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Hossein SAJADI
M. MICHAUX
Introduction
Dans le cadre de ce devoir, nous allons nous concentrer sur plusieurs objectifs clés
répartis en quatre parties distinctes :
Partie 1 : Nous effectuerons des vérifications et apporterons des compléments à l'Analyse de
Cycle de Vie (ACV) en utilisant la plateforme Pléiades et les données de la base INIES pour
trois composants majeurs du bâtiment : l'isolant des murs, les menuiseries extérieures et le
revêtement de sol.
Partie 2 : Nous collecterons et saisirons les informations essentielles concernant la
contribution du chantier, les consommations énergétiques et les rejets d'eau, ainsi que des
données relatives à la parcelle du projet.
Partie 3 : Nous analyserons les résultats issus de la simulation du cas de référence (Base) pour
évaluer la conformité aux normes énergétiques et environnementales.
Partie 4 : Enfin, nous proposerons des solutions alternatives pour les composants clés, à
savoir l'isolant des murs, les menuiseries extérieures et le revêtement de sol, tout en
analysant les résultats obtenus pour ces alternatives.
L'objectif final de ce travail sera de présenter une analyse critique des résultats, en expliquant
nos choix et en commentant les écarts entre le cas de base et les solutions alternatives.
2.3. Création de l’association à la base INIES pour les portes fenêtres à 2 vantaux
• FDES individuelles
• DVR = 25 ans et UF = 1m²
• GES = 9.1 kg eq CO2
Pour la surface, on récupère la surface des dalles basses (en dessous du lino dans
l’arborescence). On trouve donc une surface de 169.061m².
Graphique :
• On remarque directement que le composant le plus impactant sont les volets roulants.
• Les FDES collectives sont majoritaires ici (70% collectives et 30% individuelles).
Graphique :
Ici, les fiches de déclarations sont majoritairement individuelles (78% individuelles et 22%
collectives).
• Les indicateurs Bbio, Cep et Cep nr ne vérifient pas les exigences de RE2020, donc il
faut les améliorer.
• Le résultat d’impact carbone (Ic énergie et Ic construction) vérifie les exigences de
RE2020.
• La Cep de chauffage est trop élevée de même pour l’eau chaude sanitaire, il faudra les
améliorer pour obtenir un résultat meilleur.
• Dans le tableau précédent, nous avons pu voir que la valeur de Cep et Cep nr est égale,
il montre que nous n’avons pas utilisé d’énergie renouvelable et pour obtenir un
résultat meilleur, il faut utiliser d’énergie renouvelable.
• L’article 22 ne passe pas (le pont thermique), une des solutions est de mettre une ITE
(isolation thermique par l’extérieur).
À partir des valeurs obtenues pour Ic-énergie et Ic-construction, la part des émissions de
GES dues à la phase de construction par rapport aux émissions totales :
337.9
⋅ 100 = 67 %
166 + 337.9
Pour le calcul d’ACV, nous avons pris une partie des lots et nous sommes à la moitié de Ic
construction. Si on prend tous les lots le calcul de Ic construction ne sera plus conforme.
Impacts :
• Parcelle = 3.8%
• Phase chantier = 18.4%
• Consommations d’énergie = 28.7%
• Consommations et rejets d’eau = 8.9 %
• Produits de construction et équipements = 40.1 %
L’étude d’ACV sur le dernier étage (R+3) du bâtiment E7 confirme que le bâtiment
n’est pas conforme à la RE2020. Cette dernière nous montre les points à améliorer
notamment le Bbio, Cep et Cep nr. L’impact carbone (Ic construction) est considérablement
inférieur à la valeur admissible, mais nous chercherons à la diminuer encore.
Le résultat qu’on a trouvé ne représente pas tous les lots, sinon les valeurs seront
largement plus grandes.
Dans l’étape suivante, nous allons proposer des solutions variantes pour diminuer au
maximum les valeurs de Bbio, Cep, Cep nr et Ic énergie/construction. Ensuite, on cumulera
les solutions afin de voir si les valeurs sont en dessous du seuil maximum afin d’obtenir un
résultat optimisé.
1. Test de variantes
1.1. Remplacement de l’isolant de l’ensemble des parois verticale
On choisit un nouvel isolant.
On choisit de la laine de chanvre. On remplacera l’isolation PSE par du chanvre, on gardera la
même épaisseur (100mm).
Le nom commercial est l’Isolant Biofib' Chanvre épaisseur 45 mm
Le type de FDES est individuel.
Le produit est composé de fibres de chanvre et d'un liant polyester.
Proportions impacts :
L’impact CO2 du lot 5 a très légèrement
diminué, se traduisant par une baisse de
1% sur le bâtiment global. L’isolation
faisant partie de ce lot, c’est tout à fait
normal.
Du côté des autres lots, rien ne change (quantités). Leurs parts auraient pu augmenter si la
part du lot 5 avait beaucoup plus diminué (en termes de pourcentage).
Calcul RE / ACV :
On remarque très peu de changement comparé à notre base (≈ -1% sur les impacts). La
variante aura « majoritairement » diminué l’Ic construction car le chanvre n’émet pas autant
de CO2 que le PSE. Les différences en termes d’impact étant tellement mineures qu’on ne
pourrait pas qualifier cette variante d’efficace. Pour qu’elle le devienne, il faudrait sûrement
augmenter l’épaisseur de ce nouvel isolant.
Au niveau de l’ACV, on choisit une fenêtre avec une FDES individuelle de la marque
Menuiserie Riche (en double vitrage)
Les menuiseries sont fabriquées en Belgique (certaine proximité géographique), cela pourrait
participer à l’Ic construction (en bien ou non).
Il n’est malheureusement pas précisé l’épaisseur des vitrages et de la lame d’air (sur la base
INIES), on n’aura donc une imprécision au niveau des résultats au niveau des performances
énergétiques.
Proportions impacts :
Dans ce tableau, il n’y a pas de protection solaire.
L’impact du lot 6 a très fortement était
réduit, se traduisant par une baisse de
près de 16%. Les menuiseries changées
étant dans ce lot, cela semble normal.
Du côté des autres lots, rien ne change (quantités). Malgré cela, on remarque un changement
du côté des pourcentages. De manière logique, quand la proportion d’un lot baisse, celle des
autres augmentent.
Proportions impacts :
On en conclue donc que les fenêtres en bois émettent moins de CO2 que les fenêtres
en PVC, le PVC étant un dérivé du pétrole, cela fait sens. Cette baisse d’émission est en réalité
assez significative (à l’échelle du bâtiment), on peut donc qualifier ce changement d’efficace.
Dans le même temps, on remarque que les protections solaires auraient sans doute
nécessité un changement. Ici, elles sont toujours en PVC et sont très polluantes.
Calcul RE / ACV :
• Le DH augmente (499.8 → 558.3). Cette différence s’explique par le fait que les
nouvelles menuiseries ont un facteur solaire plus important (0,35 → 0.5).
• L’Ic baisse aussi un petit peu (Ic énergie 166 → 156 et Ic construction 338→328). Le
changement doit s’expliquer par le transport, la Belgique étant proche
géographiquement de la France, les distances sont réduites. Il aurait encore été réduit
si nous avions pris des menuiseries locales (Ex : Ridoret)
• Le CEP (129 → 121.8) baisse bien que le U des anciennes menuiseries (1.5 W/K.m²)
soit moins important que les nouvelles (1.5 W/K.m²). Le fait d’avoir un facteur solaire
plus important est surement à l’origine de cette baisse
• Le Bbio baisse aussi dans la continuité de tous nos facteurs (sauf le DH mais trop
minime).
On peut affirmer que cette baisse est significative et que, par conséquent, le changement en
parquet de bois massif est efficace. Nous n’avons pas trouvé mieux en termes de rejet de
CO2, le lino de base faisant déjà partie du haut du panier en termes de rejet de CO2).
Calcul RE / ACV :
On cumulera ici :
• Isolation en chanvre 100mm
• Menuiserie en bois
• Parquet en bois massif
Proportions impacts :
Calcul RE / ACV :
Base
Variante
Conclusion