Vous êtes sur la page 1sur 9

Camille COLOMBIER TP-5

Chloé JOFFREAU

SAE 3.1 - ACV


Etude environnementale de l’aménagement urbain du
programme CALYPSO

M.Turcry
M.Lux
Camille COLOMBIER TP-5
Chloé JOFFREAU

Sommaire

Introduction .............................................................................................................................................3
1. Présentation des différentes solutions ............................................................................................3
a) Solution de référence ..................................................................................................................3
b) Solution variante ..........................................................................................................................3
c) Solution optimisée .......................................................................................................................3
2. Chiffrage ...........................................................................................................................................4
3. Résultats des simulations de SEVE...................................................................................................5
4. Analyses et comparaisons des solutions .........................................................................................6
5. Conclusion ........................................................................................................................................9

M.Turcry
M.Lux
Camille COLOMBIER TP-5
Chloé JOFFREAU

Introduction

L’objectif de ce projet, réalisé à l’aide du logiciel SEVE, est d’étudier l’aménagement des
voiries sur la zone du programme immobilier CALYPSO. Le logiciel SEVE, Système d’Évaluation
des Variantes Environnementales, constitue une base de données pour les travaux routiers
afin de mesurer l’impact environnemental des différentes solutions. La ville de La Rochelle
souhaite mettre en place des revêtement drainants afin de limiter l’imperméabilisation des
sols. Le but est de comparer plusieurs solutions afin d’obtenir celle qui est la plus
respectueuse de l’environnement. Pour cela, nous avons fait le métré des différentes
structures de chaussées avec les temps horaires pour chaque tâche. Ensuite, nous avons
compléter les valeurs dans le logiciel SEVE. Enfin, nous avons analysé les résultats trouvés.

1. Présentation des différentes solutions

a) Solution de référence

Tout d’abord, nous avons étudié la solution de référence qui se compose d’une couche
de roulement en BBSG (Béton Bitumineux Semi-Grenu) reposant sur une assise en GNT (Grave
Non Traitée). Cette composition est valable pour les voies de circulation et les trottoirs. Nous
avons pris en compte les quantités de matériaux utilisées avec leur durée de mise en place.
Concernant l’approvisionnement, nous avons pris en compte les distances avec les différents
lieux de fabrication.

b) Solution variante

Ensuite, nous avons analysé une deuxième solution qui consiste à modifier la couche de
roulement pour les trottoirs. En effet, nous avons remplacé le BBSG par du béton drainant.
Ce matériau, composé de gravillon, de ciment et d’eau, a pour particularité de laisser l’eau
s’écoulé dans le sol. Nous avons réitéré le métré selon cette configuration et calculer à
nouveau les temps horaires de chaque étape avec les kilomètres parcourues pour
l’approvisionnements des matériaux.

c) Solution optimisée

M.Turcry
M.Lux
Camille COLOMBIER TP-5
Chloé JOFFREAU

Pour cette troisième et dernière solution, l’objectif était d’optimiser la solution variante afin
d’obtenir un gain énergétique et une analyse de cycle de vie encore plus respectueuse de
l’environnement. Dans cette partie nous avons décidé de changer le GNT par de la grave
recyclée ainsi que de modifier le type de ciment dans le béton drainant. En effet, le ciment
était de type CEM I et nous l’avons changé par un ciment de type CEM III. En effet, l’ancien
ciment choisi provoque de la chaleur d’hydratation et risque de conduire à une élévation de
température excessive lors de leur réalisation. C’est pour cette raison principale que nous
avons choisi le CEM III qui respecte beaucoup plus l’environnement et développent une
chaleur d’hydratation largement inférieure.
De plus, nous avons considérablement réduit le taux de transports grâce à la mise en place
de la nouvelle cimenterie de La Rochelle. De ce fait, nos besoins en ciment proviennent non
loin de notre chantier. Ces modifications apportent des bienfaits sur la mise en place des
matériaux, leur composition et leurs approvisionnements jusqu’au chantier. Par ailleurs, nos
véhicules de transports ont un nouveau mode de fonctionnement car ils utilisent comme
carburant du biodiesel afin de limiter le rejet de CO2.

2. Chiffrage

Afin de comparer ces 3 solutions, nous avons débuté notre analyse par un chiffrage
des 3 éléments influençant l’impact environnemental :

− Les quantités de matériaux


− Les distances distance parcourues pour l’approvisionnement
− La durée d’utilisation des engins

Pour réaliser cette étape, nous avons déterminé les quantités des matériaux utilisées selon
les 3 solutions étudiés à l’aide de leur masse volumique. Par la suite, nous avons cherché les
distances parcourues du lieu de production jusqu’au chantier. À savoir que le déblai est
transporté au dépôt afin d’être stocké et peut-être réemployé sur d’autres chantiers. Enfin,
nous avons calculé le temps pour chaque tâche en fonction du rendement de l’engin utilisé.

M.Turcry
M.Lux
Camille COLOMBIER TP-5
Chloé JOFFREAU

Exemple de chiffrage fait pour la solution de référence

3. Résultats des simulations de SEVE

Par la suite, nous avons intégré les valeurs obtenues dans le chiffrage sur le logiciel
SEVE. Nous avons simulé chaque cas afin d’obtenir des diagrammes barres pour mieux se
rendre compte des impacts qu’avaient les 3 solutions. Une fois ceux-ci tracés, il nous est plus
facile de comparer les différentes configurations entres-elles en vérifiant leurs énergies
dépensées, leurs émissions de gaz à effet de serre, leurs préservations de la ressource et leurs
tonne kilomètre.
Les énergies dépensées sont celles qui représente la somme des énergies renouvelables et
non renouvelables lors de la réalisation sur le chantier. C’est l’énergie dite, primaire procédé,
qui signifie l’énergie nécessaire besoin pour le futur client après la phase de fabrication de
l’ouvrage ainsi que sa consommation.
Nous avons un deuxième indicateur, celui des émissions de gaz à effet de serre exprimé en
tonnes équivalent CO2, qui impacte sur le changement climatique de notre planète. Cet
indicateur comprend la somme de tous les flux néfastes émis dans l’air lors de la mise en
œuvre des matériaux, les besoins nécessaires au projet de constructions ainsi que les rejets
des moyens de transports.
Le troisième indicateur que l’on va étudier est celui de la préservation de la ressource,
exprimé en tonnes. Il permet de de comptabiliser et de mesurer les quantités de granulats
naturels utilisés sur le chantier afin de savoir la quantité économisée avec la différence
obtenue avec la solution de base.
Enfin, le dernier indicateur est la “tonne. Kilométrique”. Comme son nom l’indique il exprime
l’unité de transport correspondant aux nombres de tonnes transporté par le nombre de
kilomètre parcourus.

Ces différents points de comparaison constituent l’impact de la solution sur l’environnement


et permettent de comprendre quels sont les différentes améliorations envisageables pour
diminuer leur empreinte carbone.

M.Turcry
M.Lux
Camille COLOMBIER TP-5
Chloé JOFFREAU

4. Analyses et comparaisons des solutions

Suite à nos simulations des différentes solutions sur le logiciel SEVE, nous obtenons
des diagrammes barres mettant en évidence quels impacts sont les plus influençant et quelle
solution respecte au mieux l’environnement.

Diagramme comparant l’énergie nécessaire pour les 3 solutions

Nous observons que pour les énergies dites procédées, nous avons une solution
variante qui, au total, consommait plus de 380 000 MJ. Grâce à notre solution optimisé et ce
qu’on lui a apporté, notre taux d’énergie procédé à réduit considérablement de 25%.
Nous remarquons que la quantité d’énergie est considérable pour l’extraction des matières
premières. Cela est plutôt cohérent du fait de l’énergie nécessaire aux engins, du transport
que cela entraîne, en l’occurrence pour les carrières, et de la chaleur requise à la création de
certain composant comme le clinker se trouvant dans le ciment. On s’aperçoit que la solution
optimisée obtient une valeur supérieure à celle de la référence. Cela s’explique par la mise en
place de béton drainant composé par du ciment et donc du clinker. Cependant l’utilisation de
ciment de type CEMIII, pour la solution optimisée, limite cette quantité. En effet, ce type de
ciment est aussi composé avec du laitier de haut fourneau.
Grâce à notre solution optimisé et ce qu’on lui a apporté, notre taux d’énergie procédé à
réduit considérablement de 25%. Le facteur jouant le plus sur cette réduction, est celui des
frets entrant sur le chantier qui correspond aux flux routiers. Nous avons aussi joué sur cet
aspect en utilisant des camions de 40 tonnes au lieu de 44 tonnes lorsque le produit était
moins important.

M.Turcry
M.Lux
Camille COLOMBIER TP-5
Chloé JOFFREAU

Diagramme comparant l’émission de gaz à effet de serre rejeté pour les 3


solutions

Les émissions de gaz à effet de serre complète l’énergie procédé nécessaire, ces deux impacts
sont de pair. Nous identifions, une seconde fois, que l’extraction des matériaux dans notre
solution optimisée est plus importante que pour la solution de référence expliquée par la
mise en place de béton drainant et donc l’utilisation de ciment. Toutefois, nous avons modifié
le carburant des camions afin de consommer du biodiesel ce qui réduit les émissions les frets.
De plus, nous avons réduit la taille de nos semi-remorques en n’employant que des véhicules
dimensionnés pour 40 tonnes et non 44 tonnes. Ces changements permettent une diminution
de 30% d’émissions de gaz à effet de serre par rapport à la solution variante.

Diagramme comparant la préservation des ressources pour les 3 solutions

Comme nous avons choisi des granulats recyclés pour la solution optimisée, la proportion de
granulats naturels représente seulement 20% par rapport à la quantité utilisé dans la solution
variante. Par ailleurs, on obtient une valeur de presque 500 tonnes de matériaux recyclés ce
qui diminue considérablement son impact sur l’environnement. Nous avons opéré plusieurs
changements sur notre solution en vue d’améliorer ce point de comparaison intitulé
“Préservation des ressource” avec l’utilisation de meilleurs matériaux.

M.Turcry
M.Lux
Camille COLOMBIER TP-5
Chloé JOFFREAU

Diagramme comparant la tonne kilométrique générée pour les 3 solutions

Nous remarquons que la quantité de matériaux transporté par rapport à leur nombre de
kilomètre est largement inférieur en ce qui concerne la solution optimisée. En effet, nous
avons choisi d’utiliser une couche de fondation composé de granulats recyclés dont la carrière
se trouve à 9 km du chantier au lieu de 94 km pour le granulat naturel. Par conséquent, la
distance est largement réduite. Par ailleurs, la quantité de GNT s’élève à 500 tonnes alors que
celle pour les granulats recyclés est de 475 tonnes. De ce fait, la préservation du réseau routier
a été amélioré de 68% avec la mise en place de ces changements pour la solution optimisée.

Diagramme radar comparant les solutions selon les 4 indicateurs

Ce diagramme radar nous permet d’avoir une meilleure visualisation sur les résultats obtenus
des 3 solutions selon les 4 indicateurs. Nous remarquons que la solution de référence, ici en
rouge à un fort impact sur l’environnement dû aux matériaux et aux solutions
d’approvisionnement. La solution variante, en bleu, apparaît comme pire que la référence ce
qui montre le dilemme entre l’enjeu de l’eau pluvial et l’impact environnemental. Enfin, la
solution optimisée en verte est largement meilleure sur tous les points. En effet, grâce aux
M.Turcry
M.Lux
Camille COLOMBIER TP-5
Chloé JOFFREAU

matériaux employés tel que des granulats recyclés et aux méthode d’approvionnements avec
l’utilisation de camions adaptés aux quantités transportées et se déplaçant avec du biodiesel.
C’est pourquoi, l’indicateur analysant la préservation des ressources illustre nos choix
constructifs. Ce qui diminue par la même occasion la quantité de matériaux transportés par
rapport aux nombres de kilomètre.

5. Conclusion

Pour conclure, nous remarquons à quel point nos choix de matériaux sont essentiels
pour participer à un processus de développement durable dans nos constructions futures. En
effet, suite à nos comparaisons entre les solutions présentées précédemment, nous avons pu
trouver des résultats plus ou moins importants qui pourrait contribuer à une amélioration de
notre préservation de l’environnement. Nous avons tout d’abord, tenté de réduire le
ruissellement d’eau en surface afin de limiter le risque d’inondation grâce au béton drainant.
Par la même occasion, cette solution alimente en grande partie les nappes phréatiques et les
sols de notre planète. Cependant, on se rend compte que chaque solution, dont celle-ci,
possède des avantages et des inconvénients... En ce qui concerne, le ciment incorporer dans
le mélange pour faire du béton drainant, nous avons préféré le modifier car il ne respectait
pas les conditions d’améliorations environnementales. C’est pourquoi nous sommes passé
d’un type CEM I au type CEM III qui est plus approprié pour notre étude. D’une manière
générale, ce contexte actuel nous pousse à prendre conscience des actions à mettre en place
pour contribuer à la préservation de notre planète. Cela commence par faire le bon choix des
matériaux lors de nos projets de constructions, que ça soit dans le domaine du bâtiment ou
des travaux publics.

M.Turcry
M.Lux

Vous aimerez peut-être aussi