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2 TP-5
Chloé JOFFREAU
M.Gendron
M.Mahieux
Camille COLOMBIER SAE 3.2 TP-5
Chloé JOFFREAU
L’objectif de cette SAE est de réaliser une étude complète sur l’assainissement des
eaux pluviales d’un lotissement. Il est situé dans le département de la Charente-Maritime.
Pour mener à bien ce projet, nous avons commencé par dimensionner une solution de type
collecteur et structure alvéolaire ultralégère. Puis, cette même configuration mais cette fois
avce un bassin entérré. Une autre solution mixte composée de noues et de canalisations
reliées à un bassin d’infiltration. Ensuite, nous avons remplacé le bassin d’infiltration par un
bassin à ciel ouvert. Enfin, nous avons compléter ces calculs par un métré et un chiffrage de
la configuration avec le bassin SAUL et de la solution mixte.
Données
Dans un premier temps, nous avons calculé les données importantes pour
dimensionner nos différentes solutions. Nous avons calculé le coefficient de ruissellement
selon les la surface des différents espaces.
Ensuite, nous avons déterminé les différentes pentes que ce soit pour la distance jusqu’à
l’avaloir ou la pente pour la canalisation. De ce fait, nous avons trouvé la pente totale.
Calcul de la pente
Puis, nous avons déterminé la période de retour selon la norme NF EN 752-2 qui indique une
fréquence d'inondation tous les 20 ans pour une zone résidentielle.
M.Gendron
M.Mahieux
Camille COLOMBIER SAE 3.2 TP-5
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Camille COLOMBIER SAE 3.2 TP-5
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À l’aide de ces résultats, nous avons obtenu le volume ruisselé nécessaire pour le
dimensionnement des canalisations. Le CCTP indique l’utilisation de canalisations en PVC de
diamètre minimum de 300 mm. Ne connaissant pas le coefficient de Strickler, nous avons
sélectionné deux valeurs représentant le meilleur et le pire des cas.
Pour réaliser cette solution, nous avons premièrement repéré les points bas de ce
lotissement. Puis, nous avons déterminer l’emplacement du bassin qui se trouve sur un
espace végétalisé plutôt au centre de l’espace. Nous avons, par la suite, déterminé la
trajectoire des canalisations jusqu’à rejoindre le bassin.
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Pour calculer le volume du bassin, nous avons débuté nos recherches avec l’utilisation de la
méthode globale.
Avec ce volume, nous pouvons obtenir le volume total minimum du bassin qui dépend de la
porosité. En effet, la porosité est différente si le bassin est enterré ou s'il correspond à une
structure alvéolaire ultra légère. On sait que la porosité correspond au rapport du volume des
vides sur le volume totale. De ce fait, le volume des vides représente le volume utile calculé
avec la méthode globale.
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On obtient donc un volume total du bassin de 16,11 m3 selon la porosité de cette solution
qui s’élève à 0,95.
D’après les dimensions d’un casier, se trouvant dans ce type de bassin, on peut déterminer
leur volume et notamment leur disposition. Cela nous permet d’obtenir les dimensions du
bassin soit son volume exact.
Nous avons décidé de disposer 5 casiers de long pour 4 casiers de large et les mettre sur deux
étages. On trouve alors un volume de 17,28 m3 pour un bassin de type SAUL.
Cette deuxième solution suit une étude plutôt similaire que pour le SAUL. En effet, nous
avons décidé de garder l’emplacement du bassin dont sa surface de radier, déterminé avec
Autocad, s’élève à 63 m2. Nous avons aussi maintenu les trajectoires des canalisations.
L’objectif est notamment de comparer les deux types de bassin.
Cette étude consiste à déterminer le volume que ce type de bassin nécessite. Pour cela,
nous avons à nouveau utilisé la méthode globale.
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Ensuite, nous avons cherché le volume total du bassin. Grâce à sa porosité, nous l’avons
𝑉
calculé selon la formule 𝑉𝑡𝑜𝑡 = 𝑣𝑖𝑑𝑒𝑠
𝑝
. En sachant que le volume des vides
correspond au volume utile.
Pour le bassin à ciel ouvert, l’objectif est d’obtenir le volume du bassin considéré comme un
tas de sable à extraire tout en prêtant attention à la condition suivante : le volume total à
évacuer doit être supérieur au volume utile du bassin. C’est pour cela que nous avons réalisé
plusieurs hypothèses en prenant des longueurs et des largeurs différentes pour connaître le
volume total de matière à retirer. À savoir que la surface maximum pour placer le bassin est
de 63 m2
Dans la configuration de base, les données sur la géométrie du tas de sable ne permettaient
pas d’avoir un volume plus important que le volume du bassin. En effet, nous obtenons un
résultat de 12,62 m3.
Données du bassin
Afin que cette valeur soit supérieure à celle du volume utile du bassin, nous avons remplacé
la longueur a du bassin par7 et la largeur b par 5,50 m. Grâce à cette modification, le b’ a pu
changer dans la formule du tas de sable soit : 𝑉 = (𝐻/6)[(𝑏(2𝑎 + 𝑎′) + 𝑏′(2𝑎′ + 𝑎)]
De ce fait, la valeur obtenue du volume à extraire est maintenant de 16,56 m3.
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Données du bassin
On en déduit que le volume à extraire du sol s’élève à 16,56 m3 afin de mettre en place un
bassin à ciel ouvert capable de récupérer les eaux de pluie.
Solution mixte
Concernant la solution mixte, l’objectif est de diviser la route en deux afin de connaitre le
volume de stockage que peut reprendre chacune des deux parties. Dans la première partie
de la route, soit la phase gauche, un certain volume d’eau s’infiltre dans les noues et l’autre
partie, la droite, se déverse dans le bassin. Dans les deux cas, nous avons mesuré la surface
que reprendrait les noues et le bassin à l’aide d’Autocad. Une fois cette donnée récoltée, nous
avons pu calculer le temps de remplissage de ces deux éléments.
Pour réaliser ce calcul nous avons eu besoin de connaitre le Cmoy qui correspond au
coefficient de ruissellement qui est issu du calcul des pertes au ruissellement qui sont, entre
autres :
• L'évaporation
• L’évapotranspiration
• L'infiltration
• La stagnation d’eau (flaques) dû à la pente du terrain
De ce fait, nous avons pris pour hypothèse que la noue mesurait 30m de long et 0,70m de
large, ce qui nous donne un Cmoy de 0,64. En ce qui concerne le bassin, l’hypothèse était de
prendre un bassin de 63 m² et nous trouvons un Cmoy de 0,69.
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D’une part, pour savoir le temps de remplissage de la noue, nous avons utilisé les trois
coefficients de Montana car nous n'avions pas d’indication sur l’approximation de la durée de
remplissage. C’est pourquoi nous avons réalisé les trois calculs pour pouvoir les comparer et
vérifier que le résultat obtenu soit dans l’intervalle des durées de remplissage. Nous avons
trouvé un temps de 8,22 minutes qui se situe entre 6 minutes et 30 minutes. Cette valeur va
nous permettre de calculer l’intensité de pluie pour les noues.
D’autre part, nous avons dû trouver la hauteur d’eau à stocker pour déterminer l’intensité de
pluie qui s’écoulera dans le bassin. Pour cela nous avons utilisé la méthode détaillée réalisée
au préalable dans les calculs de dimensionnement du bassin en changeant selon la hauteur
d’eau équivalente qs calculé pour le temps de remplissage du bassin. Nous trouvons une
hauteur d’eau à stocker de 15,287 mm pour une durée de pluie définie à 30 minutes.
Afin de connaître l’intensité de pluie nous avons utilisé la formule de Montana qui équivaut à
: 𝐼 = 𝑎 ⋅ 𝑡 −𝑏 .
Pour les noues nous trouvons un résultat de 1,50 mm/min et pour le bassin 0,87mm/min.
Grâce à tous ces calculs nous avons pu trouver le volume d’eau total que peut stocker les
noues et le bassin d’infiltration. A l’aide de la formule suivante qui équivaut à la différence
entre le volume de pluie et le volume d’eau infiltré :
𝑖⋅𝑡
𝑉 = 𝑆𝑎 ⋅ 1000 − 60 ⋅ 𝑄𝑓 ⋅ 𝑡
On constate que les noues peuvent accueillir 1,46 m3 d’eau et que 5,708 m3 d’eau se déverse
dans le bassin.
Chiffrage
1. Métré
Collecteurs et SAUL
Le métré de cette solution a débuté par le calcul des mouvements de terre. On sait
que le collecteur d’une largeur de 70 cm est composé d’un lit de pose en sable sur lequel
repose un tuyau en PVC de diamètre 300 mm. Celui-ci est entouré de GNT 0 31,5. Des
gravillons diorite 2/4 apparaissent au-dessus du tuyau avec une hauteur de 20 cm. Enfin, une
couche de GNT est mise sur une hauteur de 50 cm. Il est important de placer un feutre
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géotextile autour de la canalisation. L’objectif est d’assurer une protection pour limiter le
risque de l’abimer.
Afin d’avoir des valeurs assez précises, nous avons déterminé la profondeur où la terre doit
être retirée selon la pente de la canalisation. En effet, on sait que les canalisations ont une
pente de 0,5% en sachant que la profondeur minimale est de 1m sous la chaussée.
Pour connaître la nature du sol que nous devons déblayer, nous avons suivi les sondages de
reconnaissance présenter dans le rapport géotechnique.
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Puis nous avons à nouveau calculé les mouvements de terre mais cette fois pour le bassin
SAUL. De ce fait, la nature du sol était différente.
Ensuite, il s’agit de déterminer les quantités nécessaires pour le matériel installé comme les
canalisations ou les blocs SAUL ainsi que l’approvisionnement des matériaux.
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Concernant les regards de visite, nous avons supposé la distance entre deux éléments est de
50m, c’est pourquoi nous en avons positionné deux sur la totalité des canalisations.
Solution mixte
Le métré de cette deuxième solution suit une démarche similaire au premier réalisé.
Nous avons débuté nos recherches par le calcul des mouvements de terre selon l’élément mis
en place. Pour cela, nous avons suivi les sondages géotechniques afin de connaître la nature
du sol.
Comme 3 sondages positionnés à plusieurs endroits ont été réalisés, nous avons suivi pour
chaque élément celui correspondant.
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Ces valeurs sont aussi influencées par la pente de la canalisation qui requiert un déblai plus
important lorsque l’on se rapproche du bassin d’infiltration.
Avec ces valeurs, nous pouvons définir les mouvements de terre à opérer pour les
canalisations ainsi que les noues et le bassin suivant le rapport géotechnique.
Une fois cette étape réalisée, nous pouvons chiffrer les quantités de matériaux et de
matériels à approvisionner sur le chantier.
Une fois l’étape du métré réalisé, il nous suffit de faire le chiffrage pour connaître le prix exact
des deux solutions.
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2. Chiffrage
La dernière étape consiste à réaliser un chiffrage en prenant en compte le déboursé sec des
matériaux, du matériel et de la main d’œuvre.
Concernant les matériaux, nous avons renseigné leur prix unitaire indiqué dans des données
complémentaires
Le matériel a été calculé selon les rendements des engins employés. Par exemple, pour les
mouvements de terre, nous avons dans un premier temps calculé le rendement de la pelle
utilisé ce qui nous a donné son temps de travail et donc son prix. Puis, nous avons déterminé
le temps d’un cycle de camion, en considérant un volume de 10 m3, afin de connaître le
nombre de camions à mettre en place. Pour optimiser cette valeur, nous avons choisi un
système de double fret avec l’apport des matériaux à mettre en place.
Enfin, le déboursé sec de la main d’œuvre est calculé à partir du DHMO (Déboursé Horaire de
Main d’Œuvre) selon le coût et le nombre d’ouvrier employés.
Grâce à ces informations ainsi qu’au métré réalisé précédemment, nous obtenons les
chiffrages des deux solutions.
Collecteur et SAUL
Nous avons débuté le chiffrage par le calcul de mouvement de terre. Pour cela, nous avons
premièrement déterminé le rendement de la pelle qui est une MECALAC AX840 avec un godet
de 0,4 m3.
Rendement de la pelle
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Ensuite, nous avons utilisé le rendement de la pelle afin d’obtenir la durée du cycle de camion.
Nous avons décidé d’optimiser ce cycle avec l’apport des matériaux nécessaires pour la suite
des travaux en double fret. Pour les sous-tâches de terrassement des canalisations et du
SAUL, un compacteur est nécessaire.
Grâce à ces données, nous pouvons savoir quelle main d’œuvre est nécessaire d’employer.
De ce fait, nous avons déterminé le DHMO adapté à chaque étape de la réalisation :
Toutes sont données nous permettent d’obtenir le chiffrage pour cette première étape du
chantier :
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Nous avons suivi le même procédé mais cette fois pour le collecteur d’eau pluvial.
Comme nous utilisons la même pelle, son rendement reste similaire. Les camions ayant déjà
apporté les matériaux, ils ne sont plus utiles. Certaines tâches comme la mise en place de
gravillon de remblaiement nécessite le passage du compacteur. Ces éléments comptent lors
du choix des ouvriers et donc du calcul du DHMO.
Ces données nous ont permis de chiffrer cette deuxième partie des travaux :
Concernant le bloc SAUL, la démarche reste similaire en sachant qu’il n’y a que pour
la mise en place de la GNT 0 31,5 que l’on utilise des engins. Nous avons donc calculé le DHMO
pour chaque tâche.
On l’estime à 7 297,86 €.
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Enfin, il nous reste seulement deux éléments à prendre en compte qui sont les avaloirs
et les regards de visite. Premièrement nous avons calculé le DHMO.
Concernant le chiffrage de l'utilisation des engins, nous avons additionné les temps de travail
de chacun et regarder leur durée d’utilisation. C’est pourquoi, certaines tâches apparaissent
avec un DS matériel “déjà compté”.
On remarque que la somme de toutes les tâches nécessitantes des engins dure moins d’une
journée. A savoir que le prix du gazole est à rajouté dans le DS matériel et entraîne une
majoration de 10%.
Solution mixte
Pour cette solution qui est composée à la fois d’un collecteur avec une canalisation,
d’un bassin et d’une noue, nous avons suivi le même procédé pour réaliser le chiffrage. En
effet, nous avons utilisé la même pelle soit le même rendement. De ce fait, nous avons obtenu
la durée du cycle de camion que nous avons à nouveau optimisé avec des trajets en double
fret.
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Rendement de la pelle
Premièrement, nous avons chiffré les mouvements de terre. Pour cela, nous avons
sélectionné quels engins étaient nécessaires pour chaque étape et donc obtenu le nombre
d’ouvrier à employer. De ce fait, nous avons calculé le DHMO
Ces données nous ont permis d’obtenir le chiffrage pour cette première partie :
M.Gendron
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Chiffrage canalisations
Enfin, il nous reste simplement à déterminer le prix des canaux d’entretien qui se
trouve au niveau du bassin afin de permettre son accès et donc son entretien. En effet, la
mise en place du bassin et de la noue relèvent que du décapage et du terrassement réalisés
dans la première étape.
Comme aucun engin est utilisé, le DHMO est calculé selon 2 ouvriers donc il vaut 25.
M.Gendron
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Analyse
On remarque à travers la réalisation de ces deux chiffrages l’écart de prix que différentes
solutions entraînent. En effet, la solution mixte apparait 15 fois moins chère que la solution
comprenant un collecteur avec un bassin SAUL.
Cette différence est notamment dû à la diminution des équipements mis que ce soit pour le
bassin mais aussi pour les canalisations dont la longueur a été réduite.
Conclusion
Pour conclure, nous avons dimensionné plusieurs solutions afin de gérer les eaux
pluviales dans le lotissement du “Clos du Verger” situé à Bourgneuf. Afin de réaliser une étude
plus complète, nous avons chiffré la solution comprenant les canalisations et le bassin SAUL
ainsi que la solution mixte. Après comparaison, nous déduisons que la solution mixte reste
plus abordable d’un point de vue économique. De manière générale, cette SAE nous a permis
de prendre le rôle d’un bureau d’étude spécialisé dans la gestion des eaux pluviales et donc
de mettre à profit nos compétences acquises au cours de ce semestre dans la matière travaux
publics.
M.Gendron
M.Mahieux