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SAÉ 4.6
Gestion de la voirie rochelaise
Programmation des travaux de réparation
2023-2024
M. DEBAR-MONCLAIR
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Baptiste ASTRUC – Louis-Marie GIAUME – Alexy ROY
Introduction
Au fil du temps, les chaussées sont dégradées par le trafic routier (bus et poids lourds), ainsi
qu’à cause des conditions météorologique (pluie, gel, canicule ...). Il devient crucial de les maintenir
en bon état afin d'assurer le confort et la sécurité des usagers. Cette étude consiste à entretenir la
voirie rochelaise afin de proposer un programme d’entretien à la municipalité. Nous avons à
disposition un rapport diagnostique détaillant les noms des routes, leur classification, les problèmes
constatés ainsi que des évaluations.
La première étape de notre étude est de classer les différentes voiries en fonction de leurs
pathologies. Pour cela, nous avons utilisé le recueil de diagnostic de la municipalité rochelaise. Dans
ce fichier, nous avons pu trouver plus d’une centaine de rues avec une note globale calculée à partir
des différents désordres présents sur la chaussée tels que des nids-de-poule, du désenrobage, du
plumage, pelades, des fissures et d’autres pathologies de chaussée. Les notes peuvent aller de 0 à 5,
plus elles sont élevées plus la voirie est en mauvais état. On peut aussi retrouver la classification des
routes, du niveau 1 au niveau 4 correspondant à la fréquentation celle-ci. Plus la route est de bas
niveau plus elle est empruntée. Grâce à tous ces éléments, nous allons donc pouvoir choisir et
classées les rues a traitées en priorité.
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Une fois nos chantiers sélectionnés, nous pouvons maintenant passer au chiffrage. Pour la
suite de notre étude, il est préférable d’utiliser les prix unitaires de chaque opération. Grâce aux
différentes données fournies, nous connaissions déjà le prix du pontage (1.5 €/ml) ainsi que celui de
la projection d’enrobées (20 €/m²). Il restait donc à calculer le prix du renouvellement de la chaussée
comprenant le rabotage ainsi que la mise en place d’un nouvel enrobé.
Pour la mise en place d’enrobé, nous avons besoin d’un compacteur et d’un finisseur.
L’équipe sera donc composée de 4 Main d’Œuvre dont un chef de chantier ainsi que 3 conducteurs
d’engins (nous ajoutons ici un conducteur d’engin pour un camion). Grâce aux différentes
informations fournies, nous pouvons estimer le prix de cette tâche à 24.19 €/m².
Place maintenant au chiffrage des opérations. Cette tâche consiste donc à chiffrer différent chantier
sur différentes voiries. Il y a 2 types de chantiers :
- Les chantier lourds (renouvellement de voirie)
- Les chantiers légers (pontage de fissure / projection d’enrobés)
Chantiers lourds :
Nous voulions tout d’abord déterminer les chantiers lourds. En triant les différentes rues en
fonction de leurs classification (entre 1 et 4) et de leurs note globale (entre 2 et 5), nous avons eu un
premier aperçu des chantiers pouvant être les plus importants. Les défauts des routes (Nids-de-
poule, désenrobages, plumages, fissures…) peuvent aussi influer sur les travaux à réaliser. Mais pour
pouvoir effectuer une rénovation lourde, nous avons décidé de prendre un autre paramètre en
compte : La fréquentation de la rue. Comme dis auparavant, les rues les plus fréquenter devrons
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être rénové en priorité contrairement à une rue très peu empruntée. Ces différents facteurs nous
ont donc permis de déterminer tous les chantiers nécessitant des travaux lourds.
Après avoir effectué nos choix de chantier nous avons chiffrer ceux-là et nous avons un cout
total de 898 768.90€ (détail des calculs sur notre Excel). Nous avons donc utilisé noter budget de 900
000€ pour des chantiers que nous trouvons importants. Nous pouvons alors passer aux chantiers
légers.
Chantier légers :
Nous avons un budget de 300 000 € pour la réalisation de rénovations légères sur les autres
rues (pontage de fissure / projection d’enrobés). Nous aurons donc 3 types de chantiers différents,
les chantiers où nous réaliserons un pontage de fissure ainsi qu’une projection d’enrobés, les
chantiers où il y aura seulement un pontage de fissure et ceux avec seulement une projection
d’enrobé.
Nous avons, comme pour la sélection es chantiers lourds, trier les rues restantes en fonction
de leurs classifications et leurs notes globales. Nous avons alors eu un premier aperçu des rues où
nous réaliserons toutes les rénovations légères. Nous avons ensuite trié en fonction des dégâts qui
sont présents sur nos routes (nous n’allons pas réaliser un pontage de fissures sur une rues où il n’y
en a pas ou très peu). En triant en fonction de ces paramètres nous avons pu réaliser le chiffrage
global de nos chantiers légers.
Nous obtenons un total de rénovation de 247 682.59 €. Il nous reste alors 52 317.41€ que l’on n’a
pas utilisé.
Il peut être important d’utilisé au maximum notre budget si bien sur cela a une utilité. En effet, si
nous utilisons que la moitié d’un budget par exemple, l’année d’après nous aurions un budget bien
inférieur à celui-ci.
Dans notre cas, il nous reste seulement 50 000€. Nous pouvons trouver plusieurs solutions utiles
pour utiliser cet argent.
Tout d’abords nous pouvons faire du renforcement de structures à 50€/m². En effet, pour
une rue ayant une forte circulation de bus ou de poids lourds par exemple, au lieu de refaire
l’enrober nous pouvons réaliser un renforcement de structure en vue d’une forte circulation. Cela
coute certes plus cher mais permettra une meilleure durabilité. Nous pouvons aussi utiliser de
l’enrober couler a froids à 6€/m². Pour des chantiers légers présentant des nécessités de pontage de
fissure et de projection d’enrobé, nous pouvons utiliser ici un enrobé couler à froid. Plus cher certes,
mais plus solide que les autres renouvellements.
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Une fois nos chantiers sélectionnés, il est maintenant important d’étudier l’impact carbone
de ces chantiers. Pour cela, nous avons fait recours au logiciel SEVE TP (Système d’Évaluation des
Variantes Environnementales). Grâce à ce logiciel, nous allons pouvoir déterminer l’impact carbone
de chaque tâche. Le logiciel SEVE TP est un logiciel de calcul plutôt précis, dans lequel il est possible
de remplir plusieurs paramètres comme le type de matériau, sa provenance, la quantité à mettre en
place et avec quel engin il va être installer. Nous allons donc créer une solution par tâche.
- Le rabotage, dans lequel nous avons renseigner le rendement journalier, le type de matériau
à mettre en place ainsi que le moyen de transport et la distance de 15 km jusqu’au dépôt.
Nous avons donc calculé un rendement journalier de 72 T/j. On remarque ensuite que le
rabotage va produire 0.26 T de CO2eq/j. On peut donc ensuite calculer l’émission de CO2
par m². On obtient donc une émission de CO2 d’environ 0.52 kg/m² de voirie.
- La mise en place de la couche d’enrobé, dans lequel nous avons renseigner les mêmes
informations que pour le rabotage mais avec les paramètres appropriés. Nous avons cette
fois ci calculé un rendement journalier de 780 T/j. SEVE nous indique ensuite que la mise en
place de la nouvelle couche d’enrobé va produire 29.29 T de CO2eq/j. On recalcul l’émission
de CO2 par m² ce qui nous donne 5.86 kg de CO2 /m² de voirie renouveler.
On additionne enfin les émissions de ces 2 tâches, ce qui nous donne une émission de 6.38 kg de
Co2 par m² de voirie renouveler.
Place maintenant aux opérations légères, qui se composent de types d’opérations comme le
pontage et la projection d’enrobées. Nous avons rempli SEVE de la même manière que pour la
situation précédente mais avec les paramètres propres à chaque tâche. On obtient grâce à SEVE TP
une émission de 35.33 T de CO2 pour le rabotage de près de 63 km de voirie. On convertie ensuite le
résultat de manière à obtenir des kg/m². On obtient donc environ 0.62 kg de CO2 eq émis par m² de
rabotage.
Pour la projection d’enrobées, on suit la même méthode que pour les autres tâches. On
obtient sur SEVE une émission de CO2 de 11.29 T CO2eq pour la projection d’enrobées. On convertie
ensuite le résultat de manière à obtenir des kg/m². On obtient donc environ 1.42 kg de CO2 eq émis
par m² d’enrobé projeté.
On remarque que la tâche qui émet le plus de CO2 est le renouvellement de voirie. Il s’agit d’une
opération lourde, qui nécessite beaucoup d’engins et qui va donc émettre plus de CO2.
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Baptiste ASTRUC – Louis-Marie GIAUME – Alexy ROY
Conclusion
Pour conclure, cette SAÉ a été très enrichissante pour nous car nous avons pu effectuer le
travail d’un maitre d’œuvre. En effet, nous avons analysé les différentes pathologies présentes sur
les voiries Rochelaise afin de les classés pour les traités de manière des plus judicieuse possible. En
effet, le choix des voiries en fonction du budget était la tâche la plus complexe de cette étude.
Par ailleurs, nous avons pu remarquer grâce à l’étude de l’impact des émissions de CO2 que
les tâches lourdes comme le renouvellement de voirie vont avoir un coût et un impact sur
l’environnement très élevé comparé aux opérations légères. Il faut donc essayer d’entretenir au
maximum les voiries rochelaises avec des pontages, projections d’enrobé, restructuration de voirie
et autres techniques partiel afin d’éviter de refaire totalement les voiries.
Nous avons donc réussi à renouveler environ près de 30 000 m² de voirie pour près de 900
000 euros ainsi que 70 000 m² de voirie grâce à la projection d’enrobée et au traitement de fissure
par pontage pour un totale de près de 250 000 €. L’impact carbone de tous ces chantiers est
d’environ 500 tonnes équivalentes de CO2 émise.