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SOL
Réalisée par :
Encadré par :
SALLEH MOHAMED
EL.HACHIMI
AHIZOUNE ISMAIL
IDRISS
GUEDDAOUI MOUSSA
DOUHI M’HAMED-REDA Année Universitaire 2023-2024
PROBLÉMATIQUE
Dans le contexte des travaux de terrassement d'un
projet. Nous évaluons la capacité portante de notre
sol à supporter une charge de 100KN.
OBJECTIFS DES ESSAIS
L'objectif est de remplir une piste pour des travaux de
terrassement afin de construire une route périphérique.
Nous commencerons par identifier le type de sol, puis
évaluerons son état hydrique avant d'analyser son
comportement mécanique, chaque paramètre étant
déterminé par un essai approprié pour garantir sa fiabilité
dans le projet.
PLAN :
01 ANALYSE GRANULOMÉTRIQUE
02 LIMITE D'ATTERBERG
03 ESSAI PROCTOR
05 CONCLUSION
Analyse granulométrique
Objectif :
L'objectif de l'analyse granulométrique est de déterminer la distribution
des différentes tailles de grains dans un échantillon de sol. Cela permet
de comprendre la composition du sol et d'évaluer ses propriétés
mécaniques et hydrauliques.
Principe :
L'analyse granulométrique repose sur le tamisage du sol à travers une
série de tamis de tailles différentes. Le sol est progressivement réduit en
taille de particules en passant à travers les tamis. Les fractions de sol
retenues sur chaque tamis sont pesées, ce qui permet de déterminer la
distribution granulométrique du sol en fonction de la taille des
particules.
Appareillage :
Pour réaliser l'analyse granulométrique, vous aurez
besoin de :
• Une série de tamis de différentes tailles standard
• Une balance précise
• Un agitateur mécanique
• Des récipients
• une spatules
• des pinceaux
• une etuve ou un four
• un cylindre de sédimentation
• un chronomètre
• un Densimètre torpille
Comparaison des Méthodes d'Analyse Granulométrique
Deux méthodes d'analyse granulométrique sont couramment utilisées : le tamisage "à sec"
et le tamisage "par voie humide". Le tamisage "à sec" est idéal pour évaluer la distribution
des grains dans des conditions sèches, tandis que le tamisage "par voie humide" est
préférable pour obtenir une représentation plus réaliste des caractéristiques du sol dans des
conditions humides, comme celles des sols saturés. Cette méthode est également utilisée
pour tracer la courbe granulométrique des éléments fins inférieurs à 0,08 mm. Le choix de
la série de tamis dépend de la granulométrie attendue du sol, débutant généralement à
partir de 4,75 mm pour les matériaux grossiers et progressant vers des tamis de taille plus
fine pour capturer les éléments plus fins.
1-Méthode à sec :
1.Prélèvement d'un échantillon
représentatif du sol sur le site
2.Pesée de l'échantillon tel quel pour
obtenir sa masse humide initiale.
3.Séchage du refus restant sur le
tamis à l'aide d'un four ou d'une
étuve.
4.Pesée du refus séché pour obtenir
sa masse sèche.
1-Méthode à sec :
5.Tamisage de l'échantillon sec à travers une série de
tamis de différentes tailles.
6.Mesure de la masse des refus retenus sur chaque
tamis.
7.Calcul de la masse des tamisats en soustrayant la
masse des refus de la masse sèche initiale.
8.Calcul du pourcentage de chaque tamisat par rapport
à la masse sèche totale.
9.Utilisation de ces pourcentages pour tracer la courbe
granulométrique.
.
2-Méthode par voie humide :
1.Prélèvement d'un échantillon représentatif
du sol sur le site.
2.Récupération de la fraction inférieure à 0,08
mm de l'échantillon initial par tamisage à
l'eau.
3.Mise en suspension de cette fraction dans
de l'eau pour créer une suspension
homogène.
4.Ajout éventuel d'un floculant pour favoriser
la floculation des particules fines et faciliter
la sédimentation.
2-Méthode par voie humide :
5.Sédimentation de la suspension dans un cylindre
de sédimentation.
6.Utilisation d'un densimètre pour mesurer la
hauteur de la suspension à des intervalles de temps
réguliers et établir la courbe de sédimentation.
7.Calcul de la taille des grains à différents moments
de la sédimentation en fonction de la vitesse de
décantation.
8.Utilisation des données de sédimentation pour
compléter la courbe granulométrique et affiner
l'analyse.
Exemple de calcul
Pour notre exemple, nous avons un échantillon de sol pesant 1000 g. Les résultats
du tamisage sont les suivants :
Exemple de calcul
Pour notre exemple, nous avons un échantillon de sol pesant 1000 g. Les résultats
du tamisage sont les suivants :
Exemple de calcul
Class principale d/D :
La dimension d/D est une représentation de la granulométrie de l'échantillon,
exprimée par le rapport entre le diamètre minimal des particules retenu (d) et le
diamètre maximal de la plus grande particule dans l'échantillon (D). Dans notre cas, le
diamètre minimal retenu par chaque tamis est toujours 0 car les tailles minimales des
grains sont inférieures à 2 mm. Le diamètre maximal de la plus grande particule dans
l'échantillon est de 0.2 mm, représenté par le tamis de 0.2 mm. Ainsi, pour chaque
tamis, la dimension d/D est exprimée comme 0/0.2, ce qui indique que la classe
principale est déterminée par le tamis de 0.2 mm.
Exemple de calcul
Classification LCPC :
Comme d50 est égal à 0,0043 mm, cela indique que le sol est fin selon les critères du
Laboratoire central des ponts et chaussées.
Continuité et discontinuité :
En examinant notre courbe, nous pouvons déterminer la continuité ou la discontinuité
de la distribution granulométrique de l'échantillon. Dans ce cas, la distribution
granulométrique est continue car il y a une diminution régulière de la taille des grains
avec chaque tamis.
LIMITE
D'ATTERBERG
But : Évaluer la plasticité et la consistance d'un sol en fonction de sa teneur en eau.
Principe de l’essai :
Pour déterminer Wl, c'est la teneur en eau à laquelle une rainure pratique dans un sol placé dans
une coupelle se forme après 25 coups. Pour Wp, c'est la teneur en eau à laquelle un rouleau de
sol confectionné de 3 mm de diamètre et 10 cm de longueur se fissure.
Apparaillage :
• Récipient.
• Bac.
• Tamis 400 μm.
• Appareil Casagrande.
• Étuve.
• Boites de Pétri.
• Spatule.
• Balance.
• Outil a rainurer.
• Cale.
• Plaque de verre.
Preparation de l'echnatillion:
• Homogénéiser le sol pour assurer une répartition
uniforme des particules.
• Prélever un échantillon de masse supérieure à
0,2*(Dmax).
• Imbiber l'échantillon d'eau pendant 24h pour atteindre un
état de saturation.
• Tamiser l'échantillon à travers un tamis de 0,4 mm pour
obtenir au moins 200 g de solides tamisés.
• Laisser décanter l'échantillon, puis éliminer l'eau claire
par siphonnage.
• Sécher le reste de l'échantillon à une température de
50°C dans une étuve pour éliminer l'eau qui reste.
Mode operatiore :
Déterminer la teneur en eau.
Déterminer la limite de liquidité : Répéter cette opération 5
fois afin de tracer la courbe et
Mélanger le tamisat pour de déterminer le Wl
créer une pâte uniforme, Actionner la came en notant
puis répartir 70 g de cette le nombre de chocs (si le
pâte dans une coupelle et nombre dépasse 35, il faut
la diviser en deux avec un humidifier légèrement la pâte
outil à rainurer. ; s'il est inférieur à 15, il faut
la sécher)
É TAPE 3
ÉTAPE 1
ÉTAPE 2
Mode operatiore :
Déterminer la limite de plasticité :
Mesurer la teneur en eau, et
répéter l'essai trois fois pour
Rouler une boulette de déterminer Wp
Laisser la boulette jusqu'à ce
pâte jusqu'à atteindre un qu'elle se fissure (indiquant le
diamètre de 3 mm et une passage de l'état solide à
longueur de 10 cm. plastique), ou bien la
soulever d'une certaine
hauteur. É TAPE 3
ÉTAPE 1
ÉTAPE 2
Résultats :
Ces résultats sont exprimés pour un sol d'une profondeur d’environ 1-2 m.
Lorsque nous avons tracé la courbe, le 25ème coup nous a donné une valeur de :
Wl = 55 %, et la moyenne des teneurs en eau des rouleaux a donné Wp = 40 %
Ce qui donne Ip = Wl - Wp = 15, indiquant ainsi que ce sol sable limoneux est plastique.
L'indice de plasticité s'établit à 15, indiquant un sol moyennement plastique, avec un indice de
consistance de 0,93, témoignant de sa consistance.
ESSAI PROCTOR
BUT DE L’ESSAI
Proctor :
Tracer la courbe γd = f(ω), avec pour points de la courbe les coordonnées suivantes pour chaque point :
• En abscisse : ω, teneur en eau
• En ordonnée γd qui s’exprime :
Enfin, on doit vérifier la teneur en eau naturelle wndes sols à compacter et la comparer à la
teneur en eau optimale wopn. Si wn<wopn, le sol doit être arrosé avant compactage pour
atteindre wopn. Si wn>wopn, le sol doit être aéré pour sécher.
EXEMPLE :
on a Wopn est inférieur a Wn , donc le sol doit être aéré pour sécher
afin d’obtenir une compacité maximale.
ESSAI AU PRESSIOMETRE DE
MENARD
BUT DE L’ESSAI
• Sonde tricellulaire
• Contrôleur pression-volume
• Tubu lure s
• Chronom è tre
MODE OPE RATOIRE
01 02 03 04 05
• t ro u v e r la v a l e u r d e l a p re s s i o n
l i m i t e q u i c o rre s p o n d à u n v o l u m e
de liquide injecté tel que :
Vl = Vs + 2 VA
INTERPRETATION
• Po u r j u g e r s i l a c o n t ra i n t e a p p l i q u é e e s t a c c e p t a b l e , e l l e d o i t ê t re i n fé ri e u re à l a
co n t ra i n t e d e ru p t u re .
EXEMPLE
INTERPRETATION