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1 - ACV
Sommaire :
Nous avons aussi relevé les surfaces extérieures des murs pour pouvoir
envisager une isolation par l’extérieur (ITE).
D’après les fiches INIES, nous avons répertorié les impacts environnementaux
suivant pour chaque matériau :
Pour cette situation de référence nous avons donc repéré les fiches INIES
correspondantes aux matériaux utilisés puis reporter les impacts environnementaux
par unité fonctionnelle dans un tableau. Puis nous avons multiplié ces impacts par
chaque quantité de matériaux correspondante pour avoir une quantification exacte
de l’influence du R+3 sur l’environnement. Nous avons également veillé à identifier
des impacts pour une durée de vie de 50ans pour tous les matériaux. Ceci est
important pour avoir une comparaison cohérente de l’influence des matériaux.
Pour cette variante, nous savons donc que le revêtement de sols les fenêtre
et l'ITI peuvent être des axes d’optimisation et d’amélioration. Nous avons retrouvé
des fiches INIES pour chaque matériau qui peuvent être plus écologique. Or, il faut
veiller à respecter les exigences thermiques de ceux-ci, exigées par les CCTP :
Pour notre première variante nous avons décidé de choisir des fenêtres en
bois et aluminium. Initialement en PVC, nous avons changé ce matériau pour un plus
écologique (le bois), mais nous avons voulu garder une certaine solidité dans le
temps et face aux différentes intempéries en choisissant l’aluminium. La structure
M. Lux & M. Turcry IUT GCCD 5
Antoine Doignon & Jade Motard SAE 3.1 - ACV
Concernant l’enveloppe du bâtiment nous avons remplacé l’ITI par une ITE et
donc le béton par des parpaings. Nous avons dans un premier temps gardé la
nature de l’isolant existant (PSE) pour conserver la performance énergétique du
bâtiment. Nous avons isolé les combles avec de la laine de roche en vrac à souffler,
cette technique est en effet très adaptée pour ce type de surface. Nous avons opté
de plus pour ce matériau car il est issu de recyclage et donc d’une valorisation de
déchet.
Nous n’avons pas forcément trouvé de solution pour le bardage bois, il est
en effet en quantité minime sur la surface de bâtiment étudié et n’a pas de propriété
fonctionnelle ou structurelles propre. Initialement en bois, ce serait difficile
d’imaginer une optimisation. On peut proposer en revanche de le supprimer.
Nous avons remplacé l’enduit à la chaux par de l’enduit minéral, mais celui-ci
est moins performant écologiquement que celui de référence de par l’utilisation
d’énergies primaire non renouvelables. On préconisera donc un enduit à la chaux.
Pour cette deuxième variante, Nos objectifs sont principalement de réduire l’impact
sur le réchauffement climatique et l’élimination des déchets dangereux.
La résistance thermique des isolants est plus élevée que ceux de référence ;
C’est donc légèrement surdimensionné.
La situation de référence a été plus ou moins amélioré avec une variante qui
a été elle-même amélioré avec une deuxième solution.
Nous remarquons que suivant cette première variante tous les impacts
environnementaux ont été réduits par rapport à la référence. L’impact sur le
réchauffement climatique est en revanche très peu réduit et reste à améliorer.
Chaque matériau génère une influence plus ou moins importante sur les IE,
globalement, les fenêtres sont principalement à l’origine d’un fort impact sur
l’environnement bien qu’optimisés avec un matériau en bois au lieu du PVC.
Notre étude s’est également portée sur la consommation d’eau douce de nos
différentes solutions. Nous avons commencé par définir l’utilisation d’eau par les
habitants du R+3. Cet étage est composé d’un T3 et d’un T4, ce qui nous donne
donc une consommation pour l’étage de 275 m3 par an. La DVR donné étant de 50
ans, Nous obtenons un total de 13750 m3 en multipliant par 50. Nous pouvons par
la suite comparer ce résultat à l’IE5 qui correspond à la consommation d’eau, ou
utilisation nette d’eau douce. Ce qui nous donne ce tableau :
Nous nous sommes par la suite penchés sur l’utilisation d’énergie primaire.
Pour cela nous avons commencé par relever la surface d’appartement sur notre
étage, puis nous avons pu en déduire la consommation en EP sur 50 ans (soit la DVR
choisie). Cette valeur s’élève à 618 750 KWh. Par la suite, Nous avons relevé les
valeurs totales de l’IE6 soit l’utilisation des ressources d’énergie primaire non
renouvelables et non utilisées en tant que matières premières sur nos 3 solutions.
Cette valeur concerne toute la partie “vie” du matériau des procédés de fabrication
jusqu’au recyclage mais ne nous donne pas d’informations sur l’énergie contenue
dans le matériau et donc potentiellement réutilisables après la déconstruction.
Ces valeurs nous révèlent qu’une grande quantité d’énergie primaire est
utilisé par les matériaux d’un bâtiment avec par exemple plus de 11% de la
consommation totales pour la solution de référence.
IX – Conclusion.