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Travaux pratique
Classe : GCV2.2 G1
Fetoui Mahdi
Ben Hamed Ahmad
1. Introduction:
Les limites d’Atterberg sont des paramètres géotechniques destinés à identifier un sol et à
caractériser son état au moyen de son indice de consistance.
Le comportement d’un sol fin varie beaucoup avec la quantité d’eau libre existant dans les vides
(pores), et aussi de la quantité d’eau adsorbée qui enrobe ses particules.
Les limites d’Atterberg sont des valeurs conventionnelles de la teneur en eau qui marquent :
❖ Le passage de l’état solide sans retrait à l’état solide avec retrait ; il correspond
à la limite de retrait notée ωR .
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• Détermination de la limite de liquidité ωL à l’aide de l’appareil de
Casagrande ;
• Détermination de la limite de plasticité ωp par formation de rouleaux ou
boudins.
3. Appareillage et préparation de l’échantillon :
L’appareillage est constitué des éléments suivants :
• L’appareil de Casagrande qui est composé :
✓ D’un socle en bois ;
✓ D’un support métallique ou est fixé la coupelle ; en actionnant la
manivelle, la came soulève la coupelle suivant elle chute sur ce dernier.
Il existe deux sortes de coupelles suivant l’état de surface de leur paroi
intérieure : lisse pour les sols fins, rugueuse pour les mortiers.
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✓ Un tamis d’ouverture égale à 0.4 mm ;
Figure 3. Appareillage
La détermination des limites d’Atterberg se pratique sur la fraction du sol appelée mortier qui
regroupe les particules qui passent à travers le tamis d’ouverture 0.4 mm. Le tamisage est fait
par voie humide. Le sol est ensuite séché à une température inférieure ou égale à 60°C jusqu’à
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un état pâteux prêt pour la réalisation de l’essai. Pour assurer son homogénéité, l’échantillon
soumis à l’essai doit être malaxé à l’aide d’une spatule sur une plaque en marbre.
4. Mode opératoire :
Figure 5. Rainure
• Fixer la coupelle sur le socle puis la soumettre à une série de chocs à la cadence
régulière de deux coups par seconde (manuellement à l’aide de manivelle ou
mécaniquement si l’appareil est équipé d’un compteur électrique).
• Noter le nombre de coups N lorsque les deux parties symétriquement de la
rainure se rejoignent sur une longueur de 1 cm appréciée à l’œil nu ; la fermeture
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de la rainure a lieu par affaissement et non par glissement de la pâte sur le fond
de la coupelle. Le nombre de coups N doit être situé dans l’intervalle :
15 ≤ N1 < 20
• Prélever à l’aide de la spatule un échantillon à l’endroit de la pâte affaissée.
• Peser immédiatement l’échantillon (tare vide pesée à l’avance) et le mettre à
l’étuve jusqu’à dessiccation complète (à la température 105°) pour la
détermination de sa teneur en eau.
WL
Nombre de coups 16 22 29 34
N° tare 16 17 13 26
Masse de la tare (gr) 5.84 6.16 6.04 6.02
Masse totale humide (gr) 17.11 16.79 18.03 17.6
Masse du sol humide (gr) 11.27 10.63 11.99 11.58
Masse totale de sol sec 14.32 14.23 15.31 15.02
(gr)
Masse du sol sec (gr) 8,48 8,07 9,27 9
Teneur en eau (%) 32,90 31,72 29,34 28,67
Tableau 1. Résultat des essais
Après détermination des teneurs en eau correspondant aux nombres de coups N1, N2, N3 et N4
on trace la courbe semi logarithmique ω = f (log N), et on tracer la droite moyenne ajustée de
la teneur en eau W% et en fonction du logarithme du nombre coups N et en déduit 𝑾𝑳. Le
limite de liquidité 𝑾𝑳 est obtenue pour une valeur de N égale à 25 sur la droite moyenne elle
est exprimé en % et arrondie au nombre entier la plus proche .
NB: Si l’écart de la valeur d’une teneur en eau mesurée et une valeur calculée dépasse 3%, il
faut refaire la mesure
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Après le traçage du droit linéaire moyenne par Excel on a obtenue l’équation
de la droite suivante :
W= -5.918ln(N) +49.533
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4.2.Détermination du limite de plasticité ωp :
Après avoir procédé antérieurement à sa dessiccation (le plus souvent à l’air libre),
On malaxe à la pâte et on l’étale sur un marbre. Ensuite, on forme manuellement une boulette
qu’on fait rouler sur un marbre de façon à obtenir un rouleau qu’on amincit jusqu’à à ce qu’il
ait atteint 3 mm de diamètre et 10 à 15 cm de longueur. On s’assure que le rouleau n’est pas
creux (homogène), une tige permet de vérifier les dimensions requises.
La limite de plasticité est atteinte lorsqu’en soulevant légèrement le rouleau par le milieu, il est
fissuré ou il est cassé. Ce rouleau est alors pesé, puis mis à l’étuve pour déterminer sa teneur en
eau qui correspond à sa limite de plasticité ωp.
Si les résultats déterminés à partir des deux mesures ne présentent pas un écart supérieur à 2 %,
la limite de plasticité retenue sera la moyenne des deux valeurs obtenues.
Si l’écart entre les deux valeurs dépasse 2 %, on doit procéder à une nouvelle détermination de
ωp.
La limite de plasticité est définie comme étant la teneur en eau exprimée en pourcentage du
poids de sol sec du rouleau qui se brise au moment où son diamètre atteint 3 mm
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N° tare 42 40
Masse de la tare (gr) 4.22 4.14
Masse totale humide (gr) 6.44 5.74
Masse du sol humide (gr) 2.22 1.6
Masse totale de sol sec (gr) 6.07 5.48
Masse du sol sec (gr) 1,85 1,34
Teneur en eau (%) 20,00 19,40
𝑾p= 19.7%
Ip = ω L - ω p
AN : Ip = 11 %
A partir de cet indice de plasticité on peut estimer plusieurs autres paramètres des sols fins par
le biais de corrélations mais qui restent valables uniquement pour une catégorie de sol fin
donnée.
5. Conclusion :
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1. Introduction:
L'essai Proctor, mis au point par l'ingénieur Ralph R. Proctor (1933), est un
essai géotechnique qui permet de déterminer la teneur en eau nécessaire pour obtenir la densité
sèche maximale d'un sol granulaire par compactage à une énergie fixée (dame de poids, nombre
de coups et dimensions normés).
L’essai Proctor a pour but de déterminer la teneur en eau optimale, notée ωopt, et le poids
volumique maximal du sol sec, noté Ɣdmax, pour réaliser le meilleur compactage d’un sol
donnée.
L’essai consiste à compacter dans un moule normalisé, à l’aide d’une dame (mouton)
normalisée, selon un processus bien déterminé, un échantillon de sol auquel on a ajouté une
quantité d’eau donnée. Après compactage, on détermine le poids volumique sec de l’échantillon
du sol compacté et sa teneur en eau ω. L’essai est répété plusieurs fois de suite sur des
échantillons compactés à des quantités d’eau croissantes.
On trace, alors, la courbe Ɣd = f (ω) qui présente un maximum dont l’abscisse est la teneur en
eau optimale ωopt, et dont l’ordonnée est le poids volumique maximal du sol Ɣdmax.
L’essai Proctor peut être réalisé avec deux énergies de compactage différentes. Selon l’énergie
fournie, il s’agit de :
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• L’essai Proctor Normal (PN) ou l’énergie de compactage est modérée, il est
recommandé pour le compactage de volumes de sol importants (corps de remblais,
digues, etc. …) soumis notamment à l’action de la pesanteur et éventuellement à des
charges modérées.
• L’essai Proctor Modifié (PM) ou l’énergie de compactage est élevée, il est recommandé
pour le compactage et la mise en place du sol de fondation et des matériaux constituant
la structure d’une chaussée ou d’une piste d’aérodrome. Ce type d’ouvrage est sollicité
notamment par des charges importantes.
Le compactage du sol (ou du matériau) est fait dans un moule cylindrique de dimensions
normalisées. Dans le cas de l’essai Proctor normal de sol (ou du matériau) soumis au
compactage doit passer entièrement à travers le tamis d’ouverture 5 mm. Pour l’essai modifié
la dimension maximale des grains est de 20mm.
3. Appareillage :
L’appareillage est constitué des éléments suivants :
Un moule Proctor qui est constitué d’un cylindre métallique de diamètre intérieur égal
à 101.2 mm et de hauteur à 116.4 mm ;
Un moule C.B.R qui est constitué d’un cylindre métallique de diamètre intérieur égal à
152 mm et de hauteur égale à 152 mm ;
Deux dames normalisées, l’une est utilisée pour l’essai Proctor Normal et l’autre pour
l’essai Proctor modifié, elles comportent un mouton cylindrique guidé par une tige à
l’intérieur d’un fourreau, leurs caractéristiques guidées par une tige à l’intérieur d’un
fourreau, leurs caractéristiques sont les suivantes :
▪ La dame Proctor Normal (PN) est constituée d’un mouton, de masse
égale à 2490g dont la hauteur de chute est de 305mm ;
▪ La dame Proctor modifié (PM) est constituée d’un mouton, de masse
égale à 4535 g dont la hauteur de chute est de 457 mm ;
Une règle à araser (une lame métallique) de dimensions 3 cm x 20 cm (d’épaisseur 5
mm) biseautée sur l’un de ses cotés ;
Deux tamis d’ouvertures 20 mm et 5 mm ;
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Une éprouvette graduée pour la mesure de la quantité d’eau à ajouter lors du
compactage ;
Une étuve munie d’un thermostat ;
Des outils pour le malaxage et le démoulage ;
Des tares pour les prises des échantillons en vue de déterminer la teneur en eau ;
Deux balances dont les précisions sont respectivement égales à 5 g et 0.01 g ;
Le compactage du sol dans le moule est fait par couches ; pour une couche de sol on applique :
25 coups avec la dame PN ou PM, lorsqu’on utilise le moule Proctor, répartis tel que
illustré sur la figure 7
55 coups avec la dame PM, lorsqu’on utilise le moule CBR, répartis tel qu’illustré sur
la figure 7
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Figure 7. Répartition des coups de compactage
Dans le cas de l’essai Proctor Normal de compactage du sol est fait en trois couches. Dans le
cas de l’essai Proctor Modifié le compactage du sol est fait en cinq couches. Les caractéristiques
des essais de compactage sont récapitulées dans le tableau suivant
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5. Mode opératoire :
Le premier compactage est réalisé en ajoutant une quantité d’eau correspondant environ à une
ω0 = ωopt – 5 %
ωopt est la teneur en eau optimale présupposée pour le sol, qui est de l’ordre de :
• Adapter la hausse au moule, ensuite placer au fond du moule un rond de papier filtre
pour y éviter l’adhésion du sol.
• Compacter la première couche, après compactage de chaque couche il faut scarifier le
sol (ou le matériau) compacté pour éviter la formation de stratification entre deux
couches compactées successivement.
• Lorsque le compactage est terminé, retirer la hausse et vérifier que le niveau du sol
dépasse suffisamment le niveau supérieur du moule. Si cette condition n’est pas remplie,
on doit recommencer le compactage.
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• Araser doucement le sol à l’aide de la lame métallique biseautée en commençant du
centre vers l’extérieur du moule ; ne jamais araser d’un seul coup l’échantillon pour ne
pas arracher éventuellement le matériau par plaques.
• Après avoir nettoyé les parois extérieures, peser le moule rempli de sol compacté.
• Afin de déterminer la teneur en eau réelle du sol compacté prélever avec la spatule deux
échantillons, le premier est prélevé de la partie supérieure de l’échantillon compacté et
le deuxième de la partie inférieure (après avoir retourné le moule et enlevé l’embase).
La masse du prélèvement est de 100 g environ. Placer chaque prélèvement dans une tare
pesée à l’avance, puis la mette à l’étuve avec une référence.
• Démouler et pulvériser à nouveau le sol (ou le matériau) puis recommencer les six
opérations décrites ci-dessus avec les teneurs en eau croissantes en ajoutant à chaque
fois une quantité d’eau correspondant environ à un ajout pour la teneur en eau de 2 %.
On effectue, ainsi, au total cinq compactages successifs en faisant augmenter à chaque fois la
teneur en eau du matériau.
On calcule :
On trace ensuite la courbe, le plus près que possible des points expérimentaux.
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Le degré de saturation Sr exprimé en pourcentage est déterminé à partir de la formule
suivante :
Ou ρ ω est la masse volumique de l’eau ; ρd est la masse volumique du sol sec et ρs est la
masse volumique des particules solides du sol.
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Essai Proctor Modifié
Mesure n° : 1
Masse d’eau ajoutée (%) 14
Masse totale humide (g) 15.125
Masse du moule (g) 10.905
Masse du sol humide (g) 4.22
Volume de moule (L) 2.103
Masse volumique humide (g/cm3) 2
Masse volumique séche (g/cm3) 1.75
Teneur en eau corrigée (%) 13.4
Tableau 2. Résultat essai Proctor modifiée
On remarque que plus ont fait varier la teneur en eau de l’échantillon et que l’on
représente graphiquement la variation de ɣd en fonction de ꙍ, on obtient une courbe
qui présente un point haut que l’on appelle optimum Proctor, 𝛾d = 1.81 𝑔/𝑐𝑚3
pouune teneur en eau égale
𝜔opt = 11.2 %
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7. Conclusion
Sur les chantiers de stabilisation, on exige, en général, des densités sèches égales à 90 % ou à
95 % de la densité sèche maximum Déterminée à l’essai Proctor ; d’où l’importance d’avoir
au moment du Compactage une teneur en eau très voisine de la teneur en eau optimum.
Cette Condition est souvent difficile à remplir, ce qui limite les possibilités de stabilisation des
sols : en périodes de pluie, la teneur en eau du sol naturel est généralement supérieure à la teneur
optimum, il faut aérer le sol pour le faire sécher ou attendre une période plus sèche. En période
sèche les apports d’eau sont importants (la teneur en eau optimum varie entre 6 et 12% selon la
nature du sol et l’engin de compactage utilisé.).
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1. Définition
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2. Calcul de l’indice CBR
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