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SOMMAIRE
INTRODUCTION ....................................................................................................................................2
GENERALITES........................................................................................................................................3
III-3-1- Calcul des contraintes et déformations admissibles sur le sol support ..............................20
CONCLUSION .......................................................................................................................................36
BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................................................37
ANNEXES ..............................................................................................................................................38
INTRODUCTION
Avec l’évolution du monde, le transport des biens et des personnes devient de plus en plus une
nécessité. La sécurité et le confort dans les déplacements sont indispensables. La route au sens littéral
est une voie terrestre aménagée pour permettre la circulation aisée des personnes et des biens qui de nos
jours se fait essentiellement grâce aux véhicules. La route tient une place particulière parmi les
infrastructures de transport urbain car, elle est non seulement le principal élément de structuration de la
ville, mais aussi et surtout un élément essentiel de l’organisation de l’occupation de l’espace urbain en
tant que facteur limitant pour l’implantation des activités urbaines, comme le dit l’adage : « là ou la route
passe le développement suit. Pour notre projet il nous a été demandé de concevoir une route reliant des
points bien définies suivant les règles de conception et de dimensionnement. Pour se faire, nous avons
jugé nécessaire de subdiviser notre travail en cinq (5) grandes parties à savoir : la réalisation des
différents tracés, les terrassements, le dimensionnement de la chaussée, le code de bonne pratique pour
l’exécution des travaux, ainsi que le planning prévisionnel des travaux de construction.
GENERALITES
Une opération routière met en œuvre un processus complexe depuis les études préliminaires jusqu'à
l'exécution des travaux. Les études doivent être menées en concertation avec les élus, riverains,
administrations, gestionnaires de réseaux… Elles s'inscrivent dans un cadre réglementaire strict qui
permet notamment de mener les acquisitions foncières et de répondre aux exigences environnementales.
DONNEES DU PROJET
Milieu physique
- Sol : sableux argileux
- Saison pluvieuse : Mai à Octobre
- Saison sèche : Octobre à Mai
- Pluviométrie annuelle : 700 mm
- Insolation moyenne annuelle : 2850h
- Température moyenne annuelle : 28.7 ℃
- Vitesse du vent : 3.5m/s
- Humidité relative de l’air :47%
HYPOTHESES DE TRAVAIL
- Route de type L, ainsi désigne la référence à la notion de grande liaison sont les auto routes, a
deux chaussées à carrefour dénivelé et sans accès riverain. Leur limitation de vitesse est de
130Km/h ou 110Km/h quand elles ont des chaussées dénivelées.
- Route de type T : sont les routes express à une chaussée avec une limitation de vitesse de 90Km/h
- Route de type R : constituent l’essentielle des réseaux des voies principale de rase campagne,
elles sont multi fonctionnelle ; leur limitation de vitesse est de 110 ou 90Km/h. on en distingue
du catégories R60 (quand le relief est vallonné) et R80 (bien adapté lorsque les contraintes de
relief sont faibles)
Paramètres cinématiques
Les paramètres cinématiques sont donnés en fonction de la vitesse de référence. Le tableau ci-dessous
regroupe tous ces éléments, il est tiré des normes ICTARN (Instruction sur les conditions techniques
d’Aménagement des Routes Nationales du Ministère de l’Equipement et du Logement – Direction des
routes et de la circulation routière – France) pour définir les contraintes géométriques.
Les règles de dimensionnement du tracé en plan et du tracé en long visent d’une part à assurer des
conditions de de confort relativement homogènes le long de d’un axe routier et adaptées à chaque
catégorie de route, en fixant notamment des caractéristiques minimales. Elles visent d’une part à garantir
de bonnes conditions de sécurité, au moyen notamment de principes d’enchainement des différents
éléments du tracé et de principes relatifs à la visibilité.
Les caractéristiques géométriques du tracé en plan et du profil en long de la route principale ont été
adoptées en fonction de la vitesse de référence donnée. Les caractéristiques géométriques sont reportées
sur les plans. Pour notre projet, la vitesse de référence est : 100 Km/h. Elle correspond donc à une route
de catégorie 1.
I-1-Tracé en plan
Le tracé en plan est une représentation sur un plan horizontal de notre route. Il est composé d’une
succession de segments de droites (Alignement droit) raccordés par des courbes. Ces dernières sont soit
des clothoïdes (courbes à courbures progressives), soit des cercles. Le tracé adopté a été soumis à
plusieurs contraintes dont le principal est celui imposé par la route en terre préexistante
Recommandations suivies pour le tracé en plan
La longueur d’un alignement droit est deux (02) Km maximum pour les raisons
suivantes :
Eblouissement par les phares des autres automobilistes venant dans le sens opposé ;
Monotonie dans la conduite qui peut créer la somnolence ;
En moyenne 60% d’alignement droit contre 40% de courbes quitte à remplacer les très
longs alignements droits par des courbes de grands rayons (R > RH’) ;
50m minimum entre deux courbes de sens contraire ;
3 secondes pour passer d’une courbe à une autre ;
Lorsque deux courbes se succèdent (même séparées par un alignement droit, quelle que soit
sa longueur) la condition suivante concerne leurs rayons R1 et R2 : 0.67 < R1/R2 <1.5 sauf
si R1 et R2 sont supérieure à 500 m.
≃
127(0.07 + )
(100)
= = 437.445
127(0.07 + 0.11)
≃ 438
Longueur de raccordement
Elts Caractéristiques Points de Contacts
Nom Paramètres Longueur Abscisse X Y
Droite 1 Gisement 157.09gr 127.126 0.000 500.000 210.000
Arc 1 Rayon 120.000 m 236.524 127.126 579.350 110.679
Centre X 673.103 m
Centre Y 185.581 m
Droite 2 Gisement 31.61gr 99.925 363.650 778.615 128.422
Arc 2 Rayon -81.000 m 180.185 463.575 826.212 216.283
Centre X 897.433 m
Centre Y 177.701 m
Droite 3 Gisement 173.22gr 103.379 643.760 971.373 210.775
Arc 3 Rayon 120.000 m 153.388 747.139 1013.585 116.407
Centre X 1123.126 m
Centre Y 165.406 m
Droite 4 Gisement 91.85gr 294.521 900.527 1138.450 46.389
1195.048 1430.560 84.000
Longueur totale de l'axe 1195.048 mètre(s)
Confort dynamique
Dans un virage de rayon R et de dévers , les roues du véhicule sont soumises à des forces de frottement
transversales de résultante F. se traduisant par l’expression suivante :
≥ −
18 127
≥ ×
− 0.0544 = 4.496m < 236.524m Pour R= 120m
≥ ×
− 0.062 = 8.314 m < 180.185m Pour R= 81m (VERIFIE)
≥ ×
− 0.0544 = 4.496 m < 153.388m Pour R= 120m
Gauchissement
Pour 40km/h, on a La = 5.5 m
≥ ∆ = 5.5 × 7.94 = 43.67 < 236.524m (VERIFIE)
≥ ∆ = 5.5 × 8.70 = 47.85 < 180.185m (VERIFIE)
≥ ∆ = 5.5 × 7.94 = 43.67 < 153.388m (VERIFIE)
Confort optique
⎧ = 13.33
⎪ L = 236.524 m
≥ → =9 < L = 180.185 m (VERIFIE)
⎨ L = 153.388 m
⎪ = 13.33
⎩
TABLEAU RECAPUTILATIF
DEVERS VITESSE DE
DESIGNATION
ASSOCIE REFERENCE
VUE EN PLAN 100 Km/h
Catégorie de la route 1
Rayon minimal absolu 7% 438 m
Rayon minimale normal 4% 630 m
Rayon au devers minimale 2.5% 900 m
Il s’agit d’une coupe de la route perpendiculairement à son axe. Nous avons choisi de réaliser
cette route en rase campagne ; cette zone a une pluviométrie annuelle de 700 mm, permettant de dire
qu’on a une pluviométrie de de 0.08mm/h : précipitations faibles d’où nous jugeons la réalisation des
fossés latérale non nécessaires. Les séparations de nos profils en travers en de 25m car le relief est
vallonné.
Dans les alignements droits, les profils en travers courants ont les caractéristiques suivantes :
Profil en travers en toit avec de part et d’autre 2,5% comme dévers de la chaussée et 1,5% celui
des accotements ;
Largeur de la plateforme est de 10.5 m constituée de 7.5 m de large pour la chaussée revêtue et
1,5 m de large pour chaque accotement ;
La route étant en rase campagne dans une région non inondable avec de très faibles pluies
annuelles, les fossés latéraux n’ont pas été jugés nécessaires.
Largeur de la plateforme : 10 m
Largeur de la chaussée revêtue : 7 m
Largeur des accotements : 1,50 x 2 m
Largeur de l’imprégnation : 7.5m + 1,50 x 2 m
Dévers de la chaussée : 2,5%
Dévers des accotements : 1,5%
Pente des talus en remblai : 3/2 (horizontal/vertical)
Pente des talus en déblai : 1/1 (horizontal/vertical)
Sur l’ouvrage d’art, l’accotement a le même dévers que la chaussée
Protection contre l’érosion : perrés maçonnés, enrochements et gabions, muret
antiérosif
Plan des profil travers courants (ANNEXES)
Contraintes géométriques
Déclivité maximale 5%
Rayon angle saillant Minimal absolu 6000
RV (m)
Minimal normal 12000
(Chaussée 2 voies)
Minimal absolu 3000
Rayon rentrant
RV’(m) Minimal normal 4200
POINTS CHOISIS
P0 = (0, 485m) ; P16 = (350, 458.7m)
P17= (363.65, 458.42m) ; P55 = (1195.05, 512m)
R= 3500 m
− 512 − 458.24
= → = = 0,0646 = 6.46%
− 1195.05 − 363.65
= 191.553
= 470.61
( − ) Xs = 209.858 m
= + avec → dans le tableau suivant
ys = 471.150 m
N° ( − )
PROFIL
XP(m) −
2
P01 0.000 -209.858 6.291 477.98
P02 25.000 -184.858 4.881 476.03
P03 50.000 -159.858 3.650 474.80
P04 75.000 -134.858 2.598 473.74
P05 100.000 -109.858 1.724 472.87
P06 125.000 -84.858 1.028 471.77
P07 127.126 -82.732 0.977 471.66
P08 150.000 -59.858 0.512 407.52
P09 175.000 -34.858 0.174 469.13
P10 200.000 -9.858 0.013 468.11
P11 225.000 15.142 0.032 467.11
P12 250.000 40.142 0.230 466.29
P13 275.000 65.142 0.606 465.65
P14 300.000 90.142 1.161 465.19
P15 325.000 115.142 1.894 464.81
P16 350.000 140.142 2.805 464.81
P17 363.650 153.792 3.379 464.83
P18 375.000 165.142 3.895 464.88
P19 400.000 190.142 5.165 465.13
P20 425.000 215.142 6.612 465.57
P21 450.000 240.142 8.238 466.18
P22 463.575 253.717 9.196 466.58
P23 475.000 265.142 10.042 466.97
P24 500.000 290.142 12.026 467.93
P25 525.000 315.142 14.187 469.08
P26 550.000 340.142 16.528 470.32
P27 575.000 365.142 19.046 471.55
P28 600.000 390.142 21.744 472.79
P29 625.000 415.142 24.620 474.03
P30 643.760 433.902 26.895 474.96
P31 650.000 440.142 27.674 475.27
P32 675.000 465.142 30.908 476.50
Le profil en travers type d’une route est une représentation en coupe perpendiculaire de la nouvelle
route ; il contient tous les éléments constructifs de la future route dans toutes les situations (en remblai,
en déblai). Lorsque le tracé présente des différences importantes, il convient de prévoir des détails ou
plusieurs profils types. L'échelle de représentation (niveau projet) est généralement de l'ordre du 1/50.
II- TERRASSEMENT
Mouvement de terre
Avec une pente de talus en remblai de 3/2 (horizontal/vertical) et en déblai de 1/1 (horizontal/vertical),
le volume total de terre déblayé est de 284950,50 m3 et de terre à remblayer est de 20702,30 m3. Apres
utilisation des terres déblayées comme apport en remblai nous avons un excédent de terre de 264248,20
m3 à évacuer.
Une chaussée est une surface spécialement aménagée pour assurer la viabilité de la route
et permettre la circulation confortable et en toute sécurité des usagers. La conception d’une
chaussée vise à garantir de bonnes conditions de sécurité et de confort adaptées à chaque
catégorie de chaussée en limitant la charge transmise par la roue (du véhicule) au sol-support,
afin de minimiser ses déformations et éviter de l'amener à la rupture.
DONNEES D’ENTREES
Agressivité = ( )
Avec :
P = 13t : Charge réglementaire à l’essieu
P = 13t : Charge à l’essieu
K = 1 Pour un essieu simple
Ainsi on a : A = 1 × ( ) = 1
t = tracfic en 2021
⎧ t = trafic en 2023
⎪
n = annee d etude
= ×( + ) × →
⎨ n = annee de mise en service
⎪ i = taux d accroissementdu trafic
⎩t = pourcentage de poids lourds
= × (1 + 0,03) × 0,2 → 1125 × (1 + 0,03) × 0,2
= /
Le nombre de poids lourds cumulés équivalent
( + ) − (1 + 0.03) −1
= × × × → 365 × 1 × 239 ×
é
0.03
é
= 1622478 PL = . × PL
CBR<5 S1
5<CBR<10 S2
10<CBR<15 S3
15<CBR<30 S4
CBR>30 S5
CBR < 10 d’où classe de sol S2, donc nous avons le couple (S2, T3) ; la structure de notre route est la
suivante :
Epaisseur
Couches Matériaux
(cm)
Roulement Béton bitumineux 5
Base Graveleux latéritiques naturel 20
Fondation Graveleux latéritiques naturel 30
Le dimensionnement proposé sera vérifié à l’aide du programme ALIZE du Laboratoire Central des
Ponts et Chaussées
Hypothèses de travail
Par ailleurs, nous avons considéré un trafic cumulé exprimé en nombre équivalent
d’essieux de 13 tonnes de 1622478 PL
La température équivalente retenue est de 29°C.
Conditions de réalisation : les interfaces sont toutes collées
On analysera les contraintes et déformations à la surface du sol support par rapport aux contraintes
admissibles grâce au logiciel Alizé LCPC.
CALCUL MANUEL
. ×
=
( . × )
,
= ×( )
La déformation horizontale admissible de la couche de roulement
( ° )
= ( ° , )×( ) ×( )× × ×
Avec
- (29℃, 25Hz) = 100 : déformation pour laquelle la rupture conventionnelle en flexion sur
éprouvette est obtenue au bout de 10 cycles avec une probabilité de 50% à 29°C et à 25Hz ;
- (29° ) = 7200 : Module d’Young à 29°C ;
Conclusion : les épaisseurs des couches choisies vérifient les conditions de résistance et de
déplacement.
Le transport des personnes et des marchandises occupe une place prépondérante dans notre
société. Il mobilise des véhicules et une infrastructure qui a spécialement été conçue pour certains types
de véhicules (ou parfois pour plusieurs types simultanément). Ainsi, se déplacent sur la route des voitures
particulières, des poids lourds (et autres véhicules professionnels), des bus et des motos, tandis que des
avions décollent et atterrissent sur des pistes aéroportuaires, des vélos parcourent des pistes cyclables,
etc. Toute cette infrastructure doit offrir un service propre à garantir, tout au long de sa durée de vie
(aussi longue que possible), la sécurité et le confort des usagers. Le choix adéquat de la structure de la
chaussée et des couches qui la constitue revêt une importance capitale pour atteindre cet objectif.
Le rôle premier de toute structure routière est, grâce aux caractéristiques des matériaux choisis et à
l’épaisseur des couches, de ramener la valeur des charges (souvent de plus en plus lourdes) circulant à
la surface de la chaussée à un niveau de contrainte acceptable au niveau du sol en place de telle manière
que celui-ci ne se déforme pas.
TYPES
On distingue :
Les enrobés à squelette sableux et à granulométrie continue (BB, APT) ;
Les enrobés à squelette pierreux et à granulométrie discontinue (SMA, ED, BBTM, SME).
La constance de l’épaisseur de la couche de roulement est aussi un facteur important pour la durabilité
du revêtement. Selon le type de mélange, des couches de roulement de 15 à 50 mm d’épaisseur peuvent
être réalisées.
Couches de liaison
Dans une structure routière classique, les couches de revêtement situés sous la couche de roulement sont
appelées couches de liaison. Lorsque l’épaisseur de ces couches est variable, elles sont considérées
comme des couches de reprofilage.
Même si les couches de liaison ne sont pas soumises à l’action directe du trafic, elles subissent
néanmoins des contraintes très élevées dues au passage des charges. Les contraintes les plus élevées
responsables de l’orniérage se produisent dans les couches à une profondeur comprise entre 40 et 100
mm Pour une structure correctement dimensionnée, les contraintes responsables du risque de fissuration
par fatigue sont les plus élevées à la base du revêtement. Ceci justifie que, lorsque le niveau des
sollicitations le nécessite, la couche supérieure des couches de liaison présentera principalement une
résistance élevée à la déformation, tandis que les autres couches de liaison auront plutôt une résistance
élevée à la fatigue.
Même si, vu le niveau des couches, les actions climatiques (températures) ont un impact moindre (par
rapport aux couches de roulement), une bonne résistance à la fissuration thermique reste souhaitable,
surtout si la couche de roulement est d’épaisseur faible.
TYPES
Sauf exception, cette partie du revêtement est composée d’une ou de plusieurs couches bitumineuses
d’épaisseur constante (à défaut de quoi, elles sont considérées comme des couches de reprofilage) variant
de 40 à 110 mm (par couche). Ces enrobés appartiennent dans la toute grande majorité des cas à la
famille des enrobés à squelette sableux et à granulométrie continue. Ils se différencient des enrobés de
ce type utilisé en couche de roulement par une teneur en liant moindre
Couches de reprofilage
Dans certains cas, il peut être nécessaire d’appliquer une couche bitumineuse sur une épaisseur variable,
par exemple : Sur une surface fraisée, une fondation inégale, des dalles de béton fractionnées, etc. La
couche de reprofilage est toujours la couche la plus basse d’un revêtement bitumineux.
TYPES
Les couches de reprofilage et les couches de liaison sont réalisées avec les mêmes mélanges bitumineux.
En effet, compte tenu du rôle que ces couches doivent jouer, il est nécessaire de pouvoir disposer d’une
palette d’enrobés dans laquelle chacun possède son domaine d’application.
Pour les couches de liaison classiques (BB, ACBase et APO) :
- Calibre 0/6,3 : épaisseurs de 20 à 40 mm ;
- Calibre 0/10 : épaisseurs de 30 à 50 mm ;
- Calibre 0/14 : épaisseurs de 40 à 60 mm ;
- Calibre 0/20 : épaisseurs de 60 à 80 mm
Pour les mélanges EME :
- Épaisseurs de 60 à 80 mm ;
- Épaisseurs de 70 à 90 mm ;
- Épaisseurs de 80 à 110 mm
La recherche des mélanges bitumineux adéquats pour une application particulière repose entre autres sur
les performances qui, dans les circonstances données, sont importantes pour l’application considérée.
Pour offrir une durée de vie et une durabilité suffisante, et pour assurer le confort et la sécurité des
usagers, les mélanges bitumineux doivent satisfaire à diverses exigences performancielles. L’importance
Les mélanges de béton bitumineux sont plus faciles à traiter que les mélanges à squelette pierreux (SMA,
ED)
Compactabilité
La Compactabilité est la capacité d’une couche d’enrobé à être compactée (dans un délai normal, dans
des conditions météorologiques normales et avec un matériel normal), de manière à atteindre les
caractéristiques souhaitées.
Importance en fonction du mélange bitumineux : Le compactage est important pour tous les
mélanges afin qu’ils atteignent le pourcentage de vides attendu.
Les sols latéritiques utilisables en Technique routière sont les graveleux latéritiques conte- nant une
proportion suffisante d'éléments supérieurs à 2 mm Au Cameroun, on observe essentiellement les
concrétions ferrallitiques (Sud) et ferrugineuses (Nord). Les matériaux contenant un pourcentage de
fines supérieur à 35 % ne sont pas considérés comme étant des graveleux latéritiques.
L'utilisateur routier doit savoir ce qui distingue les graveleux latéritiques des autres sols. De
même, le prospecteur d'emprunts recélant ces matériaux doit bien maîtriser les différents facteurs qui
caractérisent leur formation ; il peut alors localiser plus aisément les zones où les indices peuvent retenir
son attention.
Les indices qui peuvent retenir l'attention du prospecteur de graveleux latéritiques sont les suivants :
Affleurement de cuirasse,
Présence de gravillons latéritiques en surface,
Ancienne exploitation de matériaux,
Morphologie : les graveleux latéritiques sont recherchés à mi-pente ou aux ruptures de
pente des interfluves
Présence de certains arbres que les prospecteurs avertis identifient.
L'exploitation des graveleux latéritiques débute par le déboisage du site et par le décapage de la
découverte lorsqu'elle existe. On procède ensuite au buttage du graveleux au bulldozer par légères
passes, en vue de ne pas mélanger les différentes couches dans le cas d'une hétérogénéité verticale où
les différents matériaux sont utilisés séparément. L'habileté et le coup d'œil des conducteurs d'engins
sont déterminants et il faut veiller à ce que l'exploitation ne touche pas la couche argileuse. Un soin
particulier sera apporté, en cours d'exploitation, au drainage des emprunts. On se souviendra, dans
l'estimation des quantités, qu'un m2 de matériau à l'emprunt correspond à environ 0,75 m3 compacté
dans la chaussée.
Couche de base
Les indices de groupe sont un moyen complémentaire de caractériser ces matériaux enfin, le produit f x
IP constitue également une caractéristique importante du comportement des graveleux latéritiques.
Ainsi on trouve en général les correspondances suivantes :
L’indice portant CBR de la couche de base sera au moins égale 80 pour une densité sèche correspondant
à 95% de l’Optimum Proctor modifie (OPM)
Couche de fondation
Les matériaux pour couche de fondation doivent avoir un CBR au moins égale à 30
obtenu pour une densité sèche correspond à 95% de l’OPM.
Le diamètre maximal des éléments ne doit pas excéder 60mm.
Le compactage sera réalisé à pneus
Le repandage se fera au bulldozer ou à la niveleuse en couche d’épaisseur minimale de
10 cm et maximale de 25 cm ;
La teneur en eau de comptage sera Wopm plus moins 2.
DONNEES
Implantation ;
L’installation du chantier ;
Débroussaillage ;
Décapage de la terre végétale ;
Les travaux de terrassement :
Déblais,
Remblais,
Mise hors site de l’excédent de déblais ;
Les travaux de chaussée
Réglage de la plate-forme,
Mise en place de la couche de fondation,
Mise en place de la couche de base,
Imprégnation,
Mise en place de la couche d’accrochage,
Couche de roulement en béton bitumineux,
Stabilisation des talus (remblai et déblai)
Signalisation Sécurité-Divers :
Glissière de sécurité,
Bornes de panneaux de signalisation,
Réalisation de l’éclairage public,
Marquage horizontal,
Repli chantier ;
Matérielles
LE BULLDOZER
Le bulldozer sont des engins commodes pour : Niveler des terrains ; décaper de la terre végétale ;
faire le régalage des terres ; pousser des décapeuses ; tirer des charrues ;
CHARGEUR
Domaine d’application : Il creuse par le mouvement de l’engin ; soulève, transporte ou décharge les
matériaux sur des courtes distances ; Il permet, outre le chargement des camions ; de créer, modifier, et
déplacer de manière rapide des tas de terres excavées.
RENDEMENT HORAIRE
CAPACITE DU NATURE DU
CHARGEUR
GODET TERRAIN
936 966
LA DECAPEUSE
Domaine d’utilisation : L'arasement des sols ; Eliminer les matériaux compactés
Production horaire : 25.04 m3/h
NIVEULEUSE
Domaine d’utilisation : Permet de régler la hauteur des couches des matériaux
Production horaire : 4323 m3/h
LES COMPACTEURS
Vitesse de compactage : 2,1km/h (4 passes) ;
Largeur du rouleau 1.035 m ; couche compactée de 300mm foisonnée
Production horaire = 114.1m3/h
FINISSEUR : 300m/h
MATERI RENDEME
TACHES DESCRIPTION U QTE ENGINS
AUX NT
Il s’agit de l’installation
des équipements de
Installation l’entreprise chargée de MO humaine
la construction de la
route
Il s’agit ici de l’abattage
des arbres, du
Débroussail défrichage des hautes
M 1195.05 MO humaine 5m/h
lage herbes sur l’emprise
destinée pour la
construction de la route
Il s’agit ici du décapage
de la terre végétale sur Terre Bulldozer D8
M3 3764.41 320 m3/h
l’emprise (0.3 m végétale (Terre meuble)
Décapage
d’épaisseur)
Il s’agit des essais sur la
Essais
couche de sol support
géotechniq
avant déblai, remblai et
ues
sur matériaux
Pelle
Déblai Terre 284950,50 120 m3/h
hydraulique
Terrasseme Chargeur 150 m3/h
Remblai (y compris 3
nt Terre M 20702.30 Niveleuse 4323 m3/h
essais géotechniques)
Compacteur 114.1m3/h
Chargeur et 150m3/h
Excèdent Terre 264248.2
camions 20 m3
Couche de fondation (y Chargeur, 150m3/h ;
compris essais Graveleux camions, 20m3 ;
géotechniques et latéritique 3764.41 niveleuse, 4323 m3/h ;
réglage de la naturel compacteur 114.1m3/h
Travaux de plateforme)
M3
réalisation Chargeur, 150m3/h ;
Couche de base (y
Graveleux camions, 20m3 ;
compris essais
latéritique 2509.61 niveleuse, 4323 m3/h ;
géotechniques et
naturel compacteur 114.1m3/h
l’imprégnation)
B Débroussaillage / 10
C Décapage B 2
D Essais géotechnique C 10
F Terrassement (remblai) D 31
Terrassement (évacuation
G / 75
excèdent)
Stabilisation des talus (remblai
H G 80
et déblai
Travaux de réalisation (couche
I N;H 8
de fondation)
Travaux de réalisation (couche
J I 6
de base)
Travaux de réalisation (couche
K J 3
de roulement)
Réalisation de la couche du
L J;K 3
trottoir
CONCLUSION
Arrivés au terme de notre travail ou il était question pour nous de concevoir une route reliant des
points bien définis, fort a été pour nous de constater que la conception d’une route est un exercice très
fastidieux qui demande beaucoup de concentration mais qui s’avère être une nécessité fondamentale
dans notre formation. Au cours de cette conception, nous avons rencontré de nombreuses difficultés que
nous avons essayer de surmonter du mieux que nous avons pu grâce aux différentes connaissances
acquises lors des cours. Ces difficultés sont les suivantes : choix des rayons de raccordements avec la
vitesse de référence de 100 km/h que nous avons essayé de contourner en changeant de vitesse au niveau
des virages, la planification d’exécution des travaux qui prend en compte de multiples considérations
qui, à notre niveau, n’ont pas été évidentes à réunir mais avons essayer d’approcher à l’aide de
rendements des engins et les volumes de terrassements. Suite à nombreux obstacles, nous avons pu
asseoir un certain nombre de connaissance dans le domaine routier, connaissance que l’on ne cessera
jamais d’améliorer.
BIBLIOGRAPHIE
COURS DE ROUTE
CEBTP, 1980 : Guide Pratique de Dimensionnement des Chaussées pour les Pays
Tropicaux ;
ARP (Aménagement des routes principale) guide technique Aout 1994
Cours de Covadis dispensé par M. MASSECK Adolphe, (Non publié) ;
Ancien rapport de nos supérieurs académiques ;
Logiciels consultés
- Microsoft office Word 2016 ;
- Microsoft office Excel 2016 ;
- Covadis 17 ;
- MS PROJECT.
- Alizé LCPC
ANNEXES
TRACE EN PLAN
PROFIL EN LONG
DIAGRAMME GANTT