CARTIER Cédric, L’HERMITE Max

SAÉ 1.2
Projet d’ouvrage d’art
Passage supérieur en dalle précontrainte (PS-DP)
RD 938 – Déviation de Brion-Prés-Thouet

Tout d’abord, cette saé en binôme a différents objectifs, lire des plans, effectuer
un métré, des mouvements de terre et un chiffrage. L'ouvrage que nous avons étudié
est un pont qui permet à la RD 932, la voie secondaire de franchir la voie principale, la
RD938. Cette saé va nous permettre de mettre en application ce que l’on a vue dans
différents cours, les TD de dessin, ce que l’on a vue en cours de management et de
technologie des travaux publics. Cette saé qui a durée 22h au total nous a également
permis de chercher par nous-même et de trouver des solutions à nos problèmes mais
aussi de s’entraider car il y avait de nombreuses heures en autonomie.

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I- Lecture de plans élévation de la pile 1

II- Métré
A) Travaux préparatoire, mouvement de terre
B) Structure béton armé/précontraint
C) Superstructure
III- Tâche 1 : Décapage de TV
A) Refoulement de la terre végétale à l’aide d’un bouteur
B) Évacuation de la terre végétale + mise en place d’un double fret
IV- Tâche 2 : Terrassement des fouilles pour les piles et culées
A) Terrassement pleine masse à l’’aide d’une pelle
B) Quantité de R22 déposé sur chantier grâce au double fret
C) Acheminage du reste de R22
V- Tâche 3 : Remblais contigus
A) Réaliser les remblais contigus au PS-DP
VI- Bilan

I- Lecture de plans élévation de la pile 1

Lors de cette saé, nous avons commencé par

effectuer le dessin de l’élévation de la pile
P1. Pour cette partie de la saé nous
travaillons seul. Ce dessin est réalisé à
l’échelle 1/50 sur un format A3.

Rendu du dessin à effectuer

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II- Métré

A) Travaux préparatoire, mouvement de terre

Nous avons commencé par calculer le volume du décapage de la terre végétale.

Ensuite nous avons calculer le déblai pour fouille pour chaque culée et pile grâce
à la formule du tas de sable.
Enfin nous avons calculer les remblais contigus en calculant d’abord la hauteur
de chaque couche puis la distance entre chaque pour pouvoir avoir la longueur et la
largeur. Grâce à ces données nous avons pu faire un tableau récapitulatif avec chaque
couche pour connaitre leur volume et trouvée le volume total en additionnant toutes
les valeurs. Nous avons donc répété cette opération pour les deux remblais contigus
puisqu'ils étaient différents car ils n’avaient pas la même hauteur.

B) Structure béton armé/précontraint

Concernant les structures en béton, il suffisant de regarder les dimensions des

hauteurs largeur et profondeur des différents éléments pour chacune des piles et des
culées. On trouve donc le béton de propreté, le béton pour la semelle, les raidisseurs,
le béton pour faire les piles et les culées, le tablier, c’est ce qui demande le plus grand
volume de béton (446.60m3), les dalles de transition, une de chaque côté du pont. On
trouve également des chevêtres et les réservations qui sont des éléments en béton. Il
y a également des murs, un pour chaque pile et chaque culée mais on les a traités dans
le métré de la superstructure.

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Ci-dessous un exemple du calcul des volumes des semelles en béton.

On a ensuite calculé les armatures en kilogrammes à l’aide des ratios fournis par
l’énoncer. Ce qui nous donne un total de 82815.79kg d’armatures.

C) Superstructure

Pour la superstructure, il fallait repérer les différents éléments sur les plans qui étaient
fournis. Certains se comptait à l’unité comme les joints de chaussés, les gargouilles...Et
d’autre ce calculait comme les caniveaux, les fourreaux... Dans le tableau ci-dessous
on trouve également le volume de béton en m3 nécessaire afin de construire les
différents murs.

Le métré de la structure béton armé/précontraint et celui de la superstructure

peuvent être utile si l’on nous demandait de calculer un déboursé sec unitaire pour un
devis quantitatif estimatif. Le métré des travaux préparatoire va nous être utile lorsque
l’on doit calculer un terrassement, un décapage. C’est ce que l’on va devoir faire par la
suite.

III- Tâche 1 : Décapage de TV

A) Refoulement de la terre végétale à l’aide d’un bouteur

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On commence tout d’abord à choisir le bull que l’on va utiliser pour cela
on a utilisé la formule donnée dans le cours et les informations présente dans
l’énoncer. On détermine donc la production journalière moyenne, puis le temps de
production c’est à dire le nombre de jours ou l’on doit louer le bull (quantité de
TV/production journalière moyenne). On a pu calculer le cout de location, le cout de
la main d’œuvre à l’aide des informations donner, il deux personnes, un ouvrier qui
sécurise et un conducteur. On trouve ensuite le cout total de l’étape en additionnant
le coût de location et le coût de la main d’œuvre. On fait ça pour les trois bulls et on
en déduit que le bull D7 est le plus adapté au chantier car il a le meilleur rendement et
le coût le plus faible.

B) Évacuation de la terre végétale + mise en place d’un double fret

On devait ensuite évacuer cette terre

végétale et la mettre en carrière, on dispose de
deux sortes de camions différents 6X4 ou 4X2 et de
deux chargeuses différentes Mecalac AT1050 et
Mecalac AX850. On doit calculer la solution la plus
optimisée. Grâce au cours et aux informations du
sujet on commence par calculer le rendement des
différentes chargeuses. Comme pour les bulls on
détermine le temps d’utilisation et le coût
d’utilisation sachant que la quantité à évacuer est
de 1400m3. Ensuite on cherche quels types de
camions est le plus avantageux avec quels types de
pelles. On utilise une formule du cours sachant que
la carrière se situe à 21km. On remarque que le
types de camions 6X4 est le plus avantageux
lorsqu’ils sont chargés avec la Mecalac AX850 car la
durée du chantier est la plus courte, 5 jours et le coût total est de 24405.26€ qui est le
plus attractif.

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Le trajet jusqu’à la carrière est effectué en

double fret c’est à dire que les camions
vont ramener du R22 sur le chantier. Pour
cela on calcule le nombre de cycle, le
temps de travail en h/jours divisé par la
durée d'un cycle en h. On trouve ensuite
le nombre de camions en fonction du nombre de cycle. On calcule le poids en charge
d’un camion et on trouve la masse totale de R22 ramené sur le site en faisant le poids
en charge d’un camion fois le nombres de camion en fonction du nombre de cycles fois
le nombre d’heure travaillé par jours. Ce qui nous donne 5292T. L’opération coutera
au total 26670.26€.

IV- Tâche 2 : Terrassement des fouilles pour les piles et culées

A) Terrassement pleine masse à l’’aide d’une pelle

Comme pour la partie III-B), on cherche à évacuer de la terre en carrière à l’aide

d’une pelle. On a deux choix de camion et de pelle et on cherche la combinaison la plus
avantageuse. On a calculé dans les métrés le volume à évacuer, qui est de 3134.831m3.
On trouve que c’est la pelle Mecalac 12 MTX de 0.4m3 avec les camions 6X4 pour un
coût total de l’opération de 50013.23€. Pour la main d’œuvre on a pris le temps de
travail précis et non pas le même temps que la location de la pelle.

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B) Quantité de R22 déposé sur chantier grâce au double fret

De même que la partie III-B) on fait le trajet en carrière en double fret ou calcule
le nombre de cycle, ici on trouve 6, on détermine le nombre de camion en fonction du
nombre de cycles. Le poids en charge d’un camion reste donc le même qu’a la tâche 1.
On trouve une masse totale de R22 ramené sur le site grâce au double fret de 4704T.
Le coût total de ses opérations en étant le plus avantageux est de 52763.23€.

C) Acheminage du reste de R22

Grâce au double fret on a pu ramener une certaine quantité de R22 seulement

elle n’est pas suffisante. On cherche donc à déterminer le nombre de camion et le
budget nécessaires pour acheminer le reste. On trouve qu’il manque 16337.32T de R22
à gauche et 6416.41T à droite. On cherche donc à savoir qu’elle type de camions est le
plus avantageux afin de ramener ce qu’il manque. A vide, les camions roulent à
60km/h. On trouve une durée de cycle donc un nombre de camions. On calcule ensuite
le nombre de jours de location grâce au manque et au rendement. On trouve un coût
d’utilisation puis on calcule le coût précis de la main d’œuvre et on trouve un total
pour chacune des possibilités. Pour le remblai gauche, les camions 6X4 sont les moins
cher, 109398.06€ et pour le remblai droit on utilisera les mêmes camions pour un coût
total de 42972.59€.

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V- Tâche 3 : Remblais contigus

A) Réaliser les remblais contigus au PS-DP

Pour les remblais contigus nous avons suivi la même démarche que dans la tâche
deux pour le choix des engins. Nous avons en plus utilisé un compacteur pour tasser le
R22. Pour simplifier le calcule nous avons pris une pelle et un compacteur pour calculer
le cycle des camions et le nombre d’ouvrier car le nombre d’engin n’influence pas le
prix de la tâche car si on augmente le nombre d’engin le temps diminue donc le prix
reste le même. Pour cette tâche nous avons donc eu besoin d'une pelle Mecalac 12
MTX de capaciter 0,4m3, de 3 camions 4x2, d'un compacteur et de 7 ouvriers dont 5
conducteurs d’engin et 2 ouvriers au sol pour la sécurité. La coût total de cette tâche
est donc de 186 255 €.

VI- Bilan

Lors de la tâche 1 on a donc utiliser un Bull D7, une chargeuse AX850, 9 camions
6x4 et 10 ouvriers pour un total de 26 670,26 €. Ensuite lors de la tache 2 nous avons
pris une pelle 12 MTX, 8 camions 6x4, 8 camions 6x4 pour le reste de R22 qui restait à
gauche et le même nombre de camion pour le reste de R22 qui restait à droite. Nous
avons aussi pris 26 ouvriers pour un total de 202 383,89 €. Enfin dans la tâche 3 nous
avons pris comme exemple 1 chargeuse pour calculer le cycle de camion et le nombre
d’ouvrier puisque le coût total ne change pas en fonction du nombre d’engin qu’on
prend car on diminue le temps. Donc nous avons pris, une chargeuse 12 MTX, 3
camions 4x2, un compacteur et 7 ouvriers ce qui nous fait un total de 186 255,00 €.

Pour conclure, nous avons donc fait tout d’abord le métré de l’ouvrage pour
ensuite calculer la coût de chaque tâche de construction et trouvé un coût de
production finale de 415 309,15 €. Cette saé nous a permis de réaliser des tâches en
respectant un délai, il ne fallait pas passer trop de temps sur une tâche car on pouvait
manquer de temps sur une autre, en travaillant par binôme on a dû se partager les
tâches afin d’être le plus efficace possible.

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