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Zoé Roger TP3

SAÉ 4-2 : Projets Routiers


Mini Projet : Étude de la construction d’une route de liaison

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Zoé Roger TP3

Sommaire

I-introduction
II- présentation des données du projet
III- Conception
a) Classe de trafique
b) Caractéristique des sols
c) Vérification de leurs utilisations en remblais
d) Proposition de couche de forme
e) Définition des couches
f) Vérification au gel
IV- modélisation
a) Axe en plan
b) Profil en long
c) Profil en travers
V- choix des engins et chiffrage du chiffrage du terrassement
a) Mouvement de terre
b) Echelon1
c) Echelon 2
d) Choix d’un échelon
VI- conclusion.

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Introduction

Lors de ce projet nous allons devoir réaliser le dimensionnement d’une autoroute .Pour cela
nous allons tout d’abord devoir réaliser une première phase de calculs a la main afin de définir
les différentes couches de matériaux dont nous aurons besoin, puis dans un second temps
nous modéliserons notre chaussée sur covadis en essayant d’optimiser son tracé afin de
démolir le moins d’habitations possibles nous pourrons donc obtenir le métrer des différents
matériaux nécessaires, puis pour terminer nous réaliserons le choix des engins en comparant
deux échelons ( scraper+bull et chargeuses+ dumper) puis nous chiffrerons ces deux
solutions.

Données du projet

Pour réaliser notre projet nous disposions de plusieurs données. Notre route est une VRS et
doit être dimensionnée pour 30 ans, le taux de croissance de la fréquentation de notre axe
routier est estimé à 4%, le nombre de véhicules empruntant la voie est de 7000 par jour
dont 15% de poids lourd, la structure de notre chaussée devait être de la forme GB3/GB3.
Nous avions également un point de passage imposé a 4m sous la RD140 qui est une voie
existante et qui dans le futur passera donc au-dessus de notre axe routier.

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Partie 1 : conception

a) Classe de trafic

Nous avons un projet autoroutier le dimensionnement se fera donc sur 30 ans.


Notre route est empruntée par 7000 véhicules par jour dont 15% de poids lourd. Le taux de
croissance de la fréquentation de la route a été estimé à 4%.
Nous allons pouvoir déterminer la classe de trafic de notre route, en calculant la classe de
trafic cumulée :
𝑇𝐶𝑖30 = 365 ⋅ 𝑇 ⋅ 𝑐 

Pour ce faire, nous allons donc commencer par estimer le nombre de poids lourd empruntant
notre route en moyenne chaque jour.
𝑡𝑟𝑎𝑓𝑖𝑐 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑙𝑜𝑢𝑟𝑑 =  𝑡𝑎𝑟𝑓𝑖𝑐 𝑣𝑒ℎ𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒𝑠  ⋅  90% ⋅ 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑑 𝑙𝑜𝑢𝑟𝑑
𝑇 = 7000 ⋅ 0.9 ⋅ 0.15 
𝑇 = 945 𝑝𝑜𝑖𝑑 𝑙𝑜𝑢𝑟𝑑 𝑝𝑎𝑟 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑛 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 

Avec 90% étant le pourcentage de poids lourd estimer circulant sur la voie de droite.
Puis c :
𝑑−1
𝑐 = 𝑑 1 + 𝑡 
2
30 − 1
𝑐 = 30 ⋅ 1 + 0.04 ⋅
2
𝑐 = 47.4

Avec d étant la durée de dimensionnement donc ici 30ans, et t étant le taux de croissance
annuelle.
On obtient TCi30 = 16 349 445 poids lourd qui circuleront sur notre route durant ses 30 ans
de dimensionnement. On peut alors déterminer la classe de notre chaussée grâce au tableau
suivant :

On peut voir grâce aux bornes du tableau que nous avons une classe TC6.

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b) Caractéristiques des sols

D'après l’étude géotechnique on peut voir qu’on a deux types de sol. Un sol composé de 3
couches du début de chantier jusqu’au croisement avec la route RD140 puis un sol constitué
de 2 couches jusqu’à la fin du tronçon.

Sol 1 :

Sol 2 :

On va donc devoir déterminer les caractéristiques des matériaux 1 et 2.


Données pour le matériau 1 : Roche sédimentaire de type craie
Teneur en eau de 25%
Densité sèche 1,45 t/m3

Données pour le matériau 2 : Roche sédimentaire de type craie


Teneur en eau de 25%
Densité sèche 1,65 t/m3
Essai de gonflement : p = 0,3

On va donc voir dans le guide GTR pour avoir plus de donnée sur ces matériaux. On regarde
le matériau correspondant à nos données de densité et de teneur en eau.

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On peut voir que nos matériaux sont composés de craies mais que leur densité et leur teneur
en eau diffère. On obtient donc pour le matériau 1 une sous classe R13M et pour le matériau
2 un sou classe R12M.

c) Utilisation en remblais :

Nous sommes en situation de faible pluie. Nous allons donc voir dans le GTR l’utilisation de
nos deux matériaux en remblais dans ses conditions.
Matériaux 1 : on peut voir dans le GTR que ce matériau ne peut pas être utilisé en remblais
sous de faibles pluies. Car c’est un matériau qui se broie rapidement sous l’action
des engins.
Nous allons donc curer ce matériau et considérerons donc seulement le matériau 2.
Matériaux 2 : on peut voir que celui –ci peut être utilisé sous de faibles pluies mais il faudra
lui appliquer un compactage intense, sur une couche moyenne et pour un remblai
de hauteur moyenne inférieure ou égale à 10. Cependant il faudra arrêter le
chantier si la pluie devient trop forte car il n’est pas utilisable en cas de forte pluie.

Nous allons ensuite définir la classe de plateforme


A l’aide du tableau on peut établir notre classe de plateforme en PST 3- AR2 car nous
disposons d’un sol R12 dans l’état hydrique m, ainsi qu’un dispositif de drainage. Il n’y as pas
de nappe phréatique donc la classe PST 2.

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d) Proposition de couche de forme

Comme nous somme en TC6 il nous faut une couche de forme minimum PF3. On utilisera
comme matériaux la GNT 0/40 de classe D21 non gélive propose dans le sujet car notre R12m
n’est pas un matériau d’assez bon qualtée en effet il est sensible à l’eau.
Caractéristique de l’emploi du D21 en couche de forme : nous sommes donc en PST n°3 AR2
donc notre épaisseur pourra être de 0.3m ou de 0.2m en utilisant le matériau en état
cependant cela nous garantira seulement une classe PF2 or au vu de notre classe de trafic il
nous faut une PF3 minimum. On devra donc utiliser notre matériau sans pluie, avec un
traitement au liant hydraulique, l’application d’un enduit de cure ainsi qu’un arrosage pour le
maintien de l’état hydrique du mélange sol+lian avec une épaisseur de 35 cm.

e) Choix de l’épaisseur de nos couches

Pour le choix de l’épaisseur de nos couches de chaussée nous avons regardé dans le catalogue
de la voie VRS en la couche GB3/GB3.Ce catalogue impose des épaisseurs et des matériaux
en fonction du type de voie souhaiter ainsi que de la PFT à respecter et de la classe de trafique
que devra supporter la route. Ici nous sommes en classe de trafique PC6 et nous devons être
au minimum en PFT3. D’après ces données et le tableau nous devons donc avoir deux fois 13
cm de GB3 puis une couche de roulement. La couche de roulement elle est définie par le sens
des rayures indiqué sur le schéma de composition de notre chaussée, sur notre dessin on peut
voir que les rayures sont oblique partant de la gauche vers la droite. il faut donc que nous
allions chercher dans les différentes compositions possibles la quel correspondait à notre cas.
Sur la capture d’écran ci-dessous on peut voir que 3 cas étaient possibles. J’ai choisi de réaliser
une couche de roulement composée de 4 cm de BBDr et de 6 cm de BBSG car ce sont les deux
matériaux présents dans la région.

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f) Vérification au gel

Il est important de voir si notre chaussée risque de subir les effets du gel dégel car cela
risquerait de faire apparaitre de nombreuse pathologie sur la route. Pour cela il faut tout
d’abord voir si le matériau qui supportera la route est un matériau gélif ou non, puis la
quantité de gel admissible de gel admissible en surface afin de déterminer la protection
apportée par le matériau de la plateforme, par la suite nous devrons calculer la quantité de
gel admissible à la base de la chaussée et enfin pour terminer nous déterminerons l’indice de
gel admissible de toute notre chaussée puis nous le comparerons aux indices de gel de la
région.

- Matériau support

Le sol support es composé d’un matériau aillant un essaie de gonflement de 0,3 nous somme donc en
présence d’un matériau peu gélif ce qui nous amène donc dans le cas deux avec un matériau support
peut gélif et une couche de surface non gélive.

- Plateforme

Pour établir la quantité de gel admissible par notre plateforme il faut tout d’abord établir sa quantité
de gel admissible en surface. (P étant l’essai de gonflement du sol précédant)
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𝑄𝐺 =
𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑑𝑒 𝑔𝑜𝑛𝑓𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑄𝑔 = 3,33

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Puis il nous faut déterminer la protection apportée par cette couche de D21.

𝑄𝑛𝑔 = (𝐴𝑛 ∗ 𝐻𝑛²)/(𝐻𝑛 + 10)


𝑄𝑛𝑔 = 3,267
Avec Hn étant l’épaisseur en cm de couche non gélive et An étant un coefficient donné par par le
tableau ci-dessous.

A l’aide de ces deux facteurs nous allons pouvoir calculer la quantité de gel admissible a la base de
notre chaussée.

𝑄𝑏 = 𝑄𝑛𝑔 + 𝑄𝐺
𝑄𝑏 = 6,597
- Indice finale de la chaussée

Pour déterminer l’indice de résistance au gel finale de notre chaussée il faut retourner voir dans le
guide de chaussée VRS. On peut voir qu’avec notre valeur de Qb établie précédemment ainsi que
notre classe de trafique et notre PFT on obtient un indice de 230. Il faut comparer cet indice aux
situations de gel de la région. Notre chantier étant situé a proximité de la Rochelle nous allons dons
prendre les données de gel de cette ville, nous prenons le cas d’un hiver exceptionnel pour plus de
sécurité. On peut voir que le coefficient que nous avons obtenu est supérieur a l’indice d’un hiver
exceptionnel donc notre chaussée n’a pas de risque de gel dégel.

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Partie 2 : modélisation sur covadis

Dans cette partie nous allons modéliser notre chaussée avec ses différentes couches afin de
pouvoir obtenir des métrer de matériaux et de voir le passage de cette route et les maison
que nous devrons détruire. Nous avions pour obligation de passer au minimum a 100m de la
voie ferrer , de préserver le plus possible le bois de la fenêtre et de passer 4m sous la
RD140.

a) Axe en plan
En réalisant cet axe nous avons essayer de détruire le moins de maison possible. Dans
mon projet j’ai donc dû détruire 17 maisons.

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b) Profile en long

Nous avons à partir de ce profile équilibrée le plus possible les volumes de déblais et de
remblais

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c) Profile en travers
- Profile en remblais

- Profile en déblais

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Partie 3 : Choix des engins et chiffrage du terrassement

Dans cette troisième partie nous allons réaliser un chiffrage des mouvements de terre de
notre chantier. Pour ce faire nous allons tout d’abord quantifier et répartir les mouvement
de terre , puis nous comparerons deux échelon.

a) Mouvement de terres
Dans cette partie nous allons à partir des cubatures des mouvements de terres extraites de
covadis réaliser un étude des mouvements de terres et regarder la distance moyennes de ce
terrassement.
Nous avons donc tous d’abord établie les zones de déblais et de remblais puis proposer un
mouvement de terre afin que tous les remblais puissent être remplis par les déblais.

Puis nous allons calculer la distance moyenne que les engins auront à parcourir. Pour cela
nous avons fait une moyenne des longueurs pondérées par le volume associé à chacune.

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b) Echelon 1 : scraper + bull

- Nombre d’engins nécessaire


Ce premier échelon sera composé de scraper 651 et d’un bull D11
Tous d’abord nous allons calculer la durée de cycle de chaque engin :
Temps de cycle scraper :
- Temps de chargement et de manœuvre : j’ai un bull type D11 et un scraper type
651 je regarde donc dans le tableau ou est ce que c’est deux engins sont associé.
J’ai donc un temps de chargement (0,6 min) et de manœuvre de vidage (0,7 min).

o Temps de transport allée :


𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒
𝑡𝑎𝑙𝑙é𝑒 = ∗ 60
𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒
𝑡𝑎𝑙𝑙é𝑒 = 3,66𝑚𝑖𝑛

o Temps de transport retour :


𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒
𝑡𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 = ∗ 60
𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒
𝑡𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 = 2,745𝑚𝑖𝑛

Totale de temps pour le cycle d’un scraper : 7,7 min

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Temps de cycle d’un bull :


o Temps de poussage : le temps de poussage du bull correspond au temps
de remplissage du scraper c’est à dire 0,6 min.
o Temps retour : le temps de retour du bull est donné dans le sujet 30s

Totale de temps pour le cycle d’un bull : 1,1min


Nombre de scraper :
𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒𝑠𝑐𝑟𝑎𝑝𝑒𝑟
𝑛𝑏 𝑠𝑐𝑟𝑎𝑝 =
𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒𝑏𝑢𝑙𝑙
𝑛𝑏 𝑠𝑐𝑟𝑎𝑝 = 7

On va donc faire attendre le scraper car le sujet impose d’avoir un maximum de 6 scrapers
Cet échelon sera composé de 6 scrapers et 1 bull.

- Rendement de l’échelon :

o Calcul du nombre de cycle par jour du scraper :


𝑑𝑢𝑟é 1𝑗 ∗ 60
𝑛𝑐𝑦𝑐𝑙 = ∗ 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒
𝑡𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒𝑠𝑐𝑟𝑎𝑝
𝑛𝑐𝑦𝑐𝑙 = 38,2𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒/𝑗

o Rendement 1 scraper : le scraper 651 a une capacitée de 22 m3.


𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝑛𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 ∗ 𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é𝑒 𝑏𝑒𝑛𝑛𝑒
𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 840𝑚3/𝑗

o Rendement de l’échelon : il suffit de multiplier le rendement d’un


scrapeur par 6. Ce qui donne donc un rendement final de 5040m3/J

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- Rendement du compacteur SP1 pour le remblai

o Qprat= 4704 m3/J


Nombre de compacteur avec échelon 1 : je choisi de prendre 1 compacteur car j’obtiens
1,07 compacteur.

- Durée de terrassement

Quantité totale de déblais = 252430.5m3

𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é𝑒
𝑑𝑢𝑟é 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 =
𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑑𝑢𝑟é𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 50,1𝑗

- Chiffrage de la solution
Dans ce chiffrage on ne prend pas en compte le temps allée des machines, j’ai pris un cout
pour le fuel de 1,2€/l, un chef d’équipe à 40€/h et des chauffeurs a 35€/h et des ouvriers a
30€/h. Nous arrivons à un cout total pour le terrassement de 522 462 € et un cout par m3
de 2,1 € /m3.

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c) Echelon 2 : Chargeuse + Dumpers

- Nombre d’engins nécessaire

Temps de cycle chargeuse

o Temps de cycle chargeuse :


on a une chargeuse 988 elle a donc un volume de benne de 6m3 et un rendement de
2000m3/j. Le temps de cycle de la chargeuse correspond au temps qu’elle met pour remplir
un dumper.

𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é ∗ 𝑑𝑢𝑟é
𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠6𝑚3 = ∗ 60
𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠6𝑚3 = 1,26𝑚𝑖𝑛

𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = (1,26 ∗ 𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é 𝑑𝑢𝑚𝑝𝑒𝑟)/𝑣𝑔𝑜𝑑𝑒𝑡


𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = 6𝑚𝑖𝑛

Temps de cycle dumper


o Temps de chargement :
On a un dumper 773B avec un volume de benne de 30m3.c’est donc le temps de cycle de la
chargeuse établie précédant donc 6min.

o Temps allée :
Le dumper a une vitesse en charge de 40Km/h
𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒
𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠𝑎𝑙𝑙é𝑒 = ∗ 60
𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒

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𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠𝑎𝑙𝑙é𝑒 = 2,745𝑚𝑖𝑛

o Temps retour :
Le dumper a une vitesse en charge 50km/h
𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒
𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 = ∗ 60
𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒
𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 = 2,196𝑚𝑖𝑛

o Temps de mise en place : 30s


Temps de cycle total :11,441

Nombre de dumper :
𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠𝑑𝑢𝑚𝑝
𝑛𝑏 𝑑𝑢𝑚𝑝𝑒𝑟 =
𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝑛𝑏 𝑑𝑢𝑚𝑝𝑒𝑟 = 1,90
On prendra donc deux chargeuses pour que les dumpers n’attendent pas. Cet échelon
sera donc composé de 2 chargeuses et 2 dumpers. J’ai choisi de mettre deux chargeuses
pour avoir un rendement assez compétitif en comparaison avec l’échelon 1.

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- Rendement échelon 2 :

- Calcul nombre de cycle par jour du dumper

o On refait le même calcul que lors du nombre de cycle de scraper. On


obtient alors : 53 cycles par jour. Car nous avons deux chargeuse le temps
de cycles est alors divisé par deux.

o Calcul du rendement de l’échelon : la encore on refait les mêmes calculs


que précédemment. On obtient alors un rendement de l’échelon de :
3207 m3.

- Rendement du compacteur SP1 pour le remblai

Qprat= 4704 m3

Je choisis de prendre 1 compacteur car lorsque je réalise le calcul du rendement de


l’échelon divisé par le rendement du compacteur j’obtiens 0,6 ce qui signifie donc que le
compacteur attendra.

- Durée de terrassement

Quantité totale de déblais = 252430.5m3

𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é𝑒
𝑑𝑢𝑟é 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 =
𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑑𝑢𝑟é𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 78,7𝑗

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- Chiffrage de la solution

Dans ce chiffrage on ne prend pas en compte le temps allée des machines, j’ai pris un cout
pour le fuel de 1,2€/l, un chef de chantier à 40 €/h et des chauffeurs 35 €/h et des ouvriers a
30 €/h. Nous arrivons à un cout total pour le terrassement de 573 298 € et un cout par m3
de 2,3 € /m3.

d) Conclusion sur le choix de l’échelon

Je choisi de conserver l’échelon 1 car il a meilleur rendement (5040 m3/j contre 3207m3/j)
ce qui réduira donc notre durée de chantier a 50,1j contre 78,7 jours pour le deuxième
échelon. Bien qu’il nécessite plus d’engins et de mains d’œuvre sa coutre durée rend son
cout au M3 de terrassement plus avantageux.

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Conclusion

Pour conclure cette SAE m’as permis de mieux comprendre et de réutiliser les cours de
TTP4. Elle m’a également permis de voir l’importance d’un bon dimensionnement de
chaussée si l’on souhaite que notre route puisse durée dans le temps. J’ai également pu
voir la difficulté qu’impose de tracée une telle route en essayant de conserver le plus
d’habitation possible, et l’importance de réaliser la comparaison entre plusieurs échelons
pour voir lequel est le plus avantageux en fonction du chantier que l’on a à traiter.

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