remarque donc que dans notre chantier, ce sont les matériaux qui ont un coût plus élevé que leur
mise en place. Le DS totale de notre chantier est donc de

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VI - Conclusion

Cette fabuleuse SAE de conception routière nous a permis de dimensionner et de chiffrer


une 2 fois 2 voies. En effet, nous avons pu appliquer les cours de TTP sur un projet concret. Nous
avons dimensionné la chaussée afin d’avoir une structure sûre et durable. Nous avons aussi effectué
le tracé et le chiffrage de cette route. Nous retenons que grâce à un bon tracé, nous pouvons faire
des économies sur le mouvement de terre ce qui va permettre d’économiser du temps et de l’argent.
Grâce à cette SAE, nous avons pu avoir une vraie première expérience en conception routière, ce qui
confirme notre choix de parcours et renforce notre envie de continuer nos études et parcours
professionnels dans le domaine des Travaux Publics.

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Annexe 1 :

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Annexe 2 :

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Annexe 3 :

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